Objectif2 Du DMU - VBG

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Objectif N°2: Prévenir la violence sexuelle et

répondre aux besoins des victimes

Présenté par BAYOULOU Souleymane


Coordonnateur Humanitaire SR/VBG
1
Introduction (1/6)
 La violence sexuelle constitue une des formes de violence les plus répandues et c'est
un problème de santé majeur.

 Elle s'aggrave lors des conflits, des migrations forcées et des catastrophes naturelles.
D’après les estimations, une femme ou une fille sur 5 subit de la violence sexuelle
dans les situations de crise humanitaire.

 Tout le monde peut être confronté à la violence sexuelle y compris les femmes, les
hommes, les adolescents, les personnes handicapées, les jeunes, les personnes âgées,
les lesbiennes, les gays, les personnes bisexuelles, transgenres, queers, intersexes et
asexuées (LGBTQIA) et les minorités ethniques et religieuses, ainsi que les
travailleurs/travailleuses du sexe, entre autres.

2
Introduction (2/6)
 Tous les acteurs intervenant dans les situations de crise humanitaire doivent
avoir connaissance des risques de violence sexuelle et coordonner des activités
multisectorielles pour prévenir et protéger les populations touchées en particulier les
femmes, les filles et d'autres populations à risque.

 Parmi les mesures de protection figurent :


 l'accès sécurisé aux établissements de santé ;
 des latrines et les installations sanitaires séparées pour filles et garçons, avec des
serrures à l'intérieur ;
 un éclairage suffisant dans le camp et dans les établissements de santé ;
 des logements cloisonnés ou des tentes familiales pour préserver l'intimité.

3
Introduction (3/6)

 Les acteurs humanitaires doivent aussi veiller à ce que les femmes, les filles, les
hommes et les garçons dans toute leur diversité, qui ont été victimes de violence
sexuelle bénéficient de soins cliniques et de services psychosociaux, de protection et
de soutien dès que possible à la suite de l'incident.

 La violence sexuelle est une épreuve traumatisante qui peut avoir des conséquences
graves et négatives à court et long terme, sur le plan physique, psychologique,
personnel et social pour les victimes, et auxquelles il faut remédier.

4
Introduction (4/6)

 La violence sexuelle réduit la capacité de femmes et des filles et d'autres populations à


risques, à participer de façon significative au développement, au maintien de la paix,
d’avoir des perspectives en matière d'éducation et d’activités économiques.

 Des familles et communautés entières souffrent profondément en raison des impacts


multidimensionnels de la violence sexuelle.

5
Introduction (5/6)

 La violence sexuelle réduit la capacité de femmes et des filles et d'autres populations à


risques, à participer de façon significative au développement, au maintien de la paix,
d’avoir des perspectives en matière d'éducation et d’activités économiques.

 Des familles et communautés entières souffrent profondément en raison des impacts


multidimensionnels de la violence sexuelle.

6
Introduction (6/6)

 La violence sexuelle réduit la capacité de femmes et des filles et d'autres populations à


risques, à participer de façon significative au développement, au maintien de la paix,
d’avoir des perspectives en matière d'éducation et d’activités économiques.

 Des familles et communautés entières souffrent profondément en raison des impacts


multidimensionnels de la violence sexuelle.

7
Objectifs d’apprentissage
1. Définir la violence sexuelle et les raisons pour lesquelles la prévention de la
violence sexuelle et la réponse aux besoins des victimes sont une priorité ;
2. Recenser les actions qui doivent être mises en œuvre pour prévenir la violence
sexuelle ;
3. Décrire les composantes des soins cliniques destinés aux victimes de violence
sexuelle ;
4. Expliquer qui est en charge de la prévention et de la prise en charge des actes de
violence sexuelle ;
5. Décrire les raisons pour lesquelles les cas de violence sexuelle ne sont pas
signalés ;
6. Comprendre ce que sont un code de conduite et un mécanisme de signalement.

8
Objectifs et activités du DMU pour la SSR (1/2)
 Prévenir la violence sexuelle et répondre aux besoins des victimes:
Pour prévenir la violence sexuelle et répondre aux besoins des victimes
dès le début d'une situation d'urgence, Le/la coordinateur/coordinatrice
de santé sexuelle et reproductive (SSR), les responsables de programme
et les prestataires de service doivent collaborer avec le secteur/ cluster
santé.

