Principaux Contrats Usuels 19-20

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1.

Introduction
2. Premier titre : des contrats ou

PRINCIPAUX des obligations conventionnelles en


général

CONTRATS USUELS
3. Deuxième titre: les contrats de
vente, d’échange et de louage des
choses
4. Troisième titre : les contrats de
C H E F D E S T RAVA U X M U S H E KU R U M U G E N I J OY E U X prêt et de dépôt.
5. Quatrième titre: les contrats de
INTRODUCTION
L’objet : étudier les contrats les plus usité dans la vie civile.
Ils sont dit principaux puisque :
- ils ont avant tout une finalité propre par opposition au contrats
accessoires qui se greffent sur ceux-ci. Ces dernier servent à
renforcer la sécurité du créancier. Il s’agit notamment : du gage, de
l’hypothèque, de la caution (voir cours de droit de sûretés)
- en plus au côté des règles générales étudier dans le cours de droit
des obligation, il leur est fait application des règle particulières à
chacun d’eux.
PREMIER TITRE : DES Chapitre 1: l’obligations
contractuelle
CONTRATS OU DES OBLIGATIONS Chapitre 2: de l’effet des
CONVENTIONNELLES EN obligations et de
l’interprétation des
GÉNÉRAL conventions
CHAPITRE 1: Section 1: Dispositions

L’OBLIGATION générales
Section 2 : De la nature

CONTRACTUELLE des contrats


SECTION 1: LES
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
§1: définition
Lire Katambwe M, Précis de droit civil, les contrats usuels. p.6.
Lire Voirin P. et Goubeaux G., Droit civil, Tome 1, p. 454.
Lire Terré F., et alii, Droit civil les obligations, p. 47.

- intention de s’obliger (intention de souscrire à une obligation vis-


à-vis de l’autre (principe de l’autonomie de la volonté)
- le contrat est le résultat de du seul consentement de la partie qui
s’oblige envers l’autre et inversement (principe du consensualisme)
- établi librement par des personnes capables et dans le respect
des lois, bonnes mœurs et ordre publique, il tient lieu de loi pour
ceux qui l’on établit (principe de convention loi).
- dans l’exécution des contrats, le partie sont tenues du devoir de
loyauté et de coopération (principe de l’exécution de bonne foi)
SECTION 1: LES
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
(SUITE)
§2 de diverses espèces d’obligations contractuelles
DEUXIÈME TITRE: LES CONTRATS
DE VENTE, D’ÉCHANGE ET DE
LOUAGE DES CHOSES
1. Le contrat de vente
2. Le contrat d’échange
3. Le contrat de louage de chose
Ces trois contrats ont ceci de commun: Obligation de livre la chose
PREMIER CHAPITRE : Section première: Formation du
contrat de vente

LE CONTRAT DE Section deuxième: les effets du


contrat de vente
Section troisième: modalité usuelle

VENTE et règles particulières à certaines


ventes
PREMIER CHAPITRE : LE
CONTRAT DE VENTE (SUITE)
Définition: « une convention par laquelle l’un s’oblige à livrer une
chose, et l’autre à la payer. Elle peut être faite par acte
authentique (revêtu de forme légales requise) ou sous seing
privé ». (article 263 du CCLIII).
Jur. Quel que soit le nom que les parties lui ont donné, toute cession à titre onéreux constitue
une vente (Elis., 21.09. 1929, Jur. Col., 1930-3, p. 68).

On en déduit que la vente a les caractères suivants:


- contrat consensuel;
- contrat synallagmatique;
- contrat à titre onéreux.
SECTION PREMIÈRE Paragraphe 1: objet qui
forme la matière de la
FORMATION DU vente
Paragraphe 2: la cause
CONTRAT DE VENTE : licite
PARAGRAPHE 1ÈR : L’OBJET
QUI FORME LA MATIÈRE DE
LA VENTE
Les parties doivent donner leur Récapitulation:
consentement sur: la chose et
sur le prix. Théorie de l’émission
Jur. - Dès que les parties sont d’accord sur Théorie de la
Acceptan
ces éléments, la vente ne peut être annulée déclaration
t
par l’acheteur que du consentement du
vendeur. Elis. 06.12.1913. Théorie de
- trois éléments sont nécessaires pour l’expédition
qu’il y ait vente: chose, prix et
consentement Cass., Ière Ch. 05.06.1953
Théorie
Offrant
de l’information
- La vente par correspondance ne devient
définitive que par l’acceptation de celui à
qui l’offre est faite. Léo., 28.10.1941
théorie de la
R.J.C.B, 1942, p. 68. réception
théorie de
l’information
1. LA CHOSE OBJET DU
CONTRAT DE VENTE
Pour qu’une chose soit vendue, la chose doit:
 Exister ou pouvoir exister;
 Être dans le commerce;
 être la propriété du vendeur.
1.1. LA CHOSE DOIT
EXISTER OU POUVOIR
EXISTER
Le contrat de vente suppose l’existence de la Article 28 CCLIII :
chose. Si elle n’existe pas ou que son existence ne « II faut que
peut se concevoir la vente est nulle faute d’objet. l’obligation ait
pour objet une
- vente d’une chose qui a péri= art. 278 en totalité chose au moins
la vente est nulle. Partiellement choix 1° déterminée
abandonner la vente 2° maintenir avec réduction quant à son
du prix. Faire attention à la bonne foi de espèce »
l’acquéreur.
- chose future = art. 29. 1° rei speratae (vente des
poussin à naître) 2° Imptio spei (coup de filet des
pêcheurs)
1.2. LA CHOSE DOIT ÊTRE
DANS LE COMMERCE
Seules les chose hors commerce par Art. 275: « Tout ce qui
nature sont en principe exclus: est dans le commerce
peut être vendu,
Exemple : les droits inhérente à la lorsque des lois
personne humaine, à a souveraineté particulières n’en ont
de l’Etat pas prohibé
+ les choses mises hors commerce par l’aliénation. »
la loi ex: cannabis, etc.
1.3. LA CHOSE DOIT ÊTRE
LA PROPRIÉTÉ DU VENDEUR
Le vendeur n’est pas en mesure de satisfaire Art. 276: « La vente
à l’ob ligation de transfère. de la chose d’autrui
est nulle; elle peut
Il s’agit d’une nullité relative. Exclusion d’un donner lieu à des
tiers à demander l’annulation. dommages-intérêts
lorsque l’acheteur a
ignoré que la chose
fût à autrui ».
2. LE PRIX DE LA CHOSE
OBJET DE LA VENTE
Prix= somme d’argent représentant la prestation de l’acquéreur.
Il doit être:
- déterminé
- réel ou sérieux
- peut être dérisoire
2.1 LE PRIX DE LA CHOSE
OBJET DE LA VENTE (SUITE)
2.1. le prix doit être
déterminé
Déterminé sinon déterminable Art 272 : « Le prix de la vente
pat un procédé convenu qui ne doit être déterminé et désigné
laisse pas sa fixation au pouvoir par
d’un des contractants
les parties. »
Ex: prix courant
2.1 LE PRIX DE LA CHOSE
OBJET DE LA VENTE (SUITE).
2.2 le prix doit être réel ou
sérieux
Si les parties conviennent que l’acquéreur ne
puisse payer le prix il n y a pas de prix et donc pas
de vente.
C’est parfois le cas dans les contrats simulé.
2.1 LE PRIX DE LA CHOSE
OBJET DE LA VENTE (SUITE)
2.3. Le prix peut être dérisoire
Le caractère dérisoire n’invalide En vertu de l’art. 33
pas la vente.
Exception:
vente pour faire face à des
besoins pressants = action en
rescision ou quanti minoris pour
réévaluer la chose vendue
PARAGRAPHE 2ÈME : LA
CAUSE LICITE
But poursuivi par chaque cocontractant.
La cause doit être licite : conforme à la loi au bonnes mœurs et
ordre public.
DEUXIÈME SECTION:
DES EFFETS DU
§1: le transfert
instantanée de la
propriété et des risques
CONTRAT DE VENTE §2: les obligations
réciproques des parties
(ART. 264)
PARAGRAPHE 1: LE
TRANSFERT INSTANTANÉE
DE LA PROPRIÉTÉ ET DES
RISQUES
1. Transfert instantanée de la
propriété
En effet, la vente est un contrat Art. 264: « Elle est parfaite
translatif de propriété. entre les parties, et la propriété
est acquise
Possibilité de dérogation:
de droit à l’acheteur à l’égard
- de par la loi ou nature du du vendeur, dès qu’on est
contrat (ex. en matière convenu
immobilière
de la chose et du prix, quoique
- de par la convention des la chose n’ait pas encore été
parties livrée
ni le prix payé ».
1. TRANSFERT INSTANTANÉE
DE LA PROPRIÉTÉ
(SUITE)
a) De la volonté des parties
- purement et simplement Art. 265 : « La vente peut être
- sous condition :
faite purement et simplement,
 Suspensive ou
 Résolutoire sous une condition soit
Les parties sont donc libre de suspensive, soit résolutoire ».
fixer le moment où le transfert
de propriété va intervenir.
NB: Il peut être fait usage d’une
clause de réserve de propriété.
(vente à crédit ou tempérament)
1. TRANSFERT INSTANTANÉE
DE LA PROPRIÉTÉ Art. 266: « Lorsque des marchandises
(SUITE)
b) Les règles de la logique
ne sont pas vendues en bloc, mais au
poids, au compte ou à la mesure, la
vente n’est point parfaite, en ce sens
juridique que les choses vendues sont aux
B). 1. Vente d’une chose de risques du vendeur jusqu’à ce qu’elles
genre (non encore soient pesées, comptées ou mesurées;
individualisée) mais l’acheteur peut en demander ou
la délivrance ou des dommages et
Exception : cette règle n’est pas intérêts, s’il y a lieu, en cas
d’inexécution de l’engagement ».
valable si les marchandises ont
été vendue en bloc Art. 267: « Si, au contraire, les
marchandises ont été vendues en bloc,
B). 2. la vente d’une chose la vente est parfaite, quoique les
future ou en confection: le marchandises n’aient pas encore été
pesées, comptées ou mesurées ».
transfert ne se fera lorsque la
chose va existe ou lorsque la
construction de l’objet sera
suffisamment avancée en vue de
1. TRANSFERT INSTANTANÉE
DE LA PROPRIÉTÉ
(SUITE)
b) Les règles de la logique
juridique
b). 3. La vente sous alternative Art. 265 al.2 : « … Elle peut
aussi avoir pour objet deux ou
Le transfert se fait lorsque le plusieurs choses alternatives ».
choix de l’acheteur aura été
fait.
1. TRANSFERT INSTANTANÉE
DE LA PROPRIÉTÉ
(SUITE)
C) La volonté de la loi en
matière de vente
matière immobilière = Art. 282: « L’obligation de
établissement du certificat délivrer les immeubles est
d’enregistrement au profit de remplie de la part du vendeur
l’acquéreur suivi de la remise lorsqu’il a remis les clefs, s’il
matérielle de la chose. s’agit d’un bâtiment, ou lorsqu’il
a remis les titres de propriété ».
Avant cela l’acheteur a seul
vocation à devenir propriétaire.
1. TRANSFERT INSTANTANÉE
DE LA PROPRIÉTÉ
(SUITE) Art. 658: « En fait de meubles, la
d) La volonté de la loi en possession vaut titre. Néanmoins, celui
faveur de certains tiers qui a perdu ou auquel il a été volé une
chose peut la revendiquer pendant trois
Même condition que l’article ans, à compter de la perte ou du vol,
39 : contre celui dans les mains duquel il la
trouve; sauf à celui-ci son recours contre
• la chose doit être mobilière celui duquel il la tient ».

