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MODULE IRRIGATION

Ali mailal

ITSA/FBS

VH: 75 h

Seuil de réussite : 75points


LES CARACTÉRISTIQUES DE L’EAU
D’IRRIGATION

L’eau d’irrigation est caractérisée par :

 Sa qualité physique :niveau de


turbidité , présence de corps étrangers
……

 Sa qualité biologique : présence de


bactéries et d’algue…

 Sa qualité chimique : niveau d’ions


bicarbonates, salinité
CRITÈRES POUR ÉVALUER LA QUALITÉ DE L’EAU D’IRRIGATION

 la salinité
les principaux sels responsables de la salinité de
l’eau sont : Ca2++ ;Mg2+ ;Na+ ; Cl- ; SO42- ;HCO3
la salinité est exprimée soit par:
 les matières totales dissoutes (MDT) exprimé en
mg/l
 ou par la conductivité électrique(EC) exprimée en
milli siemens/cm (ms/cm) ou mmhos/cm ou ds/m
 1 mS/cm = 640 ppm de sel. ( un ppm
correspond à un milligramme par litre d’eau)
 1 ppm (partie par million) vaut 10 -6 g/L
 1 mg/1 litre = 1 mg/ 1 000 000 μl = 1mg/1 000
000 mg = 1 ppm
Si la salinité de l’eau d’irrigation est élevée

le sol doit être perméable

Un drainage doit être prévu si la présence d’une


nappe sous-jacente remonte les sels en surface

apporter des quantités d’eau d’irrigation


supérieures aux besoins en eau de la culture pour
entraîner les sels en dessous de la zone racinaire

 les récoltes doivent être bien choisies


(relativement résistante à la salinité).
3.1. notion de milli-équivalent

Dans une solution le nombre de cations = nombre d’anions


(K+ , Na+ , Ca++ ....etc) = (NO3-, SO4--…etc).

Pour pouvoir faire le raisonnement en nombre d’éléments,


on utilise la notion du milli-équivalent (meq).

Définition:

Un milli-équivalent ou équivalent milligramme


(méq) est par définition le quotient de la masse atomique
d’un atome (K, Ca, Mg…etc), ou la masse molaire d’un
radical (NO3-, SO4--, NH4+…) exprimé en mg par la valence de
l’atome du radical en question.
La masse atomique de K+ est 39 mg, et la valence = 1
1 méq de K = 39/1 = 39 mg

La masse atomique de Ca++ est 40 mg, et la valence = 2


1méq de Ca++ = 40/2 = 20 mg

La masse molaire du radical NO3- est 62 mg, et la valence =1


1 méq de NO3- = 62 mg

La masse molaire de SO4-- est 96 mg, et la valence = 2


1 méq de S04-- = 96/2 = 48 mg
NORMES D'INTERPRETATION DE LA QUALITE DE L'EAU D'IRRIGATION QUANT
A LA SALINITE

salinité DEGRE DE RESTRICTION A L'USAGE

Aucune modérée sévère

Ec ds/m <0.7 0.7-3.0 >3

TDS* mg/l <450 450-2000 >2000


sodium

 Proportion relative des cations sodium (Na+) par rapport


aux autres

C’est l’un des éléments les plus indésirables dans l’eau


d’irrigation .
le sodium remplace le calcium et le magnésium

adsorbés sur les particules d’argiles  dispersion

des particules du sol effet négatif sur la

perméabilité et l’infiltration de l’eau


L’eau d’irrigation stagne alors à la surface du sol et ne

parvient plus jusqu’aux racines  altération des

qualités physiques du sol

NB:La perméabilité des sols sableux peut ne pas se


détériorer aussi vite que les sols plus lourds
La concentration de sodium dans l’eau

d’irrigation est exprimé par le ratio d’absorption

du sodium (RAS) (Sodium Absorption Ratio)


(SAR)

RAS=

Ce ratio décrit la quantité de sodium en excès

par rapport aux cations calcium et magnésium


NORMES D’INTERPRETATION DU SAR
Le risque du SAR dans l’eau d’irrigation
SAR Notes
Nul < 3.0 Pas de restriction sur l’utilisation d’eau
Léger à modéré 3.0 - 9.0 une attention particulière doit être
portée sur les récoltes sensibles.

Elevé > 9.0 Dommage sévère.

Lorsque l’eau d’irrigation est saline une valeur de RAS encore plus
basse devrait être utilisée

Exemple : Une eau contenant un haut degré de salinité (EC>1.5) et


une grande quantité de sodium(SAR>6) ne devrait pas être utilisée
pour l'irrigation
le PH de l’eau d’irrigation

Le PH(potentiel Hydrogène) est la mesure de la

concentration en ions hydrogène H+ de la

solution, plus la concentration en ion hydrogène

est élevée, plus le PH est bas et plus c’est acide

Le PH de l’eau d’irrigation devrait se situer entre

5.5 et 6.5 À ces valeurs la solubilité de la plupart

des micro- éléments est optimale


PH m
ètre

EC M
ÈTRE
OU C
ON D
UCT
I VI M
ÈTRE
Alcalinité

Concentration d’anions Carbonate (CO32-) et

bicarbonate (HCO3-) en relation avec la

concentration en calcium (Ca 2+) et en magnésium

(Mg2+)
• Quand on additionne de l’acide pour neutraliser

l’alcalinité, on libère le calcium et le magnésium

qui restent le cas échéant, emprisonnés par le

carbonate.

• On comprend alors qu’il est très important de

briser cette alcalinité qui empêche le calcium et

le magnésium d’être disponibles à la plante.


• Si on ne le fait pas, tous les carbonates se transforment

automatiquement en séchant en chaux calcique et

dolomitique.

• Ce qui laisse des dépôts calcaires qui peuvent colmater

les systèmes d’aspersion ou de goutte à goutte ou encore,

des traces blanchâtres sur les feuilles si on arrose par

aspersion
quantité d’acide nécessaire pour réduire le PH de l’eau à 5

Echantillon PH initial de l’eau alcalinité Q d’acide


nécessaire en ml
de NH2SO4
A 9.3 71 1.2

B 8.3 310 6
La dureté

• La dureté fait référence à la quantité de calcium et de

magnésium contenue dans l’eau.

• Ces deux éléments proviennent de l’altération de la

roche-mère. La teneur en calcium est habituellement

plus élevée que le magnésium dans les eaux

souterraines
• Eléments toxiques

• Chlorures: peuvent causer des dommages lorsqu’ils

sont en trop grande quantité dans l’eau d’irrigation,

• Notamment lorsque l’irrigation est conduite par

aspersion.
• Excès en bore: associés à des puits très profonds ayant

aussi une forte salinité;

• Une eau d’irrigation contenant plus de 1 ppm de bore

peut causer une accumulation toxique pour les cultures

sensibles;
le fer : peut colmater les émetteurs à des niveaux

supérieurs à 0.1mg/l de fer ferreux (Fe 2+) en effet

si une oxydation se produit le fer dissout précipite

sous forme d’hydroxyde de fer insoluble Fe 3+


Norme d’interprétation d’une analyse d’eau pour la
production de plantes annuelles
Les facteurs climatiques de l’irrigation

La température

La température est mesurée à l’aide de thermomètres :

•les thermomètres à maximum utilisent le mercure

• les thermomètres à minimum l’alcool.

•les thermomètres à maxima- minima à mercure soient utilisés pour des


mesures courantes à la ferme.

La température est mesurée sous abri à 2m environ d’un sol engazonné.

•La température du sol est mesurée par des thermomètres sondes


enfoncées à la profondeur voulue

•Le thermographe contenu dans l’abri météo, donne l’allure des


variations de températures
Thermographe
Thermomètre à maxima –à minima
Abri météorologique
Thermomètre du sol
hygrométrie de l’air

L’évaporation ou pouvoir évaporant de l’air

peut se mesurer à l’aide de divers appareils

a/L’hygromètre à cheveux : permet de

mesurer l'hygrométrie de l'air c'est à dire le

% d'humidité relative de l'air.

Le principe de l'hygromètre à cheveux repose sur la propriété

qu'ont les cheveux du cheval de s'allonger quand l'humidité

relative est élevée et inversement.


:
b/lle psychromètre

. Le psychromètre est un instrument formé par l'association de deux

thermomètres dont l'un est entouré d'une mousseline mouillée en

permanence et l'autre est sec. Si l'air est saturé d'humidité, les deux

thermomètres indiquent la même température, mais par temps sec, le

thermomètre mouillé indique une température plus faible (l'évaporation de

l'eau de la mousseline absorbe de l'énergie et fait baisser la température).