9
Objectifs et activités du DMU pour la SSR (2/2)

 Prévenir la violence sexuelle et répondre aux besoins des victimes:


 travailler avec d'autres clusters, plus précisément le groupe de travail sur la
protection ou la VBG, pour instaurer des mesures préventives aux niveaux
communautaire, local et des districts y compris dans les établissements de santé
afin de protéger les populations touchées, en particulier les femmes et les filles,
face à la violence sexuelle ;
 mettre à la disposition des victimes de violence sexuelle des soins cliniques et
faciliter les orientations vers d’autres services de soutien ;
 créer des espaces confidentiels et sécurisés au sein des établissements de santé
pour recevoir les victimes de violence sexuelle, leur dispenser des soins et les
orienter vers des soins cliniques adaptés.

10
Travaux de groupe

Comment nous  Dessinez.


définissons les
femmes et les
hommes dans notre
société?
Travaux de groupe

Élaborer des  Sexe


définitions des  Genre
termes suivants
 Pouvoir
 Violences basées sur le genre
SEXE CONTRE GENRE (1/3)

Sexe Genre
Fait référence aux caractéristiques biologiques et Fait référence aux différences sociales entre les
physiques qui définissent les hommes et les hommes et les femmes qui sont apprises. Bien qu'elles
femmes. Cela comprend les systèmes soient profondément ancrées dans chaque culture, les
reproducteurs (les femmes ont des seins et des différences sociales évoluent au fil du temps et varient
organes reproducteurs internes qui leur considérablement au sein des cultures et entre ces
permettent d'avoir des enfants, les hommes ont dernières. Le « genre » détermine les rôles, les
des organes reproducteurs externes, etc.). responsabilités, les possibilités, les privilèges, les
attentes et les limites des hommes et des femmes dans
toutes les cultures.

13
SEXE CONTRE GENRE (2/3)

Pouvoir VBG
Les différents types de pouvoir (pouvoir sur, La violence basée sur le genre est un terme générique
pouvoir avec, pouvoir de et pouvoir intérieur). désignant tout acte nuisible perpétré contre la volonté
Les femmes et les jeunes filles ont moins de d'une personne, et qui est basée sur des différences (de
pouvoir que les hommes et les jeunes garçons. genre) fixées par la société entre les hommes et les
L'utilisation du « pouvoir sur » implique la force, femmes. Cela inclut les actes qui infligent des
le contrôle et la coercition. blessures ou des souffrances physiques, sexuelles ou
mentales, les menaces de tels actes, l'intimidation et
d'autres privations de liberté. Ces actes se produisent
en public ou en privé.

14
SEXE CONTRE GENRE (3/3)

Victime/ Survivante Consentement éclairé


Les termes « victime » et « survivant(e) » peuvent La.
être utilisés de manière interchangeable. Le terme
« victime » est souvent utilisé en droit et en
médecine. Le terme « survivant(e) » est
généralement préféré par les secteurs sociaux et
psychologiques en raison de la résilience qu'il
implique.

15
Arbre de VBG les Causes

Agression Viol
sexuelle
Violence
psychologique
EXEMPLES
DES VBG Violence
physique Mariage
Dénis de
forcé
ressources

• SEXUEL
Pauvreté L'alcool/la
• PHYSIQUE toxicomanie
FACTEURS Manque • EMOTIONEL
PREDISPOSANT d’éducation • ECONOMIQUE
• PRATIQUES absence de
Conflit
protection policière
armé NÉFASTES
IRRESPECT DES
CAUSES ABUS DU DROITS DE INEGALITE DES
PROFONDES POUVOIR L’HOMME SEXES
VBG ou pas?

 Violences faites aux enfants?


 Disputes familiales, par exemple entre deux enfants vis-à-vis de l’héritage
d’un terrain
 Dispute familiale qui n’est pas entre le mari et sa femme. Par exemple,
problèmes liés aux comportements des enfants ou à une belle-mère
problématique.
 Problèmes de santé reproductive, tels que l’impuissance, infections
sexuellement transmissibles ou grossesse non désirée.

17
Qu'est-ce que la violence sexuelle ? (1/3)
 La violence sexuelle est une violation des droits humains fondamentaux et
elle se présente sous différentes formes comme le viol, le harcèlement
sexuel, les grossesses/avortements forcés, l'exploitation sexuelle et le trafic
sexuel. Il s'agit de tout acte sexuel, tentative d'obtenir un acte sexuel, tous
commentaires ou avances de nature sexuelle, ou actes visant à
l’exploitation sexuelle d’une personne en utilisant la coercition, les
menaces ou la force physique, commis par une personne indépendamment
de sa relation avec la victime, dans n’importe quel contexte y compris le
domicile mais pas seulement.