• elle doit être entre les mais Art. 39: « Si la chose qu’on s’est obligé
de donner ou de livrer à deux personnes
d’un possesseur successivement est purement mobilière,
celle des deux qui en a été mise en
•Il doit être de bonne foi possession réelle est préférée et en
demeure propriétaire, encore que son
titre soit postérieur en date, pourvu
toutefois que la possession soit de
bonne foi ».
2. LE TRANSFERT DE RISQUE
Le risques sont pour l’acheteur dès Art. 37: « L’obligation de livrer la chose est
que la chose vendue lui appartient. parfaite par le seul consentement des
parties contractantes. Elle rend le
Ce principe, comme pour la créancier propriétaire, et met la chose à
propriété, n’est pas d’ordre public. ses risques dès l’instant où elle a dû être
livrée, encore que la tradition n’en ait point
On peut décider de transférer le été faite, à moins que le débiteur ne soit
risque en demeure de la livrer; auquel cas, la
chose reste aux risques de ce dernier ».
- à la livraison
Art. 266: « Lorsque des marchandises ne
- une autre date sont pas vendues en bloc, mais au poids,
au compte ou à la mesure, la vente n’est
Même si la propriété a été point parfaite, en ce sens que les choses
transférée. vendues sont aux risques du vendeur
jusqu’à ce qu’elles soient pesées,
Exemple : vente de chose de genre; comptées ou mesurées; mais l’acheteur
vente maritime peut en demander ou la délivrance ou
des dommages et intérêts, s’il y a lieu,
Toutefois: le risque est mis sur le en cas d’inexécution de l’engagement.
vendeur mis en demeure ou si la
perte est due par sa faute
PARAGRAPHE 2: LES
OBLIGATIONS RÉCIPROQUES
DES PARTIES
Sous §1: les obligations du
vendeur
1. Obligation de délivrance Art. 280: « II a deux obligations
principales, celle de délivrer et
2. l’obligation de garantie celle de garantir la chose qu’il
vend ».
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE
a) Contenu de l’obligation de Définition: la délivrance est le
délivrance transport de la chose vendue en
la puissance et en la possession
A. 1. la remise matérielle de la de l’acheteur (art. 281)
chose vendue elle-même
La délivrance s’est la remise de
A.1.1. les modalité de la la conforme à toutes
délivrance stipulations contractuelles.
Cela dépend de sa nature : Il s’agit soit de la tradition réelle
ou remise des clés du bâtiment
- immeuble=remise clé ou titre ou alors sur convention des
de propriété parties si la transport ne peut se
- meuble = tradition réelle ou faire au moment de la vente
du document représentant la (cas d’une chose gagée).
chose vendue
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE (SUITE)
a) Contenu de l’obligation de
délivrance (suite)
A.1.2. le lieu de la délivrance Art. 286: « La délivrance doit se
faire au lieu où était, au temps
Lieu où se trouvait la chose au de
moment de la vente sauf
convention contraire. la vente, la chose qui en fait
l’objet, s’il n’en a été autrement
Utilité : convenu ».
1° le tribunal compétent
2° frais de délivrance (à charge
du vendeur) frais d’enlèvement
(à charge de l’achéteur)
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE (SUITE)
a) Contenu de l’obligation de
délivrance (suite)
A.1.3. le moment de la Art. 287. —Si le vendeur manque à
délivrance faire la délivrance dans le temps
convenu entre les parties, l’acquéreur
Principe = immédiatement, Sauf pourra, à son choix, demander la
stipulation ou usage contraire. résolution de la vente ou sa mise en
possession, si le retard ne vient que
En cas de silence des parties le du fait du vendeur.
juge appréciera. Art. 288. — Dans tous les cas, le
vendeur doit être condamné aux
dommages et intérêts, s’il résulte un
préjudice pour l’acquéreur, du défaut
de délivrance au terme convenu.
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE (SUITE)
a) Contenu de l’obligation de
délivrance (suite)
A.1.4 les frais de la délivrance
- Frais de délivrance = vendeur
Pesage, emballage, expédition,
transport douane
- Frais d’enlèvement = acheteur
Frais d’enlèvement, retirement,
entreposage, déballage.
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE (SUITE)
a) Contenu de l’obligation de
délivrance (suite)
A.2. la remise de la chose avec Art. 292: « L’obligation de
ses accessoire délivrer la chose comprend ses
accessoires
Les immeubles par nature ou
incorporation seront livrés avec et tout ce qui a été destiné à
les immeubles par destination son usage perpétuel ».
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE (SUITE) Art. 291: « La chose doit être délivrée en l’état où
a) Contenu de l’obligation de elle se trouve au moment de la vente ».
délivrance (suite) Art. 144. — Si la dette est d’une chose qui ne soit
déterminée que par son espèce, le débiteur ne sera
A.3. la remise de la chose pas tenu, pour être libéré, de la donner de la
conforme à la chose vendue et meilleure espèce; mais il ne pourra l’offrir de la
plus mauvaise.
ses fruits
Art. 294. — Si la vente d’un immeuble a été faite
Corps certains= chose désigné avec indication de la contenance, à raison de tant
lors di contrat la mesure, le vendeur est obligé de délivrer à
l’acquéreur, s’il l’exige, la quantité indiquée au
Chose de genre= chose en qualité contrat; Et si la chose ne lui est pas possible, ou si
et quantité stipulée dans le l’acquéreur ne l’exige pas, le vendeur est obligé de
contrat souffrir une diminution proportionnelle du prix.
Pour les immeubles la solution est Art. 295. — Si, au contraire, dans le cas de
donnée aux article 294 et 295 l’article précédent, il se trouve une contenance
plus grande que celle exprimée au contrat,
l’acquéreur a le choix de fournir le supplément du
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE (SUITE Art. 35. — L’obligation de donner emporte
celle de livrer la chose et de la conserver
b. Les obligations accessoires jusqu’à la livraison, à peine de dommages-
intérêts envers le créancier.
à la délivrance
Art. 36. — L’obligation de veiller à la
B.1. l’obligation de conservation conservation de la chose, soit que la
convention n’ait pour objet que l’utilité de
Conserver= apporter tous les l’une des parties, soit qu’elle ait pour objet
soin nécessaire du bon père de l’utilité commune, soumet celui qui en est
chargé à y apporter tous les soins d’un bon
famille père de famille.

