ENVIRONNEMENTS,

MILIEUX VIVANTS ET
RISQUES
UCAD /FLSH /Département de Géographie
MASTER I –ESD

Année 2023-2024
Mme NIANE Diatou THIAW
PLAN DU COURS
Introduction
I- l’environnement : Définitions et Enjeux
II- Milieux et ressources de l’environnement
III- Pressions , Risques et atteintes à
l’environnement
IV- Réponses/Stratégie des acteurs
V Cadre d’analyse et de gestion des
atteintes à l’environnement (PSR,
DPSIR, EIES)
INTRODUCTION
 Notions polysémiques (acceptions multiples, évolution du mot et du
sens : du naturel à l’intégration des sociétés dans les écosystèmes
 Milieu dans la géographie (Espace/Milieu, Milieu géographique
regroupant les conditions naturelles et sociales, les éléments
visibles et invisibles influençant la vie des individus et des
communautés), milieu biologique
 Le degré d’anthropisation différencie également les milieux
 Les milieux de vie en tant qu’espace se caractérisent par
leur diversité et les usages.
 Un milieu peut être naturel (forêt naturelle, savane, désert,
lac, océan…) ou artificiel (zone de culture, mare
artificielle, étang piscicole… )
 Les êtres vivants et leurs milieux sont en relation
continuelle interaction , complexité
des relations….
INTRODUCTION (SUITE)
Le milieu assimilé à L’environnement est
sous entendu autre fois comme
environnement naturel désigne l'ensemble
des éléments (biotiques ou abiotiques) qui
entourent un individu ou une espèce et dont
certains contribuent directement à subvenir à
ses besoins. « L’enV qualifie de façon plus
spécifique les Relations de l’H avec le milieu
dans lequel il vit
Certains milieux naturels sont parfois aménagés
par l’homme selon ses besoins d’usages ou de
protection (forêt aménagées, mare aménagée,
littoral aménagé
 INTRODUCTION
 Environnement Champ pluri-disciplinaire, Les
questions environnementales en général
sont caractérisées par la diversité des
pensées, mettant en place des courants
qui distinguent ainsi plusieurs familles ou
écoles (les penseurs écologistes, les
experts et décideurs, les sceptiques, les
féministes, les naturalistes…)
 L’environnement constitue
également un construit social
marqué par les perceptions, les
pratiques et les modes de gestion
INTRODUCTION (SUITE)
Environnement/ représentations
 « La représentation est une forme de
connaissance, socialement élaborée et
partagée, ayant une visée pratique et
concourant à la construction d'une
réalité commune à un ensemble social.
Également désignée comme « savoir de
sens commun » ou encore « savoir
naïf », « naturel », cette forme de
connaissance est distinguée, entre
autres, de la connaissance scientifique
(Dantier 2007, extrait de Jodelet D. 1994)
INTRODUCTION (SUITE)
Environnement/ représentations
 Prise en compte de ce qui apparemment
revient à la subjectivité de l’individu
pour la relier à son environnement
social
Se représenter correspond à un acte de
pensée par lequel un sujet se rapporte à
un objet. Celui-ci peut être aussi bien
une personne, une chose, un
événement matériel, psychique ou
social, un phénomène naturel (érosion,
inondation..), une idée, une théorie, etc
INTRODUCTION (SUITE)
Environnement/ représentations
 Des phénomènes cognitifs qui
engagent l'appartenance sociale des
individus avec les implications
culturelles, affectives et normatives,
avec les intériorisations d'expériences,
de pratiques, de modèles de conduites
et de pensée, socialement inculqués
ou transmis par la communication
sociale
 voir Connaissances locales endogènes
INTRODUCTION (SUITE)
Environnement /Milieux/Risques/
Vulnérabilité - Fragilité des milieux perturbations à des
échelles variées
La protection de l'environnement devient de plus en plus
une préoccupation collective. Le changement global
désigne les modifications à l’échelle planétaire, des
cycles biogéochimiques et hydrologiques, du climat,
de l’utilisation de l’espace, de la diversité biologique
et du fonctionnement des écosystèmes, sous l’effet ou
non, direct ou indirect des activités humaines

