« Canadiennes de Montréal » : différence entre les versions
m Correction de l’erreur de référence (récupérée depuis l’oldid 149736801) |
m Bot: HTTP→HTTPS (v478) |
||
Ligne 247 : | Ligne 247 : | ||
Contrairement aux championnats professionnels masculins, les budgets financiers sont modestes au hockey féminin, ce tant pour la nouvelle Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) que pour l'équipe des Stars<ref>{{lien web | url =http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ronald-king/201101/10/01-4358586-les-stars-sont-plus-que-jamais-en-vie.php |titre = Les Stars sont plus que jamais en vie |auteur= Ronald King |en ligne le= 10 janvier 2011|consulté le = 10 décembre 2011 | site = le site officiel du quotidien [[La Presse (Montréal)|La Presse]]}}</ref>. Il n'y a pas de propriétaires corporatifs des Stars de Montréal, du moins pas comme l'entend le hockey professionnel masculin<ref name="La CWHL, une ligue pas comme les autres">{{lien web | url =http://exruefrontenac.com/sports/hockey/38243-hockey-feminin |titre = La CWHL, une ligue pas comme les autres|auteur= Charles Poulin |en ligne le= 8 juin 2011|consulté le = 10 décembre 2011 | site = le site officiel de [[Rue Frontenac (journal)|Rue Frontenac]]}}</ref> : les Stars de Montréal comme composante légale sont un [[organisme sans but lucratif]] (un [[Association à but non lucratif#Québec|OSBL]] constitué au sens des lois en vigueur au Canada et au Québec), une forme d'association coopérative<ref name="La CWHL, une ligue pas comme les autres"/>. Les Stars possèdent une charte légale d'OSBL et ne sont pas propriétaires de leur domicile, le [[Centre Étienne-Desmarteau]]. Cette [[patinoire]] appartient à la [[ville de Montréal]], l'équipe n'étant que locataire du centre. Les Stars ne sont également pas propriétaire des contrats de ses joueuses, ces contrats relevant de la ligue. Ainsi, les Stars comme chacune des cinq autres équipes de la LCHF se voient attribuer un petit budget d'opération. Le budget global de la LCHF s’élève à {{unité|500000|$ CAN}} lors de la saison 2010-11 et {{unité|800000|$ CAN}} en 2011-12 et ce pour toute la ligue<ref name="La CWHL, une ligue pas comme les autres"/>. |
Contrairement aux championnats professionnels masculins, les budgets financiers sont modestes au hockey féminin, ce tant pour la nouvelle Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) que pour l'équipe des Stars<ref>{{lien web | url =http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ronald-king/201101/10/01-4358586-les-stars-sont-plus-que-jamais-en-vie.php |titre = Les Stars sont plus que jamais en vie |auteur= Ronald King |en ligne le= 10 janvier 2011|consulté le = 10 décembre 2011 | site = le site officiel du quotidien [[La Presse (Montréal)|La Presse]]}}</ref>. Il n'y a pas de propriétaires corporatifs des Stars de Montréal, du moins pas comme l'entend le hockey professionnel masculin<ref name="La CWHL, une ligue pas comme les autres">{{lien web | url =http://exruefrontenac.com/sports/hockey/38243-hockey-feminin |titre = La CWHL, une ligue pas comme les autres|auteur= Charles Poulin |en ligne le= 8 juin 2011|consulté le = 10 décembre 2011 | site = le site officiel de [[Rue Frontenac (journal)|Rue Frontenac]]}}</ref> : les Stars de Montréal comme composante légale sont un [[organisme sans but lucratif]] (un [[Association à but non lucratif#Québec|OSBL]] constitué au sens des lois en vigueur au Canada et au Québec), une forme d'association coopérative<ref name="La CWHL, une ligue pas comme les autres"/>. Les Stars possèdent une charte légale d'OSBL et ne sont pas propriétaires de leur domicile, le [[Centre Étienne-Desmarteau]]. Cette [[patinoire]] appartient à la [[ville de Montréal]], l'équipe n'étant que locataire du centre. Les Stars ne sont également pas propriétaire des contrats de ses joueuses, ces contrats relevant de la ligue. Ainsi, les Stars comme chacune des cinq autres équipes de la LCHF se voient attribuer un petit budget d'opération. Le budget global de la LCHF s’élève à {{unité|500000|$ CAN}} lors de la saison 2010-11 et {{unité|800000|$ CAN}} en 2011-12 et ce pour toute la ligue<ref name="La CWHL, une ligue pas comme les autres"/>. |
||
Le mode de fonctionnement des Stars implique un contrôle serré des finances (location de la patinoire du Centre Étienne-Desmarteau, transport et hébergement pour les matchs à l'extérieur, promotion et publicité). Tout se fait bénévolement sans rémunération salariale chez les Stars. Les membres du conseil d'administration des Stars, Meg Hewings<ref name="Entraîneurs">{{lien web | titre=LCHF, Stars de Montréal, Entraîneurs et personnel | url originale=http://www.cwhl.ca/index.php?pg=Montreal&id=100 | url= |
