Developpement Vocationnel Et Professionnel Talent Skills 1 Fbs
Developpement Vocationnel Et Professionnel Talent Skills 1 Fbs
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Piaget
L’individu se construit en
relation avec l’environnement
Pelletier
Expériences
Développement Vocationnel et Professionnel - Talent Skills 1 à vivre 2
L’Activation du Développement Vocationnel et Professionnel
Comprendre
Pistes d’orientation
Hiérarchiser Concentration sur un
Choisir choix de métiers/intérêts
Faire un choix lié aux désirs
et au réalisme
Désirabilité
Faisabilité
Développement Vocationnel et
Intégration-synthèse Professionnel - Talent Skills 1
Développement Vocationnel et Professionnel - Talent Skills 1 5
Les ancres de carrière
Les ancres de carrières proposées par Edgar Schein (1978) éclairent les choix que
l’individu doit faire tout au long de sa carrière.
Connaître ses ancres de carrière permet de mieux se situer par rapport à la mobilité
professionnelle.
Une mobilité, quelle que soit sa forme, est une décision majeure de carrière dans la
mesure où elle peut présenter un impact conséquent sur la vie personnelle et familiale.
L’expérience personnelle, familiale et professionnelle, permet à l’individu de développer une vision plus claire de
ses propres capacités, motivations et valeurs.
l’ancre de carrière est ce que l’individu n’abandonnerait pas s’il se trouvait face à un choix de carrière.
Les ancres de carrière permettent de faire la distinction entre ce qui est un moyen et ce qui est une fin en soi
dans les choix de carrière.
L’ ancre ‘technique’ caractérise ceux qui organisent leur carrière autour d’une spécialisation ou d’une
expertise. Leur identité est construite autour de leur domaine d’expertise.
Leur mobilité dépend de l’opportunité qui leur est offerte de se perfectionner ou de rester un spécialiste
dont l’expertise est reconnue.
Ils apprécieront particulièrement toute mobilité (géographique ou non, interne ou externe à l’entreprise),
centrée sur une expertise technique, et qui permettra de la renforcer.
Ils s’adapteront très bien dans tout nouvel environnement et travail centré sur une expertise technique
favorables au développement de leur expertise.
L’ ancre ‘managériale’ caractérise ceux qui organisent leur carrière vers une évolution hiérarchique dans
l’organisation, là où le pouvoir et l’influence s’expriment : le pouvoir est une fin en soi.
Les postes de spécialisation peuvent être un moyen dans la quête de pouvoir.
La mobilité géographique peut servir de tremplin vers des postes à plus grandes responsabilités (direction
d’une filiale à l’étranger). Pour certains, ancrés management, sans affinités particulières pour cette mobilité,
ce passage, parfois obligé, serait uniquement un moyen d’accès au pouvoir.
L’ ancre ‘sécurité/stabilité’ caractérise ceux qui organisent leur carrière sur la sécurité. La sécurité
détermine leurs choix de carrière, quels que soient la fonction ou le niveau hiérarchique.
La mobilité suggère souvent prise de risque, rupture de routine ou perte de stabilité.
Certains, ancrés ‘sécurité/stabilité’, peu ‘confortables’ dans la mobilité pourront l’accepter pour protéger ou
faciliter la progression de carrière, quitte à être en zone d’effort. L’adaptation peut être moins facile mais pas
impossible…
L’ ancre ‘créativité’ caractérise ceux qui organisent leur carrière sur le besoin de créer…un nouveau
concept, produit ou service.
Certains, ancrés ‘créativité’, peuvent être attirés par la mobilité si elle s’inscrit dans une perspective de
création comme le démarrage d’une filiale, ou la recherche de solutions créatives pour conquérir de nouveaux
marchés.
L’ ancre ‘défi pur’ caractérise ceux qui vivent leur carrière en termes de compétition.
Ils sont attirés par les obstacles difficiles.
Une mobilité peut être perçue comme un défi :
« Suis-je capable de m’adapter dans un nouveau service, une nouvelle région, pays ? »
Certains, ancrés ‘défi pur’, voient dans toute activité une occasion de s’auto- évaluer.
L’ ancre style de vie ou qualité de vie caractérise ceux qui placent la qualité de la vie au centre des choix
de carrière. La qualité de la vie touche directement à la manière dont certains conçoivent leur mode de vie.
