Bilan Carbone
Bilan Carbone
Bilan Carbone
Définition :
prennent directement place au sein de l’entité (qui prennent place à l’extérieur de cette entité, mais qui
sont, d’une certaine manière, de sa responsabilité sont la contrepartie de processus nécessaires à
juridique ou territoriale directe) l’existence de l’organisation sous sa forme actuelle.
Le scope 1 : les émissions directes
Il s’agit des émissions de gaz à effet de serre directement liées à la production d’un produit ou d’un service.
Émissions dont l’organisation est directement responsable.
3. Émissions directes des procédés hors Émissions directes des procédés hors énergie (non liées à la combustion
énergie d'énergies)
6. Émissions indirectes liées à la Émissions directes produites par des sources fixes de combustion (four
consommation d'électricité industriel, groupes électrogènes, chaudières, turbines…)
7. Émissions indirectes liées à la Les émissions directes liées à la consommation de chaleur, de froid
consommation de vapeur, chaleur ou (correspondant aux énergies primaires utilisées telles que le gaz, le
froid pétrole, l’éolien, le solaire…)
Le scope 3 : les autres émissions indirectes
Les émissions comprises dans le scope 3 sont toutes les émissions non incluses dans le scope des émissions directes et
des émissions indirectes (scope 1 et 2). C’est le périmètre d’émissions le plus difficile à appréhender puisqu'il concerne
une multitude d’acteurs et de structures économiques.
Activités en amont
Postes d’émissions Explications
Toutes les émissions liées à l’énergie non incluses dans les catégories « émissions directes de
8. Amont de l’énergie GES » et « émissions indirectes associées à l’énergie ».
Toutes les émissions relatives à la fabrication d'un produit ou service acheté soit : l’extraction,
9. Achats de produits et services le transport, le raffinage/traitement et la distribution de combustible pour fabriquer le
produit ou service.
10. Amortissement Amortissement des machines, parc matériel et informatique, mobilier...
Les émissions produites par des biens loués qui ne sont pas comprises dans les émissions
14. Actif en leasing amont directes.
13. Déplacements professionnels Kilomètres consommés, distance parcourue et type d'indemnité déduite, le cas échéant.
Quantité de carburant consommé par les véhicules contrôlés par l'établissement, par type de
12. Transport de marchandises amont carburant.
13. Déplacements professionnels Kilomètres consommés, distance parcourue et type d'indemnité déduite, le cas échéant.
15. Investissements Émissions de GES émises par des entreprises tierces via l'acquisition de titres financiers.
16. Transports de visiteurs et de clients Kilomètres consommés, distance parcourue ou type d'indemnité déduite le cas échéant.
Le scope 3 : les autres émissions indirectes
Activités en Aval
Postes d’émissions Explications
17. Transport de marchandises aval Livraison en provenance des fournisseurs.
11. Déchets Les déchets générés par le produit ou service.
Quantité et scenario concernant la fin de vie des produits vendus c'est-à-dire les traitements finaux
19. Fin de vie des produits vendus opérés (incinération, traitement biologique, réutilisation, enfouissement...).
18. Utilisations des produits vendus Utilisation des produits ou services par les utilisateurs/consommateurs. Durée de vie, scenario quant
à l’utilisation des produits vendus (ex ; le bilan carbone du numérique est élevé).
Ce poste sert à compiler les émissions des franchisés. Il faut donc recueillir les données suivantes :
20. Franchise aval taille du franchisé, localisation géographique, fonctionnalité et types de produits et enfin accessibilité
des sites de franchises.
Toutes émissions provenant de l’exploitation d’actifs détenus par l'entreprise ou l'organisation
(bâtiments, véhicules, équipements informatiques, camions, machines...). Il faut alors recenser le
21. Leasing aval type d'actif loué, l'âge et la technologie utilisée, la période d'utilisation ainsi que l'emplacement
géographique.
17. Transport de marchandises aval Livraison en provenance des fournisseurs.
11. Déchets Les déchets générés par le produit ou service.
Quantité et scenarii concernant la fin de vie des produits vendus c'est-à-dire les traitements finaux
19. Fin de vie des produits vendus opérés (incinération, traitement biologique, réutilisation, enfouissement...).
Normes et référentiels
Le calcul du bilan carbone se base sur des normes et standards internationaux :
ISO 14064 : 2006, s’adresse aux gouvernements et aux entreprises - de tous les secteurs et de toutes les tailles - souhaitant
faire vérifier et valider leurs rapports de GES. Elle précise les critères à respecter pour quantifier, déclarer et vérifier les
émissions de gaz à effet de serre rejetées et compensées par une entreprise.
ISO 14067 : 2018 définit les exigences et les lignes directrices pour la quantification de l’empreinte carbone des produits
(détermination des émissions directes et indirectes de GES par les produits)
NB: Il est essentiel de faire vérifier l’empreinte carbone produit par des cabinets indépendants
spécialisés qui utilisent des méthodologies normalisées pour évaluer et vérifier les émissions de gaz
à effet de serre tout au long du cycle de vie des produits.
Méthodologies disponibles
Il existe de nombreuses méthodologies de calcul des émissions de GES. Même si elles se basent globalement sur le
même principe, les méthodologies ne répondent pas forcément aux mêmes objectifs et sont donc à considérer au regard
des besoins, des orientations stratégiques nationales, etc..