18
Qu'est-ce que la violence sexuelle ? (2/3)

Le Dispositif minimum d'urgence (DMU) pour la SSR aborde principalement


les trois domaines de violence sexuelle suivants :

 Le viol/la tentative de viol : Le viol est un rapport sexuel non consenti. Il


peut inclure la pénétration de n'importe quelle partie du corps avec un
organe sexuel et/ou la pénétration d’un orifice génital ou anal avec un objet
ou une partie du corps. Le viol ou la tentative de viol implique le recours à
la force, à la menace ou à la coercition. Sont considérés comme une
tentative de viol, les actes visant à violer quelqu'un sans aboutir à la
pénétration.

19
Qu'est-ce que la violence sexuelle ? (3/3)
 La violence sexuelle : Intrusion ou menace d'intrusion physique de nature
sexuelle soit par force ou dans des conditions d'inégalité ou de coercition.

 L'exploitation sexuelle : Tout abus réel ou tentative d’abus par rapport à


une position de vulnérabilité, de pouvoir différentiel ou de confiance, à des
fins sexuelles, y compris mais sans s’y limiter, pour tirer profit
pécuniairement, socialement ou politiquement de l’exploitation sexuelle
d’une autre personne.

20
Pourquoi la prévention de la violence sexuelle et la réponse aux besoins des
victimes est-elle une priorité ? (1/5)

 Pendant les situations d'urgence comme les conflits ou les catastrophes


naturelles, les risques de violence, d'exploitation et de maltraitance se
multiplient. En outre, les inégalités préexistantes en matière de genre et sur
le plan social peuvent être exacerbées.

 Les individus peuvent être confrontés à la perte d'un logement stable, à des
perspectives économiques limitées et à l'instabilité, ce qui conduit à la
violence sexuelle opportuniste commise par des personnes que les victimes
connaissent ou non.

21
Pourquoi la prévention de la violence sexuelle et la réponse aux
besoins des victimes est-elle une priorité ? (2/5)
 Dans certains contextes de conflit ou post-conflit, la violence sexuelle est
utilisée comme une tactique de guerre. Par ailleurs, les systèmes nationaux
et les réseaux de soutien communautaire et social peuvent être affaiblis, et
dans un climat d'impunité, les auteurs des faits ne sont pas tenus
responsables.

22
Pourquoi la prévention de la violence sexuelle et la réponse aux
besoins des victimes est-elle une priorité ? (3/5)
 Les victimes de violence sexuelle peuvent souffrir de dépression et
d'anxiété, elles peuvent tenter de se suicider ou mettre fin à leurs jours,
contracter le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou d'autres
infections sexuellement transmissibles (IST), tomber enceintes voire être
tuées, une pratique parfois appelée « crime d'honneur », par leurs familles
ou des membres de leurs communautés.

23
Pourquoi la prévention de la violence sexuelle et la réponse aux
besoins des victimes est-elle une priorité ? (4/5)
 L’impact de la violence sexuelle est d’ailleurs multiple : elle influe sur la
santé physique et mentale, ainsi que le bien-être social de la victime tout en
ayant éventuellement des conséquences pour la famille de la victime et la
communauté élargie.

 Ce risque accru et la crainte de violence sexuelle peuvent aussi entraîner


l’augmentation de pratiques néfastes ayant pour but de « protéger » les
femmes et les filles comme le mariage précoce et/ou forcé, le nombre
croissant d’actes de violences domestiques et de violences commises par un
partenaire intime, et la perte de mobilité des femmes et des filles.

24
Pourquoi la prévention de la violence sexuelle et la réponse aux
besoins des victimes est-elle une priorité ? (5/5)

 Une fois que la situation s'est stabilisée et que toutes les composantes de la
SSR ont été mises en œuvre, il faut se pencher sur un large éventail de
questions relatives à la VBG y compris la violence domestique, la violence
commise par un partenaire intime, le mariage précoce et/ou forcé, la
mutilation génitale féminine, la stérilisation forcée ou la grossesse forcée, la
prostitution forcée ou contrainte, ainsi que le trafic de femmes, de filles et
de garçons.

25
Quelles sont les personnes les plus affectées par la
violence sexuelle ? (1/3)

 Les personnes de tout sexe, genre, âge ou de toute capacité peuvent subir de
la violence sexuelle.

 Dans les communautés touchées par une crise et dans la majorité des
contextes à travers le monde, la plupart des cas de violence sexuelle
impliquent des auteurs des faits masculins qui commettent des actes de
violence contre les femmes et les filles.

26
Quelles sont les personnes les plus affectées par la
violence sexuelle ? (2/3)

 Les auteurs de ces faits sont souvent des partenaires intimes (y compris des
conjoints) ou d'autres personnes connues de la victime (parents, amis ou
membres de la communauté).

 Néanmoins, les hommes et les garçons sont aussi exposés au risque de


violence sexuelle, en particulier dans les zones de conflit et lorsqu'ils sont
en détention ou soumis à des actes de torture.