Le mode de fonctionnement des Stars implique un contrôle serré des finances (location de la patinoire du Centre Étienne-Desmarteau, transport et hébergement pour les matchs à l'extérieur, promotion et publicité). Tout se fait bénévolement sans rémunération salariale chez les Stars. Les membres du conseil d'administration des Stars, Meg Hewings<ref name="Entraîneurs">{{lien web | titre=LCHF, Stars de Montréal, Entraîneurs et personnel | url originale=http://www.cwhl.ca/index.php?pg=Montreal&id=100 | url=https://web.archive.org/web/20120808143131/http://www.cwhl.ca/index.php?pg=Montreal&id=100 | site=[[Ligue canadienne de hockey féminin|cwhl.ca]]}}</ref> ancienne joueuse dans la LNHF et directrice générale des Stars, Patrick Rankine, entraîneur en chef des Stars, [[Lisa-Marie Breton-Lebreux]], capitaine des joueuses, ont tous un emploi en dehors du hockey féminin. Il en est de même pour tout le personnel d'encadrement de l'équipe<ref>{{en}} {{lien web | url =http://hour.ca/2010/09/16/power-play/ |titre = ''{{lang|en|Women's pro league could help grow hockey: Power play}}'' |auteur= Meg Hewings|en ligne le= 16 septembre 2010|consulté le = 10 décembre 2011 | site = {{lang|en|Hour Community}}}}</ref>. Quant aux joueuses des Stars, elles doivent avoir un emploi en dehors de la glace et payer leur équipement personnel de hockey<ref name="Hockey féminin,loin des millionnaires de la LNH">{{lien web | url =http://exruefrontenac.com/sports/hockey/38242-hockey-feminin |titre = Hockey féminin, loin des millionnaires de la LNH|auteur= Charles Poulin |en ligne le= 8 juin 2011|consulté le = 10 décembre 2011 | site = le site officiel de Rue Frontenac}}</ref>. En fait, aucune joueuse n’est payée dans la LCHF. Les plus chanceuses, comme [[Caroline Ouellette]], [[Meghan Agosta]], [[Sarah Vaillancourt]] des Stars reçoivent un salaire parce qu’elles jouent au sein de l’[[Équipe du Canada de hockey sur glace féminin|équipe nationale canadienne]] ou de l'[[Équipe des États-Unis de hockey sur glace féminin|équipe nationale des États-Unis]] comme [[Julie Chu]]. Les autres joueuses des Stars ne reçoivent aucune rémunération pour leurs performances sur la patinoire<ref name="Hockey féminin,loin des millionnaires de la LNH"/>. Les recettes financières des Stars de Montréal (commanditaires, ventes des billets lors des matchs et vente de produits dérivés) ne vont pas aux joueuses, ni à l'équipe des entraîneurs mais sont versées à la Ligue<ref>{{lien web | url =http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#idMedia=undefined&lang=fr&pl=0of1&posMedia=0&startPosition=0&urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBFT/211164718_m_2.asx|titre = Avenir plus rose pour le hockey féminin|consulté le = 10 décembre 2011 | site = le site officiel de Radio-Canada}}</ref>{{,}}<ref name="La CWHL, une ligue pas comme les autres"/>. Chacune des joueuses des Stars dépensent en moyenne de {{unité|5000|$ CAN}} à {{unité|7000|$ CAN}} dans une année en frais de toutes sortes pour jouer ''professionnelle''<ref name="Hockey féminin,loin des millionnaires de la LNH"/>. |
||
Lueur d'espoir chez les Stars de Montréal : une demande a été faite pour un parrainage de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) par la [[Ligue nationale de hockey]] (LNH), s'inspirant du modèle de la [[Women's National Basketball Association]] avec la [[National Basketball Association]] aux [[États-Unis]]<ref>{{en}} {{lien web | url =http://bleacherreport.com/articles/421458-possible-nhl-and-cwhl-partnership-in-the-works|titre = ''{{lang|en|Possible NHL and CWHL Partnership in the Works}}''|auteur= Mike Burse |en ligne le = 17 juillet 2010|consulté le = 10 décembre 2011 | site = {{lang|en|Bleacher Report}}}}</ref>. |
Lueur d'espoir chez les Stars de Montréal : une demande a été faite pour un parrainage de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) par la [[Ligue nationale de hockey]] (LNH), s'inspirant du modèle de la [[Women's National Basketball Association]] avec la [[National Basketball Association]] aux [[États-Unis]]<ref>{{en}} {{lien web | url =http://bleacherreport.com/articles/421458-possible-nhl-and-cwhl-partnership-in-the-works|titre = ''{{lang|en|Possible NHL and CWHL Partnership in the Works}}''|auteur= Mike Burse |en ligne le = 17 juillet 2010|consulté le = 10 décembre 2011 | site = {{lang|en|Bleacher Report}}}}</ref>. |
Version du 5 juillet 2018 à 08:21
Fondation | 2007 |
---|---|
Siège |
Montréal, Québec, Canada |
Patinoire (aréna) |
Centre Étienne-Desmarteau (2 200 places) |
Couleurs |
Bleu, blanc, rouge |
Ligue | Ligue canadienne de hockey féminin |
Capitaine | Marie-Philip Poulin |
Capitaines adjoints |
Cathy Chartrand Caroline Ouellette Ann-Sophie Bettez |
Entraîneur-chef | Dany Brunet |
Directeur général | Meg Hewings |
Site web | http://www.lescanadiennes.com |
Les Canadiennes de Montréal, anciennement nommées Stars de Montréal[1], sont une équipe féminine de hockey sur glace de la ville de Montréal, dans la province de Québec au Canada. L'équipe joue ses matchs à domicile au centre Étienne-Desmarteau à Montréal et fait ses débuts dans la ligue canadienne de hockey féminin en 2007-2008. Meilleure équipe de toutes les saisons régulières depuis ses débuts, la formation des Stars remporte à quatre reprises le plus prestigieux des trophées du hockey féminin[2] en Amérique du Nord en gagnant la Coupe Clarkson en 2009, en 2011, en 2012 et en 2017.
L'équipe est entraînée par Patrick Rankine[Note 1]. À l'occasion de la saison 2016-2017, Marie-Philip Poulin est nommée comme nouvelle capitaine par ses coéquipières et seconde ainsi à Lisa-Marie Breton-Lebreux, assistée par l'olympienne Caroline Ouellette, ainsi que par Ann-Sophie Bettez et Cathy Chartrand.