L’ ancre ‘dévouement à une cause’ caractérise ceux qui organisent leur carrière vers des métiers ou
activités connotés ‘cause à défendre ou service’.
Toute activité peut être vécue comme une cause. L’humanitaire n’est pas la seule expression du
dévouement.
Certains, ancrés ‘dévouement à une cause’, apprécient de participer à un grand projet de développement
comme salarié d’une organisation, de l’entreprise, qui peut être perçu comme un ‘dévouement’ ou un
‘service’.
Les ancres de carrière permettent de faire la distinction entre ce qui est un moyen et ce qui est une fin
en soi dans les choix de carrière.
AVANT :
Carrières techniques : évolution des responsabilités basée sur l’expertise métier,
Carrières managériales : responsabilités dépendant du niveau de leadership et de la capacité à
gérer les hommes et le business.
AUJOURD’HUI :
Dernière partie de carrière correspondant à un niveau de responsabilités décroissant
(comme les sportifs)
Réorientations ou changements de métiers de plus en plus fréquents et surtout de plus en
plus inéluctables
Des solutions permettant aux organisations de remplacer leur politique de progression de carrière par
diverses pratiques axées sur la mobilité :
Favoriser
les mouvements latéraux et interfonctionnels,
la création de projets spéciaux,
les mutations, les échanges de postes entre deux employés
la progression dans des filières professionnelles afin d’acquérir des compétences. aider à
améliorer leurs compétences.
Mesures d’adaptation.
le couple retarde la venue des enfants ou décide de ne pas en avoir afin de réduire les
risques de conflits.
Les anglophones utilisent l’expression « DINKS » (Double Income
No Kids) pour désigner les couples « sans enfants, à double salaire » (SEDS).
Ce phénomène a considérablement influencé l’émergence d’une société sans enfants.
http://
www.ted.com/talks/lang/fr/nigel_marsh_how_to_make_work_life_balance_work.ht
ml
Listen and learn
Depuis plusieurs années, les salariés cadres et notamment les plus jeunes de la « génération Y » ont
accepté de voir leur vie professionnelle entrer dans la vie privée :
Dans le même temps, on a assisté à la revendication inverse de la part de ces salariés : en
contrepartie de cet investissement, ils attendent de leur employeur la possibilité que leur vie
personnelle puisse faire des incursions dans leur vie professionnelle et une certaine
souplesse dans l'organisation du travail.
Pour être efficace dans leur travail, chaque collaborateur doit se sentir bien dans cet équilibre
et il appartient aux entreprises d'en créer les conditions.
Un salarié qui ne trouve pas cet équilibre en phase avec sa hiérarchie sera rapidement en situation
d'inconfort et la qualité de son travail risque de s'en ressentir au détriment de son engagement.
L'émergence des smartphones, web mail, et autre télé-réunions sont autant d'occasions de repenser
des nouveaux modes de collaboration.
Sans tout accepter de la part des collaborateurs, c'est aux entreprises de réinventer la façon de
travailler ; génération Y ou X, chaque personne a des attentes différentes vis-à-vis de son employeur
et ce dernier a donc un rôle très important à jouer.
Entreprises et salariés vont chacun devoir faire un effort et repenser la vision traditionnelle
de cet équilibre.
Employa
bilité ?
Demande
de mobilité
forte
• Source: J. Carrière, L’explication et la gestion du phénomène de démobilisation chez les diplômés universitaires récemment embauchés, thèse de doctorat,
Université de Montréal: École de relations industrielles, 1998.
• Source: J. Carrière, L’explication et la gestion du phénomène de démobilisation chez les diplômés universitaires récemment embauchés, thèse de doctorat,
Université de Montréal: École de relations industrielles, 1998.
• La combinaison de ces deux aspects passe par la mise en place de dispositifs destinés à encourager
l’esprit entrepreneurial dans l’entreprise : on parle d’« intrapreneuriat ». Celui-ci consiste en
l’adoption de pratiques entrepreneuriales au sein d’entreprises établies, c’est-à-dire de pratiques
qui permettent une plus grande créativité et plus d’innovation ainsi que la prise d’initiatives
de la part des salariés.
• Les dispositifs intrapreneuriaux cherchent en fait à reproduire dans l’entreprise les
caractéristiques de l’entrepreneur indépendant en accordant aux salariés une certaine
autonomie, en leur permettant d’être créatifs et de prendre des risques.