27
Quelles sont les personnes les plus affectées par la
violence sexuelle ? (3/3)

 Les adolescentes, les personnes handicapées (surtout du point de vue


intellectuel) et les personnes LGBTQIA sont particulièrement vulnérables
car elles sont souvent les cibles de l’exploitation sexuelle et du viol alors
même que les structures de protection sociales sont affaiblies.

Il est important de reconnaître que toute personne peut subir des actes de
violence sexuelle et il faut veiller à ce que des services complets et de qualité
soient accessibles à tous.

28
À quel moment la violence sexuelle survient-elle
pendant les crises ?

 La violence sexuelle peut survenir à tout moment pendant le déplacement y


compris avant qu'une personne fuit son domicile, pendant la fuite, dans le
pays d'asile, pendant le rapatriement et la réintégration et dans les
hébergements temporaires des populations déplacées dans leur propre pays.

 Elle peut avoir lieu dans les communautés touchées par une crise après une
catastrophe naturelle ou un conflit, même parmi celles qui n'ont pas été
déplacées.

29
Qui est responsable de la prévention et de la réponse aux
actes de violence sexuelle ? (1/5)
 La porte d’entrée reste l’ état à travers le ministère de santé, le ministère du
genre et de la famille et celui en charge de l’action humanitaire. Aussi tous les
acteurs humanitaires sont responsables de la prévention de l'exploitation
sexuelle, du signalement de la violence et ils doivent faire en sorte que l'aide
humanitaire soit fournie de manière impartiale, sans préjugé ou discrimination
fondée sur l’âge, le sexe, le genre et l’identité de genre, le statut matrimonial,
l’orientation sexuelle, le lieu (par ex. rural/urbain), le handicap, la race, la
couleur de peau, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, les
origines nationales, ethniques ou sociales, la propriété, la naissance ou d’autres
caractéristiques.
 Les acteurs humanitaires doivent veiller à ce que les victimes aient accès aux
soins cliniques et à d'autres services de soutien.

30
Qui est responsable de la prévention et de la réponse
aux actes de violence sexuelle ? (2/5)

 Au niveau global: Une approche multisectorielle, multidimensionnelle est


nécessaire pour protéger les populations touchées par une crise et apporter
une réponse adaptée face à la violence sexuelle:
 Protection générale (UNHCR)
 Protection des enfants (UNICEF)
 VBG (UNFPA).

L'objectif déclaré du domaine de responsabilité sur la VBG est de « mettre au point des mécanismes
efficaces et inclusifs de protection qui promeuvent une approche cohérente, complète et coordonnée de la
VBG au niveau du terrain, notamment en ce qui concerne la prévention, les soins, le soutien et le
rétablissement, et œuvrent pour demander des comptes aux auteurs.

31
Qui est responsable de la prévention et de la réponse
aux actes de violence sexuelle ? (3/5)

 Au niveau du terrain, la coordination mise en place pour remédier à la


violence sexuelle doit englober tous les secteurs techniques (Ex: la
protection, la santé, l'éducation, la logistique, WASH, les services
communautaires, la sécurité/police, la planification des sites, etc.) et toutes
les zones géographiques touchées par les crises.

 Les soins cliniques destinés aux victimes de violence sexuelle relèvent du


secteur/cluster santé et de l’agence cheffe de fille en matière de SSR.

32
Qui est responsable de la prévention et de la réponse
aux actes de violence sexuelle ? (4/5)

 Le/la coordinateur/coordinatrice SSR, le groupe de travail sur la SSR et les


secteur/cluster santé, doivent collaborer avec l'agence cheffe de file du
domaine de responsabilité de la VBG pour appuyer un processus qui
permet une répartition claire des rôles et responsabilités parmi les
partenaires de santé et entre tous les programmes des secteurs/clusters
répondant aux besoins des victimes.
 Il peut s'agir des services de justice/juridiques, de protection, de sécurité,
psychosociaux et communautaires.

33
Qui est responsable de la prévention et de la réponse
aux actes de violence sexuelle ? (5/5)

 Les représentants de la communauté affectée, les partenaires des Nations


Unies, les organisations non-gouvernementales (ONG) et les autorités
gouvernementales doivent informer et/ou participer à ce processus et aux
réunions de coordination des secteurs/clusters pertinentes.
 Par ailleurs, pour faire en sorte que le mécanisme d'orientation soit
coordonné, axé sur les victimes et confidentiel, il est important de mettre en
relation les groupes d'entraide communautaire, y compris ceux qui ont été
créés par des adolescents, des personnes handicapées, les populations
LGBTQIA et les travailleurs/travailleuses du sexe.