Les changements climatiques contribuent à la

transformation à long terme du climat à l’échelle
locale, nationale, régionale et mondiale.
INTRODUCTION (SUITE)
 Cette transformation se manifeste par les
modifications des paramètres climatiques
comme la température, le vent et les
précipitations et dont les conséquences sont les
variations de fréquences et de l’intensité des
phénomènes climatiques extrêmes
 Ces dernières années ont été fortement
marquées par des catastrophes naturelles de
grande ampleur (Sècheresse inondation, séisme,
crues, ouragan…) , par une augmentation des
incidents technologiques et par l’émergence de
nouvelles maladies
 En effet , le changement climatique, fait peser
sur la planète une menace globale
INTRODUCTION (SUITE)
 « Aucun lieu de la planète ne peut prétendre être
complètement protégé face aux risques. Ni les
pays développés, ni les pays pauvres comme le
Niger ou Haïti, ni les puissances intermédiaires
comme l’Indonésie, le Chili ou l’Inde, ni même les
grandes puissances ». (Grunewald François, 2013)
 Facteurs naturels : changements climatique- et
Facteurs anthropiques)
 Impacts écologiques et socioéconomiques:
activités économiques fragilisées (pêche,
tourisme…), destructions d’infrastructures, perte
de vies humaines…
 .L’ampleur des dégâts dans différentes zones
géographiques illustre la vulnérabilité des
populations et des sociétés face aux catastrophes
INTRODUCTION (FIN)
 Les populations pauvres étant plus vulnérables
 Enjeux écologiques, économiques, politiques (remise en cause des choix de
développement du Nord et du Sud et posent en particulier la question cruciale de
l'énergie-
 Enjeux sociaux…
Nécessité – urgence d’ agir
 Politique concertée : prise de conscience, l’adoption de la Convention-cadre sur le
changement climatique à Rio en 1992, puis du protocole de Kyoto en 1997……
 APPEL à l'accélération de l'action collective sur le climat

 Les COP COP 1 (Berlin 1995 )….à Cop 21 …..Accord de Paris COP 26 GlasGow,
Cop 27 Sharm El Sheikh Cop 28 DUBAI

 Les solutions doivent être apportées à différentes échelles (internationale, nationale,

locale) pour une résilience des territoires, des écosystèmes, des communautés

 Pour une meilleure efficacité, il faut une préparation et une anticipation des réponses.

A cet effet le GIEC Fondé en 1988 tous les 6 ou 7 ans premier rapport en 1990…
volume II dédié aux impacts
I L’ENVIRONNEMENT :
DÉFINITION ET ENJEUX
 Définitions variables selon le champ d’étude
(sémantique, politique, scientifique…)
 «Environnement»: l’ensemble des éléments naturels
et artificiels ainsi que des facteurs économiques,
sociaux et culturels qui favorisent l’existence, la
transformation et le développement du milieu, des
organismes vivants et des activités humaines ». Code
de l’environnement Sénégal (Loi 2001-01 du 15
janvier 2001portant Code de l’Environnement2001)
 Et Loi n 2023-15 du 02 août 2023 portant Code de
l'Environnement (JO 16 septembre 23)

 Consulter Rapport Etat Environnement Sénégal

 Echelle mondiale, France, code de l’environnement
Sénégal
?????????????????????????
??????
 Environnement Climat Biodiversité,
Risque, Ecosystème, Perte,
 dommage, milieu, Vulnérabilité
 Echelle, planète, négociations
 Adaptation, déchets
 Résilience, négociation, carbone,
Ozone, méthane, Energie propre,
 gaz, effet de serre, forêt, mer, pollution
 population autochtone, savoirs
endogènes,
 finance
ENVIRONNEMENT

Passage d’une conception Biocentrique

à une conception anthropocentrique :
l’ensemble des relations entre l’homme
et le milieu naturel ou construit dans le
quel il vit
Autre Approche éthique : Ecoféminisme
Conception technocratique : ensemble de
limites de problèmes à résoudre et de
risques à gérer
I L’ENVIRONNEMENT :
DÉFINITION ET ENJEUX
Enjeux
 Ecologique et patrimoniaux. (maintien de la diversité
biologique, préservation des grands équilibres) qui
conditionnent l’utilisation, la préservation et la
transmission de ce patrimoine collectif. Principe et
Atteinte des Objectifs du Développement Durable-
(ODD)
 scientifiques (molécules médecine, alimentation,
robotique , biotechnologie, par exemple).
 Economique : Emploi des combustibles fossiles);
Besoin de croissance économique rapide et durable
(Sénégal: Ressources pétrolières et gazières), besoins
économiques et sociaux, services écosystémiques
multiples (usages) . Pour les forêts par exemple, Leurs
utilisations reposent sur les prélèvements de bois, des
animaux mais aussi divers autres produits.
I L’ENVIRONNEMENT :
DÉFINITION ET ENJEUX
 Leurs fonctionnalités sont multiples. Outre le
maintien des ressources en eau et du sol, les
forêts ont un rôle non négligeable sur la
régulation du climat (séquestration de carbone)
aussi bien au niveau local que mondial

 Politiques Economie des pays, contribution au

PIB (pêche, tourisme…) engagements
internationaux ( une préoccupation de la politique
de protection), gouvernance à des échelons
divers (Sénégal, transfert de compétence dans
différents domaines dont l’environnement et la
gestion des ressources naturelles..)
CHAP II MILIEUX ET RESSOURCES
DE L’ENVIRONNEMENT

 C'est à une dimension plutôt physique

et matérielle que renvoie plutôt le
concept de milieu. Ce paradigme a
souvent déterminé les réflexions en
géographie et le milieu a été dans la
plupart des cas un déterminant qu'il faut
étudier pour pouvoir comprendre le
déterminé.
CHAP II MILIEUX ET RESSOURCES
DE L’ENVIRONNEMENT

I 1 Les Milieux :
- Milieux naturels
- Milieux de vie

Au niveau global, deux ensembles se distinguent :

Milieux naturels

Milieux artificiels

Le critère distinctif fondamental repose sur l'homme qui

intervient dans le façonnement ou le maintien des
milieux et des systèmes, surtout depuis le XIX°S avec
l’ère industrielle.
CHAP II MILIEUX ET RESSOURCES
DE L’ENVIRONNEMENT
MILIEUX NATURELS
NOTION DE MILIEU (NATUREL) « SUPPOSE UNE RELATION
LINÉAIRE DE DÉTERMINATION ET D'ANTÉCÉDENCE ET
ÉVACUE TOTALEMENT LA DIMENSION IDÉOLOGIQUE ET
SOCIO-CULTURELLE » AMOR BELHEDI « DU LIEU .... AU
TERRITOIRE »

ILS SE DISTINGUENT PAR PLUSIEURS CARACTERISQUES

(RELIEF, CLIMAT, SOL, VÉGÉTATION, HYDROGRAPHIE…..)
EN AFRIQUE PAR EXEMPLE ON PEUT DISTINGUER
 Milieu équatorial : forêt dense
 Milieu tropical humide : savane et forêt claire
 Milieu tropical sec : steppe, brousse d'épineux
 Milieu aride : désert
 Milieu méditerranéen
 Milieu montagnard
CHAP II MILIEUX ET RESSOURCES
DE L’ENVIRONNEMENT
 Jean Demangeot : Eléments constitutifs des
Milieux naturels ; Milieux naturels difficiles
 Autres critères Jean Demangeot fait un
classement selon le degré de transformation par
l’Homme
 Milieux moins bouleversés inhabitables: déserts
milieux polaires, forêts boréales….
 Milieux naturels « maniables » forêts tropicales,
les savanes, les milieux méditerranéens, les
savanes, les régions forestières tempérées, les
rivages maritimes, fluvio-lacustres….
 L’auteur constate la disparition de la virginité
des milieux soumis également à différentes
contraintes naturelles
CHAP II MILIEUX ET RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
 René Lebeau (Rappel L1 GEO Rurale)
 Milieux tempérés
 Milieux tropicaux.
 Milieux méditerranéens
 milieux arides avec les oasis,

Jean Demangeot: Les milieux naturels du

globe
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT

II 1 Ressources de l’environnement
A- Ressources et Typologies

B- Ressources vivantes - Biodiversité

C- La sélection des ressources et leurs

modifications…
CHAP II MILIEUX ET RESSOURCES
DE L’ENVIRONNEMENT
MILIEUX ARTIFICIELS (TRANSFORMÉS)
« MILIEUX DE VIE »

Milieux « pensés » par l'homme

Milieux bâtis par l'homme

Milieux organisés par l'homme

Milieux « gérés » par l'homme

Définitions? Exemples?
Risques afférents…
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
A - Typologie des ressources
Le terme « ressource naturelle » n’est pas
évident à définir de façon rigoureuse.
L’évocation du caractère naturel ne règle pas la
question : doit-on considérer la pluie comme
un phénomène « naturel » lorsqu’elle est
provoquée par ensemencement des
nuages ?
En outre, la notion de ressource correspond
toujours à un contexte culturel, technique,
économique donné.
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Les ressources naturelles se caractérisent par
une (ou plusieurs) de ces trois propriétés :
 - leur stock a une valeur intrinsèque (valeur
patrimoniale) ;
 - leurs quantités préexistent à toute activité
économique ;
 - leurs taux de renouvellement sont des
variables d’état et non des variables de
commande.
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Une typologie permet de classer les
ressources :

- selon leurs propriétés biophysiques

- et selon le type de relations que l’activité

humaine entretient avec ces ressources.

En croisant ces deux critères, il est possible

de définir les facteurs déterminants.
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Classification selon les caractères
biophysiques

Malgré un certain arbitraire, une distinction

entre les ressources peut être opérée :
- non renouvelables
- et celles renouvelables

Mais la distinction n’est pas incontournable.

Des pratiques non durables perturbent les
processus écologiques et d’évolution !
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Ressources non renouvelables
- des ressources à usage nécessairement
destructif (ressources énergétiques fossiles:
pétrole, gaz, charbon, uranium…). La
ressource disponible dépend des quantités
exploitées antérieurement ;
- des ressources recyclables dont une partie est
réutilisable (minerais…) ;
- des ressources à usage non nécessairement
destructif, avec un usage convenable (sols
sensibles à l’érosion, ozone stratosphérique…).
INÉGALE RÉPARTITION DE CERTAINES
RESSOURCES DANS LE MONDE
(PÉTROLE ET GAZ NATUREL
INÉGALE RÉPARTITION DE CERTAINES
RESSOURCES DANS LE MONDE
(PÉTROLE ET GAZ NATUREL
(carte des blocs pétroliers (Source Direction des
Hydrocarbures, décembre 2017)
 Evolution des permis
• 17 blocs
• 2012 6 permis
• 2017 10 permis
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Ressources renouvelables

