timbre
1. timbre
n.m. [ du gr. tumpanon, tambour ]2. timbre
outimbre-poste
n.m. [ de 1. timbre ] [timbres-poste].TIMBRE1
(tin-br') s. m.HISTORIQUE
- XIIe s. Tabors et tinbes.... [, Ronc. p. 178]
- XIIIe s. Sonez timbre [tympanum] [, Psautier, f° 99]
- XIVe s. Et devons savoir qu'il y a en l'eglise cinq manieres de cloches : c'est assavoir esquelles, timbres, noles, noletes et cloches : la cloche sonne en l'eglise, l'esquelle ou refectouer, le timbre ou cloistre, la nole ou chœur, la nolette en l'horloge [DE LABORDE, Émaux, p. 516]Deux flacons d'or à tissus de soye esmailliez d'un escusson et d'un timbre des armes de M. le Dalphin [ID., ib. p. 517]
- XVe s. .... Et adonc haultement Ont le tymbre [cloche] sonné ; le partement Convint faire lors bien hastivement [CHRIST. DE PISAN, Dit de Poissy.]Ils sonnerent, des tours là où ils estoient en leur garde, grand foison de tymbres et de tabours [FROISS., III, IV, 15]Et ne faisoieut les seigneurs nul compte d'autres gens d'armes, s'ils n'estoient à heaumes et à tymbres couronnés [ID., I, I, 64]Une couverture de tappicerye au timbre du roi [, Bibl. des ch. 6e série, t. I, p. 353]
- XVIe s. Faudra que le dessus du fourneau soit tout d'une piece, en forme d'une cloche en timbre [O. DE SERRES, 358]Assez tost l'horrible creste De ton tymbre menassant à l'ennemy palissant Annoncera la tempeste [DU BELLAY, III, 42, verso.]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. espagn. et portug. timbre ; bas-lat. tymbrys, tambour et casque ; du lat. tympanum, tambour, comme diacre de diaconus. Après le sens de tambour, timbre a pris celui de tout ce qui sonne, cloche, etc. ; de là le timbre fêlé. Par une autre dérivation il a signifié un casque à cause de la forme, puis une pièce d'armoirie, et enfin le timbre qu'on appose sur des actes.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 1. TIMBRE. Ajoutez :
TIMBRE2
(tin-br') s. m.HISTORIQUE
- XIVe s. Pour 60 timbres, contenant chacun timbre 60 peaux [DU CANGE, timbrium.]
- XVe s. Troys timbres de martres subelines dont le meilleur vault VI vingt x escus [, Bibl. des ch. 6e série, t. I, p. 346, l'Inventaire après la mort de la reine femme de Louis X]
ÉTYMOLOGIE
- Allem. Zimmer, un certain nombre de peaux, qui paraît être le même que Zimmer, chambre, construction, le même que l'anglais timber, bois de charpente.
TIMBRE3
(tin-br') s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Un timbre de marbre blanc [, les Triomphes de la noble dame, f° 186, dans LACURNE]Le lieu et timbre où fut baptisé Constantin [ROHAN, Mém. t. II, p. 255, dans LACURNE]Bacbuc, jectant je ne sçay quoy dedans le tymbre, dont soubdain feut l'ébullition de l'eau.... [RABEL., Pantagr. v, 44]
ÉTYMOLOGIE
- D'après Jaubert, qui a trouvé thine ou thinre dans les vieux comptes de Bourges, timbre est une forme de tinre, qui se rattache à tinette (voy. ce mot).
timbre
Fig. et fam., Il a le timbre fêlé se dit d'un Homme un peu fou.
TIMBRE se dit aussi de la Corde à boyau mise en double au-dessous de la caisse d'un tambour pour le faire mieux résonner.
Il se dit, figurément, du Caractère de la sonorité, dû au concours des notes harmoniques qui accompagnent la note fondamentale et qui varie selon le genre et la qualité de l'instrument ou de la voix. Le timbre du cor. Un beau timbre de voix. Cette voix a du timbre, a un timbre argentin. Sa voix n'a pas de timbre.
Il se dit encore de l'Indication d'un air connu sur lequel est composée une chanson. Mettre les timbres aux couplets d'un vaudeville.