et cela jusqu’au temps de la Art. 37. — L’obligation de livrer la chose


est parfaite par le seul consentement des
livraison. Il supporte tous les parties contractantes. Elle rend le
frais normaux (obligation de créancier propriétaire, et met la chose à
moyen) ses risques dès l’instant où elle a dû être
livrée, encore que la tradition n’en ait point
été faite, à moins que le débiteur ne soit
en demeure de la livrer; auquel cas, la
chose reste aux risques de ce dernier.
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE (SUITE)
b. Les obligations accessoires
à la délivrance
B.2. l’obligation de Art. 279. — Le vendeur est
renseignement tenu d’expliquer clairement ce à
quoi il s’oblige. Tout pacte
Ceci va jusqu’à toutes les obscur ou ambigu s’interprète
explications utiles à l’usage de contre le vendeur.
la chose. Surtout lorsqu’il
présente des danger certains.
1. OBLIGATION DE
DÉLIVRANCE
C. La sanction de l’obligation
(SUITE)
Art. 287. — Si le vendeur manque à
faire la délivrance dans le temps
de délivrance convenu entre les parties, l’acquéreur
Option pour l’acheteur en cas pourra, à son choix, demander la
résolution de la vente ou sa mise en
d’inexécution: possession, si le retard ne vient que du
1° exécution forcée fait du vendeur.
Art. 288. — Dans tous les cas, le
2° résolution du contrat vendeur doit être condamné aux
dommages et intérêts, s’il résulte un
Des DI peuvent être alloués par préjudice pour l’acquéreur, du défaut
le Juge à l’acheteur. de délivrance au terme convenu.
Si l’inexécution est indépendante
du fait du vendeur (cas fortuit ou
force majeure) c’est le principe
res perit domino.
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE
2.1. de la possession paisible
de la chose
Elle existe même e, dehors de Art. 303. — Quoique lors de la vente
toute stipulation des parties. il n’avait été fait aucune stipulation
sur la garantie, le vendeur est obligé
Il s’agit de la garantie contre de droit à garantir l’acquéreur
l’éviction.
de l’éviction qu’il souffre dans la
Éviction = tout fait ayant pour totalité ou partie de l’objet
effet d’enlever en tout ou en vendu, ou des charges prétendues
partie la propriété ou l’usage de sur cet objet, et non déclarées lors
la chose vendue
de la vente.
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
2.1. de la possession paisible
de la chose (suite)
A. la garantie du fait personnel Art. 305. — Quoiqu’il soit dit
du vendeur que le vendeur ne sera soumis à
aucune garantie, il demeure
Aucune dérogation n’est cependant tenu de celle qui
possible. Il s’agit d’une résulte d’un fait qui lui est
disposition d’ordre public. personnel; toute convention
Il s’agit d’une obligation de ne contraire est nulle.
pas faire.
Elle concerne les troubles de
droit (solution restitution du
prix) et de fait (réparation par
équivalent).
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
2.1. de la possession paisible
de la chose (suite)
B. la garantie du fait d’un tiers
B.1. Principe de base
Le vendeur ne répond que du
trouble de droit. (les prétention
émises par le tiers )
L’acheteur dispose d’une action
en garantie contre le vendeur.
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
2.1. de la possession paisible
de la chose (suite)
B.2. conditions d’exercice de la
garantie du vendeur
Trois conditions:
1° trouble= éviction ou
tentative d’éviction. Ex. toutes
les charges qui restreigne la
propriété ou la possession.
2° la cause du trouble doit être
antérieur à la vente
3° il doit s’agir d’un trouble
actuel c’est-à-dire qui se réalise
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
2.1. de la possession paisible
de la chose (suite) Trois avantages de l’action en
garantie:
B.3 la mise en œuvre de la garantie
du vendeur. 1° éviter à l’acheteur de perdre
la garantie s’il vient à perdre le
Le vendeur et tous ceux qui le procès
succèdent.
2° éviter à l’acheteur de les
Il rempli son obligation de deux
manières: ennuis d’un procès (il se déroule
entre le vendeur et le tiers)
1° en intervenant dans l’instance
judiciaire (action en garantie). Le 3° éviter à l’acheteur les frais
vendeur prend fait et cause de d’un second procès car en cas
l’acheteur perte du procès le juge statut
2° en indemnisant éventuellement sur son indemnisation
l’acheteur éventuelle
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
2.1. de la possession paisible Art. 307. — Lorsque la garantie a été
de la chose (suite) promise, ou qu’il n’a rien été stipulé à ce
sujet, si l’acquéreur est évincé, il a le droit de
B.4. l’indemnisation éventuelle de demander contre le vendeur:1° la restitution
l’acheteur du prix; 2° celle des fruits, lorsqu’il est obligé
de les rendre au propriétaire qui l’évince; 3°
En cas d’éviction il a droit à la les frais faits sur la demande en garantie de
l’acheteur et ceux faits par le demandeur
résolution de la vente . Il faut par originaire; 4° enfin, les dommages et
ailleurs distinguer : intérêts, ainsi que les frais et loyaux coûts du
contrat.
• éviction totale = résolution +
dédommagement de l’acheteur + Art. 313. — Si l’acquéreur n’est évincé que
d’une partie de la chose et qu’elle soit de
restitution du prix, des frais et telle conséquence, relativement au tout, que
accessoire l’acquéreur n’eût point acheté sans la partie
dont il a été évincé, il peut faire résilier la
• éviction partielle = soit résolution vente.
de la vente (si cela est rédhibitoire) Art. 314. — Si, dans le cas de l’éviction
+ DI soit maintien de la vente + d’une partie du fonds vendu, la vente n’est
restitution partielle du prix (à pas résiliée, la valeur de la partie dont
calculé au jour de l’éviction) art. l’acquéreur se trouve évincé lui est
remboursée suivant l’estimation à l’époque
314. de l’éviction, et non proportionnellement au
prix total de la vente, soit que la chose
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
Art. 304. — Les parties peuvent,
par des conventions particulières,
2.1. de la possession paisible ajouter à cette obligation de
de la chose (suite) droit, ou en diminuer l’effet; elles
peuvent même convenir que le
C. les clauses dérogatoires de la vendeur ne sera soumis à aucune
garantie garantie.
En dehors des garanties du fait Art. 306. — Dans le même cas
personnel du vendeur qui sont de stipulation de non-garantie, le
d’ordre public, mes parties vendeur, en cas d’éviction, est
peuvent convenir de l’exclusion tenu à la restitution du prix, à
de tout autre garantie. moins que l’acquéreur n’ait
connu lors de la vente le danger
Il peut s’agit d’une limitation, de l’éviction, ou qu’il n’ait acheté
d’une suppression ou extension. à ses périls et risques.
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
Art. 318. — Le vendeur est tenu
de la garantie à raison des
2.1. de la possession paisible défauts cachés de la chose
de la chose (suite) vendue qui la rendent impropre à
l’usage auquel on la destine, ou
C.1. la possession utile de la chose qui diminuent tellement cet
vendue
usage, que l’acheteur ne l’aurait
Il s’agit d’une obligation de pas acquise, ou n’en aurait
renseignement qu’à le vendeur à donné qu’un moindre prix, s’il les
l’égard de l’acheteur. S’il connaissait avait connus.
le vice il doit outre la restitution du
prix payer les DI Art. 322. — Si le vendeur
connaissait les vices de la chose,
Si la chose viciée a péri par la suite il est tenu, outre la restitution du
de sa mauvaise qualité, la perte est
pour le vendeur dans les conditions
prix qu’il en a reçu, de tous les
prévues aux art. 322 et 323. dommages-intérêts envers
l’acheteur.
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE
2.1. (SUITE)
de la possession paisible
de la chose (suite)
Art. 320. — II est tenu des vices
cachés, quand même il ne les aurait
pas connus, à moins que, dans ce cas,
C.1. la possession utile de la il n’ait stipulé qu’il ne sera obligé à
chose vendue (suite) aucune garantie.
La garantie du vendeur couvre les Art. 325. — L’action résultant des
vices cachés quand bien même il vices rédhibitoires doit être intentée
ne les aurait pas connus, à moins par l’acquéreur dans le délai de
que, dans ce cas, il n’ait stipulé soixante jours, non compris le jour fixé
qu’il ne sera obligé à aucune pour la livraison.
garantie.
Dans tous les cas l’acheteur a le
choix:
1°rendre la chose et se faire
restituer le prix
2° garder la chose et se faire
rendre une partie du prix.
2. L’OBLIGATION DE
GARANTIE (SUITE)
2.1. de la possession paisible
de la chose (suite)
Quatre condition pour exercer Possibilité de dérogation: Art.
l’action rédhibitoire: 320. — II est tenu des vices
cachés, quand même il ne les
1° le vice doit affecter l’utilité aurait pas connus, à moins que,
de la chose dans ce cas, il n’ait stipulé qu’il
2° le vice doit être caché ne sera obligé à aucune
garantie.
3° le vice doit être inconnu de
l’acheteur Dans ce cas le vendeur ne doit
pas les connaître.
4° le vice doit exister à la vente
PARAGRAPHE 2: LES
OBLIGATIONS RÉCIPROQUES Art. 327. — La principale obligation de

