Les Architectures de Communication

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LES ARCHITECTURES DE

COMMUNICATION

1- LE MODELE
TCP/IP
2- LE MODELE OSI
LE MODELE TCP/IP

 TCP/IP désigne communément une architecture réseau, mais cet


acronyme désigne en fait 2 protocoles étroitement liés : un protocole
de transport, TCP qu’on utilise « par-dessus » un protocole réseau, IP .
Ce qu’on entend par « modèle TCPIP », c’est en fait une architecture
réseau en 4 couches dans laquelle les protocoles TCP et IP jouent un
rôle prédominant, car ils en constituent l’implémentation la plus
courante. Par abus de langage, TCP/IP peut donc désigner deux
choses : le modèle TCP/IP et la suite de deux protocoles TCP et IP.
 Le modèle TCP/IP, comme nous le verrons plus bas, s’est
progressivement imposé comme modèle de référence en lieu et place
du . Cela tient tout simplement à son histoire. En effet, contrairement
au modèle OSI, le modèle TCP/IP est né d’une implémentation ; la
normalisation est venue ensuite. Cet historique fait toute la
particularité de ce modèle, ses avantages et ses inconvénients.
Les couches du modele TCP/IP

Le modèle TCP/IP peut en effet être décrit comme une architecture


réseau à 4 couches :
– La couche hôte réseau
– La couche internet
– La couche transport
– La couche application
1-La couche hôte réseau

 Cette couche est assez « étrange ». En effet, elle semble


« regrouper » les couches physique et liaison de données du modèle
OSI. En fait, cette couche n’a pas vraiment été spécifiée ; la seule
contrainte de cette couche, c’est de permettre un hôte d’envoyer des
paquets IP sur le réseau. L’implémentation de cette couche est
laissée libre. De manière plus concrète, cette implémentation est
typique de la technologie utilisée sur le réseau local. Par exemple,
beaucoup de réseaux locaux utilisent Ethernet ; Ethernet est une
implémentation de la couche hôte-réseau.
2– La couche internet

 Cette couche est la clé de voûte de l’architecture. Cette couche


réalise l’interconnexion des réseaux (hétérogènes) distants sans
connexion. Son rôle est de permettre l’injection de paquets dans
n’importe quel réseau et l’acheminement des ces paquets
indépendamment les uns des autres jusqu’à destination. Comme
aucune connexion n’est établie au préalable, les paquets peuvent
arriver dans le désordre ; le contrôle de l’ordre de remise est
éventuellement la tâche des couches supérieures.
3– La couche transport

 Son rôle est le même que celui de la couche transport du modèle OSI : permettre à des
entités paires de soutenir une conversation.
 Officiellement, cette couche n’a que deux implémentations : le protocole TCP et le protocole
UDP (User Datagram Protocol). TCP est un protocole fiable, orienté connexion, qui permet
l’acheminement sans erreur de paquets issus d’une machine d’un internet à une autre
machine du même internet. Son rôle est de fragmenter le message à transmettre de manière
à pouvoir le faire passer sur la couche internet. A l’inverse, sur la machine destination, TCP
replace dans l’ordre les fragments transmis sur la couche internet pour reconstruire le
message initial. TCP s’occupe également du contrôle de flux de la connexion.
 UDP est en revanche un protocole plus simple que TCP : il est non fiable et sans connexion.
Son utilisation présuppose que l’on n’a pas besoin ni du contrôle de flux, ni de la conservation
de l’ordre de remise des paquets. Par exemple, on l’utilise lorsque la couche application se
charge de la remise en ordre des messages. On se souvient que dans le modèle OSI, plusieurs
couches ont à charge la vérification de l’ordre de remise des messages. C’est là une avantage
du modèle TCP/IP sur le modèle OSI, mais nous y reviendrons plus tard. Une autre utilisation
d’UDP : la transmission de la voix. En effet, l’inversion de 2 phonèmes ne gêne en rien la
compréhension du message final. De manière plus générale, UDP intervient lorsque le temps
de remise des paquets est prédominant.
4– La couche application

 Contrairement au modèle OSI, c’est la couche immédiatement supérieure à la


couche transport, tout simplement parce que les couches présentation et
session sont apparues inutiles. On s’est en effet aperçu avec l’usage que les
logiciels réseau n’utilisent que très rarement ces 2 couches, et finalement, le
modèle OSI dépouillé de ces 2 couches ressemble fortement au modèle TCP/IP.
 Cette couche contient tous les protocoles de haut niveau, comme par exemple
Telnet, TFTP (trivial File Transfer Protocol), SMTP (Simple Mail Transfer Protocol),
HTTP. Le point important pour cette couche est le choix du protocole de
transport à utiliser. Par exemple, TFTP (surtout utilisé sur réseaux locaux)
utilisera UDP, car on part du principe que les liaisons physiques sont
suffisamment fiables et les temps de transmission suffisamment courts pour
qu’il n’y ait pas d’inversion de paquets à l’arrivée. Ce choix rend TFTP plus
rapide que le protocole FTP qui utilise TCP. A l’inverse, SMTP utilise TCP, car
pour la remise du courrier électronique, on veut que tous les messages
parviennent intégralement et sans erreurs.
LE MODELE OSI