Deux caractéristiques majeures:

 Durée et modalités de "renouvellement" (cycles)
 Etat de ces ressources (le plus souvent des liquides ou
des gaz)
Ressources renouvelables
- des ressources dont la quantité annuelle disponible n’est
pas liée aux prélèvements antérieurs (la pluviométrie ou
les eaux de ruissellement) ;
- des ressources dont la quantité annuelle disponible est
liée aux prélèvements antérieurs (ressources biologiques
exploitée qui dépendent des prélèvements antérieurs).
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Classifications
1- Classification par type de maîtrise
- des ressources non reproductibles et abondantes (énergie
solaire, éolienne, solaire, biomasse et géothermique) ;
renouvellement naturel rapide l’échelle du temps humains
–inépuisables.
- Exemple : E .Solaire .thermique : Capteurs
- E.S phtovoltaïque : Centrale
- Opportunité pour la transition énergétique contre le
Réchauffement climatique
- des ressources reproductibles (productions agricoles) ;
- des ressources uniques qui constituent des éléments
naturels sans substitut (une formation géologique (exp Les
calanques de Marseille, une population animale en voie
d’extinction… ).
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Classification par type d’appropriation:
- des ressources qui peuvent faire l’objet d’une
appropriation privative et qui peuvent donc
être gérées spontanément de façon
décentralisée ;

- des ressources détenues en commun : les

caractéristiques de ces ressources
empêchent leur gestion rationnelle au niveau
individuel (terres, forêt, eau...)
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
3 Classification par type d’utilisation :
- les ressources qui sont exclusivement des
facteurs de production (fuels fossiles,
minerais…) et n’ont pas d’autre vocation ;

- des ressources qui sont à la fois facteurs de

production et objet d’une demande finale
directe (services directs aux individus), ce qui
est souvent source de conflits.
 CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT

Ressources vivantes - Biodiversité

« Importance » relative du vivant:

 Rapports d’importance à l’intérieur du

monde vivant (les deux règnes)
A l’intérieur du vivant, inversion des rapports
d’importance entre les deux règnes:
 Végétaux (plus de 99% de la biomasse)

 Animaux (plus des 2/3 de la biodiversité)

CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Classification du vivant
 La taxonomie : consiste à nommer,
décrire et classer les êtres vivants
 La systématique : Etude de la diversité
des organismes et la compréhension des
relations entre les organismes vivants et
fossiles, (degrés de parenté)
morphologiques et phénologiques
 La « biosystématique » approche
moderne de la S. plus complexe basée
sur physiologie, de biochimie, de
génétique moléculaire, etc., :
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Structuration hiérarchisée du monde
Vivant:

• individu
• espèce
• population
• peuplements ou les communautés
• écosystème
• biosphère
Interaction entre le niveaux
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
L’artificialisation des écosystèmes conduit
généralement à une réduction de la diversité
des milieux naturels.
C’est quoi la biodiversité ? (Convention RIO
92)
Cette diversité se définit comme la variabilité
des organismes vivants, de toutes origines,
y compris:
- les écosystèmes terrestres,
- les écosystèmes marins,
- et les autres écosystèmes aquatiques ou
associés.
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
Cela comprend la diversité au sein des
écosystèmes, entre espèces, ainsi que celle des
espèces.

Cette biodiversité prend donc en compte trois

niveaux :
- la diversité écosystémique
Mais D écologique (complexité et diversité des
écosytèmes), leur évolution au cours du temps peut
atteindre un état d’équilibre appelé « climax », ce
dernier peut être aisément rompu si le fonctionnement
de l’écosystème est perturbé, en particulier par les
activités humaines.
- la diversité spécifique (espèces),
- la diversité génétique (à l’intérieur d’une même
espèce).
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
 Diversité des écosystèmes: Les écosystèmes
sont généralement organisés sur un modèle
latitudinal avec une richesse croissante des
espèces au fur et à mesure qu’on se rapproche
de l’équateur. Ceci est essentiellement du à
des facteurs climatiques
 La répartition spatiale de la biodiversité est
marquée par un déséquilibre.
 Elle varie pour différentes espèces et la
diversité et l’abondance de celles-ci ont une
influence réciproque.
 Par exemple Un centre de biodiversité végétale
(Cap) n’est pas forcément un centre pour les
mammifères, ou oiseaux (Congo, Tanzanie….)
EXO TPE
Echelle Espèces végétale Espèce animale

Monde
Afrique
Afrique de
l’ouest
Sénégal
EXO
 Espèces endémiques
 Espèces menacées
 Espèces en voie de disparition
 Espèces rares

 Mesures conservatoires sur les

écosystèmes terrestres et marins
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
C - La sélection des ressources
et leurs modifications…

Sélection naturelle (évolution, compétition)