Avant lecture, un petit ventilateur intégré est enclenché afin d'aérer les deux

thermomètres
Psychromètre
L’évaporation

a/Evaporomètre de piche : présent dans l’abri

météo, son principe est l’évaporation progressive d’une

colonne d’eau à travers une rondelle de buvard .

b/ Bac classe A : utilisé en agriculture pour

déterminer les besoins en eau et donc le pilotage de

l’irrigation
Evaporomètre de piche

Bac classe A
Précipitation
Le pluviomètre permet de mesurer la quantité d'eau

tombée. Il est constitué :


· D'un entonnoir ou cône de réception

· D'un réservoir gradué en " mm de précipitations »Il est

installé à 1 m du sol et 4 fois la hauteur des obstacles

(arbres, maisons…….) dans un endroit dégagé et plat. Les

précipitations solides sont mesurées après qu'elles aient


fondu.

1mm de précipitations =1 L d'eau par m2=10m3/ha


pluviomètres
Pluviomètre
l’anémomètre

L’anémomètre mesure la vitesse du vent. Cette vitesse

peut s'exprimer dans différentes unités : - en échelle

Beaufort (graduée de 0 à 12) - en m/s - en km/h - en

nœuds 1 nœud = 1,85 km/h = 0,514 m/s

La girouette

Une girouette permet de connaître la direction du vent.

Elle doit être au préalable orientée avec une boussole.


anémomètre girouette
Girouette et anémomètre
L’héliographe de Campbell

Il est constitué d’une sphère en verre qui

concentre les rayons du soleil pour bruler le

papier gradué en heure qui est positionné sur le

support concave placé derrière la sphère. On

connaît ainsi la durée journalière de soleil sans

nuage
L’héliographe de Campbell
Station météo électronique
L’EVAPOTRANSPIRATION

L’évapotranspiration ET

correspond à la quantité eau totale transférée du sol vers

l‘atmosphère par l’évaporation au niveau du sol et par

la transpiration des plantes


ET est fonction du : - climat, du végétal et du sol
1/L’EVAPOTRANSPIRATION REELLE (ETR)

c’est la quantité d’eau réellement perdue par

une surface ou un couvert végétal exprimée

généralement en mm/j .Elle varie en fonction de :


-la culture considérée

-du stade de phénologique de cette culture

-du contenu en eau du sol

-des conditions météorologiques observées


2/L’EVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE (ETP)

c’est l’évapotranspiration de référence ET0 pouvant

représenter la demande climatique .

on la définie comme l’évapotranspiration d’un gazon

en pleine croissance (hauteur 8 à 15 cm) couvrant

complètement le sol et ne manquant pas d’eau

NB : - l’évapotranspiration est exprimée en mm :1mm


=10m3/ha=1L/m2

•Le concept ETP est remplacé par ET


3/ L’EVAPOTRANSPIRATION MAXIMALE (ETM)
c’est la valeur de l’ETR dans les conditions d’une

bonne alimentation en eau de la plante .lorsque

l’eau n’est pas un facteur limitant au niveau de

l’absorption racinaire, la régulation stomatique est

minimale et l’évapotranspiration est maximale.

L’ETM dépend :-de la culture considérée

-du stade phénologique


-des conditions météorologiques observées
Schéma de calcul des besoins en eau des cultures
ou de l’évapotranspiration maximale Etc ou ETM
selon la méthode de la FAO- 56 (Allen et al.,
1998).
Exemple de conversion de la dose en millimètre en
dose par arbre :

une irrigation de 1,2 mm sur des oliviers espacés de 5

mètres sur le rang et 6 mètres sur l'entre-rang revient

à apporter 36 L/arbre: 1,2 mm x (5 m x 6 m) = 36

L/arbre
4/LE COEFFICIENT CULTURAL Kc :il représente le

rythme de consommation d’eau de cette culture

et permet de quantifier le développement du

couvert végétal .Il prend différentes valeurs selon

les stades de la culture

ETM=Kc*ET0

Kc est obtenu expérimentalement dans la région


Besoins en eau nets (mm/mois)

• Bc = besoins en eau nets


• Pe = Pluie efficace (mm/mois)

Partie de pluie qui reste dans le sol


Partie de la pluie qui reste dans le sol
Kc des cultures protégées dans la région d’Agadir

Culture stade Kc
Tomate Plantation-F3 0.40-0.75
F4-F6 0.80-0.90
F6-R3 0.90-1
R3-fin récolte 1-0.80

Poivron Plantation-croissance 0.60-0.80


Pleine floraison-début récolte 0.80-1
production 1
concombre Plantation-floraison (1ère fleure) 0.60-0.80
1ère fleure-début récolte 0.90-1
Début récolte-fin récolte 1
Melon Plantation- début floraison 0.60-0.80
Floraison -grossissement fruits 0.80-0.90
récolte 0.90
Les humidités caractéristiques du sol

A. Etats de l'eau dans le sol


L'eau du sol est soumise à différentes forces qui la lient plus où
moins fortement aux -particules solides; il s'agit des forces de:
 La pesanteur P
 L’attraction par les solides F
 La succion par les racines S

La pesanteur entraîne l'eau tant que P est supérieure à F, ces


forces s'égalisent au point de ressuyage. L'eau est alors disponible
pour les racines. Mais au point de flétrissement, F devient
supérieure à S : l'eau n'est plus utilisable.
Potentiel de l'eau:

La plus grande partie de l'eau stockée dans le sol est


retenue dans les espaces libres appelés capillaires
(diamètre > 2µ).

Du point de vue physique, les forces qui retiennent


l'eau dans ces capillaires sont d'autant plus fortes que
ceux-ci sont petits.

Donc la notion de Potentiel de l'eau c’est: - l'intensité


des forces qui retiennent l'eau dans le sol
On retiendra en particulier que:

* Plus le sol est humide, plus le potentiel de l'eau est faible, plus
l'eau est "mobile«

* Au fur et à mesure que le sol se dessèche, les forces de rétention


augmentent, donc le potentiel de l'eau s'accroît : quelle que soit
la quantité d'eau présente dans le sol, celle-ci devient de moins
en moins disponible pour les plantes.
Pour mesurer le potentiel de l'eau dans le sol, on utilise des
unités de pression:
 le bar,

 l'atmosphère

 les cm colonnes d'eau.

Plus particulièrement on utilise

le pF : C'est le logarithme décimal du potentiel de l'eau


lorsque celui-ci est exprimé en cm colonnes d'eau.
Pour un sol saturé d'eau, le potentiel de l'eau dans le sol vaut
1 cm, d'où son pF= 0.
Tableau : Relations entre les
différentes unités
Kg/cm² Atm Cm mm Hg Bars pF
eau
0.001 0.001 1 0.736 0.001 0.00

0.010 0.010 10 7.357 0.009 1.00

0.100 0.100 100 73.570 0.098 2.00

0.300 0.300 300 220.710 0.294 2.47

1.000 1.000 1000 735.700 0.981 3.00

5.000 5.000 5000 3678.500 4.904 3.70

10.000 10.000 10000 7357.000 9.808 4.00

15.000 15.000 15000 11035.50 14.712 4.18


0
Humidité massique: H 
We
p
Ws
• Quantité d’eau contenue dans un
échantillon de sol exprimée en %
du poids sec

Humidité volumique:

• Volume d’eau contenu dans le sol Ve


 VT
exprimé en % du volume de
l’échantillon de sol en place

Relation (;Hp)  H p Da 


Z

Hauteur d’eau contenue dans le sol


• Teneur en eau du sol exprimée en he  Z
hauteur d’eau
Exemples d’application :

Un échantillon de sol de dimensions 10x10x10 cm possède un

poids total de 1460 g dont 260 g en eau. Déterminer :

1. L’humidité massique

2. L’humidité volumique

3. La hauteur équivalente d’eau

4. La densité apparente
1  Humidité massique :
We We 260
Hp    0,2166 21,7%
Ws WT  We 1460  260
2  Humidité volumique :
Ve We 260
   0,260 26%
VT VT 110 3

3  Hauteur équivalente d' eau :


h e Z  10 0,26 2,6 cm 26 mm
4  Densité apparente :
 0,26
 H p Da  Da   1,2 g / cm3
H p 0,217
humidité à la capacité au champ (Hcc) :

est définie par la teneur en eau que le sol retient


après avoir été complètement saturé et laissé se
ressuyer, elle s’appelle aussi capacité de rétention .

c’est la limite supérieure de l’eau utile pour les


plantes. Le potentiel de l'eau y est faible, de l'ordre de 1
atm. Correspond à (pF=3).
HCC = 36% en volume

= 36 g eau/l00 cm3 de sol

= 36 mm eau/I0 cm de profondeur

= 360 mm/100 cm de profondeur

=360mm/m de profondeur
-humidité au point de flétrissement(Hpf) :

elle correspond au taux d'humidité d'un sol ou la tension

superficielle est supérieure à la succion exercée par les

racines.

Si le sol atteint son point de flétrissement, la plante ne

peut plus absorber l’eau du sol ce qui implique le

flétrissement et la mort de la plante.


Théoriquement, le potentiel de l'eau du sol à Hpf dépend du
potentiel maximum développé par les racines, qui peut varier
de 7 à 40 atm.
-Pour la plupart des cultures, le point de flétrissement

est atteint lorsque le sol exerce sur l’eau des tensions de

l’ordre de 15 à 16 bars. Pour l'olivier, la tension au point

de flétrissement est de l'ordre de 25 bars .L’Hpf

représente la limite inferieure de l’eau utilisable par la

plante
réserves en eau du sol

*La réserve utile

Le volume d’eau compris entre l’humidité à la capacité au champ et

celle au point de flétrissement représente la réserve utile

RU=(Hcc-Hpf)×Da×Z*×S

Da : densité apparent en g/cm3 S :surface de la parcelle en m2

Z : profondeur du sol exploité par les racines en m

La densité apparente au niveau de la tranche du sol


considérée en

Da=
•Densité apparente da

C’est le rapport entre le poids d’un volume donné du

sol séché à l’étuve, et le poids d’un égale volume

d’eau. La densité apparente d’un sol peut varier de 1.2

( sols argileux) à 1.7 ( sols sableux)


Ws
W
a
Ai
r
Va Da 
VT
g / cm 
3

W Ve VT
Sol Wt Eau
e

Ws Vs
Solid
e
Elle constitue un réservoir pour les végétaux variant au

cours du temps en fonction de la pluviométrie et de la

quantité d’eau puisée par les plantes


•La réserve utile augmente avec le taux d’argile que

renferme le sol

•Les sols sableux présentent de faibles capacités de

rétention en eau, ce qui implique de plus faibles RU

•Si le sol est composé de couches ou horizons de

caractéristiques différentes la RU est la somme de la

RU de chaque horizon
* La réserve facilement utilisable(RFU)

La RFU est définie comme étant la quantité de la RU que les plantes

peuvent absorber sans effort particulier et qui représente les meilleures

conditions de croissance et de rendement Lorsque la RFU est consommée,

la plante ferme partiellement ses stomates

RFU=0.65 RU (cultures résistantes)

RFU=0.33 RU (cultures sensibles) l’irrigation est déclenchée lorsque 33% de

la RU est atteinte)
Da Hcc en % de Hpf en % de RU en mm/m
volume volume de
profondeur

Sableux 1.65 14.85 6.6 82

Limono-sableux 1.50 21 9 120

Limoneux 1.40 30.8 14 168

Limono-argileux 1.35 36.4 17.5 189

Argilo-limoneux 1.30 40.3 19.5 208

argileux 1.25 43.75 21.25 225


Exemples d’application :

Exemple 1

Soit une culture de tomate cultivée sur un sol ayant les

caractéristiques suivantes:

Hcc = 28 % Hpf = 15 %

Da = 1.25 Z= 30 cm

Calcul de la RU ? Et la RFU (en mm/m de profondeur)


Le bilan hydrique :

Le bilan hydrique permet de

*suivre l’évolution des réserves en eau du sol

*déclencher l’irrigation des que l’humidité du sol

descend au dessous d’une valeur critique

*déterminer la dose d’irrigation pour reconstituer les

réserves en eau du sol


• La demande en eau est exprimée à travers

l’évaporation maximale (ETM) = combinaison de l’ET0

et des Kc,

• Les ressources en eau = la pluviométrie + la réserve en

eau du sol + les doses d’irrigation

• Pour évaluer la quantité d’eau à irriguer, il faut donc

faire un bilan hydrique


BILAN HYDRIQUE
=
Ressources en eau
-
Demande en eau.
Les techniques d’irrigation
1/L’irrigation gravitaire
a/Irrigation par planche

L'irrigation par planche consiste à faire couler une mince

couche d'eau sur un sol incliné de 0,2 à 3%. Le débit à déverser

est fonction de la pente, de la largeur et de la longueur de la

planche. Cette méthode est de loin la plus difficile car il faut

ajuster le débit d'irrigation de chaque planche avec toutes les

autres variables.
b/Irrigation par bassin

Elle se pratique sur un sol nivelé (pente 0,1 à 1%)

la taille des bassins est de 40 à 50 m2 , cette

technique est connue sous le nom "Robta". Cette

dernière occasionne une perte importante de superficie,

due au nombre important de cloisonnements.


C /Irrigation à la raie

 L'irrigation à la raie ou par rigole convient parfaitement aux

sols présentant une pente comprise entre 0,2 et 3%.

 Les sillons sont séparés d'une distance variant entre 0,6 et

1,25 m, selon le type de sol et la culture.

 Suivant le débit dont on dispose, on peut irriguer un ou

plusieurs sillons à la fois.

 Les raies peuvent être parallèles ou perpendiculaires à la


Irrigation à la raie
Irrigation par bassin
Techniques d’amélioration de l’irrigation gravitaire

A / Irrigation par siphon

•L'irrigation par siphon s'adapte bien à l'irrigation des raies.

• Les siphons en PVC, d'épaisseur 1,5 mm et de diamètre

variant entre 20 et 43 mm, leur poids est d’environ 300g

lorsque leur longueur est comprise entre 1 et 1,5 m. Les

débits varient entre 0,25 et 2 l/s.

• Ce type d'irrigation permet d'éviter la construction d'une

"séguia" d'amenée, de réduire l'érosion du sol à la tête de la

raie.
B /Irrigation par rampe à vannettes

Ce type de matériel correspond mieux aux cultures

irriguées à la raie et qui nécessitent peu d'interventions sur

la parcelle.

 L'avantage réside dans la possibilité de réglage du débit par

des vannettes coulissantes; qui offrent des positions

d'ouverture de 25, 50, 75 et 100%.

 Par rapport aux siphons, on évite l'opération d'amorçage

qui est un travail lent et fatigant. L'autre avantage réside


C/Irrigation par gaine souple
La gaine peut être munie de manchettes souples de dérivation
qui permettent d'irriguer au centre des raies.

Les perforations peuvent être effectuées sur un ou deux cotés.

Ce type d'irrigation convient pour un sol relativement plat.


•Les débits de dérivation sont de l'ordre de 2 l/s.
Avantages: Les gaines sont facilement installées sur le terrain et
demandent un investissement modeste.
Inconvénients: les gaines souples sont fragiles et le réglage des
débits est peu précis.
Aspersion mécanisée

Le système de rampe pivotante

ce système consiste en une simple conduite de diamètre

relativement grand(140 à 250 mm), et de longueur variable

de 50 à 750 mètres m selon le projet ,composée de tuyaux

en acier léger galvanisé ou aluminium à haute résistance,

suspendus au-dessus du sol par de longues structures

métalliques et posés sur des tours mobiles sur roues


Une extrémité de la conduite est raccordée à un mécanisme à pivot

implanté au centre de la zone à irriguer qui tourne lentement (2 à 3

m/min )sur le champ en décrivant un cercle (la surface irriguer peut

atteindre 75 ha)

De petits moteurs électriques montés sur chaque tour à deux roues,

assurent le déplacement de la machine.

La distance parcourue par chaque tour de support varie d’un maximum

à l’extrémité de la conduite latérale à un

minimum près de la tour centrale


l’irrigation se fait par des asperseurs ou minidiffuseur qui

sont montés sur la conduite à des intervalles de

1,5 mètre, 3 mètres ou 6 mètres. Les débits sont de

l'ordre de 250 à 850 m3/h pour une pression de 6 bars


système de rampe pivotante
La tour central et le panneau de commande
Les tours de support
L’irrigation localisée ou micro-irrigation

L’apport d’eau sous pression, (faible) à faible débit et à

intervalles fréquents, et limité aux zones des

végétaux ,le système« goutte à goutte » est le plus

utilisé

L’efficience de l’irrigation

Irrigation gravitaire  20 à 60%

Irrigation par aspersion  65 à 85%


Détermination des besoins en eau
I -METHODES DIRECTES
1-utilisation du lysimètre

la cuve lysimètrique d’une superficie de 2m2(2 m de

longueur et 1 m de largeur) 0,50 à 0,60 m de

profondeur .a coté de cette tranchée on creuse un

trou plus profond et assez large (60cm de diamètre)

pour placer un bidon qui collecte l’eau de drainage .


