Exposé Sur Med Khair Eddine
Exposé Sur Med Khair Eddine
Exposé Sur Med Khair Eddine
la littérature maghrébine
d’expression française:
Mohammed Khair-Eddine: Sa
vie, ses œuvres et ses thèmes
d’écriture
Plan:
romanciers de l’inquiétude.
Mohammed K.E apporte un sang neuf à cette littérature, en
19651976:
-Participation à diverses revues littéraires.
-Participation à la création de la revue « Souffles ».
-Poèmes remarqués dans la revue « Les temps modernes » (Jean-Paul
Sartre).
- « Agadir » reçoit le prix des enfants terribles fondé par Cocteau.
- « L’Enterrement » obtient le prix de la Nouvelle maghrébine.
- « Soleil Arachnide » reçoit la troisième récompense du prix de l’amitié
Franco-arabe.
-« Le Déterreur ». « Le Maroc ». « Une odeur de mantèque ».
Bouchaïb: le vieux héros du roman, il avait beaucoup voyagé dans le
Nord et dans une partie de l’Europe, à la recherche d’une fortune qu’il n’a
pas trouvée. Il était un fin lettré, écrivain et un croyant exemplaire.
Sa femme: on ignore énormément de choses sur elle, elle soumise,
heureuse, citée au même temps que l’âne et le chat de la maison.
Les personnages de l’œuvre: suite
Talouquit: la vieille voisine du couple. C’est une sainte aimée et
respectée par le voisinage. Elle sait lire et écrire couramment l’arabe
classique, et le berbère. Elle était capable d’engager une joute avec
n’importe quel Alim. Cette vieille pouvait aussi soigner les anciens
car elle maitrisait la pharmacopée de l’époque.
Le mokaddem: il a fait la prison pour trafic du kif. Ces trafics ne
l’ont pas enrichi. Il est revenu avec sa femme arabe qu’il a totalement
berbérisé.
le guide touristique attiré: c’est polyglotte né au village. Il habite le
chef-lieu ou se trouve l’administration du Souk. Il a une femme et
des enfants au village, une autre femme et des enfants à Tiznit et une
troisième épouse au Souk. Le vieux parle de lui en terme de
baroudeur et d’aventurier.
Lalla Tiizza Tassemlalt: Sainte et savante dont on disait à tort
qu’elle fut la maitresse attirée de Sidi Hmad ou Moussa n’Zaouit, le
saint au mille et un miracles et prodiges.
Résumé de l’œuvre:
il était une fois un couple heureux qui vivait dans une vallée au
rythme des saisons. Bouchaïb, au passé agité, a préféré renoncer à une
carrière militaire pour travailler la terre de ses ancêtres et vivre auprès
de sa femme dont la cuisine le régale et la présence l’inspire et le
rassure. En effet, Bouchaïb calligraphie en langue tifinagh un long
poème à la gloire d’un saint méconnu tout en buvant du thé chinois reçu
de France. L’imam de la Medersa du village trouva le moyen de faire
éditer le poème qui est mis aussi en musique, chanté par des Raïss,
diffusé à la radio et écouté par tous. Même radwane l’ami de Bouchaïb,
qui vit en France depuis trente ans, prend connaissance du poème de
Bouchaïb ce le pousse à lui rendre visite. Malgré l’isolement du village,
la modernité commence à s’y faire sentir. Les plus réfractaire finissent
par abdiquer par commodité à la facilité. Bouchaïb et sa femme, garants
des traditions, adoptent la modernité dans les limites du raisonnable ce
qui n’est pas le cas des parvenus. Ces derniers sont méprisés par le Vieux
qui voit en eux des corrompus qui trompent le peuple et flouent l’état.
Intitulés des chapitres: