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Cytologie I

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Cours: CYTOLOGIE

Le Plan du cours
• Chapitre 0: L’introduction
• Chapitre I: Structure et fonction de la cellule
• Chapitre II: Le noyau interphasique et le cycle
cellulaire
• Chapitre III: Le hyaloplasme et le cytosquelette
• Chapitre IV: Les organites cellulaires
• Chapitre V: La reproduction et la méiose
• Chapitre VI: La signalisation et la mort cellulaire
Chapitre 0: Introduction
Les objectifs du cours:
• Intégrer la notion de cellule en physiologie médicale.
• Le fonctionnement cellulaire et de ses organites
• Les fonctions de la membrane cellulaire
• Les différences structurales et fonctionnelles d’une
cellule eucaryote et procaryote
• Les modifications chromosomiques au cours de
l’interphase et du cycle cellulaire
• Les modifications chromosomiques au cours de la
méiose.
• Les caractéristiques de la reproduction chez l’homme
• Les interactions cellulaires et la mort des cellules
Introduction
La vie n’est pas une entité abstraite, elle est toujours reliée
à une structure organisée et se manifeste par des
fonctions:
• L’ordre
• La reproduction
• La croissance et le développement
• L’utilisation d’énergie ou le métabolisme
• Des réponses aux facteurs de l’environnement
• L’homéostasie
• L’évolution et l’adaptation
Chapitre 0: Introduction
• Toute structure complexe peut être décomposée
en pièces plus petites
• L’unité fondamentale de la vie est la cellule
• Une bactérie est constituée d’un cellule unique
• Un être humain contient ± 10.1012 cellules
• Plantes et animaux contiennent des cellules
différentes
• Les cellules sont les unités fondamentales de la
structure et du fonctionnement des organismes
Chapitre 0: Introduction
• Une cellule est une unité de vie qui possède certaines
caractéristiques telles que
l’autonomie, l’autoreproductibilité et l’adaptabilité.
• Ces propriétés permettent le développement des tissus
et à plus grande échelle de l’espèce.
• Ces propriétés de la cellule sont assurées par le
génome, conservateur du plan spécifique qui caractérise
l’ensemble des molécules.
• Le matériel génétique a les propriétés de réplication et
mutationnelle c’est-à-dire qui évolue.
• La matière vivante se doit de muter sans cesse pour
survivre aux modifications de l’environnement.
Chapitre 0: Introduction
• La complexité des mécanismes évolutifs est croissante
comme le montre l’évolution des cellules:
-Cellule eucaryote (du grec caryote= noyau): c’est une
cellule à noyau soit protiste soit pluricellulaire. Dans ce
dernier cas, l’on distingue les métazoaires (animaux) des
métaphytes (végétaux).
-(Cellule) procaryote (telle que les bactéries, archée): c’est
une cellule sans enveloppe nucléaire.
-Il existe aussi les acaryotes (tels que les virus), de
constitution plus simple que les eu ou procaryotes, dont
les scientifiques estiment l’apparition plus récente que
ces derniers. Ce ne sont pas des cellules car pas
autonomes.
-Ou encore les prions: particules protéiques infectieuses.
Introduction
• La cellule peut exister seule ou elle peut être une de
plusieurs pour constituer un organisme pluricellulaire
• Robert Hooke, en 1665, a identifié et décrit la cellule pour
la première fois. Il observa les cellules du liège avec un
microscope qui avait un pouvoir de résolution de 30X. Il
pensait que les cellules étaient uniques au liège. Il les
nomma les cellules, d'après l'arrangement des chambres
dans les monastères.
• Antony von Leeuwenhoek (1632-1723) - produit des
lentilles suffisamment fortes pour produire les microscopes,
ceci vers 1680
• La théorie cellulaire a été élaborée par Matthias Jakob
Schleiden et Theodor Schwann (1838-1839).
Introduction

Toutes les cellules ont les structures suivantes :


• Membrane cellulaire ou membrane plasmique - sépare
mais n'isole pas la cellule de son environnement. Elle
donne une structure à la cellule.

