L'Erreur Et L'obstacle - Final

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Faculté des science Ibn Tofail Master de l’enseignement et de la

-Kénitra- formation des mathématiques

L’erreur et l’obstacle

Encadré par:
Préparé par :

MOHAMED ACHRAF EL BAKKALI PROF OMAR EL FOURCHI


HICHAM BERDAI
Plan

 L'erreur
 Définition
 Le statut de l ’erreur (suivant les différents modèles)
 L’obstacle
 Définition
 Les types des obstacles
 Remédiation de l’erreur (suivant les différents modèles)
 Références

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Introduction : C’est quoi une erreur ?

Une erreur est d’abord une déclaration contradictoire avec un certain


contexte accepté au préalable. Le contexte est celui d’une culture ou
plus généralement celui d’une action en cours.

Guy Brousseau (l’erreur en mathématiques du point de vue didactique)

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Le statut de l’erreur

L’élève qui commet une erreur produit quelque chose,


donc l’erreur n’est pas
«le rien».

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Modèle transmissif

Ce modèle est une conception classique de l’apprentissage : « la tête vide ».

Cette représentation de l’acte d’apprendre rejette l’erreur. Elle est


perçue comme la conséquence d’un manque de motivation et d’intérêt de
la part de l’élève, et comme la conséquence de son niveau d’intelligence .

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Modèle du conditionnement (béhavioriste)

Dans ce modèle, l’erreur est regrettable mais elle a un statut


négatif.

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Modèle constructiviste

Selon G. BROUSSEAU, didacticien en mathématiques, « l’erreur est l’effet


d’une connaissance antérieure qui avait son intérêt, ses succès, mais qui
maintenant, se révèle fausse ou simplement inadaptée…Aussi bien dans le
fonctionnement du maître que dans celui de l’élève, l’erreur est constructive
du sens de la connaissance acquise ».

Ce modèle, considère l’erreur comme un outil pédagogique fructueux, si on


procède à une analyse du mécanisme qui en est à l’origine et que l’élève prenne
conscience de son erreur.

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Ainsi, l’erreur acquiert un nouveau statut, celui d’indicateur et d’analyseur de
processus intellectuel.

Selon P.Meirieu, le maître se doit d’essayer


« de décortiquer la logique de l’erreur»
pour améliorer les apprentissages. L’erreur n’est plus définie comme un manque
mais comme le fruit d’une production.
Ce modèle attribue à l’erreur un statut positif.

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L’Obstacle

9
L’Obstacle
 Guy Brousseau (1994) définit la notion
d'obstacle de la façon suivante :

 "Un obstacle est une connaissance


antérieure mal appliquée ou appliquée
en dehors de son domaine de
validité…
validité Ce type d’obstacle semble
inévitable dans la construction du savoir
scientifique. "

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Obstacle Ontologique pôle élève

On appelle obstacle ontologique tout obstacle lié au développement


psychogénétique de l’individu. Certaines erreurs sont les faits des
limites du développement intellectuel de l’enfant à un moment donné.

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Obstacle Epistémologique pôle savoir

Certaines erreurs trouvent leur origine dans la science faisant l’objet de


l’apprentissage. Les obstacles épistémologiques sont constitutifs de la
connaissance visée. Ils apparaissent surtout quand sont commises des
confusions de notions voisines qui attribuent à un des concepts un statut
qu’il n’a pas.

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Obstacle didactique
Ce sont les obstacles les plus nombreux et qui sont liés aux situations
d’enseignement dans lesquelles sont plongés l’élève et le professeur.

On distingue trois grands types d’obstacles :

a) les obstacles dus à la transposition didactique.


b) les obstacles liés à la technologie pédagogique de professeur.
c) les obstacles liés à l’insuffisante maîtrise des outils
méthodologiques de l’élève.

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a) les obstacles dus à la transposition didactique.

La transposition didactique caractérise le passage du « savoir savant »


en « savoir à enseigner ».
Cette démarche réductrice contraint l’enseignant à simplifier les
connaissances en évitant de les dénaturer. Cette simplification
peut entraîner parfois certaines erreurs dues aux connaissances
incomplètes.

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a) les obstacles dus à la transposition didactique.

Exemples :
1- Soustraction
2- Longtemps les nombres décimaux ont été introduits non pas
comme des nombres nouveaux mais comme la suite des nombres
entiers.

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b) les obstacles liés à la technologie pédagogique du professeur.

Les incompréhensions et les erreurs de l’élève peuvent être liées aux techniques
et aux procédés employés par l’enseignant.

1. Obstacle du langage:
-La métaphore pour les illustrer
-Les termes employés par le maître dans les énoncés ne sont pas aussi
transparents qu’il l’imagine.
1. Obstacle lié au contrat didactique.

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c) les obstacles liés à l’insuffisante maîtrise des outils
méthodologiques de l’élève et aux connaissances initiales

Le manque de savoirs méthodologiques induit beaucoup d’erreurs.


L’élève ne prend pas assez de recul par rapport à la tâche proposée, il se
restreint aux indicateurs de surface d’un problème ce qui entraîne un
mauvais choix des outils pour résoudre le problème.

L’insuffisante maîtrise de savoirs et de savoir-faire comme la technique


de lecture, peut avoir des répercussions dans de nombreuses disciplines.

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c) les obstacles liés à l’insuffisante maîtrise des outils
méthodologiques de l’élève et aux connaissances initiales

Exemple
Le mot «perdre » fait référence à une soustraction : « Vincent
joue deux parties de billes. Au cours de la première partie
il gagne huit billes. Après la deuxième partie, il
constate qu’il a perdu deux billes. Que s’est-il passé lors de la
deuxième partie ? »

Certains répondent : 8 – 2 = 6 billes.

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Remèdiations des erreurs

Exploiter l’erreur comme un moyen d’apprentissage.

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a) Remèdiation selon la conception classique

Celle-ci pense que l’erreur est à éviter. Ici, on fera donc tout pour ne pas
la montrer. Quand on en parle, c’est pour sanctionner l’élève et même
parfois pour s’en moquer.
Cette conception paraît critiquable sur plusieurs points. Sanctionner
un élève pour une erreur, ne développera pas chez lui l’envie d’apprendre.
La sanction (dispute, moquerie) pourra même créer un blocage chez
l’élève.

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b/ Remèdiation selon la conception béhavioriste

Les moyens utilisés sont en rapport avec les conceptions de l’apprentissage :


renforcement, retour sur les étapes antérieures, décomposition en étapes
supplémentaires « plus simples », remise en cause de la progression… Cet
aspect de la pédagogie par objectifs est largement discuté aujourd’hui.

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c/ Remèdiation selon la conception constructiviste

Pôle élève

Pour les erreurs d’origine ontogénique, il existe peu de solutions. Lorsque

l’enfant n’est pas prêt, il est préférable de retarder l’institutionnalisation


de l’apprentissage.

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c/ Remèdiation selon la conception constructiviste

Pôle élève-savoir
Il faut aider l’élève à prendre conscience de ses
conceptions et à les faire évoluer.

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Références
1- L’ERREUR : UN OBSTACLE A ANALYSER
DEVAL KARINE
2- ERREURS ET INCOMPREHENSIONS EN ALGEBRE
ELEMENTAIRE
Lesley BOOTH

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Merci pour
votre attention

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