Histoire
Les débuts de l'équipe
L'histoire de l'équipe féminine de Montréal débute en 1998 avec la création du Wingstar de Montréal. Cinq ans plus tard, en 2003, le club est renommé en Axion de Montréal et joue alors dans la Ligue nationale féminine de hockey (également désignée par le sigle NWHL de son nom anglais, National Women's Hockey League). Lors de la saison 2005-2006, l'équipe remporte le championnat de la NWHL en battant 1-0 le Thunder de Brampton[3]. En fin de saison 2006-07, l'Axion remporte le championnat de la division Est de la LNHF[4]. En proie à des difficultés financières, la NWHL cesse ses activités à l'été 2007[5].
À l'automne 2007, l'équipe change une nouvelle fois de nom pour prendre celui des Stars de Montréal et rejoint la Ligue canadienne de hockey féminin (également désignée par le sigle LCHF) pour sa saison inaugurale 2007-2008. À la fin de cette première édition, l'équipe se classe première de la division Est et également de toute la LCHF[6] grâce notamment à Kim St-Pierre qui est désignée meilleure gardienne du circuit[7]. Dans le même temps, Marie-Philip Poulin est la recrue de la saison[Note 2] ; elle fait partie avec ses coéquipières, Katie Weatherston et Leslie Oles de l'équipe étoile des recrues[8]. St-Pierre, Déry, Weatherston, Oles et Poulin sont également élues dans l'équipe d'étoiles de la division Est[9].
Meilleure équipe de la saison régulière, les Stars sont directement qualifiées pour le deuxième tour des séries éliminatoires de la ligue mais elles se font surprendre lors du premier match qu'elles jouent contre les Chiefs de Mississauga, qui se termine sur le score de 4-3 en faveur des Chiefs. Les deux équipes se retrouvent le lendemain pour le deuxième match de la série et ce sont les Stars qui cette fois s'imposent 4-0. La qualification se jouant au nombre de matchs victorieux, une séance de tir de fusillade a lieu afin de départager les deux formations et ce sont finalement les Chiefs qui accèdent à la première finale du championnat[10].
La première Coupe Clarkson
À la fin de la saison 2008-2009, les joueuses des Stars pointent à la première place du classement alors que la ligue ne compte plus qu'une unique division ; avec vingt-quatre victoires en vingt-huit rencontres, les Stars ont dix points d'avance sur le Thunder de Brampton. À l'issue de cette saison régulière, les quatre premières équipes de la LCHF se rencontrent deux contre deux au cours d'une série de matchs aller-retour ; ainsi, Montréal joue et gagne sa série contre les Barracudas de Burlington 6-1 puis 1-3[11].
Le tournoi 2009 de la Coupe Clarkson se déroule à Kingston, dans la province de l'Ontario, le 19 mars 2009. C’est la première fois que cette coupe est disputée entre les meilleures équipes de la LCHF et de la Ligue féminine de hockey de l'Ouest (également désignée par le sigle WWHL de son nom anglais Western Women's Hockey League), plutôt qu’entre des équipes nationales. Le Thunder de Brampton est l'autre équipe de la LCHF qui joue avec les Stars le tournoi final de la Coupe Clarkson. La WWHL envoie également deux équipes dans le tournoi : les Whitecaps du Minnesota et l'Oval X-Treme de Calgary[12]. Malgré une défaite 4-3 lors du match d'ouverture du tournoi contre l'équipe du Minnesota[2], ce sont finalement les Stars qui mettent la main sur la première Coupe Clarkson remise en personne par Adrienne Clarkson. Dans le match de finale, les Stars de Montréal battent les Whitecaps 3 à 1[12]. Shauna Denis inscrit le premier but du match pour Montréal avant qu'Angela Ruggiero réplique pour le Minnesota ; Sabrina Harbec, recrue de l’année dans la ligue, marque le but gagnant[13] en portant la marque à 2-1 avant la fin du deuxième tiers-temps. Caroline Ouellette, nouvelle venue dans l'équipe au début de la saison, inscrit le dernier but des Stars sur une passe de Poulin[12],[14]. Trois joueuses des Stars sont par la suite nommées au sein des équipes d’étoiles de la ligue : Caroline Ouellette, Kim St-Pierre et Sabrina Harbec.
Lors de cette saison, Ouellette est nommée meilleure joueuse du calendrier de la LCHF et est également la meilleure assistante de la saison régulière avec trente-trois passes décisives ; avec cinquante-neuf points, elle est la deuxième meilleure pointeuse de l'année derrière Jayna Hefford[15]. Dans les buts, Kim St-Pierre est une nouvelle fois nommée meilleure gardienne de la LCHF ainsi que dans l'équipe d'étoiles de la saison[16].
Saison 2009-2010
Les Stars terminent la saison suivante une nouvelle fois en tête du classement avec vingt-trois victoires en trente rencontres, cinq défaites et deux matchs nuls[17] ; Sabrina Harbec termine à la première place des joueuses au niveau des points avec cinquante-cinq points en vingt-neuf rencontres et première également au niveau des passes avec quarante aides[18]. Noémie Marin est la meilleure au chapitre des buts pour toute la ligue avec vingt-quatre filets[19]. Harbec est désignée meilleure joueuse de la saison régulière et Annie Guay la meilleure pour l'ensemble des défenseurs[20].
En tant que meilleure équipe de la saison de la LCHF, les Stars de Montréal se qualifient directement pour la coupe Clarkson 2010 mais sont éliminées lors de la demi-finale par le Thunder de Brampton sur le score de 3-2[21].
La deuxième Coupe Clarkson
Les Stars terminent leur saison régulière 2010-2011 avec deux succès contre les Blades de Boston solidifiant leur première place au classement avec un parcours de vingt-deux victoires et quatre défaites[22]. Six des dix meilleures compteuses de la ligue sont des Stars[23].