• Région qui contient l'ADN - retrouvée à l'intérieur de la


cellule avec les molécules qui peuvent lire et copier les
instructions héréditaires.

• Cytoplasme – région entre le noyau (ou l’ADN) et la


membrane cellulaire, contenant une substance semi
fluide nommé le cytosol.
Introduction
• Il y a deux types fondamentaux de cellules, les cellules
Procaryotes et les cellules Eucaryotes.
• Cellules procaryotes :"avant le noyau"
Comprend:
• Toutes les bactéries
• Les cellules les plus petites, ~ 1mm de diamètre et
quelques mm de longueur
• Sont les ancêtres des règnes plus avancés
• N'ont pas la plupart des organites cellulaires retrouvés
chez les cellules plus complexes, les cellules
eucaryotes.
Introduction
Cellules eucaryotes : "un vrai noyau"
• Noyau - structure membranaire qui renferme l'ADN.
Comprend:
• Tous les animaux, les plantes, les champignons et les
protistes
• Fonctions cellulaires sont réparties chez plusieurs
organites qui sont essentiellement des compartiments
qui ont des fonctions spécifiques.
Les organites sont
• le noyau, le réticulum endoplasmique, les ribosomes,
l'appareil de Golgi, les lysosomes, les mitochondries, les
plastides et les vacuoles.
Chapitre I:Structure et fonction de la cellule

La cellule est l’unité de base des êtres vivants. Il


existe deux grands groupes de cellules :
• les cellules procaryotes ou bactéries qui ne
possèdent pas de noyau et les cellules
eucaryotes qui en possèdent un.
• Les structures observées dans une cellule
dépendent des moyens d’observation que l’on
utilise.
Chapitre I.1.:Structure d‘une cellule eucaryote

• L’outil le plus communément utilisé est le microscope à


lumière ou microscope optique avec lequel la cellule
est traversée par des photons (lumière) et qui permet
des grossissements de l’ordre de 1000 fois.
• Pour observer des structures cellulaires non visibles à
ces grossissements, il faut utiliser un microscope
électronique (la cellule est alors traversée par un
faisceau d’électrons) qui permet des grossissements qui
peuvent aller jusqu’à 800 000 fois.
• Parmi les cellules eucaryotes, il faut distinguer la cellule
de type animal et la cellule de type végétal.
Chapitre I.1.:Structure d‘une cellule eucaryote

microscope optique microscope électronique


Structure de la cellule eucaryote
• Les cellules animales présentent une structure
relativement simple : un milieu intracellulaire
appelé cytoplasme (2) limité par une
membrane cytoplasmique (1) et contenant un
noyau (3).
• On distingue dans le cytoplasme des éléments
difficiles à déterminer qui seront pour le moment
appelés « inclusions cytoplasmiques ». Ces
éléments nécessitent le microscope électronique
pour être analysés
Structure de la cellule: la cellule buccale
Structure de la cellule eucaryote
• Le microscope électronique confirme les structures
observées par le microscope optique mais son intérêt
est de pouvoir déterminer les inclusions cytoplasmiques.
• Au microscope électronique on ne parle plus de
structure cellulaire mais d’ultrastructure cellulaire.
• Les inclusions sont alors appelées organites
cytoplasmiques.

Ultrastructure de la cellule animale


Structure de la cellule eucaryote

ultrastructure de la cellule animale


A. Généralités sur la microscopie
A. I. Microscope optique
A. I. Microscope optique
A. I. Microscope optique
A. I. Microscope optique
A. I. Microscope optique
A. I. Microscope optique
A. II. Microscope électronique
A. II. Microscope électronique
A. II. Microscope électronique
A. II. Microscope électronique
B. I. Localisation des composants
cellulaires dans les cellules vivantes
B. II. Localisation des composants
cellulaires dans les cellules mortes
B. II. Localisation des composants
cellulaires dans les cellules mortes
Resume
C. Séparation des cellules et
composants cellulaires
C. Séparation des cellules et
composants cellulaires
C. Séparation des cellules et
composants cellulaires
C. Séparation des cellules et
composants cellulaires
Les principales structures et organites cellulaires:
La membrane cellulaire
• Les membranes cellulaires forment un réseau qui
permet de délimiter différents compartiments dans la
cellule. Leurs structures sont très proches et peuvent
être comparées à celle de la membrane
cytoplasmique.
Les principales structures et organites cellulaires:
L’enveloppe nucléaire
• L’enveloppe nucléaire permet d’isoler l’intérieur du
noyau du reste du cytoplasme et protège ainsi le
matériel génétique de la « jungle » cytoplasmique.
• On parle d’enveloppe et non de membrane car elle est
formée de la superposition de deux bicouches
lipidiques.
• L’enveloppe nucléaire est perforé de pores nucléaires
qui permettent des échanges entre le noyau et le
cytoplasme.
• Sur l’électronographie qui suit, un réseau de galeries
cytoplasmiques est bien visible. Ce réseau est appelé
« Réticulum endoplasmique »
Les principales structures et organites cellulaires:
L’enveloppe nucléaire
Le système endomembranaire
Le système endomembranaire
Le système endomembranaire
Le système endomembranaire
Le système endomembranaire
Les principales structures et organites cellulaires :
Le réticulum endoplasmique
• Le réticulum endoplasmique rugueux (RER) est un
réseau de «galeries» ou « sacs aplatis » limité par des
membranes. Ce réseau permet la circulation de
molécules dans la cellule, et notamment le transport
des protéines.
• Le qualificatif de « rugueux » est employé car le RER est
tapissé de petits organites sphériques appelés
ribosomes.
• Les ribosomes sont essentiels à la vie de la cellule car
c’est à leur niveau que se réalise la synthèse des
protéines
Le réticulum endoplasmique
Les principales structures et organites cellulaires :
Le réticulum endoplasmique
Le réticulum endoplasmique
Le réticulum endoplasmique
Les principales structures et organites cellulaires :
L’appareil de golgi
• L’appareil de Golgi est un réseau proche de celui du
réticulum, mais son rôle est surtout de transporter et «
d’emballer » des molécules dans des vésicules de
manière à pouvoir les exporter hors de la cellule.
Les principales structures et organites cellulaires:
Le noyau et l’information génétique
• Le noyau peut être considéré comme le « coffre fort » de
la cellule, car c’est en son sein que se trouve l’information
génétique matérialisée par la molécule d’ADN.
Cette molécule immense (environ 2m de long pour
l’ensemble de l’ADN d’une seule cellule…) est déroulée
dans le liquide nucléaire ou nucléoplasme.
• L’ADN déroulé constitue la chromatine. Dans une zone du
noyau, la chromatine est plus dense et forme une « tache »
circulaire appelée nucléole.
• Au cours de la division cellulaire ;les longs filaments d’ADN
se condensent et s’enroulent, formant les chromosomes.
Chaque chromosome est donc une unité qui contient une
partie de l’information génétique (chez l’Homme,
l’ensemble de l’information génétique d’une cellule est
stockée dans 23 paires de chromosomes).
Les principales structures et organites cellulaires:
Le noyau et l’information génétique
Les principales structures et organites cellulaires:
Mitochondries et production d’énergie cellulaire
• La mitochondrie est un organite délimité par deux
membranes. La membrane interne présente des plis
appelés crêtes mitochondriales.
• Le milieu intérieur de la mitochondrie est la matrice.
• Les mitochondries sont présentes dans toutes les
cellules, animales et végétales et sont considérées
comme les « centrales énergétiques » de la cellule.
Les principales structures et organites cellulaires:
Mitochondries et production d’énergie cellulaire
• Mitochondries et chloroplastes sont donc les deux
organites qui permettent à une cellule de produire de
l’énergie qui lui est nécessaire pour assurer sa survie.
Mais la cellule ne peut utiliser qu’une seule forme
d’énergie, matérialisée par une molécule appelée ATP
(adénosine tri-phosphate).
• Le rôle des mitochondries et des chloroplastes est donc
de transformer l’énergie reçue par la cellule en ATP
directement utilisable.
Les principales structures et organites cellulaires:
un réseau de fibres formant un cytosquelette
• Par des techniques de marquage de molécules par
fluorescence, il est possible de mettre en évidence un
réseau dense de fibres intracellulaires qui forment un
véritable « squelette interne »
• Ces fibres sont indispensables pour les mouvements
cellulaires (spermatozoïdes par exemple) mais aussi
pour la division cellulaire comme nous le verrons dans
le chapitre suivant.