34
Quelles sont les situations qui exposent les femmes et les
filles au risque de violence sexuelle ? (1/4)

Les femmes et les filles qui ont été déplacées ou sont confrontées à un conflit
ou à d'autres situations d’urgence peuvent être surexposées à la violence
sexuelle dans les situations suivantes :

 Si elles sont privées de leurs papiers personnels pour obtenir leurs rations
alimentaires, pour bénéficier d'aide ou de services essentiels et si elles
dépendent des hommes pour leur survie quotidienne.

 Quand seuls les hommes (personnes affectées, membres des communautés


d'accueil ou les acteurs humanitaires) sont chargés de la distribution de la
nourriture et d'autres biens essentiels.

35
Quelles sont les situations qui exposent les femmes et les
filles au risque de violence sexuelle ? (2/4)

 Si elles doivent se déplacer pour rejoindre des points de distribution


alimentaire, pour récupérer du bois pour la cuisine, et de l'eau sans
bénéficier de sécurité ou d'autres protections.

 Si leurs lieux de couchage ne sont pas verrouillés et protégés ou si


l'éclairage est limité.

 Si les latrines et les installations sanitaires masculines et féminines ne sont


pas séparées, si elles ne sont pas dotées de verrous internes ou sont situées
dans des zones non sécurisées du camp ou du campement.

36
Quelles sont les situations qui exposent les femmes et
les filles au risque de violence sexuelle ? (3/4)

 Un manque de protection policière et de législations peut également


contribuer à un accroissement des actes de violence sexuelle. Les officiers
de police, le personnel militaire, les travailleurs humanitaires, les
administrateurs des camps ou d'autres responsables gouvernementaux
peuvent eux aussi contraindre les femmes et les filles à avoir des rapports
sexuels en échange de la sécurité, de services et d'autres soutiens.

37
Quelles sont les situations qui exposent les femmes et
les filles au risque de violence sexuelle ? (4/4)

 En l'absence d'organisations indépendantes, comme le HCR ou des ONG


internationales pour garantir la sécurité personnelle au sein d'un camp, le
nombre d'incidents augmente souvent.

 Les agents de protection féminins doivent être recrutés et disponibles car


les femmes et les filles sont souvent plus l'aise pour signaler leurs
inquiétudes au sujet des questions de protection et des incidents de violence
à une autre femme.

38
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées pour la
prévention de la violence sexuelle ? (1/6)

 Des réunions de coordination sur la santé et la protection doivent


systématiquement aborder la violence sexuelle pour assurer la coordination
de l'intervention entre le/la coordinateur/coordinatrice SSR et d'autres
acteurs du secteur.

 Les procédures d'opération et de coordination confidentielles doivent faire


l'objet d'un consensus et elles doivent être appliquées pour évaluer et
intervenir face à des risques ou pour les atténuer.

39
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées pour la
prévention de la violence sexuelle ? (2/6)

 Dans le cadre du travail du mécanisme général du secteur/cluster santé,


le/la coordinateur/ coordinatrice SSR et le personnel du programme SSR
doivent faire en sorte que le secteur/cluster santé et d'autres acteurs de la
santé appliquent les mesures suivantes :
 Garantir un accès sécurisé aux services de santé de base, notamment les
services de SSR pour les femmes, les hommes, les adolescents et les
enfants.
 Concevoir et localiser les établissements de santé pour améliorer la sécurité
physique et être accessibles aux personnes handicapées, en consultation
avec la population, surtout les femmes, les adolescents, les personnes
handicapées et d'autres groupes marginalisés.

40
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées pour la
prévention de la violence sexuelle ? (3/6)

 Consulter les prestataires de service et les clients à propos des questions de


sécurité pour l’accès aux établissements de santé et en leur sein.

 Veiller à ce que les établissements de santé se situent dans des lieux


sécurisés et disposent d'un parcours éclairé la nuit.

 Veiller à ce que les établissements de santé disposent d'espaces sécurisés, de


prestataires formés et de fournitures essentielles pour dispenser des soins
cliniques aux victimes de violence sexuelle.

41
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées pour la
prévention de la violence sexuelle ? (4/6)

 Envisager la nécessité d'un personnel de sécurité positionné à l'entrée des


établissements.

 Localiser les latrines masculines et féminines séparées et les installations


sanitaires dans l'établissement de santé et veiller à ce que les portes puissent
être verrouillées de l'intérieur.

 Recruter et former des prestataires de service, les agents de santé


communautaire, du personnel de programme, et des interprètes féminins.

42
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées pour la
prévention de la violence sexuelle ? (5/6)

 Veiller à ce que toutes les langues des sous-groupes ethniques soient


représentées parmi les prestataires de service ou s'assurer de la présence
d'interprètes.