La cuve et le trou de drainage sont connectés par un tube de

drainage sous forme de conduite en PVC d’un diamètre de

0.75cm placé selon une pente de10%.Au fond de cette tranchée

on dépose une couche de 5cm de sable ,puis on tapisse le trou

avec un double filme plastique de 3.5cm*3.5cmde dimension.au

fond du lysimètre on installe sur le plastique une couche de 5cm

de sable ,suivie d’une couche de 5cm de gravier


On transplante 10 plantes dans un lysimètre de 2m2, chaque 2 plantes

sont irriguées par un goutteur. On compte 5goutteurs /cuve

Le débit des 5 goutteurs doit être contrôlé donc l’apport Ai peut être

mesuré. Ainsi la quantité consommée Ci=Ai-Di

AI+1=Ci+0.2Ci

NB:il faut toujours irriguer abondamment le 1èr jour pour assurer le

bon fonctionnement du lysimètre


Les expérimentations réalisées dans la région d’Agadir ont

montré que cet apport supplémentaire de 20 % à la cuve

lysimétrique dans le cas de la tomate et du poivron a


On pourra gérer le lysimètre en calculant le rapport drainat sur

apport(D/A)

•Si le rapport D/A*100 est de 10 à15% il faut apporter la même

quantité que la vielle

•Si le rapport D/A *100 est supérieure à 20%  il faut diminuer l’eau

d’irrigation

•Si rapport D/A x 100 est inférieur à 10 %, il est faut augmenter la


quantité d’apport.
la quantité d’eau apportée en cc/plante, et la quantité du drainât
enregistrées pendant une période donnée

Date L’irrigation théorique Lysimètre


Heure Apport (en EC pH Drainât en cc % EC pH
cc/plante) (pour 10
goutteurs)

02/11/2005 08h30 972 1.8 6.9 400 41.1 6.4 7.5

12h30 972 1.8 6.9 2800 28.8 3.9 7.0

03/11/2005 09h30 972 2.4 5.0 5000 51.44 4.0 7.4

04/11/2005 07h30 756 0.9 7.0 1900 25.13 4.0 7.7

05/11/2005 10h00 972 2.4 5.0 800 08.23 4.3 7.9

06/11/2005 08h30 972 2.4 5.0 850 08.74 3.7 7.9


•Les facteurs affectant la fiabilité des données du lysimètre

Destruction de plantes installées dans le lysimètre par des

maladies par exemple

Mauvaise uniformité des débits des goutteurs qui

alimentent le lysimètre

Mauvaise confection du lysimètre

Sols lourds
2 -Le bac classe A

Le plus utilisé au Maroc le bac classe A qui en général

en tôle galvanisés mesure 121,9cm de diamètre et

25,4 cm de hauteur, il est soulevé du sol de 15,24 cm

sur un support en bois

le bac doit être placé sur une surface gazonnée de

(9m*7m). La quantité d’eau évaporée est déterminée à

l’aide d’une règle spéciale placée à l’intérieur du bac.


Le bac classe A est rempli d’eau jusqu'à 5 cm du bord

Les mesures sont effectuées chaque matin à la même heure.

On rétablit le niveau d’eau quand son niveau s’abaisse à environ

7,5 cm en dessous du bord du bac


EVAPORATEUR « CLASSE A »
COMPLET
ET0b=Eb*kbETMb=ET0b*Kc

ETMb=Eb*Kb*Kc*Kr

Kr=coefficient de rationnement par stade de culture

(irrigation localisée)

Kr=Cs/0.85(Cs=% du sol couvert par la culture)

Kb=coefficient du bac varie en fonction d’humidité

relative de l’air, la vitesse du vent et la situation du bac


Coefficient de conversion d'un bac évaporatoire de « Class A » en fonction du niveau
d’humidité relative moyenne, du vent et de l’environnement du bac
Valeurs de Kr en fonction du taux de couverture du sol Cs(%)

selon Keller et Karmelli


Cs(%) Kr
10 0.12
20 0.24
30 0.35
40 0.47
50 0.59
60 0.70
70 0.82
80 0.94
90 1
100 1
Le tensiomètre
Le tensiomètre est constitué d'un cylindre en plastique creux muni à
la base d'une bougie poreuse.
Près de la partie supérieure, se trouve un manomètre.
Le tensiomètre est enfoui dans le sol de façon à ce que la bougie soit
placée à la profondeur de mesure voulue.
Lorsque le sol s'assèche, l'eau diffuse à travers la bougie poreuse vers
le sol.
Tensiomètre et règles de bon fonctionnement
Les tensiomètres, malgré leurs défauts, présentent
un intérêt pratique certain :
ils exigent un minium de manipulation,
ils permettent la réalisation de mesures en continu;
 leur coût est relativement modique.
Principe de fonctionnement
 La bougie est placée dans le sol à la profondeur de

mesure voulue.
 cette bougie restitue de l'eau au sol lorsque celui-ci

tend à se dessécher
 Le réservoir est étanche, il se produit, par rapport à la

pression atmosphérique ambiante une dépression

mesurée par le manomètre.


 Si le sol est ré-humidifié, la dépression provoque
un retour de l'eau dans le tensiomètre et le
manomètre indique le nouvel équilibre obtenu.

Beaucoup d'eau = faible tension

Peu d'eau = forte tension


Détermination de la profondeur des tensiomètres:
Pour les cultures annuelles, la profondeur de 20 à 30
cm convient très bien

Pour les cultures pérennes, il convient de préciser, à


partir d'une tranchée effectuée à proximité du point
d'irrigation, l'horizon contenant le plus de racines.
Endroit propice à l’installation des tensiomètres
1- Choisir une zone représentative du champ; éviter une
baissière ou un endroit surélevé.

2- Les tensiomètres doivent être installés dans la zone


racinaire.

3- Installer les tensiomètres du côté le plus ensoleillé des


plants.
Pour les cultures maraichères on installe deux

tensiomètres par site à10cm de la rampe d’irrigation

il faut au moins deux sites par parcelle : le premier

tensiomètre est placé à la profondeur racinaire le

deuxième à 30cm en dessous du premier


en général on doit placer le 1er tensiomètre à30 pour cent

de la profondeur effective d’enracinement et l’autre à 60

pour cent

Le tensiomètre opère de 0 à 80 cb.

NB: Dans le cas des agrumes les premiers sont

enfouies à une profondeur de 30 cm les

deuxièmes à 60cm
Au stade de la capacité au champ, la tension de l'eau du sol est

normalement de 10 cbars dans les sols sableux, 20 cbars dans les sols

sablo-argileux et 30 cbars dans les argiles. Des relevés de moins de 10

cbars indiquent des sols saturés en eau, de 20 à 40, une excellente

disponibilité d’eau dans le sol, et de plus de 55, un grave danger de

stress hydrique. Dans les cultures vivrières, l’irrigation démarre lorsque

le tensiomètre supérieur indique une tension de 18 à 25 cbars, selon le

type de sols et le stade de croissance


Positionnement des sondes
Détermination de la distance optimale des sondes par
rapport au goutteur
Utilisation des courbes de tension pour le
pilotage de l’irrigation au goutte à goutte
INTERPRETATION DES LECTURES
 0 à 5 cbrs : bulbe saturé , perte d’eau par percolation
 5 à 10 cbrs : humidité excessive
 10 à 15 cbrs : humidité moyennement élevée
 15 à 20 cbrs : humidité correcte
 20 à 25 cbrs : humidité moyenne
 25 à 30 cbrs : humidité moyennement faible
 30 à 35 cbrs : humidité faible
 35 à 40 cbrs : humidité très faible
 40 cbrs et plus : humidité excessivement faible
LES SONDES WATERMARKS

Elles mesurent la conductivité électrique entre deux

électrodes placées dans la bougie

Et c’est le boîtier de lecture qui convertit la résistance

électrique en potentiel hydrique


Contrairement aux tensiomètres classiques :
· La gamme de mesure est plus étendue vers les fortes tensions,
jusqu’à 200 cbars.
– Les inconvénients :
· Ce sont des appareils très coûteux
· Leur utilisation nécessite un réglage sur le boîtier en fonction de
la température. Il faut donc mesurer cette température, ce qui
nécessite un thermomètre du sol ;
· Leur utilisation nécessite une main d’œuvre qualifiée ;
· Amortissables sur quatre ans.
· Le plus grand inconvénient est le risque d’endommager l’appareil
pendant la mise en place forcée
Sondes water Mark
Boîtier étanche contenant la mémoire
pour l'enregistrement des données de
6 sondes d'humidité
La représentation graphique des données est facilitée par un
logiciel. Sur demande, la courbe représentant la médiane
apparaît en gras, facilitant ainsi la lecture et la prise de
décision.
L'émetteur placé au sommet d'un mât métallique est relié à 6
sondes Watermark® regroupées par paires. L'appareil transmet les
données par ondes radio vers l'utilisateur qui peut en tout temps et
lieu les consulter en se connectant à un site web sécurisé
II -Méthodes indirectes
La formule de penman: elle est précise mais relativement

compliquée (fait appel à plusieurs paramètres climatique)