Lors des séries éliminatoires, Montréal gagne ses deux matchs contre les Thunders de Brampton et remporte le championnat 2011 de la LCHF[24]. L'équipe part, du 24 au 27 mars 2011, à Barrie en Ontario[25] pour y disputer le championnat de la Coupe Clarkson[26]. Le tournoi met en rivalité les trois meilleures équipes de la saison dans la Ligue canadienne de hockey féminin et une équipe américaine, les Whitecaps du Minnesota, championnes de la saison 2010-2011 dans la WWHL. Les Stars gagnent leur premier match du tournoi, 5-1 contre les Whitecaps[27] ; lors du deuxième match, Sarah Vaillancourt marque trois buts pour conduire Montréal à une victoire de 7-4 contre le Thunder de Brampton[28]. Le 26 mars, au troisième jour du tournoi, les Stars remportent une victoire cruciale 2-1 contre les Furies de Toronto[29] qui assure aux Stars la qualification pour le match de finale de la Coupe Clarkson. Le 27 mars 2011, lors de la finale, les Stars remportent leur deuxième Coupe Clarkson[30] en défaisant les Furies de Toronto 5-0[31],[32]. La fille de l'ancienne gouverneur général du Canada Adrienne Clarkson, Kyra Clarkson, est sur place afin de remettre la Coupe au capitaine des Stars, Lisa-Marie Breton-Lebreux[33]. La gardienne Kim St-Pierre mérite le blanchissage[Note 3],[34] et Dominique Thibault est nommée joueuse du match[33]. Sarah Vaillancourt est élue la meilleure joueuse des séries éliminatoires de la ligue[Note 4],[34]. De retour à Montréal, les Stars sont honorées à l’Hôtel de ville de Montréal[35] et à l'Assemblée nationale du Québec[36].
Saison 2011-12 : la troisième Coupe Clarkson
Championnes en titre de la saison régulière, les Stars de Montréal dominent la saison dans la Ligue canadienne de hockey féminin : l'équipe termine avec une fiche de vingt-deux victoires, quatre défaites et un match nul[37]. Cinq joueuses des Stars sont parmi les dix meilleures compteuses de la ligue[38]. Si Caroline Ouellette reste la leader de l'équipe[39], elle peut compter cette saison sur l'apport offensif de la jeune Meghan Agosta qui établi un nouveau record individuel de quatre-vingts points (quarante-et-un buts et trente-neuf assistances), en une saison[40]. En défense, la présence de Catherine Ward ; une ancienne des Martlets de McGill est notable. Ward se classe comme la meilleure défenseure du circuit avec 31 points[41]. Les Stars sont encore les favorites du championnat de la Coupe Clarkson[42]. Le tournoi se déroule à Niagara Falls du 22 au 25 mars[43].
Lors du premier match du tournoi de la Coupe Clarkson, le 22 mars, les Stars remporte haut la main en blanchissant 7-0 les Furies de Toronto[40]. Sabrina Harbec ouvre le bal avec le premier but du match au début de la deuxième période[40]. Meghan Agosta suit avec deux buts coup sur coup. En troisième période, Caroline Ouellette trouve le fond du filet deux fois, tandis que Julie Chu et Emmanuelle Blais complètent la marque des Stars[40].
Au second match des Stars le 23 mars, le Thunder de Brampton oppose une résistance physique[44]. Caroline Ouellette et Meghan Agosta[45] marquent en première période. La deuxième période est difficile et Bianca Della Porta écope d'une punition de 5 minutes pour rudesse. Les Stars doivent se défendre avec une joueuse en moins mais Jenny Lavigne confirme être la gardienne de la situation[46]. En troisième période, Brampton a quelques occasions de marquer mais Lavigne effectue plusieurs arrêts spectaculaires[47]. Les Stars l'emportent 2-0.
Lors du troisième match, le 24 mars, les Stars affrontent les Blades de Boston. Une nouvelle gardienne substitut Ann-Renée Desbiens[48],[49],[50] joue dans les buts des Stars de Montréal en remplacement de Jenny Lavigne, afin de lui donner un repos. Dès le début du match, les Stars exercent beaucoup de pression dans la zone des Blades[51]. Mais Kelli Stack et Gigi Marvin des Blades trouvent le fond du filet[51]. Dominique Thibault défie un tir de la défensive lors d'un jeu de puissance des Stars et Montréal s'inscrit au pointage[51]. En deuxième période, la gardienne américaine Molly Schaus se surpasse mais les Stars réussissent a égaliser avec un but de la défenseure Catherine Ward. En début de troisième période, Caroline Ouellette monte la rondelle d'un bout a l'autre de la patinoire et, en zone des Blades, fait une passe vers Sabrina Harbec qui déjoue la gardienne Molly Schaus d'un tir du revers. C'est alors l'égalité 3-3[51]. Puis dans un moment de confusion dans la zone des Blades, Meghan Agosta marque le 4-3 pour Montréal[51]. Mais a une minute de la fin réglementaire du match, Erika Lawle, la capitaine des Blades de Boston, réplique et marque[51]. La période réglementaire du match se termine sur un compte de 4-4. Quelques minutes s'écoulent en prolongation et Caroline Ouellette marque d'un puissant tir précis à la suite d'une passe rapide de Carly Hill[51]. Les Stars de Montréal remportent le match au compte de 5-4 et se qualifient pour la finale de la Coupe Clarkson[51].
Lors de la finale, dimanche le 25 mars, les Stars de Montréal inscrivent trois buts sans riposte dans la deuxième période, pour triompher 4-2 sur le Thunder de Brampton et ainsi remporter la Coupe Clarkson[52]. Alyssa Cecere, Caroline Ouellette, Vanessa Davidson et Emmanuelle Blais ont trompé la vigilance de la gardien de Brampton Liz Knox et marquer chacune un but[53]. Chez les Stars, la gardienne Jenny Lavigne était devant le filet et elle a aidé les Stars à tenir l'adversaire en échec lors de sept désavantages numériques[54].. Seules Courtney Birchard et Cherie Piper l'ont déjouée en troisième période[55].