 Insister auprès des prestataires de service et de l’ensemble du personnel


d’établissement, sur l'importance de la confidentialité y compris de la
protection des informations et des données concernant les victimes.

43
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées pour la
prévention de la violence sexuelle ? (6/6)

 Veiller à ce que les agents de santé et tous les autres personnels


d'établissement aient signé et obéissent à un code de conduite contre
l'exploitation et violence sexuelle.

 Veiller à ce que les codes de conduite et les mécanismes de signalement


relatifs à l'exploitation et à la violence sexuelle (qui garantissent la
protection des lanceurs d'alerte) soient en place, de même que les mesures
d'enquête pertinentes pour appliquer les codes de conduite.

44
Principes directeurs à appliquer pour répondre aux besoins
des victimes de violence sexuelle

 Les principes directeurs suivants doivent être respectés par les acteurs
humanitaires qui répondent aux besoins des victimes, à tout moment :
 Sécurité
 Confidentialité
 Respect
 Non-discrimination

45
Pourquoi est-il crucial pour les professionnels de santé de
s'attaquer à la violence sexuelle ? (1/2)

 Les services de santé sont souvent le premier et parfois le seul point de


contact des victimes en quête d'assistance pour la violence sexuelle.
 La qualité des soins fournis peut avoir un impact à court et à long terme sur
le bien-être de la victime et la volonté de la victime de signaler l'incident.
 Par conséquent, l'ensemble des agents de santé (notamment ceux qui ne
travaillent pas dans un établissement qui fournit des soins cliniques aux
victimes de violence sexuelle) doivent être préparés à l'offre de soutien de
première ligne.

46
Pourquoi est-il crucial pour les professionnels de santé de
s'attaquer à la violence sexuelle ? (2/2)

 Le soutien psychosocial de première ligne comprend:


 l'écoute et la validation empathique ;
 l'identification des besoins immédiats sur le plan émotionnel, psychologique et
physique ;
 la réponse aux besoins immédiats de la victime en termes de sécurité (protection)
et de santé, notamment la santé mentale par l'orientation vers le soutien
psychosocial ;
 rassurer la victime qu'elle n'est pas en faute ou coupable ;
 se renseigner sur les besoins et les préoccupations de la victime ;
 identifier et fournir des informations sur d'autres services de soutien ;
 appuyer les décisions de la victime.

47
Qu'est-ce qu'une approche axée sur la victime ?

 Une approche axée sur la victime implique que les droits, les besoins et les
souhaits de la victime soient priorisés. Cette approche peut guider les
agents de santé lorsqu'ils abordent les personnes qui ont subi de la violence
sexuelle.

 Elle vise à créer un environnement favorable dans lequel les droits d'une
victime de VBG sont respectés, la sécurité est garantie, et dans lequel la
victime est traitée avec dignité et respect.

48
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées lors de
la mise en place de services cliniques ? (1/3)

 Tous les acteurs humanitaires doivent respecter les droits d'une victime de
violence sexuelle à la vie, aux soins de santé de bonne qualité, à la non-
discrimination, au respect de sa vie privée, à la confidentialité, à
l'information et à la considération.

 Les victimes doivent avoir accès aux soins cliniques, y compris aux
conseils psychosociaux de même qu’à la contraception d'urgence et à la
prophylaxie après exposition (PPE) au VIH dès que possible après
l'incident.

49
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées lors de la
mise en place de services cliniques ? (2/3)
Pour veiller à ce que les services de santé puissent fournir ces soins dès le
début d'une intervention humanitaire, les coordinateurs/coordinatrices et le
personnel de programme sur la SSR doivent :
 établir une zone de consultation privée, non stigmatisant qui dispose d’une
armoire de classement verrouillable ;

 mettre en place des protocoles clairs et une liste des droits des patients
rédigés dans les langues des prestataires et patients ;

 avoir suffisamment de fournitures et d'équipements ;

50
Quelles sont les mesures clés qui doivent être adoptées lors de la
mise en place de services cliniques ? (3/3)
 recruter des prestataires hommes et femmes parlant couramment les langues
locales et former des chaperons et interprètes masculins et féminins ;

 impliquer les femmes, les adolescentes et les adolescents, et d'autres populations


à risques comme les personnes handicapées et les groupes LGBTQIA, dans les
décisions sur l'accessibilité et l'acceptabilité des services ;

 sous la direction du pôle de santé, veiller à ce que les services et un mécanisme


d'orientation y compris le transport vers un hôpital en cas de complications
graves, soient disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

51
Que peut-on faire pour informer la communauté à
propos des services disponibles ? (1/2)

Une fois que les services sont en place, les coordinateurs/coordinatrices et le


personnel du programme sur la SSR doivent informer la communauté à propos :
 des horaires et sites des services ;
 de l'importance de recourir immédiatement à des soins médicaux après un acte de
violence sexuelle au plus tard dans les 72 heures pour la prévention du VIH, et
dans les 120 heures pour la prévention de la grossesse; le plus tôt étant le mieux
dans les deux cas ;
 des services de santé dispensés aux victimes qui ne sont pas en mesure de recourir
immédiatement aux soins.

