écueil
écueil
[ ekœj] n.m. [ lat. scopulus ]écueil
(ekœj)nom masculin
ÉCUEIL
(é-keull, ll mouillées, et non é-keuye) s. m.HISTORIQUE
- XIVe s. Nature apprend au doigt à l'œil, à se tirer de cest escueil [, Traité d'alch. 390]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. escuelh, escueyll ; anc. catal. escoll ; espagn. escollo ; portug. escolho ; ital. scoglio ; du latin scopulus. Il y a dans l'ancien français un autre escueil, qui signifie action de rassembler, accueil, élan, et qui vient d'ex-colligere.
écueil
Il se dit figurément des Choses dangereuses pour la vertu, l'honneur, la fortune, la réputation, etc. Le monde est plein d'écueils. C'est un écueil où les plus avisés font naufrage. Ce fut l'écueil de sa vertu.
écueil
ÉCUEIL, s. m. [On devrait écrire écueuil, car ue ne représente pas la dipht. eu. Voyez ACCUEIL. Pron. é-keuil; mouil. l'l finale.] 1°. Au propre, rocher dans la mer. "Cette mer est pleine d'écueils. "Il se brisa contre un écueil. = 2°. Au fig. Danger pour la vertu, la fortune, la réputation. "Le monde est plein d'écueils.
Voilà le sort et le fatal écueil,
Où, tôt ou tard vient échouer l'orgueil.
Rouss.
J'ai vu que leurs honneurs, leur gloire, leur richesse,
Ne sont que des filets tendus à leur orgueuil;
Que le port n'est pour eux qu'un véritable écueuil.
Id.