avaloire
(Mot repris de avaloires)AVALOIRE
(a-va-loi-r') s. f.1° Pièce du harnais, sur laquelle s'appuie le cheval de timon pour retenir la charge.
2° Outil dont les chapeliers se servent pour avaler la ficelle.
3° Digue pratiquée sur une rivière pour prendre des saumons.
4° Populairement, le gosier.
Quelle avaloire il a ! Assurément, si cette femme a mangé tout l'argent qu'elle a tiré de sa fille et de moi, depuis vingt ans, il faut qu'elle ait une terrible avaloire [J. J. ROUSS., Lett. 375]
HISTORIQUE
- XIVe s. Pourront aussi donner congé de mettre pierres avaloeres [pierres en pente] [DU CANGE, avalantia.]Une avalouere [pièce de sellerie] garnie de merliers de cuir [ID., ib.]
ÉTYMOLOGIE
- Ce mot dans les deux acceptions vient d'avaler : dans la dernière, parce qu'il exprime le passage par où on avale ; dans la première, parce que la pièce du harnais est en bas, en aval.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
avaloire
AVALOIRE. n. f. Gosier. Il est familier et ne se dit que par plaisanterie, en parlant d'un Homme qui mange et boit beaucoup. Il a une belle avaloire. Quelle avaloire!
Il se dit aussi d'une Pièce du harnais des chevaux qui leur descend derrière les cuisses, un peu au-dessous de la queue. Le harnais ne vaut plus rien, l'avaloire est toute rompue. L'avaloire descend trop bas, il faut la rehausser.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
avaloire
AVALOIRE, s. f. [Ava-loa-re, 3e lon.] Terme de plaisanterie. Grand gosier. Quelle avaloire! — Pièce de harnois des chevaux.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788