…

Amélioration génétique (manipulations,

biotechnologie « OGM »)…

Différence temporelle : accélération des

processus du fait de l’intervention
humaine.
CHAP. II-MILIEUX RESSOURCES DE
L’ENVIRONNEMENT
 L’exploitation des ressources est
toujours liée à des risques :
dégradation de l’environnement
et de la qualité de la vie qui peut
dans certains cas prendre de l’ampleur.
¶
 Biotechnologie: promotion bien être de
l’humanité (agriculture, élevage) mais
risques pour la santé humaine et
l’environnement.
III- RISQUES, PRESSIONS , ET ATTEINTES À
L’ENVIRONNEMENT

Le Concept de Risque
 Probabilité d’occurrence d’un évènement; interaction
entre un aléa et des enjeux
 Probabilité d’occurrence des dommages
 Danger attendu par rapport à des dommages futurs
(Douglas in Jofe H. 2005)

 L’aléa est un « événement d’origine naturelle ou

humaine potentiellement dangereux dont on essaie
d’estimer l’intensité et la probabilité d’occurrence
par l’étude des périodes de retour ou des
prédispositions du site ».
 Les enjeux représentent quant à eux la « valeur
humaine, économique ou environnementale des
éléments exposés à l’aléa
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 De plus, de nombreux aléas qui
apparaissent a priori naturels, comme les
glissements de terrain ou les inondations,
surviennent, dans des milieux fortement
anthropisés, sensiblement influencés par
les aménagements humains.
Par exemple : il est communément admis
que la mobilité du trait de côte peut être
accentuée par des phénomènes
anthropiques (Paskoff, 1993 ; Pinot, 1998).
(Thiaw , 2016)
 R. D’Ercole et P. Pigeon (2000) parle
d’anthropisation des aléas dits naturels ».
III- RISQUES, PRESSIONS , ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Le risque s’appuie en règle générale sur
deux composantes : l’aléa (probabilité
d’occurrence d’un phénomène) auquel on
associe, selon les auteurs, des enjeux ou
des vulnérabilités (Dagorne, Dars, 2005,
Dauphiné, 2001)
 L’important est de comprendre que c’est la
combinaison de deux éléments et non les
éléments séparés - aléa et enjeux, par
exemple, qui définit l’existence et la
dynamique du risque (Meur-Férec, Morel,
2004, in Herbert, Maillefert, Petit Zuindeau,
2009
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Le concept de Risque pour plus de
précisions est toujours chargé de
Variété de qualificatifs qui parfois
se superposent: risques alimentaires,
sanitaires, naturels, industriels,
technologiques, économiques, sociaux,
environnementaux.
 Mais son ambiguïté demeure!
QUELQUES CADRES
CONCEPTUELS
 Catherine MEUR-FEREC
 Alexandre Mangnan
III- RISQUES, PRESSIONS , ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 B Typologie des risques
 Risques naturels : Risques naturels (cyclone,
tsunamis, volcan, Risques climatiques
(sècheresse, inondation…
 Risques anthropiques : industriels, mode
consommation, pratiques, biotechnologiques
 La notions de Risque naturel, augure-t-elle
une nouvelle géographie physique à
dimension sociale ou sociétale…Yvette
Veyret (1997)
 L'émergence du risque à la convergence
des dynamiques naturelles et
anthropiques (Meur Ferec)
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Les facteurs de risque sont à la fois
naturels et anthropiques.
 (Thiaw, 2016) évoque sur la petite côte
le Rôle prépondérant des usages et
modes de gouvernance dans
l’occurrence des perturbations.
 B Perception et représentation du
risque
III- RISQUES, PRESSIONS , ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Approche Philosophique (Descartes, Platon ;
Perception : une représentation par l’esprit, doutent de la
fiabilité des données qu’elle pourrait fournir sur les objets.
(Tossou, 2006). Selon Prieto (1975) et Ruault (2008),
l’identité sous laquelle un sujet connaît un objet matériel
n’est, bien entendu, que la façon dont il le conçoit.
 Idée est une représentation d’objet
 Selon les géographes
 Armand Frémont, 1976 Représentations et vécu
 Les représentations peuvent être définies comme « le
produit et processus d'une activité mentale par laquelle
un individu ou un groupe constitue le réel auquel il est
confronté et lui attribue une signification spécifique »
(Abric, 1987 cité par Bailly, 1992) et elles sont des «
créations sociales ou individuelles de schémas pertinents
du réel » (Guerin, 1989 cité par BAILLY, 1992)
III- RISQUES, PRESSIONS , ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Perception risque
 Etude de la composante humaine du
risque; questions relatives aux attitudes,
idées et croyances ,les liens existants
entre les sociétés et le risque.
 Influences Localisation géographique,
enjeux politiques économiques (Acteurs
multiples, négociations, incertitude…)
 Etude de la composante humaine du
risque; questions relatives aux attitudes,
idées et croyances ,les liens existants
entre les sociétés et le risque.
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Perception risque (suite)
 Moscovici (1961) : insista sur la
spécificité dans les sociétés
contemporaines que caractérisent
l'intensité et la fluidité des
échanges et communications, le
développement de la science, la
pluralité et la mobilité sociale
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Perception risque (suite)
 La perception du risque dépend des
pratiques sociales et des vécus
psychologiques, des sensations. filtres
perceptifs qui tiennent aux organes des
sens et aux cultures individuelles