 Tout d’abord, les points communs. Les modèles OSI et TCP/IP sont
tous les deux fondés sur le concept de pile de protocoles
indépendants. Ensuite, les fonctionnalités des couches sont
globalement les mêmes.
 Au niveau des différences, on peut remarquer la chose suivante : le
modèle OSI faisait clairement la différence entre 3 concepts
principaux, alors que ce n’est plus tout à fait le cas pour le modèle
TCP/IP. Ces 3 concepts sont les concepts de services, interfaces et
protocoles. En effet, TCP/IP fait peu la distinction entre ces concepts,
et ce malgré les efforts des concepteurs pour se rapprocher de l’OSI.
Cela est dû au fait que pour le modèle TCP/IP, ce sont les protocoles
qui sont d’abord apparus. Le modèle ne fait finalement que donner
une justification théorique aux protocoles, sans les rendre
véritablement indépendants les uns des autres.
LES COUCHES DU MODELE OSI

-La couche physique


-La couche liaison de données
-La couche réseau
-La couche transport
-La couche session
-La couche présentation
-La couche application
1-La couche physique

 La couche physique s’occupe de la transmission des bits de façon


brute sur un canal de communication. Cette couche doit garantir la
parfaite transmission des données (un bit 1 envoyé doit bien être
reçu comme bit valant 1). Concrètement, cette couche doit
normaliser les caractéristiques électriques (un bit 1 doit être
représenté par une tension de 5 V, par exemple), les caractéristiques
mécaniques (forme des connecteurs, de la topologie…), les
caractéristiques fonctionnelles des circuits de données et les
procédures d’établissement, de maintien et de libération du circuit de
données.
 L’unité d’information typique de cette couche est le bit, représenté
par une certaine différence de potentiel.
2– La couche liaison de données

 Son rôle est un rôle de « liant » : elle va transformer la couche physique en


une liaison a priori exempte d’erreurs de transmission pour la couche
réseau. Elle fractionne les données d’entrée de l’émetteur en trames,
transmet ces trames en séquence et gère les trames d’acquittement
renvoyées par le récepteur. Rappelons que pour la couche physique, les
données n’ont aucune signification particulière. La couche liaison de
données doit donc être capable de reconnaître les frontières des trames.
Cela peut poser quelques problèmes, puisque les séquences de bits
utilisées pour cette reconnaissance peuvent apparaître dans les données.
 La couche liaison de données doit être capable de renvoyer une trame
lorsqu’il y a eu un problème sur la ligne de transmission. De manière
générale, un rôle important de cette couche est la détection et la
correction d’erreurs intervenues sur la couche physique. Cette couche
intègre également une fonction de contrôle de flux pour éviter
l’engorgement du récepteur.
3– La couche réseau

 C’est la couche qui permet de gérer le sous-réseau, i.e. le routage des


paquets sur ce sous-réseau et l’interconnexion des différents sous-
réseaux entre eux. Au moment de sa conception, il faut bien
déterminer le mécanisme de routage et de calcul des tables de
routage (tables statiques ou dynamiques…).
 La couche réseau contrôle également l’engorgement du sous-réseau.
On peut également y intégrer des fonctions de comptabilité pour la
facturation au volume, mais cela peut être délicat.
 L’unité d’information de la couche réseau est le paquet.
4– La couche transport

 Cette couche est responsable du bon acheminement des messages


complets au destinataire. Le rôle principal de la couche transport est
de prendre les messages de la couche session, de les découper s’il le
faut en unités plus petites et de les passer à la couche réseau, tout
en s’assurant que les morceaux arrivent correctement de l’autre côté.
Cette couche effectue donc aussi le réassemblage du message à la
réception des morceaux.
5– La couche session

 Cette couche organise et synchronise les échanges entre tâches


distantes. Elle réalise le lien entre les adresses logiques et les
adresses physiques des tâches réparties. Elle établit également une
liaison entre deux programmes d’application devant coopérer et
commande leur dialogue (qui doit parler, qui parle…). Dans ce dernier
cas, ce service d’organisation s’appelle la gestion du jeton. La couche
session permet aussi d’insérer des points de reprise dans le flot de
données de manière à pouvoir reprendre le dialogue après une
panne.
6– La couche présentation

 Cette couche s’intéresse à la syntaxe et à la sémantique des données


transmises : c’est elle qui traite l’information de manière à la rendre
compatible entre tâches communicantes. Elle va assurer
l’indépendance entre l’utilisateur et le transport de l’information.
 Typiquement, cette couche peut convertir les données, les
reformater, les crypter et les compresser.
7– La couche application

 Cette couche est le point de contact entre l’utilisateur et le réseau.


C’est donc elle qui va apporter à l’utilisateur les services de base
offerts par le réseau, comme par exemple le transfert de fichier, la
messagerie…

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