cytosquelette mis en évidence par marquage fluorescent


I.2.Le revêtement cellulaire chez les eucaryotes
La membrane plasmique

• La membrane ne sert pas seulement à isoler la cellule 


elle doit également permettre les échanges avec
l’environnement extérieur
• La membrane autorise des passages sélectifs et peut
reconnaître et recevoir des messages de l’extérieur
• Toute cellule comporte une membrane plasmique.
• Rq: La membrane qui enveloppe le noyau est appelée
cytomembrane.
La membrane plasmique
• La membrane n’est visible qu’avec un ME apparu dans les années
40. Mais, des études biochimiques ont mis en évidence dès 1920
les lipides constituants la membrane.
• La membrane plasmique est une frontière continue composée de
lipides et protéines, entre le milieu extracellulaire (MEC) et
intracellulaire (MIC).
• Elle contient les éléments cellulaires et est résistante tout en
permettant les échanges de matière (les cellules animales
chimiotrophes rejettent leur déchet dû entre autre à la vieillesse de
la cellule mais assimile aussi des produits) et d’informations grâce à
des molécules émettrices/ réceptrices localisées au niveau de la
membrane pour réaliser des échanges de signaux.
• Cette membrane doit être un filtre extrêmement sélectif et en même
temps un élément structural de la cellule.
• La membrane réalise des échanges permanents entre membrane
interne et externe.
• Au ME, on perçoit les aspects ultrastructuraux ce qui est impossible
en MO (apparu depuis milieu XVIIe) (Immunocytochimie).
La membrane plasmique
La membrane plasmique
• ME à transmission donne une structure tristratifiée. C’est
une vision artéfactuelle car arrangement selon procédé
utilisé (différent de in vivo).
La membrane se compose d’une couche bilipidique
amphiphile c’est à dire mihydrophile et mi-hydrophobe.
• La zone hydrophobe de cette couche bilipidique se trouve
au centre, et la zone hydrophile de part et d’autre, en
contact avec une couche de protéine (2nm apparaissant
sous l’aspect d’une bande sombre) (ou plus précisément
2: au dessus, et en dessous), surmontée d’un glycocalyx
de 10nm pour la limite avec le MEC. Tout ceci constitue la
membrane délimitant le passage de MEC à MIC.
• Rq: La bande claire désigne les queues hydrophobes. Les
deux bandes sombres désignent les têtes et les protéines.
• L’acide osmique (osmium) colore les structures aqueuses.
Ce sont des structures osmiophiles (synonyme
d’hydrophiles).
La membrane plasmique

• Pour mettre en évidence les lipides et protéines, l’on


place des hématies ou érythrocytes dans un milieu
hypotonique puis l’on réalise une ultracentrifugation.
• Technique de cryofracture: fracture à froid:

• La membrane est scindée au niveau de la zone


hydrophobe de la bicouche lipidique (3nm, bande claire).
Le plan de fracture est non uni mais hérissé d’aspérités
(hétérogène) donc présence de molécules différentes.
• Les aspérités observés sont des protéines qui ont
traversé.
La membrane plasmique