Formule de Blaney-Criddle
(1950)

ETP(mm)=((0,457.t)+8,128).P.Kt
nb heures
T (°C) diurnes du mois Kt P (%) ETP (mm/mois)
(-)

Octobre 18,5 234 0,8 7,8 104


Novembre 14 188 0,7 6,3 64
Décembre 15,5 185 0,6 6,2 56
Janvier 9,5 192 0,6 6,4 44
Février 11,5 186 0,6 6,2 51
Mars
13 230 0,7 7,7 77
Avril 15 244 0,8 8,1 98
Mai
18 292 0,9 9,7 147
Juin 22,5 308 1,1 10,3 199
Juillet
27,5 347 1,2 11,6 280
Août 27,5 319 1,1 10,6 251
Septembre 24,5 271 1,0 9,0 178

2996
La formule de Jensen Haise(cas des serres)

•ET0RG=ET0=0.67*Kp*RGs/L

•RGs=rayonnement global sous serre(en Mj/m2ou j/cm2)

•L=chaleur latente de vaporisation ou quantité d’énergie

pour faire passer l’eau de l’état liquide à l’état

vapeur=251j/cm2

•0.67=on estime que 67% environ de l’énergie solaire qui

arrive sur le végétal est utilisée pour la transpiration

•Kp=coefficient de transmission de la paroi


En appliquant un coefficient de transmission en

fonction du type d’abri

0.7 → pour une serre en plastique simple paroi

0.65 → pour une serre en plastique double paroi

0.75 pour une serre en verre


Période % Transmission t

1° dec – 20 janv 50 0,00133


20 jan – 1° mars 60 0,00160
1° mars – 1° juin 70 0,00187
1° juin – 1° aout 80 0,00213
1° aout – 1° nov 70 0,00187
1° nov – 30 mars 60 0,00160
Exemple

RG=1913j/cm2

t=0.00187

Calculer la quantité d’eau d’irrigation pour la tomate

sous serre stade F6(Kc=0.9)

ETPserre=1913*0.00187

ETPserre=3.6mm=3.6l/m2

ETM=3.6*0.9=3.24mm=32.4m3/ha
Station de tête
Classification des eaux en fonction du risque
d’obstruction potentiel des
distributeurs(Bucks& Nakayama)
STATION DE TÈTE

 La station de tète doit être ombragée , aérée

éclairée, cimentée, pente (0,58- 0,75), la dalle sur

laquelle sont disposées les bacs est soulevé du sol

de 0,25 m
LE BASSIN

 Permet le stockage d’eau (eau de barrage eau, de

puits et forages)

 La capacité du bassin est déterminée par sa

longueur, sa largeur et sa hauteur


Le débit horaire est la quantité d’eau (Qs) qui sort de la

source par unité de temps sous une pression donnée. Il

est exprimé en m3/h ou en l/s

Le volume d’eau, disponible pendant une journée (en

m3/j), est égal à : Vj = Qs x ds

ds = Durée maximale de fonctionnement du pompage

en heures par jour


DESCRIPTION
CREUSEMENT D’UN BASSIN
DESCRIPTION
CONFECTION D’UN BASSIN
DESCRIPTION
CONFECTION D’UN BASSIN
La filtration
* L’hydrocyclone

L’hydrocyclone ou séparateur de particules est

placé à l’entrée de la station de tête juste après la

source d’eau c’est un moyen de pré-filtration d’eau

d’irrigation lorsque la turbidité de l’eau de surface

est élevée et/ou lorsque l’eau souterraine est

chargée de sable
Crépine filtrante placé à l’extremité amont du tuyau
d’aspiration de la pompe qui alimente le réseau
DESCRIPTION D’UN BASSIN
Mouvement de circulation de l’eau
dans l’hydrocyclone
* Filtre à sable

Lorsque l'eau contient des quantités importantes de

particules organiques le filtre à sable est utilisée.

.Une épaisseur de sable de 60 cm est suffisante car les

particules sont généralement retenues dans les 10 premiers

centimètres.

Le filtre à sable doit être suivi de filtre à tamis ou à disque

il est recommandé de changer le sable du filtre à sable tous

les deux ans (plus fréquemment pour des eaux chargées)


Le choix du filtre à sable se fait en fonction:

 de l’origine et la qualité de l’eau

 de son débit

du niveau de filtration exigé par le goutteur

De la taille de la plus petite particule à empêcher d’entrer dans le

système.

Du débit de la source qui déterminera le choix du nombre de filtre


Le filtre à sable doit filtrer au 1/7 du plus petit orifice présent dans le

réseau (distributeur). Exemple si le plus petit diamètre du distributeur

= 0,7 mm, la taille de la maille = 0,7/7 = 0,100 mm = 100 microns

La taille du sable à utiliser doit être égale à dix fois la taille de

la maille

Exemple si la taille de la maille = 0,7/7 = 0,100 mm, la taille

du sable à utiliser est de 0,1 x 10 = 1 mm.


FILTRE À SABLE

Filtre à sable
Normes marocaines
Vitesse de passage de l’eau ≤ à 50 m/h

 finesse du sable

calibre grossier : 1.0 à 1.8 mm  eaux pas trop chargées

Calibre moyen : 0.8 à 1.2 mm  eaux très chargées

Calibre fin : 0.6 à 0.8 mm  eaux peu chargées


En cas de débits élevés, les filtres sont placés en parallèle

Dans le cas de débit élevé, il est préférable d’utiliser plusieurs filtres de

petites tailles au lieu d’un filtre de grande taille. Le volume d’eau disponible

est distribué entre ces filtres puis après filtration l’eau est récupérée et passe

dans le système.
Filtres placés en parallèle

NB : lorsque le système de filtration fonctionne les vannes 1,


2, 3 et 4 sont ouvertes et les vannes 5 et 6 sont fermées
*Filtre à lamelle

Les filtres à disques sont constitués d'une enceinte

hermétique en plastique des disques empilés et

pressés les uns contre les autres.

La finesse de filtration est définie par la dimension

des stries.

L'eau passe de la périphérie vers le centre des filtres.


Mouvement de circulation de l’eau
dans le filtre à lamelle

NB: vitesse de passage de l’eau Filtre à tamis


ou a disque
V ≤ 100m/h
filtre à tamis

Il comprend une enceinte étanche en métal ou en

plastique, résistant à la pression et contenant une

cartouche filtrante. Celle-ci est formée d'une toile

tissée en acier inoxydable ou en plastique à maille

carrée dont les dimensions définissent la finesse de


La finesse de filtration des filtres a tamis

exprimée en nombre de mesh (nombre de

mailles par pouce) ou en vide de maille

(intervalle existant entre deux fils contigus

de la toile). Les filtres les plus utilisés ont

une finesse de filtration de 80 à 120 micron


Il est recommandé de prendre les dimensions

de maille suivantes

•80u pour les distributeurs très sensibles

•100u pour les distributeurs sensibles

•125u pour les distributeurs peu sensibles

•130u pour les distributeurs très peu sensibles


Choix des filtres en fonction de l’origine et de la qualité de
l’eau.
Origine de Impuretés Système de filtration à

l’eau utiliser

Eaux Propre Filtre à tamis ou à lamelles

souterraines Sable Filtre hydrocyclone + filtre à

tamis et/ou à lamelles

Sable, limon et algues Hydrocyclone + filtre à sable


Eau de
+ filtre à tamis et/ou à
surface
lamelles

Algues, éléments fins ou Filtre à sable + filtre à tamis

organiques en suspension et/ou à lamelles


Injection

Venturi

fonctionne à l’énergie hydraulique

nécessite très peu d’entretien (traitement à l’acide nitrique est

suffisant)

perte de charge importante

sensible au changement de pression un régulateur de pression

est nécessaire pour assurer une injection constante


Schéma venturi
Injecteur venturi avec filtre
Injecteur venturi réglable avec kit
•La pompe doseuse hydraulique ayant un débit

proportionnel à la pression de l’eau

•La pompe doseuse électrique fonctionnant à l’aide

d’une source électrique, le taux d’injection peut être

fixé a volonté. Ce type est le plus précis et le plus

fiable
Système d’injection pompe doseuse
hydraulique
Système d’injection automatique
Les accessoires
*Le clapet anti retour
Son rôle est de créer une disjonction entre le réseau et
la source d’eau pour éviter le risque de pollution de la source
par retour de l’eau fertilisée