De retour du tournoi, les Stars sont acclamés sur la glace du Centre Bell lors d'un match des Canadiens de Montréal le 4 avril 2012[56]. et sont élus Personnalités de la semaine par le quotidien La Presse[57].
Après leur titre de championnes du continent nord-américain, quatre Stars, Caroline Ouellette, Meghan Agosta, Emmanuelle Blais et Catherine Ward, se dirigent vers Ottawa pour prendre part au camp d'Équipe Canada en prévision du championnat du monde 2012 qui a lieu à Burlington aux États-Unis du 7 au 14 avril 2012[58].
Depuis 2014, changement d'identité pour une quatrième coupe
L'équipe est rebaptisée, les Canadiennes de Montréal en 2015.
En 2017, l'équipe remporte pour la première fois sous son nouveau nom et pour la quatrième fois au total, la coupe Clarkson[59]. Elle compte dans ses rangs, Marion Allemoz[60], première joueuse de l'équipe de France à évoluer dans le championnat nord-américain.
Identité de l'équipe
Couleurs et logo
Les Stars de Montréal jouent sous les couleurs classiques de l'équipe masculine de la ville évoluant dans la Ligue nationale de hockey, les Canadiens de Montréal, soit le bleu, blanc et rouge. Leur ancien logo est un m majuscule, qui représente la ville de Montréal, surplombé d'une étoile, du mot anglais Star[Note 5] ; sous ces éléments se trouve le mot Montréal. Lors du match d'ouverture de la saison 2011-12, le samedi 22 octobre 2011, l'équipe dévoile un nouveau logo, un peu différent de l'ancien, il s'agit d'un m stylisé surplombé d'une étoile avec l'inscription Stars de Montréal en dessous.
Leur uniforme est semblable à celui des Canadiens à l'exception du logo qui est remplacé par le numéro de la joueuse. Une variante est apportée lors de parties promouvant la lutte contre le cancer du sein au cours desquels les joueuses arborent un uniforme de couleur rose (cf. infra).
-
Logo des Stars de Montréal de 2007 à 2011
-
Logo de 2011 à 2015
-
Logo des Canadiennes depuis 2015
Implication sociale des Stars
L'équipe soutient la cause de la lutte contre le cancer du sein[61],[62],[63]. Plusieurs joueuses sont concernées de près ou de loin par cette maladie[64].
Chaque saison a lieu un événement spécial au Centre Étienne-Desmarteau[65]. Pour l'occasion, les Stars de Montréal revêtent des maillots roses pour le match[66]. Cet événement a comme objectif d’amasser des fonds pour la Fondation du cancer du sein du Québec[Note 6],[67]. Une cérémonie d’avant-match honore des femmes survivantes de la maladie[68]. Chacune reçoit une rose de la main d’une des joueuses des Stars[68]. Durant le match, se tient à l'extérieur de la patinoire une vente aux enchères publique et silencieuse[62] où sont offertes des photos encadrées et autographiées par l’équipe nationale canadienne, des objets appartenant aux joueuses de Montréal[62], des billets offerts par les Canadiens de Montréal[69]. De plus, les maillots roses portés par les Stars en première période du match sont signés par les joueuses et vendus à l’encan[62]. Après le match, les joueuses des deux équipes sont présentes pour échanger avec les supporteurs, signer des autographes et se faire photographier avec leurs fans[68]. Plus de 14 727 dollars canadiens ont été amassés et remis à la Fondation du Cancer du Sein le 19 novembre 2011[70], soit près du double recueilli lors du premier événement, le 19 janvier 2011[64].
Plusieurs joueuses des Stars de Montréal sont engagées dans l'encadrement d'équipes de hockey amateur de jeunes filles[71]. Les Stars prennent très au sérieux leur rôle de modèle de femmes adultes pour les jeunes filles qui grandissent à travers le sport du hockey féminin[71].
Affluence des supporteurs
Lors des matchs à domicile, les Stars sont appuyées par un public présent dans les gradins de l'aréna : la moyenne pour la saison 2010-11 est de 175 supporteurs présents pour chacun des matchs, le total de la saison étant de 2 800 personnes[72]. Pour la saison régulière 2011-12, une moyenne de 283 fans assistent à chacun des matchs de la saison pour un total de 3 680 personnes[73]. C'est la plus forte foule dans la ligue féminine[73].
Le 10 décembre 2016, l'équipe féminine est invitée à disputer son match contre l'Inferno de Calgary au Centre Bell. Plus de 6 000 spectateurs sont témoins de la victoire de 1-0 des Canadiennes[74], soit la plus importante assistance pour l'équipe montréalaise. Les autres plus fortes assistances enregistrées à des matchs des Stars à domicile sont de 1 100 spectateurs, le 19 novembre 2011[75] et de 800 fans le 29 janvier 2011[76] lors de matchs en appui à la Fondation du cancer du sein.
Résultats par année
Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.