52
Que peut-on faire pour informer la communauté à
propos des services disponibles ? (2/2)

Pour garantir l'accessibilité, divers formats et langues doivent être utilisés (par ex., le
Braille, la langue des signes, les images) et distribués via des campagnes de
sensibilisation communautaire (associations de femmes, de jeunes, de personnes
LGBTQIA et handicapées) et d'autres canaux de communication (par ex., les écoles,
les agents de santé communautaire, les leaders de communautés, les messages radio,
les brochures d'information dans les latrines de femmes).

53
Quelles sont les composantes des soins cliniques pour les
victimes de violence sexuelle ? (1/6)

 Communication de soutien : Veiller à ce que les prestataires de service soient en


mesure de proposer un appui bienveillant et confidentiel à la victime, par le biais
d'une communication précise, claire, sans jugement et qui implique une écoute
active sans faire pression sur la victime pour qu'elle réponde. Ils doivent informer
la victime des différentes options de soins, l'encourager et répondre à ses
questions et à ses inquiétudes, et obtenir son consentement écrit ou verbal pour
tous les aspects des soins. Les prestataires doivent prendre soin de ne pas faire de
promesses ou de fausses déclarations (en particulier par rapport à la sécurité) qui
ne peuvent être garanties.

54
Quelles sont les composantes des soins cliniques pour les
victimes de violence sexuelle ? (2/6)

 Antécédents et examen
 Le principal but des antécédents et de l'examen est de déterminer le type de soins
cliniques nécessaire.

 La santé et le bien-être de la victime sont une priorité absolue dans ce processus.

 Il faut permettre à la victime de choisir une personne de confiance qui sera


présente à l'examen, si elle ou il le désire.

55
Quelles sont les composantes des soins cliniques pour
les victimes de violence sexuelle ? (3/6)

 Antécédents et examen
 Pour les enfants, il peut s'agir de son tuteur (non agresseur) ou s'il n'y en a pas, il
peut s’agir d’une personne formée pour apporter son soutien aux victimes. La
victime doit toujours être en mesure de choisir le sexe de la personne, c'est
obligatoire pour les enfants.

 L'étude des antécédents et un examen médical approfondi (évitant des procédures


invasives autant que possible conformément aux directives de l'OMS sont menés.

 Les prestataires doivent veiller à ce que la victime comprenne et consente à


chaque étape.

56
Quelles sont les composantes des soins cliniques pour
les victimes de violence sexuelle ? (4/6)
L'étude des antécédents comprend les éléments suivants:
 des questions sur l'agression limitées à ce qui est nécessaire pour les soins
médicaux et le cas échéant (si les capacités existent pour tester et utiliser les
preuves), les prélèvements d'échantillons pour les preuves médico-légales ;

 les informations médicales générales ;

 les antécédents médicaux et gynécologiques pour les femmes et les filles

 une évaluation de l'état de santé mental en demandant comment la victime se sent


et en notant les émotions pendant l'examen.

57
Quelles sont les composantes des soins cliniques pour
les victimes de violence sexuelle ? (5/6)
 Garder une trace écrite de l'ensemble des actions et des orientations (médicales,
psychosociales, sécurité, juridique, soutien communautaire) pour faciliter les
soins de suivi.

 Veiller à ce que la documentation soit disponible pour des poursuites judiciaires si


la victime choisit d'y avoir recours.

 Pendant ce processus, les victimes doivent être rassurées quant au fait qu'elles
maîtrisent la situation, qu'elles ne sont pas obligées de parler de choses qui les
mettent mal à l'aise, et qu’elles peuvent interrompre le processus à tout moment.

58
Quelles sont les composantes des soins cliniques pour
les victimes de violence sexuelle ? (6/6)

 La victime est en droit de décider d'être examinée ou de refuser un élément de


l'examen.

 Tous les aspects de l'examen doivent être expliqués et le consentement doit être
obtenu avant de toucher la victime.

 Autoriser la victime à poser des questions et à accepter ou refuser un élément de


l'examen et du traitement à tout moment.