• Au ME conventionnel, les protéines sont dénaturées et


délocalisées contrairement à une cryofracture ou un
cryodécapage.
• Les aberrations observées au ME sont des artefacts. Ce
sont Singer et Nicholson qui ont proposé le modèle
membranaire (mosaïque fluide membranaire, de 2x2nm
+ 3nm soit une épaisseur totale de environ 7,5nm).
• Les constituants sont une bicouche lipidique polarisée et
organisée spontanément par autoassemblage et
autofermeture. De plus, la structure fluide explique la
propension à former une ligne continue. Les protéines
absorbées à la surface de la membrane contracte des
liaisons fortes avec les phospholipides hydrophobes via
leur propre zone hydrophobe.
Membrane plasmique
Structure.
• La membrane des hématies (plus simple à étudier car
les hématies ne possèdent pas d’organites) est composé
à 50% de protéines, à 40% de lipides et à 10% de
glucides (% variable suivant la cellule étudiée).
• Les lipides membranaires sont:
-des phospholipides (car un atome phosphate) dans 55%
des cas.
-des cholestérols dans 25% des cas.
-des glycolipides dans 20% des cas.
-des protéolipides.
• Les cholestérols et les glycolipides sont peu nombreux
dans les membranes internes.
.
Membrane plasmique
Structure.
• Le point commun de ces quatre catégories de lipides est
le fait d’être amphiphile (= amphipathique).
• Ils sont tous trois (à vérifier pour les protéolipides) issus
de l'estérification du glycérol qui porte deux éléments de
structure différentes:
• -Une tête: constituée éventuellement d’un résidu choline
(€→phophatidylcholine), sérine (phosphatidylsérine),
éthanolamine (phosphatidyléthanolamine), inositol
(phosphatidylinositol), et d’un phosphate hydrophile (€→
acide phosphorique PO4 €− ).
• Rq: Le phosphatidylinositol est moins majoritaire que les
phosphatidylcholines, phosphatidylsérines et
phosphatidyléthanolamines car n’est pas un
phospholipide de structure mais sert à la formation.
Membrane plasmique
Structure.
• Des queues: sont deux chaînes d’acides gras (AG) plus
ou moins longues et hydrophobes. Si la queue est droite
c’est qu’elle est saturée donc flexible. Si elle est
insaturée, elle est moins flexible car double liaison.
• En effet, AG saturé est une molécule souple et étirée.
• Le cholestérol est plus rigide (plus petit) que le
sphyngomyéline et est amphipathique. Il est polarisé et
par conséquent s’oriente le long des AG.
• Rq: La tête est hydrophile et la queue hydrophobe.
• Il y a environ une molécule de cholestérol par molécule
de phospholipide.
• La fluidité membranaire est inversement proportionnelle
à la quantité de cholestérol.
Membrane plasmique
Structure.
• Les glycolipides appartiennent aux sphyngoglycolipides
car ils possèdent la même base (= céramide= queue 1:
sérine + AG; queue 2: AG).
• Notons qu’il y a souvent un résidu glucidique au niveau
de la tête. Si ce résidu glucidique est du galactose, l’on
parle de galactolipide ou de galactocérébromide,
principalement sur la membrane externe dans la myéline
des nerfs.
• Un sphyngomyéline est un céramide si il est composé de
choline. On appelle sphyngosine la partie constituante
d’un céramide, comprenant choline, phosphate et sérine
+ AG.
• Les glycolipides ont des fonctions particulières de
récepteurs tels que le botox, un virus, VIH,...
• Certains déterminants antigéniques de glycolipides
Membrane plasmique
Propriétés