Saison | Ligue | PJ | V | DP | D | BP | BC | Pts | Classement saison régulière | Parcours en séries éliminatoires |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2007-2008 | LCHF | 30 | 23 | 1 | 6 | 115 | 55 | 47 | Premières division Est Premières de la LCHF |
Élimination en deuxième ronde |
2008-2009 | LCHF | 30 | 25 | 1 | 4 | 135 | 66 | 51 | Premières de la LCHF | Remporte les séries de la LCHF Remporte la Coupe Clarkson |
2009-2010 | LCHF | 30 | 23 | 2 | 5 | 122 | 70 | 48 | Premières de la LCHF | Défaite au premier tour de la Coupe Clarkson |
2010-2011 | LCHF | 26 | 22 | 2 | 2 | 125 | 70 | 46 | Premières de la LCHF | Remporte les séries de la LCHF Remporte la Coupe Clarkson |
2011-2012 | LCHF | 27 | 22 | 4 | 1 | 160 | 66 | 51 | Premières de la LCHF | Remporte les séries de la LCHF Remporte la Coupe Clarkson |
2012-2013 | LCHF | 24 | 19 | 1 | 4 | 72 | 39 | 39 | Premières de la LCHF | Défaite en finale de la Coupe Clarkson |
2013-2014 | LCHF | 23 | 19 | 2 | 2 | 96 | 47 | 42 | Premières de la LCHF | Défaite au premier tour de la Coupe Clarkson |
2014-2015 | LCHF | 24 | 14 | 1 | 9 | 160 | 67 | 29 | Troisièmes de la LCHF | Défaite en finale de la Coupe Clarkson |
Personnalités de l'équipe
Effectif actuel
Entraîneurs successifs
- Patrick Rankine :
- Dany Brunet : depuis 2014-2015
Directeurs généraux
- Megh Hewings
Honneurs individuels
Les joueuses de l'équipe ont du succès individuel au cours des saisons : Kim St-Pierre remporte le prix de la meilleure gardienne pendant trois saisons (2008-09, 2009-10, 2010-11), Caroline Ouellette est élue meilleure joueuse[Note 4] de la ligue pour les saisons 2008-2009 et 2010-2011 et Meghan Agosta pour la saison 2011-12. Marie-Philip Poulin est la recrue de la saison 2007-2008 et Sabrina Harbec celle de la saison 2008-2009. Finalement, trois joueuses des Stars ont remporté tour à tour le Trophée Angela James, donné à la meilleure compteuse : Sabrina Harbec le gagne en 2010, tandis que Caroline Ouellette en est la récipiendaire en 2011 et Meghan Agosta en 2012[79]. L'entaineur-chef Patrick Rankine a remporté le titre de l'entraîneur de l'année de la LCHF en 2010-2011; il est le premier à remporter ce titre[réf. nécessaire].
Précarité financière des Stars
La faillite de la Ligue nationale féminine de hockey (LHNF) à l'été 2007 décourage plusieurs sponsors du hockey féminin[5], mais un groupe de joueuses autour de Lisa-Marie Breton-Lebreux relance le projet d'une ligue de hockey féminin professionnel dès l'automne 2007[80]. Dès septembre 2007, l'objectif du groupe est de relancer l'Axion de Montréal sous un autre nom.
Contrairement aux championnats professionnels masculins, les budgets financiers sont modestes au hockey féminin, ce tant pour la nouvelle Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) que pour l'équipe des Stars[81]. Il n'y a pas de propriétaires corporatifs des Stars de Montréal, du moins pas comme l'entend le hockey professionnel masculin[82] : les Stars de Montréal comme composante légale sont un organisme sans but lucratif (un OSBL constitué au sens des lois en vigueur au Canada et au Québec), une forme d'association coopérative[82]. Les Stars possèdent une charte légale d'OSBL et ne sont pas propriétaires de leur domicile, le Centre Étienne-Desmarteau. Cette patinoire appartient à la ville de Montréal, l'équipe n'étant que locataire du centre. Les Stars ne sont également pas propriétaire des contrats de ses joueuses, ces contrats relevant de la ligue. Ainsi, les Stars comme chacune des cinq autres équipes de la LCHF se voient attribuer un petit budget d'opération. Le budget global de la LCHF s’élève à 500 000 $ CAN lors de la saison 2010-11 et 800 000 $ CAN en 2011-12 et ce pour toute la ligue[82].
Le mode de fonctionnement des Stars implique un contrôle serré des finances (location de la patinoire du Centre Étienne-Desmarteau, transport et hébergement pour les matchs à l'extérieur, promotion et publicité). Tout se fait bénévolement sans rémunération salariale chez les Stars. Les membres du conseil d'administration des Stars, Meg Hewings[83] ancienne joueuse dans la LNHF et directrice générale des Stars, Patrick Rankine, entraîneur en chef des Stars, Lisa-Marie Breton-Lebreux, capitaine des joueuses, ont tous un emploi en dehors du hockey féminin. Il en est de même pour tout le personnel d'encadrement de l'équipe[84]. Quant aux joueuses des Stars, elles doivent avoir un emploi en dehors de la glace et payer leur équipement personnel de hockey[85]. En fait, aucune joueuse n’est payée dans la LCHF. Les plus chanceuses, comme Caroline Ouellette, Meghan Agosta, Sarah Vaillancourt des Stars reçoivent un salaire parce qu’elles jouent au sein de l’équipe nationale canadienne ou de l'équipe nationale des États-Unis comme Julie Chu. Les autres joueuses des Stars ne reçoivent aucune rémunération pour leurs performances sur la patinoire[85]. Les recettes financières des Stars de Montréal (commanditaires, ventes des billets lors des matchs et vente de produits dérivés) ne vont pas aux joueuses, ni à l'équipe des entraîneurs mais sont versées à la Ligue[86],[82]. Chacune des joueuses des Stars dépensent en moyenne de 5 000 $ CAN à 7 000 $ CAN dans une année en frais de toutes sortes pour jouer professionnelle[85].
Lueur d'espoir chez les Stars de Montréal : une demande a été faite pour un parrainage de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF) par la Ligue nationale de hockey (LNH), s'inspirant du modèle de la Women's National Basketball Association avec la National Basketball Association aux États-Unis[87].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Montreal Stars » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Patrick Rankine est l'entraîneur des Stars depuis les tout débuts de l'équipe dans la Ligue canadienne de hockey féminin. De plus il a cumulé les postes d'entraîneur-chef et de directeur général des Stars durant les deux premières saisons.
- Le terme « recrue » désigne une joueuse dans sa première saison professionnelle, le terme anglais utilisé est celui de « rookie ».