DES PARTIES l’acheteur est de payer le prix au jour


et au lieu réglés par la vente.
Sous deuxième paragraphe: Art. 328. — S’il n’a rien été réglé à cet
les obligation de l’acheteur égard lors de la vente, l’acheteur doit
payer au lieu et dans le temps où doit
Trois : se faire la délivrance.
1° payer le prix Art. 145. — Le payement doit être
exécuté dans le lieu désigné par la
2° Prendre livraison de la chose convention. Si le lieu n’y est pas
désigné, le payement, lorsqu’il s’agit
3° Payer les frais de la vente d’un corps certain et déterminé, doit
être fait dans le lieu où était, au temps
Si rien n’a été dit dans le de l’obligation, la chose qui en fait
contrat ou de part les usages le l’objet Hors ces deux cas, le payement
prix est payé au lieu et temps doit être fait au domicile du débiteur.
de la délivrance.
Tout pacte obscur s’interprète
contre le vendeur.
PARAGRAPHE 2: LES
OBLIGATIONS RÉCIPROQUES Art. 82. — La condition résolutoire est
toujours sous-entendue dans les contrats

DES PARTIES
Sous deuxième paragraphe: (SUITE)
synallagmatiques, pour le cas où l’une des
deux parties ne satisfera point à son
engagement.
les obligation de l’acheteur
(suite) Dans ce cas, le contrat n’est point résolu de
plein droit. La partie envers laquelle
Prendre livraison de la chose corolaire l’engagement n’a point été exécuté, a le
de la délivrance qui pèse sur le vendeur. choix, ou de forcer l’autre à l’exécution de
la convention lorsqu’elle est possible, ou
Le retirement se passe au lieu et temps d’en demander la résolution avec
de la délivrance et les frais incombes à dommages et intérêts.
l’acheteur
La résolution doit être demandée en justice,
En cas de refus trois possibilités : et il peut être accordé au défendeur un
délai selon les circonstances.
1° procédure des offres réelles et de la
consignation Art. 334. — En matière de vente de
denrées et effets mobiliers, la résolution de
2° recours résolution de l’article 82 la vente aura lieu de plein droit et sans
sommation au profit du vendeur, après
3° recours résolution de l’article 334 l’expiration du terme convenu pour le
retirement.
PARAGRAPHE 2: LES
OBLIGATIONS RÉCIPROQUES
DES PARTIES
Sous deuxième paragraphe: (SUITE)
Art. 331. — Si l’acheteur ne paye
pas le prix, le vendeur peut
les obligation de l’acheteur demander la résolution de la vente.
(suite)
Art. 332. — La résolution de la
1. les garantie du vendeur non vente d’immeuble est prononcée
payé
de suite si le vendeur est en danger
- droit de rétention de perdre la chose et le prix.

Art. 289 Si ce danger n’existe pas, le juge


peut accorder à l’acquéreur un
- résolution de la vente délai plus ou moins long, suivant
les circonstances.
Ce délai passé sans que l’acquéreur
ait payé, la résolution de la vente
sera prononcée.
TROISIÈME SECTION : MODALITÉS §1. Modalités usuelles
dans la conclusion du
USUELLES ET RÈGLES contrat de vente
PARTICULIÈRES À CERTAINES §2. règles particulières à
VENTES certaines ventes
PREMIER PARAGRAPHE :
MODALITÉS USUELLES DANS
LA CONCLUSION DU
CONTRAT
1. Promesse de vente
DE VENTE
Elle vaut vente quand les parties Art. 270. — La promesse de
conviennent sur la chose et la prix. vente vaut vente, lorsqu’il y a
A. l’offre (ou pollicitation) consentement réciproque des
deux parties sur la chose et sur
Pas d’accord pas de vente le prix.
B. la promesse unilatérale de vente
Appelé « option »
C. promesse bilatérale de vente
Elle vaut vente
PREMIER PARAGRAPHE : MODALITÉS
USUELLES DANS LA CONCLUSION DU
CONTRAT DE VENTE (SUITE)
2. Les ventes à l’essai et à la
dégustation
A. La vente à l’essai Art. 269. — La vente faite à
l’essai est toujours présumée
Supposition d’une condition faite sous une condition
suspensive. suspensive.
Si l’essai est positif la vente se
forme rétroactivement.
B. la vente à la dégustation
Pas de condition suspensive
Sans effet rétroactif
PREMIER PARAGRAPHE : MODALITÉS
USUELLES DANS LA CONCLUSION DU
CONTRAT DE VENTE (SUITE)
3. La vente sur échantillon et
la vente sur type
La vente sur échantillon Art. 266. — Lorsque des marchandises
ne sont pas vendues en bloc, mais au
Conformité entre échantion et la poids, au compte ou à la mesure, la
chose vendue vente n’est point parfaite, en ce sens
que les choses vendues sont aux
la vente sur type risques du vendeur
jusqu’à ce qu’elles soient pesées,
comptées ou mesurées; mais
l’acheteur peut en demander ou la
délivrance ou des dommages et
intérêts, s’il y a lieu, en cas
d’inexécution de l’engagement.
PREMIER PARAGRAPHE : MODALITÉS
USUELLES DANS LA CONCLUSION DU
CONTRAT DE VENTE (SUITE)
4. La vente avec arrhes
Sommes d’argent remis par Art. 271. — Si la promesse de
l’acheteur notamment dans la vente a été faite avec des
vente à tempérement arrhes, chacun
Triple rôle: des contractants est maître de
s’en départir:
1° acompte du prix
celui qui les a données, en les
2° moyen de preuve perdant; et celui qui les a
3° moyen de dédit reçues, en
restituant le double.
PREMIER PARAGRAPHE : MODALITÉS
USUELLES DANS LA CONCLUSION DU
CONTRAT DE VENTE (SUITE)
5. La vente à crédit et la
vente à tempérament
La vente à crédit = terme pour
le paiement du prix qui doit se
faire intégralement
la vente à tempérament =
paiement par fraction
PREMIER PARAGRAPHE : MODALITÉS
USUELLES DANS LA CONCLUSION DU
CONTRAT DE VENTE (SUITE)
6. La vente à réméré (vente
avez faculté de rachat)
droit de reprendre la chose vendue Art. 349. — Le vendeur qui use du
pacte de rachat, doit rembourser
Présence d’une condition
non seulement le prix principal, mais
résolutoire à condition : encore les frais et loyaux
1° stipulé dans le contrat coûts de la vente, les réparations
nécessaires, et celles qui ont augmenté
2° délai 5 ans
la valeur du fonds, jusqu’à concurrence
vendeur = créancier de cette augmentation.
Acheteur = propriétaire Il ne peut entrer en possession qu’après
avoir satisfait à toutes
ces obligations.
DEUXIÈME PARAGRAPHE:
RÈGLES PARTICULIÈRE À
CERTAINES VENTES
1. La licitation
Vente d’un bien indivis .
Volontaire ou judiciaire
TP

Quid des ventes commerciales


CHAPITRE II: LE Section 1: Notions
Section 2: les règles

CONTRAT D’ÉCHANGE applicables à l’échange


Section 3: la soulte
CHAPITRE II: LE CONTRAT
D’ÉCHANGE
Section 1: Notions

Les parties = copermutant Art. 365. — L’échange est un


contrat par lequel les parties se
La plupart des règles du contrat donnent respectivement une
de vente s’applique. chose pour une autre.
Art. 369. — Les règles
prescrites pour le contrat de
vente s’appliquent à l’échange.
CHAPITRE II: LE CONTRAT
D’ÉCHANGE
Section 2: les règles (SUITE) Art. 366. — L’échange s’opère par le
applicables à l’échange seul consentement, de la même
Les deux contrats sont manière que la vente.
historiquement proches. Art. 367. — Si l’un des
copermutants a déjà reçu la chose à
La différence c’est en rapport lui donnée en échange, et qu’il
avec la présence ou pas du prix. prouve ensuite que l’autre
contractant n’est pas propriétaire de
En cas d’éviction : deux options: cette chose, il ne peut pas être forcé
1° DI à livrer celle qu’il a promise en
contre-échange, mais seulement à
2° répétition de la chose. rendre celle qu’il a reçue.