• Les phospholipides ont donc le rôle de stéréotyper l’allure


de la membrane.
• Les phospholipides peuvent se déplacer latéralement
(diffusion latérale,1MHz), par permutation (flip-flop (=
permutation de couche) non spontané car nécessite une
flipase), par rotation,...
• Les phospholipides se déplacent à une vitesse 1μm/s pour
des molécules de qq nm donc très rapide.
• Le réticulum endoplasmique crée les phospholipides qui
s’insèrent dans la membrane.
• Rq: La perte de l’asymétrie membranaire est un signe
précurseur de l’apoptose.
Membrane plasmique
Propriétés
• Les AG peuvent se figer en deçà de 15°C. Plus ils sont
insaturés et moins ils sont flexibles (moins les queues
sont flexibles), moins les phospholipides bougeront.
• Les quantités de cholestérol sont variables, mais plus il y
en a et plus la structure est rigide.
• Les glycolipides se répartissent sur la membrane
externe (sphyngomyéline, phosphatidylcholine) et
interne.
• Les phospholipides ont plus ou moins d’affinité entre
eux. Cette propriété provoque la formation de zone
moins fluide, c’est à dire plus riche en sphyngomyéline
ou cholestérol et glycolipides appelée radeau ou
raft .Ces derniers permettent d’abriter des protéines, des
récepteurs particuliers, le cytosquelette, les cavéoles,...
Membrane plasmique
Propriétés

• Les protéines membranaires sont beaucoup plus


grosses que les lipides donc moins abondantes .
• Les protéines membranaires sont divisées en deux
catégories: les protéines extrinsèques (30%) et
intrinsèques (70%).
• Les protéines extrinsèques (PE) sont enlevables
facilement car elles sont simplement liées ioniquement
(solubilisées par force ionique). Interaction non
covalentes entre protéines (pas liées aux lipides
membranaires). En revanche, les protéines intrinsèques
(PI) sont enchâssées donc beaucoup moins commode à
retirer (liées directement aux lipides membranaires
Membrane plasmique: Propriétés
Les PI en existe de deux sortes:
-Traversante bitopique: les acides aminés (aa) hydrophiles
se répartissent, et les aa hydrophobes (Val, Leu,...) se
localisent dans la zone hydrophobe de la bicouche
lipidique par amas d’environ 20aa. Les ponts disulfures
sont absents, car les S-S sont libres.
-Traversante monotopique (ex: cavéoline): elles sont moins
abondantes que les protéines traversantes bitopiques.
• Dans les deux cas elles peuvent être à une (traversée
unique) ou plusieurs traversées.Sous la forme d’hélice
alpha dotée d’une extrémité COOH et d’une extrémité
NH2. L’hélice tient grâce aux liens intra-chaîne que
constituent les ponts disulfures.
Les extrémités COOH et NH2 sont réversibles. Ainsi,
COOH peut être du coté intra ou extracellulaire, idem
pour NH2.
Membrane plasmique: Propriétés
• Les protéines sont agencées: coté externe= hydrophobe
et coté interne= hydrophile € → canal hydrophile.
• Les canaux sont ioniques (souvent très sélectifs et ne
fonctionnant que dans un sens) ou pour l’eau (=
aquaporines).
• Du coté extra cellulaire, les protéines peuvent porter des
résidus glucidiques.
• Les PE (= à la surface de la membrane) sont parfois
liées aux PI grâce aux interactions moléculaires:
• Beaucoup de PE ou PI, présentent des liaisons
covalentes avec le liquide membranaire. Ce sont des
protéines ancrées (autrefois appelées périphériques).
Membrane plasmique: Propriétés

• Elles peuvent se fixer de deux manières:


-Ancrage grâce à une courte chaîne glucidique (= glyco
phosphatidyl inositol= GPI) pour les PE, vers les
phospholipides membranaires (= phosphatidyl inositol).
-Les AG tels que la cystéine ou la glycine se fixent
directement. Ce qui est valable pour les PE est valable
pour les PI: L’ancrage se fait sur les AG.
Les PE du côté externe sont ancrées à un lipide grâce à
une chaîne glucidique.
Les PE du côté interne sont ancrées à un lipide
directement par un AG.
Les PI connaissent éventuellement un ancrage
supplémentaire par l’intermédiaire de chaîne
hydrocarbonée.
Membrane plasmique: Propriétés