• conscience du risque,
• attachement au territoire,
• capacité d’adaptation,
• résilience
RISQUES ET PRESSIONS ET ATTEINTES
À L’ENVIRONNEMENT

 Le changement climatique (méga risque)

 Les pollutions et nuisance (déchets, bruit)
 Les activités multiples variables selon les
potentialités des milieux et le niveau de
développement (agriculture, élevage, pêche,
transport, Industrie, tourisme…) L’ensemble de ses
activités ont des impacts négatifs sur l’environnement
sur les milieux naturels et les communautés
 Ecologiques, Erosion de la biodiversité, Epuisement des
ressources, selon le niveau de pression
 Sociaux, crises et tensions sociales face à la rareté ou
à l’amenuisement des ressources
 Economiques fragilisation des conditions de vie des
populations
III- RISQUES ET PRESSIONS ET À
L’ENVIRONNEMENT

Pression Atteintes à
l’environnement
A- Déforestation
B- Erosion de la Biodiversité
C- Epuisement des ressources
D- Pollutions
E- Quelques impacts
III- PRESSIONS, RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
A- Déforestation et Effets

Signification et contenu:
qu’est que la forêt? Caractéristiques
• Etendue
• Composition
• Stratification
• Ecosystème complexe
• Répartition spatiale : Disparité dans la
répartition à travers le monde
III- PRESSIONS, RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
Exemple Potentialités:
 Les forêts couvrent en Afrique de l’ouest
environ 115 millions d’hectares, soit 12% de
sa superficie totale (FAO, 2005) ; cependant
des disparités existent entre les différents
pays.

 La guinée Bissau est plus pourvue avec plus

de la moitié du couvert forestier, tandis que
la Mauritanie n’occupe que 0,3%.
 Sénégal : 13,5 millions d’hectares de
formations forestières
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
Exemple Potentialités:
 les forêts du bassin du Congo. 200 millions
d’hectares (Cameroun, Congo, Gabon,
Guinée équatoriale, République
centrafricaine et République démocratique
du Congo). valeur écologique
exceptionnelle: biodiversité remarquable :
plus de 500 espèces de mammifères, 400
espèces de reptiles, des milliers d’espèces
végétales , des centaines d’espèces
d’oiseaux . Les forêts tropicales du monde
concentrent à elles seules environ 2/3 de la
biodiversité terrestre : un trésor à conserver.
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
Facteurs naturels
 Effet changement climatique
 Sècheresse
 Feux de forêts foudre, éruptions
volcaniques...
 Tempête
 Inondation
 Erosion côtière
 Agressions biotiques (maladies,
champignon
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
Facteurs anthropiques de la déforestation:
 Défrichements (Agriculture) : croissance
démographique, Monoculture arachide
(Sénégal), Agriculture itinérante (Afrique)
 Surpâturage
 Exploitation minière
 Feux de brousse (Agriculture, récolte de miel,
élevage, chasse…)
 Exploitation forestière (Bois d’œuvre, bois de
chauffe, charbon de bois, voir Evolution
consommation bois de chauffe et charbon de
bois?
 Exploitation clandestine (zone transfrontière,
zone de mangrove).
PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
 Nigeria et Côte d’Ivoire : taux annuel de perte
de couverture le plus élevé de la région
(environ 663.000ha)
 A Sao Tomé-et-Principe, depuis 2010, environ 1
800 ha détruits et convertis en plantations de
palmiers à huile
Conséquences (réduction / augmentation) :
Réserves d’eau du sol (ruissellement, crues/étiages,
évaporation…)
Vitesse du vent au sol (éolisation, poussières…)
Humidité atmosphérique.
Amplitude thermique (au niveau du sol).
Séquestration de carbone / réchauffement climatique
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
B- Erosion de la biodiversité

Variabilité climatique et anthropisation des

milieux, entraînant :
 Fragmentation des écosystèmes
 un appauvrissement floristique
(déforestation
Défrichement, exploitation forestière, expansion
urbaine…) Exo : voir évolution espèces ?
 Dégradation des habitats et réduction de la
diversité animale associée aux écosystèmes
(terrestres, marins) détruits.
PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
C- Consommations et exploitations
excessives d’espace et de ressources