Les frais prévus à l’article 274 se Art. 368. — Le copermutant qui est
évincé de la chose qu’il a reçue en
partagent entre les copermutants échange a le choix de conclure à des
sauf convention contraires. dommages et intérêts, ou de répéter
la chose.
CHAPITRE II: LE CONTRAT
D’ÉCHANGE (SUITE)
Section 3: la soulte

Semble n’avoir pas été prévu en


droit congolais.
Il s’agit de la somme d’agent
destiné à compenser l’inégalité
de la valeur des objets
échangés.
La présence de la soulte ne
modifie ma nature du contrat.
On lui applique les règles
relative à la vente quant au
payement du prix.
Section 1: le louage des choses

TROISIÈME CHAPITRE: Section 2: les obligations des


parties au contrat de louage

LE CONTRAT DE
des choses
Section 3: la fin du bail
Section 4: le contrat de louage

LOUAGE d’ouvrage et d’industrie


TROISIÈME CHAPITRE: LE
CONTRAT DE LOUAGE
Deux sortes: louage de choses Art. 371. — Le louage des
et d’ouvrage. choses est un contrat par lequel
l’une des parties s’oblige à faire
Ouvrage: jouir l’autre d’une chose pendant
1° louage de service (voir un certain temps, et moyennant
contrat de travail) / sous la un certain prix que celle-ci
direction et la surveillance s’oblige de lui payer.

2° contrat d’entreprise ou devis Art. 372. — Le louage


et marché / l’architecte ou d’ouvrage est un contrat par
entrepreneur ne se pas au lequel l’une des parties s’engage
service du maître d’ouvrage. à faire quelque chose pour
l’autre, moyennant un prix
convenu entre elles.
SECTION 1: LE §1: Notions

LOUAGE DES CHOSES §2: Formation et preuve


du contrat de louage de
louage de choses
SECTION 1: LE LOUAGE DES
CHOSES
Paragraphe 1: Notion
Objet: Meubles (louage ou location) et Art. 373. — On peut louer
immeubles (Bail).
toutes sortes de biens meubles
1° location/Parties= loueur ou locateur et ou immeubles.
preneur
2° Bail = bailleur et locataire et pour le
bien rural est le fermier mais tous deux
sont encore appelé
Droit d’usage et de jouissance des biens
irréversibles (pas de résolution mais
résiliation).
Contrat: onéreux, synallagmatique,
successif, temporaire, non intuitu
personae (en principe).
SECTION 1: LE LOUAGE DES
CHOSES(SUITE) Art. 374. — Le louage n’est soumis à
§2: Formation et preuve du aucune condition de forme. Il est parfait
contrat de louage de louage entre les parties dès qu’elles sont
convenues de la chose et du prix.
des’agit
Il choses
d’un contrat consensuel Article 3
non soumis à aucune condition de
forme. Le bail est un acte écrit, librement conclu
par les parties, établi soit par acte notarié
Se convenir sur la chose et le prix soit par acte sous seing privé.

L’acte ne sert que de moyen de Dans les trente jours de sa conclusion ou


en cas d’avenant, les parties au bail ou, le
preuve littérale tant à l’existence cas échéant, l’agence immobilière,
du contrat qu’ à ses clauses. présentent, en trois exemplaires, le
contrat ou toute modification pour
Objet: on peut louer toute sorte de enregistrement au service compétent.
bien meuble et immeuble sauf les
chose consomptibles qui eux font A défaut, le livret de bail est appliqué aux
l’objet d’un prêt. relations contractuelles.
Il est également soumis à
Le loyer doit être déterminé, l’enregistrement
déterminable et sérieux. En nature
ou espèce.
§1. les obligation du
SECTION 2: LES OBLIGATIONS DES bailleur
PARTIES AU CONTRAT DE LOUAGE DES §2. les obligations du
CHOSES preneur
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES
Le preneur doit:
- délivrer la chose et entretenir (mise en état locatif)
- garantir l’usage et la jouissance du locataire
Le Preneur ou locataire doit :
- payer le prix
- user la chose en bon père de famille
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES
§1. les obligation du bailleurs
1. obligation de délivrance et Art. 377. — Le bailleur est tenu de
d’entretien délivrer la chose en bon état de
réparations de toute espèce. Il doit
Le bailleur doit faire les entretiens y faire, pendant la durée du bail,
nécessaire avant l’entrée du toutes les réparations qui peuvent
locataire (bon état locatif) et devenir nécessaires, autres que les
pendant la durée du bail en dehors locatives.
des réparation locative.
En cas de refus de délivrance: le
locataire peut demander l’exécution Les dérogation à cette art. Sont
forcée; DI moratoires; résolution possibles notamment les clause du
(art. 82) + DI genre « le preneur déclare connaître
la chose et l’accepte dans l’état ou
elle se trouve »
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES (SUITE)
§1. les obligation du bailleurs
(suite) Art. 378. — II est dû
En cas de refus d’entretien: exécution forcé garantie au preneur
(obligation de faire lire art; 40);en cas de résiliation pour tous les vices ou
(contrat successif) soit opposer l’exceptio non défauts de la chose
adimpleti contractus louée qui en
2. l’obligation de garantie empêchent l’usage,
quand même le bailleur
2.a. la garantie des vices ou défaut cachés
ne les aurait pas
Tous les vices qui empêche la chose de servir à connus lors du bail.
l’usage pour lequel elle a été louée.
S’il résulte de ces vices
Vice= non apparent et non déclarés ou défauts quelque
A défaut de garantie = réparation du bailleurs; perte pour le preneur,
l’exception d’exécution; réduction du loyer; le bailleur est tenu de
résiliation du bail + DI en cas de préjudice. l’indemniser.
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES
§1. les obligation
(suite)
du bailleurs (SUITE)

Les clauses dérogatoires à la Art. 379. — Si, pendant la


garantie des vices caches est durée du bail, la chose louée est
possible sauf si le bailleur détruite en totalité par cas
connaissait leur existence. fortuit, le bail est résilié de plein
droit; si elle n’est détruite qu’en
Destruction par cas fortuit partie, le preneur peut, d’après
Destruction Total = résiliation les circonstances, demander ou
une diminution du prix, ou la
Destruction partielle= résiliation même du bail. Dans
diminution du prix ou résiliation l’un et l’autre cas il n’y a lieu à
aucun dédommagement.
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES (SUITE) Art. 380. — Le bailleur ne peut, pendant la
durée du bail, changer la forme de la chose
§1. les obligations du bailleurs louée.
(suite)
Art. 381. — Si, durant le bail, la chose louée a
2.b. la garantie du fait personnel besoin de réparations urgentes et qui ne
du bailleur puissent être différées jusqu’à sa fin, le preneur
doit les souffrir, quelque incommodité qu’elles
Il s’agit des troubles de droit ou de fait lui causent, et quoiqu’il soit privé, pendant
qu’elles se font, d’une partie de la chose louée.
Sont permises les réparations Mais si ces réparations durent plus de quarante
urgentes et qui ne peuvent être jours, le prix du bail sera diminué à proportion
différé jusqu’à la fin. du temps et de la partie de la chose louée dont il
aura été privé.
Plus de 40 jours = diminution du bail
Si les réparations sont de telle nature qu’elles
rendent inhabitable ce qui est nécessaire au
logement du preneur et de sa famille, celui-ci
pourra faire résilier le bail.
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES
(suite)
CHOSES
§1. les obligations du bailleurs(SUITE)
Art. 382. — Le bailleur n’est pas tenu de garantir le
preneur du trouble que des tiers apportent par voies
de fait à sa jouissance, sans prétendre d’ailleurs
aucun droit sur la chose louée; sauf au preneur à les
2.c. la garantie du fait des poursuivre en son nom personnel.
tiers Art. 383. — Si, au contraire, le locataire ou le
fermier ont été troublés dans leur jouissance par
Pas de garantie pour les trouble suite d’une action concernant la propriété du fonds,
ils ont droit à une diminution proportionnée sur le
de fait prix du bail à loyer ou à ferme, pourvu que le
trouble et l’empêchement aient été dénoncés au
Oui pour les trouble de droit mais propriétaire.
si seulement ils ont été rapporté
Art. 384. — Si ceux qui ont commis les voies de
au bailleur fait prétendent avoir quelque droit sur la chose
louée, ou si le preneur est lui-même cité en justice
En cas d’échec du bailleur il doit pour se voir condamner au délaissement de la
accepter une diminution du loyer totalité ou de partie de cette chose ou à souffrir
ou la résiliation du bail l’exercice de quelque servitude, il doit appeler le
bailleur en garantie, et doit être mis hors d’instance,
s’il l’exige, en nommant le bailleur pour lequel il
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES (SUITE)
§2/ les obligation du preneur
1. user de la chose en bon père
de famille et suivant sa
destination
Art; 386
Sous §1 de la sous location du bail Art. 409. — Le sous-locataire
n’est tenu envers le propriétaire
1. Définition que jusqu’à concurrence du prix
Contrat entre le locataire originaire et de sa sous-location dont il peut
un nouveau preneur qui est sous être débiteur au moment de la
locataire dans les même condition saisie, et sans qu’il puisse
que le locataire originaire.
opposer des payements faits
Le bailleur originaire est tiers à ce par anticipation.
contrat.
Toutefois l’action oblique est possible
ainsi que l’action en garantie
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES
§2/ les obligation du preneur (SUITE)