• Les protéines ancrées jouent un rôle important dans la


transmission de l’info, la reconnaissance cellulaire et la
cohésion entre cellules ou protéines-substrat (c’est un
mécanisme d’adhérence cellulaire).
• Ces protéines sont sujettes à l’allostérie (= changement
de forme) rendue possible par la fluidité de la membrane
lipidique.
• Du fait de leur ancrage à une membrane lipidique fluide,
ces protéines conservent une certaine mobilité, bien
entendu inférieure à celle des lipides membranaires car
bien plus grosse que ces dernières. De plus, il est rare
de constater un flip-flop chez ces protéines ancrées.
Protéines: caractéristiques
-Allostérie.
-Liberté, car déplacement dans la membrane. (mais
beaucoup plus lent que les phospholipides, 50 à 100 fois
moins rapide).
• Les deux modèles principaux mettant en évidence le
déplacement protéique sont:
• a. Les hétérocaryons= fusion cellulaire (soit 2 cellules A
et B, au début de la fusion, la cellule nouvellement
formée a une membrane moitié A, moitié B. Par la suite,
la membrane de l’hétérocaryon a parfaitement mélangé
les membranes A et B.
• b. Certains lymphocytes sont constitués d’anticorps qui
détectent l’antigène. L’immunocytologie se sert de cette
propriété pour mettre en évidence les anticorps, en
injectant des anticorps fluorescents:
Protéines: caractéristiques
• On considère que les protéines ne peuvent pas faire de
flip-flop, la position de la protéine étant déterminé lors de
sa synthèse.
• Il y a 3 cas de limitation de mobilité protéique:
1. Dans le tissu épithélial, dispositif de jonction (= zone de
jonction) entre les cellules, latéralement. Cette dernière
délimite au dessus d’elle le domaine apical, et en
dessous d’elle le domaine baso-latéral.
• Les protéines sont adressées à l’un ou à l’autre de ces
domaines mais dans les deux cas, les protéines ne
pourront pas franchir la zone de jonction.
• Lors du phénomène de trans-cytose, on remarque bien
que ce sont les protéines d’un domaine puis de l’autre
qui vont s’occuper de faire entrer ou sortir des éléments
de la cellule. Il y a donc limitation des déplacement du à
la présence de macro-domaines
Protéines: caractéristiques