TIMBRE se dit aussi de la Marque imprimée sur le papier dont la loi oblige à se servir pour certaines écritures ou pour certaines impressions. La loi sur le timbre. L'impôt du timbre. Faire mettre le timbre sur une obligation. Dispense du timbre. L'Administration des Domaines et du Timbre.
Timbre sec, Timbre qui n'est marqué que par la pression du coin sur lequel il est gravé.
Timbre humide, Timbre apposé avec une encre grasse.
TIMBRE se dit également d'un Petit carré de papier, d'une vignette portant une effigie, une allégorie, un emblème et qui sert soit à remplacer la marque imprimée sur le papier, soit à divers autres usages. Timbre fiscal.
Timbre-poste ou simplement Timbre, Petit carré de papier portant l'effigie du souverain, ou une autre marque, et qui sert à l'affranchissement des lettres envoyées par la poste. Un timbre de 50 centimes. Un carnet de timbres. Une collection de timbres.
Timbre de quittance, Petit carré de papier, émis et vendu par l'État, et dont l'apposition est indispensable sur un reçu.
TIMBRE se dit en outre de la Marque particulière que chaque bureau des postes imprime sur les lettres qu'il fait partir, pour indiquer le lieu et le jour du départ, et sur celles qu'il reçoit, pour constater le jour de leur arrivée. Le timbre de cette lettre est de Lyon.
Il se dit aussi de la Marque d'une administration, d'une maison de commerce, etc. Ce livre porte le timbre de telle bibliothèque. On dit aussi Cachet.
Il se dit, par extension, de l'instrument qui sert à imprimer cette marque. Un timbre de cuivre, de caoutchouc. On dit également Cachet.
TIMBRE se dit, en termes d'Archéologie, de la Calotte d'un casque.
En termes de Blason, il désigne le Casque qui est au-dessus de l'écu. Les souverains portent le timbre ouvert.
timbre
Timbre de cloistre lequel on sonne pour convoquer les religieux.
Timbre qu'on met sur un heaulme.
timbre
TIMBRE, s. m. TIMBRER, v. act. [Tein-bre, bré: 1re lon. 2e. e muet au 1er, é fer. au 2d.] Timbre, est 1°. cloche qui n'a point de batant en dedans, et qui est frapée en dehors par un marteau. "Le timbre d'une horloge. = C'est aussi le son que rend le timbre. "Ce timbre est trop éclatant. = Fig. On le dit de la voix, en parlant des Musiciens et des Orateurs. "Voilà un beau timbre.
Et par un timbre heureux, cet organe vainqueur,
Murmure à son oreille et va toucher son coeur.
Le Suirre.
Des sons si bien filés, un timbre si brillant.
Palissot.
= 2°. Marque imprimée au papier, ou au parchemin, dont on se sert pour les actes judiciaires. = 3°. En termes d'Armoiries, le casque qui est au-dessus de l'écu. = 4°. En st. prov. la tête de l'Homme. "Il a le timbre félé. "Ce vin lui a doné dans le timbre.
......Il a si bien veillé
Et si bien fait, qu'on dit que son timbre est brouillé.
Les Plaideurs.
TIMBRER, se dit dans le second sens de Timbre. "Timbrer du papier, du parchemin. "Du papier, du parchemin timbré. = Le participe se dit aussi dans le 4e sens: cerveau mal timbré; cervelle, tête mal timbrée; un écervelé, un fou. "Il y a déja quelque tems que je m'aperçois qu' il est un peu timbré. Th. d'Éduc. — L'Acad. ne le dit qu'avec mal.
Qu'il ne fasse point voir ces traits de pétulance,
Ces actions de fou, ces airs évaporés,
Dignes productions des cerveaux mal timbrés.
Le Distrait.
timbre
Briefmarke, Stempel, Klang, Timbrestamp, postage stamp, alarm, buzzer, tonebel, postzegel, stempel, toonkleur, zegel, frankeerzegel, schel, timbre, verklikker, klok, postmerkבול (ז), גון הצליל (ז), צליל (ז), בּוּל, צְלִילsello, sello postalγραμματόσημοтембр, топаньеbollo, francobolloطابِعٌ بَرِيدِيّznámkafrimærkepostimerkkimarka切手우표frimerkeznaczekselofrimärkeดวงตราไปรษณียากรpultem邮票печат郵票 (tɛ̃bʀ)nom masculin