2. Effet de la sous location


Possibilité d’action oblique (art. 64)
et aquilienne (art. 258)
Sous §2. la cession de bail
Elle porte sur une cession de
créance où le preneur initial
(cédant) transmet à un tiers (le
cessionnaire) ses droits contre le
bailleur initial (cédé).
Elle est rare en pratique
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT
§2/ les obligation du preneur
DE LOUAGE
DES
(suite) CHOSES (SUITE)
Le bail est cédé avec ses accessoires.
Le bailleur cédé peut opposer les
exception qu’il disposait contre le
preneur cédant avant la cession
(résiliation).
Sauf: loyer non payer et dommage
causé pendant la location sont exigés
au preneur cédant.
Contrairement à la sous location:
- le cessionnaire a acquis tous les
droits du preneur initial
- recours contre le bailleur initial par
action directe.
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES
§2/ les obligation
(suite)
du preneur (SUITE)

Sous §3: de la portée des Art. 375. — Le preneur a le


art. 375 et 398 droit de sous-louer, et même de
céder son bail à un autre, si
Le contrat de bail n’est pas en cette faculté ne lui a pas été
principe intuitu personae. interdite. Elle peut être interdite
pour le tout ou partie. Cette
clause est toujours de rigueur.
Art. 398. — Le contrat de
louage n’est point résolu par la
mort du bailleur, ni par celle du
preneur.
SECTION 2: LES
OBLIGATIONS DES PARTIES
AU CONTRAT DE LOUAGE
DES CHOSES
§2/ les obligation du preneur (SUITE)
(suite
Dans la cession de bail c’est
l’ancien bail qui subsiste au
profit du cessionnaire.
Dans les deux cas (cession et
sous location) les parties
peuvent par clause
conventionnelle restreindre,
supprimer.
En cas de violation par le
locataire : expulsion du tiers +
mise en cause du preneur
QUATRIÈME §1: l’expiration du temps

SESSION : LA FIN DU
convenu
§2: la résiliation

BAIL
§3: la perte de la chose
par le bailleur
§1: L’EXPIRATION DU TEMPS
CONVENU
Terme peut être légal, Art. 393. — Le bail finit de plein
conventionnel ou coutumier droit par l’expiration du temps
pour lequel il a été contracté sans
Pas de nécessité de donner qu’il soit nécessaire de donner
congé congé. Si le bail a été fait sans
durée fixé, il ne finit que par le
Si le bail est sans durée fixe il ne congé que l’une des parties donne
prend fin que par le congé que à l’autre, en observant les délais
l’une de partie donne à l’autre fixés par l’usage des lieux.
selon l’usage du lieu.
Art. 395. — Lorsqu’il y a un congé
Possibilité de la tacite signifié, le preneur, quoiqu’il ait
reconduction qui est exclu en cas
d’exclusion expresse ou de continué sa jouissance, ne peut
congé invoquer la tacite reconduction.
§2: LA RÉSILIATION

Le défaut des parties a remplir Art. 397. — Le contrat de


leur engagement respectif louage se résout par la perte de
la chose louée, et par le défaut
La résiliation peut être de respectif du bailleur et du
commun accord. preneur de remplir leurs
engagements.
§3: PERTE DE LA CHOSE PAR
LE BAILLEUR
Impossibilité pour le bailleur de
remplir son obligation.
Art. 379. — Si, pendant la durée
A. perte Juridique de la chose
du bail, la chose louée est détruite
louée
en totalité par cas fortuit, le bail
Lire les article 399 à 407.
est résilié de plein droit; si elle
Disparition du droit de propriété n’est
dans le chef du bailleur.
détruite qu’en partie, le preneur
B. de la perte matérielle de la peut, d’après les circonstances,
chose louée. demander
Cas fortuit ou force majeur pas ou une diminution du prix, ou la
d’imputation au bailleur et pas de résiliation même du bail.
dédommagement en application Dans l’un et l’autre cas il n’y a lieu
de l’art. 379 à aucun dédommagement.
§3: CIRCONSTANCES
PARTICULIÈRE POUVANT
METTRE FIN AU BAIL
1° Décès : si prévu ou en cas de Art. 415. — Le bailleur ne peut
contrat intuitu personae résoudre la location, encore
qu’il déclare vouloir occuper par
2° volonté du bailleur d’occuper lui-même la maison louée, s’il
le lieu : condition = convention n’y a eu convention contraire.
des parties et congé signifié
Art. 416. — S’il a été convenu
dans le contrat de louage que le
bailleur pourrait venir occuper
la maison, il est tenu de signifier
d’avance un congé aux époques
déterminées par l’usage des
lieux.
CINQUIÈME SECTION : LE
CONTRAT DE LOUAGE
D’OUVRAGE ET D’INDUSTRIE
TP
Les avancés consacrées par LOI
N° 15/ 025 DU 31 DECEMBRE 2015
RELATIVE AUX BAUX A LOYER NON
PROFESSIONNELS
CINQUIÈME SECTION : LE §1: Du contrat

CONTRAT DE LOUAGE d’entreprise


§2: fin du contrat
D’OUVRAGE ET D’INDUSTRIE d’ouvrage et d’industrie
CINQUIÈME SECTION : LE
CONTRAT DE LOUAGE
D’OUVRAGE ET D’INDUSTRIE
(SUITE) Art. 427. — II y trois espèces
Seule le troisième nous intéresse
dans le cadre de ce travail. principales de louage d’ouvrage et
l’entrepreneur: la partie qui
d’industrie:
s’engage à exécuter des travaux au 1° le louage des gens de travail
profit de l’autre. En immobilier celui qui s’engagent au service de
qui se charge de la construction quelqu’un;
Le promoteur : intermédiaire 2° celui des voituriers, tant par
Architect ou maître de construction : terre que par eau, qui se chargent
est un professionnel, titulaire d’un du transport des personnes ou des
diplôme délivré par l’Etat capable de marchandises;
concevoir la réalisation et la
décoration d’édifices de tous ordre
3° celui des entrepreneurs
et d’en diriger l’exécution. d’ouvrages par suite de devis ou
marchés.
CINQUIÈME SECTION : LE
CONTRAT DE LOUAGE
D’OUVRAGE ET D’INDUSTRIE
(SUITE)
§1 du contrat d’entreprise
Pour le législateur louage
d’ouvrage et louage d’industrie
sont des synonymes.
Le louage d’ouvrage par suite de
devis ou marché est un contrat Le contrat d’entreprise devient
(d’entreprise) par lequel une une variante du contrat
personne, l’entrepreneur, s’engage d’ouvrage ou d’industrie dont
moyennant une rémunération l’objet se rapporte de manière
forfaitaire, à remplir pour une autre, général aux entreprises de
maître de l’ouvrage, un travail
déterminé.
construction ou d’ouvrage (ex:
construction immeuble,
Il est possible de sous entreprise. fabrication ou réparation d’un
Un entrepreneur peut même mobilier).
recourir à la sous-traitance.
CINQUIÈME SECTION : LE
CONTRAT DE LOUAGE
D’OUVRAGE
§1 du contrat d’entreprise
ET D’INDUSTRIE
(SUITE)
(suite)
Deux procédés :
A) le marché à forfait
Il a pour caractéristique
essentielle que le prix (ou la
rémunération) de la prestation
de l’entrepreneur (ou
l’architecte)est fixé d’une
manière invariable.
Il fixe le prix global en évaluant
sous sa responsabilité les
travaux, les difficultés, coût des
matériaux et main d’ouvre, etc.
CINQUIÈME SECTION : LE
CONTRAT DE LOUAGE
D’OUVRAGE
§1 du contrat d’entreprise
ET D’INDUSTRIE
(SUITE)
(suite) Art. 440. — Lorsqu’un architecte ou
Peu importe que le plan ou devis soient
détaillé ou incomplets ou qu’il y ait un entrepreneur s’est chargé de la
fluctuation des prix l’entrepreneur support construction à forfait d’un bâtiment,
toute augmentation qui n’est point autorisé d’après un plan arrêté et convenu
par le maître d’ouvrage. avec le propriétaire du sol, il ne peut
B) le marché sur devis demander aucune augmentation de
Établi avant l’exécution de l’entreprise il ne prix, ni sous le prétexte de
concerne que le coût des matériaux et de l’augmentation de la main-d'œuvre
la main d’œuvre. Estimation approximative ou des matériaux, ni sous celui de
et provisoire, le prix définitif se fixant sur changements ou d’augmentations
base des coûts réels des travaux. Il ne
supporte pas les risques de plans mais bien faits sur ce plan, si ces changements
les fluctuation des coûts des matériaux et ou augmentations n’ont pas été
de la main d’œuvre sauf convention autorisés par écrit, et le prix convenu
contraire. avec le propriétaire
CINQUIÈME SECTION : LE
CONTRAT DE LOUAGE
D’OUVRAGE ET D’INDUSTRIE
(SUITE)
§2. Fin du contrat d’ouvrage
ou d’industrie
Art. 441. — Le maître peut résilier, par
sa seule volonté, le marché à forfait,
quoique l’ouvrage soit déjà commencé,
en dédommageant l’entrepreneur de
toutes ses dépenses, de tous ses travaux
A) la résiliation et de tout ce qu’il aurait pu gagner dans
cette entreprise.
La seule volonté du maître
d’ouvrage mais e, allouant des Art. 442. — Le contrat de louage
d’ouvrage est dissous par la mort de
DI à l’entrepreneur. l’ouvrier, de l’architecte ou
l’entrepreneur.
B) décès de l’entrepreneur
Art. 443. — Mais le propriétaire est tenu
Contrat intuitu personae. Le cas de payer en proportion du prix porté par
échant les créances dues à la convention, à leur succession, la valeur
des ouvrages faits, et celle des matériaux
l’entrepreneur sont payées à sa préparés, lors seulement que ces travaux
succession. ou ces matériaux peuvent lui être utiles.
CINQUIÈME SECTION : LE
CONTRAT DE LOUAGE
D’OUVRAGE ET D’INDUSTRIE
(SUITE)
§3: des responsabilités
Art. 444. — L’entrepreneur répond du
fait des personnes qu’il emploie.
Art. 445. — Les maçons, charpentiers
et autres ouvriers qui ont été employés à
Art 261 al.2 Voir cours des obligations. la construction d’un bâtiment ou
d’autres ouvrages faits à l’entreprise
Action possible contre le maître n’ont d’action contre celui pour lequel
d’ouvrage par les personnes les ouvrages ont été faits, que jusqu’à
employées par l’entrepreneur = à concurrence de ce dont il se trouve
concurrence de la créance existant débiteur envers l’entrepreneur, au
entre celui-ci et le maître d’ouvrage. moment où leur action est intentée,
Par ailleurs ces personnes peuvent Art. 446. — Les maçons, charpentiers,
aussi travailler comme entrepreneur serruriers et autres ouvriers qui font
lorsqu’ils font directement des directement des marchés à prix fait, sont
marchés à prix fait. Dans ce cas les astreints aux règles prescrites dans la
règle de la responsabilité change. présente section; ils sont entrepreneurs
dans la partie qu’ils traitent.
CHAPITRE IV: LE Section 1: le prêt à usage