Exemple en zones pastorales (réduction

d’espèces les plus appétées, prolifération
d’espèces peu consommées, dispersion des
semences, complémentarité des
consommateurs…)
Exemple en exploitation forestière (raisons :
sylviculture industrielle, extraction de bois
d’œuvre, équipements et infrastructures…)
Ressources halieutiques: surpêche, Pollution
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
D- Déchets et Pollutions (ex : métaux lourds et
chaînes alimentaires…)
Déchets” : Toute substance solide, liquide, gazeuse, ou résidu
d’un processus de production, de transformation ou
d’utilisation de toutes autres substances éliminées,
destinées à être éliminées ou devant être éliminées en vertu
des lois et règlements en vigueur
 “Gestion des déchets” : La collecte, le transport, le
stockage, le recyclage et l’élimination des déchets, y
compris la surveillance des sites d’élimination. 19. —
 “Gestion écologique rationnelle des déchets” : Toutes
mesures pratiques permettant d’assurer que les
déchets sont gérés d’une manière qui garantisse la
protection de la santé humaine et de l’environnement
contre les effets nuisibles que peuvent avoir ces
déchets CE 2001
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
D- Déchets et Pollutions (ex : métaux
lourds et chaînes alimentaires…)
Photo Source ESD 2019
ESD
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
D- Déchets et Pollutions (ex : métaux
lourds et chaînes alimentaires…)

Facteurs
la production de l’énergie (l’utilisation
des énergies fossiles), L’agriculture
moderne (effets nocifs de L’utilisation
des engrais et des pesticides ,L’industrie
chimique et métallurgique (déchets
plastiques non biodégradables,
radionucléaires, métaux lourds…
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
D- Déchets et Pollutions (ex : métaux lourds et chaînes
alimentaires…)
“Pollution” : Toute contamination ou modification directe
ou indirecte de l’environnement provoqué par tout acte
susceptible : - d’affecter défavorablement une
utilisation du milieu profitable à l’homme ; - de
provoquer ou de risquer de provoquer une situation
préjudiciable à la santé, à la sécurité, au bien être de
l’homme, à la flore, à la faune, à l’atmosphère, aux
eaux et aux biens collectifs et individuels.
Concentration des polluants au sommet des pyramides
écologiques (ex: métaux lourds dans les chaînes alimentaires).
Exemple : décharge
Facteurs de dispersion (Transport des polluants par différents
courants atmosphériques), Dispersion par les êtres vivants,
bioaccumulation, bioconcentration
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
E- Impacts (Intensité, étendue, durée,
Sensibilité, adaptation, Résilience)
Occurrence et répétitivité des risques (ex:
zones cycloniques, littoral/ Erosion côtière).
Vulnérabilité différentiée des territoires
C’est plutôt la vulnérabilité des
populations qui a une incidence directe
sur l’ampleur de la catastrophe (PNUD).
III- PRESSIONS , RISQUES ET
ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENT
F - Incertitudes/Défis (surtout temporels)
 irréversibilité, Changement globaux,
ampleur…
 Développement durable/générations
futures...
 Forte dépendance aux ressources
naturelles
V- RÉPONSES/STRATÉGIES
DES ACTEURS
 Le souci de préservation de
l’environnement (cadre de vie,
biodiversité ) est à l'origine, une
préoccupation de naturalistes et écologistes.
 Mais les mesures qui en découlent sont
politiques à travers des réglementations
diverses, définition de cadre de participation
communautaire),
 Différents niveaux d'échelle (du local à
l'international )
 A l’échelle nationale et locale
d'aménagement des territoires et
d'utilisation de l'espace. Planication
V- RÉPONSES/STRATÉGIES
DES ACTEURS
Suivant les risques et formes de
vulnérabilité
Aménagements et échelle d’intervention
• Ecosystèmes,
• bassins versants...
• Autres unités : éco-géographiques,
administratives- territoriales
IV- RÉPONSES/STRATÉGIES
DES ACTEURS
- Stratégies /Réponses /secteurs:

• Forêts – Biodiversité- : Reboisement, Conservation et de

restauration Biodiversité : au niveau des Systèmes et
des Organismes. (Aires protégées dans différents
milieux )
 Sols : Restauration des terres
 Effets du Changement climatique : Erosion , Inondation,
cyclone: Protection, Alerte précoce, Evaluation ex ante
Financement (Possibilité économique de lutte et de
prévention )
 Adaptation et/ou Résiliences
 Protection, Accommodement, Retrait, Evacuation,
Protection, assurances? …
 Dispositif politique et administratif de gestion des risques/
IV- RÉPONSES/STRATÉGIES
DES ACTEURS
Réponses Politiques:
La réduction des risques de catastrophe s’inscrit
dans le cadre de la gouvernance
C’est-à-dire tout le Cadre institutionnel, juridique et
politique de gestion de l’environnement (EXPOSE
volontaire)
• Global

• National

• Local /gestion décentralisée, communautaire

Sensibilisation du public, volonté politique et

capacités suffisantes sont des éléments
incontournables pour en faire un principe
fondamental de chacun des domaines du
développement concernés.
IV- RÉPONSES/STRATÉGIES
DES ACTEURS
C Acteurs
 Etat
 Collectivités territoriales
 Communautés dans leur diversité
 Privé
 ONG…

Cadres/ structures d’intervention

Ministères, services techniques, Programmes,
Projets, Observatoire (outil de prospective )
Transformation institutionnelle pour la prise en
charge de nouvelles préoccupations
V MODÈLE OU CADRE D’ANALYSE
DES ATTEINTES À ENVIRONNEMENT

Objectif : Identifier et mesurer les aspects

de la société, de l’économie et de la
technologie qui sont susceptibles d’être la
source de pressions sur l’environnement

PER Pression Etat Réponse (PSR) (OECD 1991, 1993, in

Noel , 2009).

