aine
aine
n.f. [ lat. inguen, inguinis ]AINE
(ê-n') s. m.HISTORIQUE
- XIIe s. Si le navrunt el aine.... [, Job, 444]
- XIIIe s. N'onc por Adonis n'ot tel paine, Quant li senglers l'ot mors en l'aine, Dont il morut à grant hascie [, la Rose, 10550]
ÉTYMOLOGIE
- Wallon, ine et ewez ; provenç. mod. lengue, pour l'engue ; espagn. engle ; ital. inguine ; d'inguen, aine ; sanscr. anji, parties honteuses.
AINE2
(ê-n') s. f.aine
aîné
La branche aînée d'une maison, Celle qui a un aîné pour tige, qui descend de l'aîné.
Le Fils aîné de l'Église, Qualification donnée autrefois au roi de France. La fille aînée de l'Église, La France.
La Fille aînée des rois de France, Titre que prenait l'Université de Paris.
AÎNÉ est aussi nom. Mon aîné. Votre aîné. La cadette vaut bien l'aînée.
Il se dit également d'un Second enfant à l'égard d'un troisième, et ainsi des autres. Il est mon aîné et je suis le vôtre.
Il se dit, par extension, de Toute personne plus âgée qu'une autre. Il est plus vieux que moi, il est mon aîné de cinq ans, de six ans, etc.
aine
AINE, pénult. longue dans haîne, aîné, chaîne, gaîne, je traîne, et leurs dérivés. Hors delà il est douteux. Capitaine, plaine, etc. Dans le 1er cas, ai se prononce comme un ê fort ouvert, dans le 2d comme un è moy.; êne, ène. D'Oliv.
aîne
AîNE, s. f. [1re longue, êne.] Partie du corps où se fait la jonction de la cuisse et du bas-ventre. Avoir un bubon dans l'aîne.
aîné
AîNÉ, ÉE, adj. [Êné, né-e, 1re long. 2e é fer. long au 2d.] Le premier né des enfans; fils aîné, fille aînée. — Il~ est aussi subst. Mon aîné, son aîné: "Le cadet est plus sage, plus aimable que l'aîné. = Il se dit par extension de toute persone plus âgée qu'une autre. "Je suis votre aîné. On ajoute quelquefois de combien, de six ans, de quatre ans, etc.
* On a écrit autrefois ainsné, puis aisné, et ensuite aîné.