CONTRAT DE PRÊT Section 2: le prêt à


consommation
Section 3: le prêt à intérêt
SECTION 1: LE PRÊT À §1 Notion

USAGE §2 les obligations des parties


au contrat de prêt à usage.
§3 la fin du contrat de prêt à
usage
SECTION 1: LE PRÊT À
USAGE Art. 448. — Le prêt à usage ou commodat
est un contrat par lequel l’une des parties
livre une chose à l’autre pour s’en servir, à
§1 Notion la charge pour le preneur de la rendre après
s’en être servi.
Les parties sont : le prêteur et l’emprunteur Art. 451. — Tout ce qui est dans le
commerce, et qui ne se consomme pas par
Objet= tout ce qui est dans le commerce
l’usage, peut être l’objet de cette
+ne se consume pas à l’usage.
convention.
La partie qui reçoit la chose a l’obligation de
Art. 449. — Ce prêt est essentiellement
la rendre. En effet, la chose continue à
gratuit.
appartenir au prêteur.
Art. 452. — Les engagements qui se
Ce contrat est essentiellement à titre gratuit
forment par le commodat passent aux
Il est normalement intuitu personae. Dans le héritiers de celui qui prête et aux héritiers
cas contraire; les engagements passent aux de celui qui emprunte. Mais si l’on n’a prêté
héritiers des deux parties le cas échéant qu’en considération de l’emprunteur, et à
lui personnellement, alors les héritiers ne
peuvent continuer de jouir de la chose
prêtée.
SECTION 1: LE PRÊT À
USAGE (SUITE)
§2 les obligations des parties
au contrat de prêt à usage.
l’emprunteur doit
- utiliser la chose selon sa
nature ou convention (en bon
père de famille)
- restituer la chose
Le prêteur : Par principe ce
contrat est unilatéral. Pas
d’obligation particulière à
l’égard du prêteur.
§2 LES OBLIGATIONS DES PARTIES AU
CONTRAT DE PRÊT ÀArt.
USAGE.
453…. II ne peut s’en servir qu’à
1. Les obligations de l’usage déterminé par sa nature ou par
la convention; le tout à peine de
l’emprunteur dommages-intérêts, s’il y a lieu.
1. a. l’obligation d’user de la chose prêtée
en bon père de famille Art. 455. — Si la chose prêtée périt
par cas fortuit dont l’emprunteur aurait
Il lui est requis la diligence du bon père de pu la garantir en employant la sienne
famille en respectant l’usage de la chose propre, ou si, ne pouvant conserver
au regard de sa nature ou de la que l’une des deux, il a préféré la
convention.
sienne, il est tenu de la perte de
Ainsi il doit l’entretenir ainsi l’usure l’autre.
normale (sans faute) ne peut être imputée
à l’emprunteur. Art. 456. — Si la chose a été estimée
en la prêtant, la perte qui arrive, même
1.b. l’obligation de garder et de conserver par cas, fortuit, est pour l’emprunteur,
la chose prêtée s’il n’y a convention contraire.
Il doit conserver la chose en bon père de
famille. Art. 457. — Si la chose se détériore
par le seul effet de l’usage pour lequel
Le caractère gratuit du prêt oblige elle a été empruntée, et sans aucune
l’emprunteur à une diligence particulière. faute de la part de l’emprunteur, il
Ainsi un usage prolongé ou en dehors de sa n’est pas tenu de la détérioration.
destination fait courir le risque à ce dernier
§2 LES OBLIGATIONS DES
PARTIES AU CONTRAT DE
PRÊT À USAGE
1. Les obligations de
(SUITE)
Art. 458. — L’emprunteur ne
l’emprunteur peut pas retenir la chose par
(suite) compensation de ce que le prêteur
1.c. l’obligation de restituer la chose lui doit.
prêtée
Art. 459. — Si, pour user de la
La chose doit être rendue selon :
chose, l’emprunteur a fait quelque
- le terme convenu tacitement ou dépense, il ne peut pas la répéter.
expressément
Art. 454. — Si l’emprunteur
- ou après l’usage qui a justifié le emploie la chose à un autre
prêt. usage, ou pour un temps plus long
La preuve clause libératoire prévue qu’il ne le devrait, il sera tenu de
à l’article 455 pèse sur l’emprunteur. la perte arrivée, même par cas
fortuit.
Seules les dépenses de l’art. 463
doivent être répétées
§2 LES OBLIGATIONS DES
PARTIES AU CONTRAT DE
PRÊT À USAGE (SUITE)
2. Les obligations du prêteur ou des Art. 461. — Le prêteur ne peut retirer la
chose prêtée qu’après le terme convenu
engagements de celui qui prête à ou à défaut de convention, qu’après
usage qu’elle a servi à l’usage pour lequel elle a
Principe = contrat unilatéral été empruntée.
Toutefois il existe des pseudo obligations Art. 462. — Néanmoins, si, pendant ce
dans le chef du prêteur du fait de la délai, ou avant que le besoin de
nature du contrat: l’emprunteur ait cessé, il survient au
- le retrait qu’après le terme sauf en cas prêteur un besoin pressant et imprévu de
d’un besoin pressant et imprévu. sa chose, le juge peut, suivant les
circonstances, obliger l’emprunteur à la
- remboursement des dépenses lui rendre.
extraordinaires, nécessaires et urgente
(le prêteur reste en effet propriétaire de Art. 463. — Si, pendant la durée du prêt,
la chose) l’emprunteur a été obligé, pour la
conservation de la chose, à quelque
Quid du droit de rétention exclu à l’art. dépense extraordinaire, nécessaire, et
458 tellement urgente qu’il n’ait pu en
prévenir le prêteur, celui-ci sera tenu de
la lui rembourser.
§2 LES OBLIGATIONS DES
PARTIES AU CONTRAT DE
PRÊT À USAGE (SUITE)
2. Les obligations du prêteur ou des
engagements de celui qui prête à
usage (suite)
En cas de préjudice causé par le Art. 464. — Lorsque la chose
défaut de la chose, le prêteur prêtée a des défauts tels qu’elle
est responsable si le connaissait puisse causer du préjudice à
et n’en a pas averti celui qui s’en sert, le prêteur est
l’emprunteur. responsable, s’il connaissait les
défauts et n’en a pas averti
Il s’agit des défaut cachés dans l’emprunteur.
cet art.
§3. LA FIN DU CONTRAT DE
PRÊT À USAGE
- restitution Art. 452. — Les engagements
qui se forment par le commodat
- ne s’éteint pas avec le décès passent aux héritiers de celui
sauf en cas d’un contrat intuitu qui prête et aux héritiers de
personae. celui qui emprunte. Mais si l’on
n’a prêté qu’en considération de
l’emprunteur, et à lui
personnellement, alors les
héritiers ne peuvent continuer
de jouir de la chose prêtée.
SECTION II: LE PRÊT §1: Nature du bien
§2: les obligation des
DE CONSOMMATION parties
SECTION II: LE PRÊT DE
CONSOMMATION
Art. 465. — Le prêt de
§1: la nature consommation est un contrat par
lequel l’une des parties livre à
l’autre une certaine quantité de
a. Du Contrat choses qui se consomment par
l’usage, à la charge par cette
Transfert de propriété et des dernière de lui en rendre autant
risques. de mêmes espèces et qualité.
Il s’agit d’un prêt gratuit. Art. 466. — Par l’effet de ce
prêt, l’emprunteur devient le
propriétaire de la chose prêtée;
et c’est pour lui qu’elle périt de
quelque manière que cette perte
arrive.
SECTION II: LE PRÊT DE
CONSOMMATION
Art. 467. — On ne peut pas donner, à titre
de prêt de consommation, des choses qui,
quoique de même espèce, diffèrent dans
§1: la nature (suite) l’individu, comme les animaux: alors, c’est un
prêt à usage.
b. Du Bien Art. 468. — L’obligation qui résulte d’un prêt
en argent n’est toujours que de la somme
Exclusion de tout ce qui diffère numérique énoncée au contrat. S’il y a eu
augmentation ou diminution d’espèces avant
dans l’individu. l’époque du payement, le débiteur doit rendre
la somme numérique prêtée, et ne doit rendre
Somme d’argent indiqué dans le que cette somme, dans les espèces ayant
contrat sera seul remis dans les cours au moment du payement.
espèce ayant cours au moment Art. 469. — La règle portée en l’article
précédent n’a pas lieu si le prêt a été fait en
du paiement. lingots.