Il est placé après la station de filtration et juste avant et


après le matériel d’injection il peut être utilisé à la sortie de
la station
* Le purgeur d’air (ventouse)

Son rôle est


d’évacuer l’air lors du remplissage du réseau
de permettre l’entrée de l’air dans le réseau
pour éviter les dégâts(risque de cassure des
canalisations)
Accessoire Purge d’air
*Compteur volumétrique ou débit mètre
Permet de comptabiliser le volume d’eau apportée sur

une parcelle lors d’un arrosage)


*Régulateur de pression

Contrôle les variations brusques de pression.il est


indispensable lorsque la pression existante au niveau de la
source d’eau est supérieure a la pression demandée par le
systèmeles risques du coup de bélier sont éliminés, donc
tout changement de débit doit intervenir
graduellementempêcher des augmentation excessives de
pression
NB :le matériel de filtration et d’injection doit être
placé sous abri tempéré (t>15°c)
Les vannes et les vannettes : elles commandent
l’irrigation d’un secteur
On distingue :
 les vannes manuelles
 Les vannes automatique : leurs ouverture et
fermeture est commandée à distance par le
tableau de commande localisé dans la station de
tête. On distingue les vannes hydrauliques,
électrovanne, vanne électromagnétique
les vannettes : sont installées en tête de la
rampe arrêter le passage de l’eau dans la rampe
Régulateur de pression
Manomètre
RACCORD À COMPRESSION(TÉ À 90°)

211
VANNE À COLLER (PVC)

212
VANNE FILETÉ AVEC
POIGNÉE

213
RACCORD DE COMPRESSION
(COUDE ÉGALE)

214
Départ et colliers de fin de rampe et bouchons

les départ de rampe : permettent la connexion


entre les rampes et porte rampe

 Colliers de fin de rampe : servent pour fermer


l’extrémité de la rampe

 Bouchons : installés aux extrémités de chaque


porte rampepurger le système

 manomètre : placé à l’entrée du secteur 


connaître la pression
les tés et les coudes : sont utilisés dans le système

pour la distribution de l’eau entre les différentes

conduites on les trouve également au niveau de

l’emplacement de la vanne qui assure le passage de

l’eau de la conduite d’amenée au porte rampe

les réductions : servent pour le passage d’une

conduite de grand diamètre a une conduite de petit

diamètre
Embout: pour lier cpc et pvc

bouchon vanne
réduction
Té coude
LES RACCORDS

Le manchant permet de lier les canaux en pvc, on a 3 types


*Manchant à coller
*manchant mixte
*manchant filté

MANCHON MIXTE
manchon à coller PVC
bride

Bride permet de lier métal et pvc ou pvc et pvc


Collier de prise de charge(CPC):
*Au niveau de la station de tête: permet de lier
conduite en pvc de grand diamètre et une conduite en
pvc de diamètre plus petit
*au niveau du réseau :permet de lier PVC de grand
diamètre et PE de grand diamètre
COLLIER DE PRISE AVEC
ANNEAU DE RENFORCEMENT
POURPE

223
LE RÉSEAU D’IRRIGATION LOCALISÉE
•POSTE D’IRRIGATION

Le poste d’irrigation est défini comme étant une surface qui est

contrôlée par une vanne. Il comprend un porte rampe sur lequel

sont branchées les rampes qui portent les distributeurs

Un secteur d’irrigation : Le secteur d’irrigation est

un ensemble de postes d’irrigation qui sont

mises en irrigation simultanément.


1/La conduite d’amenée (conduite principale)

Elle transporte l’eau de la station de tête aux entrées

de secteurs d’irrigation.

 cette conduite est en PVC(chlorure de polyvinyle).

la pression nominale recherchée est de 6 à10 bars


NB: Les Canalisations principale et secondaire
en P.V.C. du 90, 110, 125, 190, 160 et 200mm.
2/La porte rampe :

porte rampe en PVC

pression recherchée est de 6bars

les portes rampes portent les départs de rampes

Les porte-rampes en P.V.C. du 32, 40, 50, 63,


75, et 90 mm.
3/Les rampes
les rampes ou gaines perforées en
polyéthylène(PE)basse densité

diamètres les plus utilisés sont 14.5/17 ; 17/20 ; et


22/25

dans les rampes, la pression de l’eau ne dépasse pas


en général 2 bars sauf lorsque les distributeurs sont
auto-régulants (elle peut atteindre 3 bars)
La profondeur d’enterrement des conduites est fonction
du diamètre (normes marocaine)
D<50mm 0,4m
50<D<90mm 0,6m
D>90mm 0,8m
il est important de choisir les diamètres (étude de

dimensionnement) convenables afin que les pertes de charges

totales ne soient pas très élevées et de telle manière que la

pression qui arrive au niveau de distributeur ne s'éloigne pas

trop de sa pression de service nominale


vitesse d’écoulement de l’eau dans la conduite

La vitesse d’écoulement représente le rapport entre le débit de l’eau d’irrigation et


la section de la conduite.
V=Q/ V=Q/∏ *R2 V=Q/∏ *D2
V= Q .
S S
4

•V = vitesse d’écoulement (m /s)


•Q = débit (m3/s)
•S = section de la conduite (m²).
•Di = diamètre intérieur
En général, on cherche une vitesse d’eau qui est comprise entre 0,5
m/s et 2 m/s. 0,5 m/s < vitesse de l’eau < 2 m/s
Si V < 0,5 m/s risque de sédimentation des particules non
dissoutes dans la conduite.

Si V > 2 m/s risque de cavitation et cassure de la conduite

Pour un débit donné, le diamètre économique de la conduite


correspond à une vitesse d’écoulement de :
•1,5 m/s pour les:
•Portes rampes
•Conduites secondaires
•Conduites principales
•1 m/s pour les rampes.

Di= diamètre intérieure de la porte


rampe
Qpr= débit de la porte rampe
5/Les distributeurs
Assure la distribution de l’eau qui diffuse ensuite dans le sol.
On distingue
les gaines et tubes poreux
 gaine a double paroi en polyéthylène
 débit n’est pas régulier
sensible au colmatage utilisation pendant une à deux
années
Prix faible
Le débit des gaines 1-8 l/h la pression de service peut aller
de 0.5 à1.2 bars
•DEBIT
Le débit représente le volume d’eau qui sort par unité de temps. Il est
exprimé en l/s, l/h ou m3/h.

Pression
La pression d’un liquide représente l’énergie potentielle
par unité de volume de liquide. C’est une force par unité
de surface :
P = force / surface
Elle s’exprime en Pascal (Pa) ou en Bar :
En hydraulique, la pression s’exprime en mètre de hauteur de liquide
appelée hauteur manométrique H
Avec ; H en mètres de colonne liquide (mce), P en bar ; d est la densité du
liquide ; pour l’eau d = 1
En irrigation, le liquide sera de l’eau froide (T < 25°C) ; on a donc H = 10,2 P.
Une hauteur de 10,2 de colonne d’eau (mce) équivaut à 1 bar, soit 100 000
Pascal
1 bar = 105pa = 100 kPa = 0,1 Mpa = 10mce=1kg/cm2
les goutteurs

on peut classer les goutteurs :

selon leur mode de fixation sur la rampe :


goutteur monté en dérivation(extérieur de la
rampe)

goutteur intégré (intérieur de la rampe).

