MZAB

L’habitat vernaculaire:
 PLAN DE TRAVAIL:
• Introduction
• Situation géographique
• Climat
• Aperçu historique
• Tissu urbain
• Analyse socio-architecturale
• Conclusion
• Webographie/Bibliographie
INTRODUCTION:
 SITUATION GEOGRAPHIQUE:

Le Mzab est une

région située dans
la province de
Ghardaïa a
exactement 600 km
au sud d’Alger.
Cette wilaya est au
centre de la partie
Nord de Sahara.

Localisation de la vallée de Mzab en Algérie.

 Climat

Le Mzab doit à sa situation d'appartenir tout entier au climat

désertique. La région est marquée par une grande amplitude entre la
température du jour et nuit, d’été et d’hiver.
Les vents dominants d’été sont chauds et secs, tendis que ceux d’hiver
sont froids et humides.
 APERCU HISTORIQUE
Moyen-Age:

Les Ibadites qui furent les pionniers de

cette civilisation et les premiers
bâtisseurs de la vallée du Mzab y ont
élu domicile après avoir choisi le chemin
de l’exil qui les conduisit de la ville de
TAHERT, capitale de l’état Rustumide,
après la destruction de celle ci en 909,
ils ont opté en fin de compte pour
s’installer définitivement dans la vallée
du Mzab pourtant hostile à toute forme
de vie.
 APERCU HISTORIQUE
Moyen-Age:
Les Ibadites ont entrepris l’urbanisation progressive de cette vallée. Ils ont réussi à
asseoir les fondements d’une vie distinguée par une urbanisation perfectionniste,
grâce a cette dernière, ils donnent naissance à cinq magnifiques cités dotées chacune
de sa palmeraie. Ces villes furent construites successivement selon le même schéma
structurel durant la période allant de 1012 à 1353 le long de Oued Mzab.
 TISSU URBAIN:
Les palmeraies:

Les palmeraies sont situées

à proximité des villes, elles
comportent de nombreux
ouvrages hydrauliques,
barrages d’absorption,
galerie souterraine..etc.
 TISSU URBAIN:
Les cimetières:

Ils se trouvent généralement hors des villes

du Mzab mais organisés par elles et en
fonction d'elles., une sorte de ville de morts
ou sont construit des espaces de prières,
souvent utilisés pour les cérémonies
d’enterrement, la lecture de Saint Coran, ou
a l’apprentissage de droit religieux
 TISSU URBAIN:
Le ksar:

Chaque ksar est constitué d’un ensemble de

bâtisses qui forment dans leur totalité le tissu
urbain.
 TISSU URBAIN:
Le ksar:
Son urbanisme est
caractérisé par la
rationalité qui est dicté par
la dureté du milieu. L’image
en perspective que le Ksar
offre au regard, est celle
d’une masse bâtie dressée
qui impose son ordre serré
de maisons agglomérées
harmonieusement et
étagées en terrasses, le
minaret dressé vers le ciel
annonce la ville et la
protège, la ville traduit la
cohérence et la cohésion de
son corps social.
 TISSU URBAIN:
Le mur de défense:

Une façade défensive entourant le

ksar, interrompue par des portes
principales et des annexes surmontés
par des tours.

La porte est un
ouvrage essentiel
pour les habitants,
elle représente a la
fois la sécurité, et
met en relation la
cité avec le reste du
territoire.
 TISSU URBAIN:
La mosquée:
La mosquée est implantée dans le centre de
le Ksar, c’est un bâtiment très important,
non pas seulement pour ses implications
religieuses, mais aussi par ses dimensions
et son minaret qui symbolisent la ville.

Tout les bâtiments annexes; madrasa,

bibliothèque..., sont implantés directement
autour d’elle, l’ensemble constitue le centre
spirituel de la ville.
 TISSU URBAIN:
La mosquée:
L’originalité de ces édifices réside dans la simplicité
de leur forme. Au Mzab, les moquées sont
discrètement intégrées dans le tissu urbain du Ksar,
tout en le complétant, sans y marquer une
quelconque désharmonie.