- Un gardien de but effectue un « blanchissage » quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu'il soit le seul gardien de l'équipe à avoir joué.
- Le terme francophone de « meilleure joueuse » correspond au terme anglais de « Most valuable player » - MVP.
- Le mot anglophone Stars signifiant étoile, vient de l'organisation des Bonaventure Wingstars de la défunte LNHF qui est à l'époque majoritairement composée de personnes anglophones de Montréal. Lors de la saison 1998-99, l'équipe porte le nom de Bonaventure Wingstar, puis la saison suivante, le nom de Wingstar de Montréal.
- La Fondation du cancer du sein du Québec est une organisation d'entraide, créé en 1994 par des femmes venant en aide à des proches atteintes d'un cancer du sein. L’organisation finance des projets de recherche et développe des services pour aider les personnes touchées par le cancer du sein (famille et personne atteinte par cette maladie). La porte-parole de la fondation est l'artiste Mitsou Gélinas
Références
- ici.radio-canada.ca
- (en) « Clarkson Cup's namsake ready to honor winning women's team », sur le site officiel de The Sports Network, (consulté le )
- Podnieks 2009, p. 551
- Stéphane Verdier, « LHNF - L'Axion, championne dans l'Est », sur World News & Photos, (consulté le )
- (en) « Sharing the hockey dream », The Gazette, (lire en ligne)
- CWHL Review 2007-2008, p. 16
- CWHL Review 2007-2008, p. 8
- CWHL Review 2007-2008, p. 10–11
- CWHL Review 2007-2008, p. 14–15
- CWHL Review 2007-2008, p. 34 à 36
- Podnieks 2009, p. 553
- (en) Andrew Podnieks, « Montreal wins first Clarkson Cup », sur le site officiel de la Fédération internationale de hockey sur glace, (consulté le )
- (en) Mike Koreen, « First Clarkson Cup stays in Canada », sur Slam! Sports, (consulté le )
- (en) « Stars down Whitecaps to capture Clarkson Cup », sur le site officiel de The Sports Network (consulté le )
- « Profil de joueur - Caroline Ouellette », sur le site officiel de Hockey Canada (consulté le )
- (en) « Meet the Team - Kim St-Pierre », sur Good as Gold Open (consulté le )
- (en) Mike Burse, « The Top Five Scorers of the 2009-10 CWHL Season », sur bleacherreport.com, (consulté le ), p. 1
- (en) Mike Burse, « The Top Five Scorers of the 2009-10 CWHL Season - Sabrina Harbec », sur bleacherreport.com, (consulté le ), p. 2
- (en) Mike Burse, « The Top Five Scorers of the 2009-10 CWHL Season - Noemie Marine », sur bleacherreport.com, (consulté le ), p. 3
- (en) Mike Burse, « The Top Five Scorers of the 2009-10 CWHL Season - Annie Guay », sur bleacherreport.com, (consulté le ), p. 6
- (en) Andrew Podnieks, « Minnesota wins Clarkson Cup », sur le site officiel de la Fédération internationale de hockey sur glace, (consulté le )
- José António Pires, « Une moitié de saison presque parfaite pour les Stars », sur Le Journal de Rosemont - La-Petite-Patrie, (consulté le )
- José António Pires, « Montréal boit à nouveau dans la coupe Clarkson », sur Le Journal de Rosemont - La-Petite-Patrie, (consulté le )
- (en) « Montreal reigns supreme in women’s hockey », sur le site officiel de la Ligue canadienne de hockey féminin, (consulté le )
- (en) « Clarkson Cup hits town », sur Simcoe County online newspaper, (consulté le )
- « Les Stars de Montréal en route vers la Coupe Clarkson », sur le site officiel de Radio-Canada, (consulté le )
- (en) « Montreal opens Clarkson Cup with win », sur le site officiel de la Canadian Broadcasting Corporation, (consulté le )
- (en) « Montreal beats Brampton at Clarkson Cup », sur le site officiel de la Canadian Broadcasting Corporation, (consulté le )
- (en) « Kirk powers Brampton past Minnesota at Clarkson Cup », sur le site officiel de la The Sports Network, (consulté le )
- (en) Andrew Podnieks, « Montreal wins Clarkson Cup », sur le site officiel de la Fédération internationale de hockey sur glace, (consulté le )
- (en) « CWHL Playoffs 2011 — Toronto vs Montreal —Boxscore », sur le site de statistiques de la LCHF (consulté le )
- (en) Stephen Sweet, « Montreal takes Clarkson Cup in style: 5-0 win over Toronto paves way to title », sur The Barrie Examiner (consulté le )
- (en) « Montreal 2011 Clarkson Cup Champions », sur Canada Newswire (consulté le )
- (en) « St-Pierre backstops Montreal to Clarkson Cup title », sur le site officiel de la Canadian Broadcasting Corporation, (consulté le )
- « Accueil de l'équipe des Stars et signature du Livre d'or de la ville », sur le portail officiel de la ville de Montréal (consulté le )
- José António Pires, « Les Stars honorées à l’Assemblée nationale », sur Le Journal de Rosemont - La-Petite-Patrie, (consulté le )
- « The Canadian Womens Hockey League - Standings », sur www.cwhl.ca (consulté le )
- « Candian Women's Hockey League - Statistics », sur cwhl.stats.pointstreak.com (consulté le )
- « Les Stars de Montréal remportent la Coupe Clarkson », sur RDS.ca (consulté le )
- (en) « Montreal Stars open Clarkson Cup defence with 7-0 win over Toronto Furies », sur montrealgazette.com, (consulté le )
- (en) « CWHL 2011-12 Defense Leaders », sur cwhl.stats.pointstreak.com (consulté le ).
- « Les Stars championnes », sur radio-canada.ca, (consulté le ).
