conster
(Mot repris de constons)CONSTER
(kon-sté) v. n. et impersonnelTerme de jurisprudence. Être bien établi d'une façon certaine.
Par lesquelles lettres il constera qu'il fait rémission [BOSSUET, Déf.]
Des témoignages par lesquels il conste que cet usage était établi [ID., Culte.]
Vieux. HISTORIQUE
- XIVe s. Par quoy il conste asseurement Que, dès que mercure est formé, En luy soit, sans plus informé, Double substance metallique [, Traité d'alch. 222]
- XVIe s. Il conste que cette infanterie estoit soustenue d'un escadron de la compagnie des comtes Louis et Ernest [D'AUB., Hist. III, 530]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. constare, de cum avec, et stare, être debout (voy. STABLE).
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
conster
CONSTER. v. n. impersonnel Être évident, être certain. Il ne s'emploie guère qu'au Palais, où l'on dit: Il conste de cela. Il conste par tel acte que...
Dictionnaire de L'Académie française 6th Edition © 1835
conster
CONSTER, v. n. impers. Il ne s'emploie qu'au Palais; il conste que... il est constant que... Il a les mêmes régimes. Voy. CONSTANT, Rem. 3°. Voy. CONSTATER.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788