DPSIR forces motrices, pression, état, impact, réponse (UE)

EIES
MODELE DPSIR
MODÈLE PSR
Schéma PSR

Master I – ESD (21-22)

83
L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

L’évaluation environnementale est un processus

systématique qui consiste à évaluer et à atténuer
les impacts sur les ressources naturelles et
système humains liés aux activités et projets afin:

 De faciliter la planification durable et la prise de

décision en général sur les projets et programmes

 de prévoir et gérer les impacts négatifs et les

conséquences sur l’environnement des
investissements d’aménagement, d’industries etc.

 –et de mettre en conformité environnementale les

activités en cours d’exploitation.
L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

L’évaluation environnementale regroupe deux catégories

d’outils:
 Les outils prospectifs de gestion préventive et
anticipative de l’environnement

Les Evaluations environnementales stratégiques(EES),

Les études d’impacts sur l’environnement(EIE)

L’Analyse environnementale Initiale (AEI)

 Les outils de contrôle et de gestion

environnementale

 Audit environnemental (activité en cours

d’exploitation)
L’ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

 Les dispositions de la Loi No 2001 – 01 du

15 janvier 2001 portant Code de
l'Environnement (LCE) et de son décret
d’application No 2001 – 282 du 12 avril
2001 constituent le cadre législatif et
réglementaire fondamental régissant les
activités ayant des incidences
environnementales.
 Articles L48 à L54 (obligation des projets)
 Articles L64 et L74 (substances /pollution
marine
 Article L98 (sanctions)
LA
RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTR
EPRISES ET ENVIRONNEMENT (RSEE)
 LA RSE

Ce concept né dans les années 1950 peut être défini comme «

l’ensemble des obligations légales ou volontaires, qu’une
entreprise doit assumer afin de passer pour un modèle imitable
de bonne citoyenneté dans un milieu donné » (Pasquero, 2005
in ). Il conduit un nombre croissant d’entreprises à s’engager
dans des domaines et des activités qui excèdent leurs champs
d’action et leurs responsabilités économiques traditionnelles,
notamment dans le domaine de la protection de
l’environnement. L’objectif est double : il s’agit d’une part de
s’intéresser à la protection de l’environnement autrement qu’en
termes de contraintes, en dépassant la biodiversité «
réglementaire » (Vandevelde, 2013) afin de valoriser leur image,
et d’autre part de mettre en place des pratiques durables
susceptibles de constituer à l’avenir « un levier de prévention et
de maîtrise des risques » (Eiffage, 2012)
CONCLUSION
Domination de plus en plus grande de l’homme sur son
environnement
Opportunité et Profits mais également incidences négatives
Dégradation de l’environnement : Déforestation , Erosion des sols,
pollutions (atmosphère, milieux marin et aquatique Changement
climatique, Epuisement de certaines ressources non renouvelables,
Evènements extrêmes catastrophes à grande échelle
Irréversibilité de certaines situations
FRAGILITE des Milieux de plus en vulnérables
Exposition à des facteurs naturels et anthropiques
 En raison de la prise de conscience de processus de dégradation des
milieux de vie, différents modes de gestion ont vu le jour.
 Mais la mise en place des vulnérabilités d’ensemble, impose une
approche territoriale de gestion des risques
 Aussi La multiplicité des facteurs et leur complexité nécessite une
approche intégrée (GIZC) ?
Que faut-il faire ?
Risque et catastrophe : Observer, spatialiser, comprendre, gérer
Pour Adaptation, Résilience
Nécessité de mobilisation Connaissance, ressources humaines et financières
Principe d’éthique
QUELQUES RÉFÉRENCES
 FAO (2015) Directives sous-régionales pour la cogestion des pêches dans
les Aires Marines Protégées de la zone nord-ouest africaine .
https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/a5ab4a17-e1b1-
44b4-99f6-7e127168d232/content

 Sylvia Becerra Vulnérabilité, risques et environnement : l’itinéraire

chaotique d’un paradigme sociologique contemporain
https://journals.openedition.org/vertigo/11988

 Thiaw D. (2016) vulnérabilité et adaptation des territoires aux

effets du changement climatique; incitations globales et initiatives
locales dans les communes de Mbour Saly et Malicounda thèse de
doctorat Paris Saclay 453p Anexes

 THIAW D. (2002) . Identification, utilisations et valorisation des

ressources végétales vivantes dans la Communauté rurale de
Tomboronkoto. De la cueillette à la production. - Thèse de doctorat
de troisième cycle, UCAD-FLSH, Département de Géographie,
Dakar, 328 p