Elles sont
édifiées a la
dimension
de l’homme,
se mouvant
dans son
rituel
d’adoration.
 TISSU URBAIN:
Le marché :

C’est un lieu d’échange entre les

habitants de la vallée du Mzab et les
étrangers. Le marché se compose
d’une place rectangulaire, entourée
pas des portiques sur le quel s’ouvre
des boutiques et des magasins
 TISSU URBAIN:
Le marché :

Il est le centre d’activité de la ville et

le centre public par excellence.

Le souk est une place attenante à l’entrée

principale, c’est un espace intermédiaire entre
l’intérieur et l’éxterieur.
 TISSU URBAIN:
Les voies :
A l’intérieur des villes, la circulation s’effectue à travers des ruelles généralement
étroites, elles sont partiellement couvertes parfois, protégeant contre les rayons
solaires, et permettant une circulation d’air qui adouci la température.
Elle sont souvent tortueuses et très en pentes

Les voix périphériques:

Dont la largeur varie entre

1,5m a 10m.
 TISSU URBAIN:
Les voies :

Les ruelles:

Empruntées par l’élite.

La largeur varie entre 1,5m a
5m.
 TISSU URBAIN:
Les voies :

Les impasses :

Elles sont plus intimes que les

ruelles.
Elles ne peuvent pas être
empruntées par les
étrangers.
 TISSU URBAIN:
Les voies :

Passages
couvertes:
 TISSU URBAIN:
La maison:

La maison du Mzab est caractérisée

par sa simplicité dépourvue de toute
décoration superficielle ,elle ne doit
comporter aucun signe extérieur de
richesse par principe d’égalité et de
solidarité sociale
ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
La maison:

La maison de Mzab crée par les

ibadites ,correspondent au type
de – maison à patio - ,s’organise
autour de wast eddar ou
s’ouvrent les différentes
pièces .
ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
La maison: Elle est constituée de:
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée: On entre par:

La porte: Elle est

marqué par
un seuil
d’hauteur
variable
une ouverture en (d’environ 20
général unique cm ) pour
qui se présente empêcher la
comme un trou pénétration
des eaux
rectangulaire pluviales, le
dans le mur de courant d’air
façade, elle reste froid..etc.
souvent
ouverte.
Mais aussi pour marquer la limite
entre le monde extérieur et celui
d’interieur.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée:

La chicane( taskift): PASSAN

T

Elle interpose ses écrans à

la
pénétration du regard au
cœur de la maison.
Toutefois, le mur qui fait
face à l'entrée est souvent
percé.

Parfois la skifa donne directement sur un salon pour les hommes ou sur un escalier
qui conduit a ce même salon mais situé a l’étage (le laali).
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée:

Salle de métier a tisser:

Une pièce rectangulaire qui prolonge la

taskift, elle sert de passage et est en
général affectée au métier a tisser .

Elle est située dans un

endroit bien aérée qui
permet de travailler
dans l’aire fraiche.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée: La pièce la plus vaste du rdc qui est aussi
la plus éclairée, c’est un espace centré,
point de convergence et passage obligé.
C’est la ou se passe les activités
Patio (Amesentidar): domestiques de la journée.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée:

Patio (Amesentidar):

Elle joue un rôle de

distribution des autres
espaces par les activités et
aussi par son éclairage.
C'est la seule partie de la
maison qui reçoive une
ouverture vaste sur l'extérieur
un percement est pratiqué dans le plafond,
autre que la porte.
éclairage zénithal de forme rectangulaire, sa
position est le plus souvent centrale. Elle est
appelée le chebeck..
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée:

Salon des femmes (izefri):

L'espace y est assez aménagé, des
niches trouvent place sur le mur faisant
face à l'entrée, à une hauteur
accessible de la main.
L’ouverture du Tizefri et de West eddar
se fait toujours en direction de la
Mecque.

elles peuvent aussi

surprendre les
visages par un Chouf, Quand des hommes sont amenés à
à hauteur d'yeux en pénétrer
position assise. dans la maison, c'est là que les femmes
se regroupent.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée:

Chambres (Tazkaa):
Ce sont des pièces obscures
fermées ou non selon la nature
de leur destination. Les plus
petites servent de dépôt, et les
grandes sont vouées au
sommeil.