- (en) Ray Spiteri, « Clarkson Cup festivities begin Wednesday », sur niagarafallsreview.ca, (consulté le ).
- (en) « Montreal blanks Brampton in Clarkson Cup play », sur cba.ca, (consulté le )
- (en) Ray Spiteri, « Agosta stars at Clarkson Cup », sur niagarafallsreview.ca, (consulté le )
- (en) « Montreal Stars continue to shine at Clarkson Cup hockey championship », sur vancouversun.com, (consulté le )
- « Jenny Lavigne Interview », sur ssncanada.ca, (consulté le )
- « Hockey féminin: Ann-Renée Desbiens s’illustre », sur lhebdodustmaurice.com, (consulté le )
- Steve Turcotte, « Ann-Renée Desbiens est invitée au camp des Cataractes », sur cyberpresse.ca, (consulté le )
- « Ann-Renée Desbiens sur les traces de Manon Rhéaume et Charline Labonté », sur lechodelatuque.com, (consulté le )
- (en) « Montreal, Brampton will meet for Clarkson Cup », sur cbc.ca, (consulté le ).
- (en) Ray Spiteri, « Montreal wins Clarkson Cup », sur niagarafallsreview.ca, (consulté le )
- (en) « Montreal repeats as Clarkson Cup hockey champs », sur cbc.ca, (consulté le ).
- (en) « Montreal defends Clarkson Cup with win over Brampton », sur TSN, (consulté le ).
- (en) Erika Minkhorst, « Montreal Stars win the 2012 Clarkson Cup, beating Brampton HC by a score of 4-2 », sur cwhl.ca, (consulté le ).
- « Les Stars de Montréal honorées par le Canadien au Centre Bell ce soir », sur rds.ca, (consulté le ).
- « Personnalités La Presse », sur cyberpresse.ca, (consulté le ).
- (en) Matthew Ross, « Stars roll over Thunder to secure another Clarkson Cup », sur ottawacitizen.com, (consulté le ).
- (en) « Canadiennes get revenge over Inferno in thrilling Clarkson Cup », CBC Sports, (lire en ligne, consulté le )
- « Playing abroad: Marion Allemoz feels at home in Montreal », sur The Ice Garden, (consulté le )
- (en) Meg Hewings, « Montréal Stars play to beat Cancer », sur le site officiel de la Ligue canadienne de hockey féminin, (consulté le )
- José António Pires, « Les Stars jouent pour vaincre le cancer », sur Le Journal de Rosemont - La-Petite-Patrie, (consulté le )
- Kristen Lipscombe, « Caroline Ouellette et son club les Stars de Montréal porteront un chandail rose pour amasser des fonds en faveur de la lutte contre le cancer du sein », sur Le site officiel de Hockey Canada, (consulté le )
- « Les Stars de Montréal se font charitables », sur Montréal Express, (consulté le )
- « Jouer pour vaincre le cancer du sein », sur le site officiel de TVA Sports, (consulté le )
- David Bruneau, « Du hockey féminin et des rubans roses », sur Rue Masson, (consulté le )
- « Un programme double et une collecte de fond pour les Stars », sur Le Journal de Rosemont - La-Petite-Patrie, (consulté le )
- « Un week-end rose pour les Stars », sur Le Journal de Rosemont - La-Petite-Patrie, (consulté le )
- « Duel Montréal-Boston pour une bonne cause », sur Canoe, (consulté le )
- (en) « The Montréal Stars offer a cheque for close to $ 15,000 to the Québec Breast Cancer Foundation », sur Women's Hockey Life, (consulté le )
- « Montréal — L'historique de l'équipe », sur le site officiel de la Ligue canadienne de hockey féminin (consulté le )
- (en) « CWHL 2010-2011 — Attendance », sur le site de statistiques de la LCHF (consulté le )
- (en) « CWHL 2011-2012 — Attendance », sur le site de statistiques de la LCHF (consulté le )
- Zone Sports - ICI.Radio-Canada.ca, « Un match historique et une victoire pour les Canadiennes au Centre Bell », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Caroline Ouellette, « Un mois de "Movembre" bien mouvementé au hockey féminin! », sur le site officiel du Réseau des sports (consulté le )
- Caroline Ouellette, « Un grand moment… et plus de $9,000 amassés pour la Fondation du Cancer du Sein », sur le site officiel du Caroline Ouellette (consulté le )
- « Stars de Montréal — Alignement », sur le site officiel de la Ligue canadienne de hockey féminin (consulté le )
- « Stars de Montréal — Profils de l'équipe », sur le site officiel de la Ligue canadienne de hockey féminin (consulté le )
- Megan Agosta wins Angela James Cup
- (en) (en) Kamila Hinkson, « Breton a busy bee after the stingers' life », Magazine Concordian,
- Ronald King, « Les Stars sont plus que jamais en vie », sur le site officiel du quotidien La Presse, (consulté le )
- Charles Poulin, « La CWHL, une ligue pas comme les autres », sur le site officiel de Rue Frontenac, (consulté le )
- « LCHF, Stars de Montréal, Entraîneurs et personnel », sur cwhl.ca
- (en) Meg Hewings, « Women's pro league could help grow hockey: Power play », sur Hour Community, (consulté le )
- Charles Poulin, « Hockey féminin, loin des millionnaires de la LNH », sur le site officiel de Rue Frontenac, (consulté le )
- « Avenir plus rose pour le hockey féminin », sur le site officiel de Radio-Canada (consulté le )
- (en) Mike Burse, « Possible NHL and CWHL Partnership in the Works », sur Bleacher Report, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- (en) Andrew Podnieks, Collins gem Hockey Facts and Stats, Harper Collins Publishers Ltd, (ISBN 978-1-55468-621-6)
- (en) CWHL, 2007-08 CWHL Review, 2007-2008 (lire en ligne)