Selon la courbe de consommation, on distingue deux


types de goutteurs :
Les goutteurs turbulents ;
Les goutteurs autorégulant
Concernant la relation entre le débit d’un goutteur et la
pression, elle est donnée par la loi débit-pression qui est
gérée par la formule suivant :
Q = K Hx
•Q : débit goutteur en l/h
•K : constant caractéristique du goutteur (fonction du diamètre de
l’orifice du disributeur)
•H: pression nominale en mCE
•x : coefficient (plus x est faible plus le goutteur est moins sensible aux
variations de pression).
1- Appréciation des Distributeurs non auto- régulant

2. Distributeur. auto- régulant


Goutteurs en lignes
Mini- diffuseur, micro asperseurs

•Pulvérisent l’eau sur une petite superficie du sol

au voisinage de la plante

•débit (20-60 l/h)


Cercle complet ½ cercle Aile de papillon Pinceau
Le coefficient d’uniformité CU

Pour une efficience élevée de l’utilisation de l’eau il est


nécessaire d’avoir une bonne uniformité d’application de
l’eau par le système d’irrigation localiséil faut mesurer
CU=qmin/q *100
qmin =moyenne des 4 mesures de débit les plus faibles
q = moyenne de l’ensemble des débits mesurés
Si CU > 90 il n’ya pas lieu d’intervenir sur le réseau

Si 70 < CU< 90 on doit nettoyer le réseau

Si CU <70 chercher les causes du colmatage et

intervenir
LES PARAMÈTRES DE L’IRRIGATION LOCALISÉE

Besoin en eau d’irrigation


Bb = besoins en eau de la culture (en mm)

Bn= besoins net de la culture (en mm)

CU =coefficient d’uniformité

Ei= efficience d’irrigation localiseé

Lr =fraction du lessivage qui permet de maintenir

les sels à l’extérieure de la zone racinaire

Bn =ETM=Kc*Kr*ET0
 ECe= conductivité électrique de l’eau (ms/cm)

 EC max =l’EC maximum du sol à la saturation (en


ms/cm) que la culture peut tolérer
LE =l’efficience du lessivage ( sol lourd30%, 100%sol
léger)
Potentiel de production des cultures selon leur tolérance à la
salinité de l’eau (ECe) et celle de l’extrait saturé du sol (ECs)
exprimées en mS/cm.
Pour un rendement potentiel de la tomate en
sol sableux de 100%
ECe =1,7ms/cm
ECmax = 12.5 ms/cm
Lr=1.7/2*12.5 Lr = 6.8%

Il faut majorer les besoins en eau de 7% pour

assurer un lessivage des sels en vue de conserver le

rendement potentiel de 100%


la dose nette maximale (DNM)
Le volume maximal d’eau que le réservoir du sol pourra contenir et au-

delà duquel l’eau est perdue par percolation ou par ruissellement est

donnée par la DNM

DNM=(Hcc-Hpf)*Z*f*Prh

Exemple:sol limoneux avec

Hcc =31%vol=310 mm/m de profondeur

Hpf=14%vol =140 mm/m de profendeur

Z=0,40 m

Prh=25% f=0.33

DNM=(310-140) *0.40*0.33*0.25 =5.61mm


Z=profondeur racinaire

RU = réserve utile en mm par m de profondeur

Prh=proportion réellement humectée par rapport


au secteur d’arrosage

f= fraction de la RU correspondant à la RFU, elle


est de

0.33 pour les cultures sensibles au stress hydrique


et de 0.65 pour les cultures résistantes
Fréquence d’irrigation
C’est l’intervalle en jours qui sépare deux irrigations consécutives

I=

Lorsque DNM>Bb I : donne le nombre de jours entre deux irrigations

successives

Lorsque DNM <BbI <1 jour ; les apports d’eau se feront chaque jour en

plusieurs fois par jour, le nombre d’arrosage par jour Naj =


la Pluviométrie fictive( horaire)

Pf = Dd/Sd

Pf : Pluviométrie fictive (en mm/heure)

Dd : Débit du distributeur

Sd : Superficie dominée par le distributeur = Ed x Er

(Ed = écartement entre distributeurs sur la rampe

et Er = écartement entre rampes)


Exemple
Pf = Dd / Sd

Pf : Pluviométrie fictive (en mm/heure)

Dd : Débit du distributeur = 1 l/h (cas de l’exemple fraisier).

Sd : Superficie dominée par le distributeur = Ed x Er

(Ed = écartement entre distributeurs sur la rampe

et Er = écartement entre rampes) = 0,20 x 1,5 = 0,30 m².

Pf = 1/0,3 = 3,3 mm/h = 33,3 m3/ha par heure


dans le cas des arbres fruitiers

Pf : Pluviométrie fictive (en mm/heure) ;


Sa = superficie de la parcelle
Da: Débit déversé
(nb goutteurs/rampe) x (nb rampes par parcelle) x (débit du goutteur)
Pf = nb d’arbres /ha * nb de goutteurs /arbres *débit d’un goutteur
10000 m2
Soit une parcelle de clémentinier
Largeur= 99m
Longueur = 198 m
Écartement 6* 3
distance entre goutteurs=1m
Débit d’un goutteur = 8l/h
NB de rampes par ligne =2

CORRIGE:
Superficie total de la parcelle = 198*99= 19602 m2
Nb d’arbres par parcelle = 19602/6*3 =1089
Nb de lignes =198/6=33
Nb de rampes par parcelle=33*2 = 66
Nb de goutteurs /rampe = largeur/distance entre
goutteur=99/1=99
Nb total goutteurs par parcelle =99*66=6534
NB de goutteur/ arbre=6534/1089 = 6
Pf = 66* 99 *8 = 2,6 mm/h
19602
Débit de la rampe = Nb de goutteurs/rampe * débit d’un goutteur

99 *8 =792

Debit de la porte rampe = NB DE RAMPE * debit d’une rampe


la durée de l’arrosage

La durée d’arrosage (en h/j) d’un poste d’irrigation

T = Bb/Pf

Bb : Besoins en eau d’irrigation

Pf : Pluviométrie horaire
Durée de l'irrigation

La durée de l'irrigation varie en fonction de la dose à

appliquer et du débit d'eau par arbre :

Durée (en heure) = Dose (en litres/arbre) / Débit par arbre (en

litres/heure)
•Exemple de calcul de la durée d'irrigation

•pour une dose de 0,8 mm à apporter à des oliviers espacés de 7 mètres sur

le rang et 8 mètres sur l'entre-rang, chaque arbre étant équipé de 4 goutteurs

de 4 litres/heure:

* Débit par arbre = 4 goutteurs x 4 L/h = 16 L/h

*Surface occupée par olivier = 7 mètres x 8 mètres = 56 m2

*Durée de l'irrigation = 0,8 mm x 56 m2 / 16 L/h = 2,8 heures = 2

heures et 48 minutes
Diamètre (d) du bulbe d’humectation et écartement minimum (E)
entre goutteurs de débits (q) selon la texture du sol.
Pourcentage de sol humidifié pour différentes textures et
pour des débits (q) et écartements de goutteurs (E)* et de
rampes (Er).
nombre minimum de secteurs

Ns = df/T

Ns: Nombre minimum de secteurs d’irrigation

df : Durée maximale du fonctionnement de la source d’eau

T : Durée maximale d’arrosage d’un poste par jour


la taille maximale d’un secteur d’irrigation

La superficie maximale irrigable (Smi) dans l’exploitation :

S mi = Vs / Bb

Vs=Volume d’eau à la source par jour (m3/j)

La taille maximale d’un secteur d’irrigation

Sms = Smi /Ns

Sms = Surface maximale d’un secteur d’irrigation (m²)

Ns = Nombre de secteurs
débits du poste d’arrosage

Dpa = Dr x Nrp

Dpa = Débit horaire du poste d’arrosage

Dr = débit de la rampe (Dr= Dd * Lr/Ed)

Nrp = Nombre de rampe par porte rampe = Lpr/Er

(Lpr = longueur du porte rampe et Er = écartement entre

rampes sur le porte rampe).


 PERTES DE CHARGE
Durant le passage de l’eau dans les conduites et accessoires,
l’eau perd de la pression. Cette perte de pression est appelée
pertes de charge.
Les pertes de charges correspondent à des pertes d’énergie
par frottement et changement la direction de l’eau à l’intérieur
des conduites et accessoires.
On distingue :
les pertes de charge linéaires qui se produisent tout le long
d’une conduite
les pertes de charges singulières qui se produisent dans les
accessoires (coudes , Té , vannes …….)
Les pertes de charges totales = pertes de charges linéaires + pertes de charges
singulières
les pertes de charges singulières = 10% des pertes de charges linéaires
ΔH t = ΔH li + 10% ΔH li
= ΔH li *1,1
 Le débit entrant dans la rampe est la somme des débits unitaires des
distributeurs portés.
Le débit entrant dans le porte rampes est la somme des débits des
rampes portés.
 Les diamètres correspondants sont ceux pour lesquels la perte de
charge totale admissible ne dépasse pas la valeur qui donne une
variation maximale de la pression de 20 % entre le distributeur le plus
favorable et celui le plus défavorable.
 Ceci permet d’avoir une variation maximale du débit de 10 % et par
conséquent une uniformité de distribution supérieure à 90 %.
hmax-hmin = 0.10 hmoy / x

Variation maximale du débit et de la pression :

(qmax- qmin)/qmoy = 0.10 = x (hmax- hmin)/hmoy


hmax-hmin = 0.10 hmoy / x ΔH = 0,1* (H/x)

qmax : débit du distributeur fonctionnant à la pression maximale (l/h)


qmin : débit du distributeur fonctionnant à la pression minimale (l/h)
qmoy : débit du distributeur fonctionnant à la pression moyenne (l/h)
x : exposant de la pression dans l’équation caractéristique du distributeur
hmax : pression de fonctionnement du distributeur le plus favorable (mce)
hmin : pression de fonctionnement du distributeur le plus défavorable (mce)
hmoy :pression nominale de fonctionnement du distributeur (mce)
Exemple: soit une gaine avec goutteurs un débit Dd =1l/h
avec une pression nominale H=10 mce
le coefficient du distributeur x =0.5
les pertes de charges admissible au niveau de la rampe et
porte rampe = ∆H =0.10 * 10 /0.5 =2 mce
∆H est repartie comme suit : 2/3 au niveau de rampe
1/3 au niveau de la porte rampe
∆H admissible au niveau de la rampe = 2*2/3 = 1.3 mce
∆H admissible au niveau de la porte rampe =2 * 1/3 = 0.66
mce
Détermination des pertes de charge linéaires

On distingue 2 méthodes pour la détermination des pertes de charge :

 Méthode n°1 : Lecture sur tableau et abaque

 Méthode n°2 : Calcul à partir de la formule de Blasius


Dimensionnement de la rampe et de la porte rampe
La perte de charge total en mce dans la rampe quant la conduite
assure un service en route est donnée par la formule

∆Hr =[ 0,478 (Di)-4,75 (Qr)1,75 Lr] cas du


polyéthylène
K
Di : Diamètre intérieur de la rampe (en mm)

Qr :: Longueur
Lr Débit de la
derampe en l/h
la rampe

k : Coefficient variant en fonction du nombre de distributeurs


desservis par la rampe

K NB de sorties
2,57 10 à 50

2,67
50 à100
2,75

> 100
avec
K=2,75

∆Hpr =[ 0,452 (Di)-4,76 (QPr)1,76 Lpr] cas du PVC


K
Di : Diamètre intérieur de la porte rampe (en mm)

Qr : Débit de la porte rampe en l/h

Lpr : Longueur de la porte rampe


K: on prend un nombre réduit de sorties
(débit en route) contrairement aux rampes
=2,56
LES CONTRÔLES ET ENTRETIENS RÉALISÉS AU NIVEAU DE LA
STATION DE TÊTE ET DU RÉSEAU
 Les opérations de contrôles
 Au niveau de la station de tête

• Contrôle des filtres se fera tous les 7 à 15 jours en périodes de


fortes irrigations

• Contrôle plus fréquent lorsque les eaux d’irrigation sont chargées

• contrôler la pression à l’entrée et à la sortie du filtre (lorsque la


pression baisse à la sortie du filtre et la différence de pression
entre l’entrée et la sortie du filtre0,3 à 0.5barle filtre se colmate

 il faut le nettoyer)
•S’assurer de la disponibilité de la solution mère

•Envoyer l’eau dans le système  Noter l’heure (la vanne du


secteur à arroser est déjà ouverte)

•Contrôler la pression affichée par le manomètre placé à


l’entrée de la station de tête

•Avant de démarrer la fertigation ; Irriguer à l’eau claire


pendant 5 à 10 minutes pour bien remplir le réseau
Contrôler la pression à la sortie de la station de tête
Au niveau du secteur d’irrigation

•Contrôler à l’aide de compteur le débit envoyé sur le secteur


d’irrigation

•Contrôler la pression à l’entrée du secteur d’irrigation

•Contrôler l’EC et le pH de la solution fille, à l’aide d’un EC mètre et un


pH mètre

•Détecter les plantes stressées et contrôler l’humidité du sol sous les


goutteurs qui les alimentent

•Vérifier et contrôler régulièrement le débit des distributeurs pour éviter


le problème de colmatage et de bouchage
•A l’aide d’un manomètre portatif contrôler la pression à l’extrémité des
rampes les plus éloignées

•Après fertigation, arrêter l’injection de la solution mère en ouvrant


complètement la vanne de réglage de pression et en fermant les vannes
(entrée et sortie)

•Irriguer à l’eau claire pendant au moins 5 à 10 minutes pour compléter


la quantité d’eau nécessaire à la culture et pour rincer le réseau

•Ouvrir la vanne du 2ème secteur et répéter les mêmes opérations


d’arrosage
Vérifier et contrôler régulièrement

le débit des distributeurs

pour éviter le problème de

colmatage et de bouchage
La conductivité électrique :
EC =Q/0,8 – 0,9

Q :exprimé en gramme de sels par litre, est la somme de la quantité de


sels contenus dans l'eau donnée par l'analyse, plus celle fournie par les
engrais, y compris l'acide nitrique.

Comparer l’EC théorique de la solution = Cf (g/l)/0,8 = 1,6/0,8 = 2dS/m

à l’EC aux goutteurs mesurée par un EC mètre

L’EC de l'eau de drainât d’un lysimètre permet un contrôle de quantité d’engrais

lessivée.
Contrôle l’EC du sol

On prélève des échantillons de sols autour des racines ;

Chaque échantillon est mélangé avec de l’eau distillée à

1/5 de volume d’eau (1 volume de sol + 4 volumes d’eau) et on mesure l’EC à

l’aide d’un EC mètre.

Si EC du sol dépasse largement 0,5 dS/m on procède à un lessivage par

irrigation à l’eau clair.


Les opérations d’entretien
Nettoyage des filtres manuellement ou automatiquement
•Nettoyage de la purge de l’hydrocyclone

•Nettoyage des filtres à sable par contre lavage (en faisant passer de l'eau
filtrée en sens inverse de la filtration, par un jeu de vannes).

•Laver les couches de sable du filtre une fois par an.

•Changer le sable du filtre tous les deux ans.

•Nettoyage presque quotidien des filtres à lamelles en l’ouvrant en


séparant les lamelles ou disques et on envoie un jet d’eau clair pour
évacuer les impuretés

•Nettoyage du filtre à tamis : se fait par brossage et rinçage des tamis


•Entretenir régulièrement les éléments du réseau, en début, au cours et à
la fin de la culture
Entretien des organes de distribution

Pour le colmatage biologique  Injecter dans le système de

l’eau de javel à faible concentration (1 à 5 ppm de chlore libre

par m3 d’eau ), périodiquement tous les 15 jours

(un ppm correspond à un milligramme par litre)

Pour le colmatage chimiqueInjecter un acide fort tel que

l’acide nitrique commercial, à la concentration de 2 à 5 l/m3

d’eau L’acide neutralise les ions bicarbonates présents dans

l’eau et évite ainsi les précipitations


Nettoyage du réseau consiste à purger le
systèmePurge = Ouvrir les bouchons aux extrémités des
portes rampes et les fins de rampes, puis la vanne.

Durant la purge, on augmente momentanément la


pression de l’eau et on laisse couler l’eau jusqu’à ce que
celle-ci soit claire( durée 5 à 10 minutes.)

Après la purge, on injecte une solution d’acide nitrique


à 2°/oo.
Traitement chimique de l’eau d’irrigation

Calcul de la concentration en acide pour neutraliser les ions

bicarbonates présents dans l’eau

Analyse de l’eau : Ions Bicarbonates (HCO3-) = 6,2 méq/l

Pour obtenir un pH de 5,8 à 6, on recommande

1 méq/l d’ion H+ pour neutraliser 1,5 méq/l de HCO3-.

Apport de 4,1 méq/l d'acide nitrique soit328 cc/m3


Conseils pour la préparation d’une solution mère

Choix des engrais complètement solubles et compatibles pour

éviter les précipitations

Les engrais à base de phosphate et de sulfate ne doivent pas

être mélangés avec les engrais à base de calcium


Point de contrôle Anomalies délectées Moyens d’intervention
Baisse de pression Réglage de l’accélérateur du
Manomètre à moteur ou Réparation des
l’entrée de l’unité fuites dans la pompe
de tête
Hausse de pression Réglage de l’accélérateur du
moteur
Baisse de pression Si la pression à la sortie de
Manomètre à l’unité de tête est correcte,
l’entrée du réparer les fuites dans le
secteur réseau

Hausse de pression Installation de régulateur de


pression à l’entrée du secteur
Extrémité de la Baisse de pression par rapport Si la pression à l’entrée du
rampe la plus à la pression indiquée par secteur ne pose pas de
éloignée l’étude problème, purger la rampe et
la nettoyer à l’acide et à l’eau
de javel après la purge
Compteur placé à Débit de l’installation < à ce Nettoyer le réseau et/ou
l’unité de têt qui a été prévu réparer les fuites

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