Une de ces chambres abrite

souvent une personne âgée
dont l’escalier est pénible.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée:

Salle de bain (Ajmir) :

Lieux d'ablutions, ils sont liés à la

prière. Les cabinets d'aisance, ajmir,
se présentent sous forme d'un
volume réduit, à l'entrée étroite,
souvent en chicane.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
Le rez-de-chaussée:

Escaliers (Tisounan):
Il est situé dans un angle, on lui
accorde très peu de place, les
volées sont courtes, les
marches
hautes, 20 il. 25 cm.

Parfois on trouve 2 escaliers ;

l’un est en relation avec la
skifa ,évite la vue sur west
eddar , on obtient 2 circuit a
l’interieur de la maison l’un
féminin et familiale et l’autre
masculin et réservée aux
hôtes.
ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
L’étage:

Arcades (Ikoumar):

Espace
intermédiaire (ni
dehors ,ni tout a
fait dedans)

C’est aussi une circulation couverte qui permet

d’accéder à d’autres pièces, il donne sur une cour
ouverte.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
L’étage:

Cour (Tigharghart):

C’est une terrasse protégée par

4 murs et baignée du soleil.il est
découvert de l’Ikoumar.
Elle se situe au dessus de
amesentidar , c’est par elle (a
travers le chebek) que le RDC est
éclairé. Lieu de séjour
agréable en été
et printemps.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
L’étage: Un espace réservé aux hommes et a
l’accueil des étrangers masculins, C’est
une pièce aménagée soigneusement .
Salon pour hommes (Laali):
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
L’étage:

Le reste des pièces ont une

organisation de l’espace qui
apparait similaire a celle du rez-
de-chaussée

WC et toilette contribuent a assurer

une indépendance a ce niveau.par
rapport au RDC.
Les petites pièces sont pour les Les plus vastes pièces sont les
réserve de nourriture , des vêtements chambres ,en particulier d’un fils
…etc. mari.
ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
La terrasse:
On retrouve deux sortes de terrasse, l’une qui
communique directement avec les terrasses
voisines et qui a pour seule séparation un simple
acrotère ,et l’autre marquée par un léger relevé de
maçonnerie ,et des portes qui permettent la
communication avec les autres maisons.
 ANALYSE SOCIO-ARCHITECTURALE:
L’usage de l’espace:

Deux grands principes semblent présider a l’usage de l’espace, l’’un est lié
aux saisons et l’’autre au sexe (l’homme et la femme ne fréquentent pas la
maison de la même manière )
En hiver la soirée et la nuit se déroulent au RDC le mieux protégé des
rigueurs du froid ,mais le début de la journée se déroule sur la terrasse ou
sous l’Ikoumar.
En été les terrasses deviendront inconfortables la journée alors que
amesentidar qui a accumulé la chaleur de la journée dans ses murs devient
insupportable la nuit.
On distingue deux types d’espaces ceux commandés qui sont en cul de sac
et d’autres qui constituent une modalité d’accès et a ce titre dominent les
autres.(West eddar et tigharghart)
CONCLUSION:
 Bibliographie/Webographie:
• L'HABITAT MOZABITE AU M'ZAB/Christian BOUSQUET
• Le M’zab, une leçon d’Architecture/ Ravéreau A
• Habiter le desert/ Donnadieu C et P
• https://www.fiabitat.com/conserver-la-fraicheur-lexemple-mozabite/
• http://
www.regardssurlaplanete.com/article/la-vallee-du-m-zab-ksour-oasis-
et-palmeraies_a1000/1
• http://ghardaiatourisme.net/maison-mozabite/