Le Green House Gas Protocol a pour objectif de développer des standards de calcul et de
reporting acceptés mondialement afin de ne pas multiplier les méthodologies de calcul selon les
acteurs. La méthode distingue émissions directes et indirectes mais ne définit pas les champs
d’application. Cette méthode est compatible avec la Norme ISO 14 064
Couvre l’ensemble des SCOPES.
1- Préparer et planifier :
Sensibiliser à l'effet de serre
Mobilisation des personnes clés en interne et des experts
Identifier la méthodologie à suivre
Définir les périmètres (« scopes ») des sources d’émissions à comptabiliser
Sensibiliser les collaborateurs concernés par la collecte de données
Définir l’année de référence
Etablir les objectifs à atteindre
Définir le calendrier et les modalités d’exécution
2- Collecter les données:
Le temps à consacrer à la collecte des données va dépendre des informations déjà disponibles dans
l’organisation (données primaires).
1- En fonction du périmètre opérationnel retenu, il faudra aussi recueillir des données chez les fournisseurs,
clients, usagers, etc… ou utiliser des données statistiques. Ces données seront alors associées à un facteur
d’émission permettant de calculer son équivalent carbone.
2- La collecte des données doit prioritairement s’attacher à récupérer les données primaires disponibles qui
constitueront le moyen de construire le bilan GES le plus fiable possible.
Données manquantes:
Les données d’activité manquantes sont estimées à partir de données secondaires ou extrapolées. Ces estimations
peuvent introduire de l’incertitude dans le bilan GES. Il est donc recommandé de :
Documenter le processus d’estimation des données manquantes pour justifier les choix faits.
Utiliser des sources fiables et vérifiables .
Privilégier l’obtention de données primaires si les données manquantes représentent une part importante des émissions
Quelles informations sont nécessaires à collectés ?
Fin de vie des déchets : poids jetés par nature et type de gestion
(décharge…)
A défaut de trouver un facteur d’émission dans la base de données de la FM6E, on peut utiliser celui
provenant de bases de données pertinentes largement partagées (Base de données des facteurs
d’émission du GIEC, Base Carbone®, outils du GHG Protocol, bases de données DEFRA …).
Noter Bien !
Les facteurs d ’émission sont en équivalent carbone, et les résultats sont donnés en
équivalent carbone et en équivalent CO2
• Les unités des données annuelles d’activité (kWh électrique, tonnes fuel, m3 propane, tonnes.km,
passagers.km, tonnes d’acier, tonnes de papier.…)
• Chaque facteur d’émission retenu sera documenté par sa source et son incertitude, il sera choisi de sorte à
représenter au mieux les conditions du Maroc : A titre d’exemple, le facteur d’émission associé à la
consommation électrique est spécifique au Maroc, compte tenu de son mix électrique.
4- Élaborer le plan d’actions
Plan d’actions chiffré et argumenté
Un responsable pour l’ensemble du plan d’amélioration est désigné.
Les actions sont priorisées en fonction des réductions d’émissions de GES, de l’investissement nécessaire
et de la facilité de mise en œuvre de l’action.
A ce stade, l’entreprise peut considérer les différentes options de financement disponibles.
Chaque action fera l’objet d’une fiche projet détaillée et l’ensemble des actions seront résumées dans un
tableau.
Chaque action fera l’objet d’une fiche projet détaillée et l’ensemble des actions seront résumées dans un tableau:
Hiérarchie des actions :
Exemples des BC
5- Diffuser
Avant de mettre en œuvre son plan d’actions, l’entreprise doit évaluer les différentes pistes selon la
difficulté d’implémentation, le temps de retour sur investissement et l’impact sur la réduction des
émissions GES.
L’élaboration de KPIs pour évaluer l’efficacité des actions et d’ajuster les objectifs, tels que :
- Emissions de CO2 - Efficacité énergétique - Part des énergies renouvelables - Niveau de recyclage
- Investissements verts – Emission carbones des fournisseurs - Compensation carbone
La réalisation d’audits réguliers pour identifier les opportunités d’amélioration.
La sensibilisation des employés pour renforcer leur engagement, par exemple, à travers le lancement
d’une session de e-learning annuelle complétée par des quizz …
Une communication transparente sur les progrès réalisés pour maintenir l’adhésion de toutes les parties
prenantes.
La mise en place de partenariats stratégiques ou la participation à des évènements pour rester à la pointe
de l’innovation, partager les meilleures pratiques en matière de décarbonation.
Collecte de données : L'une des principales difficultés réside dans la collecte de
données précises et fiables. Les organisations peuvent rencontrer des problèmes pour
obtenir des données complètes sur leurs consommations d'énergie, leurs émissions de
GES et leurs activités, surtout si elles sont dispersées ou peu structurées.
Émissions indirectes (Scope 3) : Le calcul des émissions indirectes, provenant des
activités en amont ou en aval de la chaîne de valeur, peut être complexe. Il peut être
difficile d'obtenir des données auprès des fournisseurs et des partenaires
Défis du bilan commerciaux.
Coûts : La réalisation d'un bilan de carbone peut entraîner des coûts significatifs, en
particulier pour les petites entreprises ou les organisations aux ressources limitées.