• Les protéines membranaires peuvent être associées


grâce à une protéine intermédiaire, aux structures du
cytosquelette (= charpente de la cellules et appareil
locomoteur).
ex: Dans les hématies.
• Protéines abondantes= la glycophorine (c’est une PI),
s’associe aux filaments d’actine du cytosquelette. La
bande III (PI) s’associe à la spectrine grâce à une
protéine intermédiaire: l’ankyrine (dont le nom vient du
fait qu’il s’agit d’une protéine d’ancrage).
• Rq: Bande III: permet le transfert d’O2/CO2 ionique dans
les hématies.
Protéines: caractéristiques
• Les protéines membranaires peuvent être associées à
des éléments extérieurs à la cellule (MEC ou autres
cellules). Adhérence à la MEC ou intercellulaire par des
mécanismes d’adhérence jonctionnels ou non
jonctionnels.
- Mécanismes d’adhérence non jonctionnels.
• Molécules d'adhésivité cellulaire: CAM (cell adhésion
molécule): cadhérine, intégrine, sélectine.
• Molécules d'adhésivité au substrat: SAM (substrate
adhesion molécule): intégrine, protéoglycanes.
Protéines: caractéristiques
-Mécanismes d’adhérence jonctionnels.
Cellule/Cellule:
-Jonction de type étanche (= zonula occludens): occludine, claudine
(ce sont des protéines permettant une occlusion de l’espace
intermembranaire et une sorte de fusion membranaire).
-Centre d’adhérence (= zonula adherens): cadhérine (tire son nom du
fait qu’il utilise le Ca (calcium)).
-Desmosomes (= macula adherens): cadhérine.
-Jonction de type gap (gap car modère un espace) (= jonction
communicante): connexine, organise de véritables connexions. Un
connexon: ensemble de connexines qui ménagent un canal. Deux
connexons face à face permettent la création d’une communication
entre deux cellules, pour le passage de molécules de poids
moléculaire n'excédant pasles 1000 Da.
Grâce aux connexons, il y a couplage métabolique de ces cellules.
Protéines: caractéristiques
Cellule/Substrat:
• -Hémidesmosome: intégrine.
• -Contact focal: intégrine.
• Le mouvement est dirigé par le cytosquelette de la
cellule= protéines intra cellulaires motrices qui
s’accrochent €→ mouvement.
• Certaines protéines sont bloquées dans certaines
positions. C’est le cas par exemple des cellules
épithéliales (de l’épithélium):
• Les cellules forment une ceinture maintenue entre elles
par des jonctions serrées. Chaque cellule a un domaine
apical et un domaine basolatéral, opposé au précédent.
• Les jonctions serrées ceinturent les cellules et bloquent
les échanges entredomaine apical et basolatéral.
Les glucides et le cell coat: strucure et propriétés

• Les glucides membranaires constituent, sur la


membrane externe, un feutrage appelé glycocalyx ou
cell coat. Cette association glucidique définit des
polymères plus ou moins grands. Les chaînes longues
fixées par des liaisons covalentes sur les protéines ou
les lipides (= glycolipides) sont formées de peu
(oligosaccharides= glycoprotéines) ou de beaucoup de
glucides (polysaccharides= protéoglycomère).
• Protéoglycanes et glycoprotéines sur les PE côté
externe, ou sur les PI côté interne.
Les glucides et le cell coat: structure et propriétés

• Très grande variété de liposaccharides.


• Toutes ces structures vont avoir des propriétés: -2 à
10% de la masse membranaire.
-Fonction de protection chimique de la membrane
(hyaluronidase dissout le glycocalyx).
• -Fonction d’adhésivité cellulaire par les lamines, les
fibronectines. Polarité favorisant le rapprochement ou
l’écartement des cellules (via cation calcium par exemple
qui neutralise l’anion).
• -Le cell coat a des fonctions de piégeage des anticorps
ou de structures enzymatiques comme dans les cellules
intestinales (= entérocytes) grâce aux sucres présents.
ex: lipases et protéases dans cell-coat intestinal
(prédigestion).
Les glucides et le cell coat: strucure et propriétés
• -Fonction de support de l’identité cellulaire. Car
l’enchaînement de sucres correspond à un encodage
spécifique. Le glycocalyx a une conformation
particulière permettant d’être récepteur (fonction thyroïde, VIH)
ou détecté (par les anticorps ou les lectines).
ex: Contrôle de l’identité par le biais des groupes sanguins et
des anticorps associés.
• Lectines: glycoprotéines qui sont capable de se fixer sur un
certain enchaînement de saccharides. € → détermination de
l’identité cellulaire (défense):
-par anticorps, par lectines, par virus (bactérie). ex: Sida qui joue
sur le galacto-cérébrosine.
• Adhérence cellulaire favorise une régulation de la croissance.
• Rq: la perte d’inhibition de contact€ → cancer.
Architecture
Transports membranaires
Transports membranaires
Transports sans
mouvement de membrane
Transports sans
mouvement de membrane
Transports sans
mouvement de membrane
Transports sans
mouvement de membrane
Transports sans
mouvement de membrane
Transports nécessitant
des mouvement de membrane
Transports nécessitant
des mouvement de membrane
Transports nécessitant
des mouvement de membrane

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