Exception en cas de lingots et Art. 470. — Si ce sont des lingots ou des


denrées qui ont été prêtés, quelle que soit
denrées. l’augmentation ou la diminution de leur prix,
le débiteur doit toujours rendre la même
quantité et qualité, et ne doit rendre que cela.
SECTION II: LE PRÊT DE
CONSOMMATION Art. 475. — L’emprunteur est
tenu de rendre les choses
§2 : les obligations des parties prêtées, en même quantité et
qualité, et au terme convenu.
A. emprunteur Art. 476. — S’il est dans
l’impossibilité d’y satisfaire, il
Toutes les obligations
est tenu d’en payer la valeur eu
disparaissent sauf la restitution
égard au temps et au lieu où la
de la chose de même espèce,
chose devait être rendue
qualité et quantité que celle
d’après la convention. Si ce
empruntée aux termes
temps et ce lieu n’ont pas été
convenus.
réglés, le payement se fait au
La solution de l’équivalent en prix du temps et du lieu où
cas d’impossibilité de satisfaire l’emprunt a été fait.
à l’obligation de restitution.
SECTION II: LE PRÊT DE
CONSOMMATION (SUITE)
§2 : les obligations des parties

B. le prêteur
Pas d’obligation en principe
(voir contrat unilatéral).
Lire les articles 464; 472; 473;
474.
SECTION III: LE PRÊT §1: Notion de prêt à
intérêt
À INTÉRÊT §2: Taux de l’intérêt
SECTION III: LE PRÊT À
INTÉRÊT
§1: Notion de prêt à intérêt

Les intérêts ne sont dus que si Art. 478. — II est permis de


ils sont expressément stipulé. Il stipuler des intérêts pour simple
s’agit d’un prêt de prêt, soit d’argent, soit de
consommation où les partie ont denrées ou autres choses
stipulé des intérêts en mobilières.
contrepartie de l’usage de la
chose. Art. 479. — L’emprunteur qui a
payé des intérêts qui n’étaient
Art. 479 = Dérogation à l’article pas stipulés, ne peut ni les
478 car on présume une répéter ni les imputer sur le
convention tacite d’intérêt. capital.
SECTION III: LE PRÊT À
INTÉRÊT
§2. Taux d’intérêt
Liberté des parties. Art. 480. —Le taux de l’intérêt
conventionnel est déterminé
Limitation règles de bonne librement par les parties
mœurs sur appréciation du juge. contractantes; il se prouve
Cas d’u taux usuraire art. 131 d’après le droit commun.
bis.
CHAPITRE V : LES
CONTRATS DE Section 1: le contrat de
mandat

MANDAT ET DE Section 2: le contrat de


transaction

TRANSACTION
SECTION 1: LE CONTRAT DE
MANDAT
Le mandat est le contrat par Art. 526. — Le mandat ou
lequel une personne (le procuration est un acte par
mandant) donne à une autre (le lequel une personne donne à
mandataire) le pouvoir une autre le pouvoir de faire
d’accomplir en son nom un ou quelque chose pour le mandant
plusieurs actes juridiques. et en son nom. Le contrat ne se
forme que par l’acceptation du
L’acceptation du mandat peut mandataire.
n’être que tacite et résulter de
l’exécution qui lui a été donnée
par le mandataire (art. 527)
SECTION 1: LE CONTRAT DE
MANDAT
§1 de la preuve du contrat de
mandat
Par toutes voies de droit
A. cas d’application
Sont mandataires :toute personne
charger de vendre, louer, prêter ou
emprunter
B. objet et caractère du contrat de
mandat
Acte juridique = créer et ou obligation
Contrat= consensuel, gratuit, unilatéral
ou synallagmatique, non intuitu
personae dans le chef du mandant
SECTION 1: LE CONTRAT DE
MANDAT
§2. les obligation des parties
Art. 540. — Le mandant doit
rembourser au mandataire les avances
A. le mandataire et frais que celui-ci a faits pour
l’exécution du mandat, et lui
- Exécuter le mandat
payer ses salaires lorsqu’il en a été
- Rendre compte de l’exécution promis.
B. Obligation du mandant S’il n’y a aucune faute imputable au
mandataire, le mandant ne peut
- Exécuter les engagements
contractés par le mandataire se dispenser de faire ces
conformément au pouvoir qui lui a remboursement et payement, lors
été donné même

- Remboursement des frais et que l’affaire n’aurait pas réussi, ni faire


Paiement du salaire le cas échéant réduire le montant des frais

- indemniser le mandataire des et avances sous le prétexte qu’ils


pouvaient être moindres.
éventuelles pertes
SECTION 1: LE CONTRAT DE
MANDAT
§2. les obligation des parties

C. les effets du mandat à l’égard des tiers 3° le mandataire agissant en


1° dans les limites de ses pouvoirs son nom propre
Le mandant est obligé personnellement Le mandataire devient créancier
2° en cas d’abus de pouvoir ou débiteur du tiers.
Le mandataire a agit en son nom. Les DI
sont exigés si :
- engagement personnel en garantissant
la ratification
- commis une faute induisant en erreur le
tiers
SECTION 1: LE CONTRAT DE
MANDAT
§3. Fin du Mandat
- révocation
- renonciation
- mort ou déconfiture
SECTION II LE CONTRAT DE
TRANSACTION
Contrat par le quel les parties terminent une contestation née ou
préviennent une contestation à naître.
Définition insuffisante.
SECTION II LE CONTRAT DE
TRANSACTION
§1. preuve et objet de la
transaction
Consensuel, à titre onéreux,
synallagmatique,
Preuve par écrit seulement.
A. objet de la transaction
Acte civil. Présence d’un litige . Le
droit L’objet de la transaction doit
être dans le commerce.
B. Preuve
Par écrit quelle que soit la valeur de
la chose.
§2. les effets du contrat de
transaction
A. le caractère instinctif de la
transaction
Autorité de la chose jugée entre les
parties qui exécutes les clauses du
contrat y compris les clauses pénales.
B. l’interprétation restrictive de la
transaction.
Au seul différend qui y est constaté;
C. Nullité de la transaction
Deux sanction rescision et nullité
FIN DU COURS

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