59
Le système médico-légal et le recueil de preuves médico-légales,
dans la mesure du possible et si nécessaire (1/2)

 Les preuves médico-légales, si possible et quand elles peuvent être utilisées,


doivent être collectées, conservées, analysées et utilisées uniquement si la victime
donne son accord après une explication complète de chaque procédure.

 La gestion clinique des victimes de violence sexuelle est prioritaire par


rapport au processus médico-légal.

60
Le système médico-légal et le recueil de preuves médico-légales,
dans la mesure du possible et si nécessaire (2/2)

Noter minutieusement toutes les observations. Types de preuves à collecter

La collecte d’autres preuves Documentation médicale :Blessures


UNIQUEMENT SI : Présence de sperme (<72 h)
Le délai le permet (<72 heures). Etat des vêtements
la personne y consent. Vêtements
 Il est possible de faire des analyses Corps étrangers
d'échantillons localement. Cheveux étrangers ?
 Les politiques gouvernementales Analyse ADN ?
sont respectées.
Prélèvement sanguin ou urinaire
La chaîne des preuves peut être pour un contrôle toxicologique ?
maintenue.

61
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Le traitement clinique des victimes de violence sexuelle peut être entamé sans
examen si la victime en décide ainsi.

 Traiter les cas de complications graves en premier lieu et les orienter vers des
établissements de santé de niveau supérieur, le cas échéant.

62
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 La contraception d'urgence peut prévenir les grossesses non désirées et doit être
mise à la disposition des victimes dès que possible et dans les 120 heures qui
suivent l’acte de violence sexuelle.

 Les pilules contraceptives d'urgence (CU) à progestatif seul sont la forme la plus
répandue de CU et contiennent 1,5 mg de lévonorgestrel.

 Les pilules de CU peuvent être utilisées jusqu’à 120 heures (5 jours) après les
rapports sexuels non protégés mais elles sont plus efficaces si elles sont prises au
plus tôt.

63
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Les PCU à progestatif seul sont sans danger pour toutes les femmes, les filles et
les adolescentes en âge de procréer, même pour celles à qui il a été conseillé de ne
pas utiliser les contraceptifs oraux combinés pour la contraception permanente,
alors que la dose d'hormones est relativement limitée et les pilules sont utilisées
pour une courte durée.

 Aucun examen ou test clinique (y compris un test de grossesse) n'est nécessaire


avant de fournir des pilules de CU à progestatif seul.

64
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Les pilules de CU retardent ou empêchent l’ovulation. Elles peuvent empêcher
l'ovule de féconder les spermatozoïdes. Les PCU n'ont pas d'effet après la
fécondation et ne peuvent pas interrompre ou interférer avec une grossesse
établie. Autrement dit, la CU à progestatif seul ne peut pas provoquer un
avortement.

65
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Les pilules de CU sont sans danger et il n'y a pas de cas où les risques l'emportent
sur les bienfaits. Ces effets secondaires peuvent inclure des cycles de saignements
altérés, la nausée, les maux de tête, les douleurs abdominales, la sensibilité des
seins, les vertiges et la fatigue. En cas de vomissements (rares) dans les deux
heures suivant la prise d’une dose, la dose doit être répétée et si possible, un
antiémétique peut être administré.

66
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Il y a peu de chance que les pilules soient inefficaces. Informer la victime que la
menstruation doit avoir lieu à peu près au moment où elle est censée avoir lieu,
mais jusqu’à une semaine avant ou après. Si elle n’a pas eu ses règles dans la
semaine qui suit la date habituelle, elle doit revenir pour un test de grossesse et/ou
évoquer les différentes options en cas de grossesse.

67
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Les pilules de CU restent sans danger et efficaces pour prévenir la grossesse si
elles sont prises plus d'une fois même pendant le même cycle menstruel, et il n'y a
pas de de limite quant au nombre de fois où la femme peut prendre des pilules de
CU à progestatif seul. Cependant, l'utilisation d'une méthode contraceptive
permanente est recommandée comme étant la meilleure façon de prévenir la
grossesse.

68
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Les DIU en cuivre peuvent également être insérés chez les femmes éligibles
jusqu'à 5 jours après des rapports sexuels non protégés y compris dans les cas de
violence sexuelle. Il s'agit d'une forme efficace de contraception post-coïtale qui
permettra de prévenir plus de 99 % des grossesses attendues. Le risque
d'ovulation étant faible jusqu'au 7è jour du cycle menstruel, une femme peut se
faire poser un DIU en cuivre au-delà de 5 jours après l'acte de violence sexuelle,
lorsque l'ovulation peut faire l'objet d'une estimation et à condition que l'insertion
n'ait pas lieu plus de 5 jours après l'ovulation.

69
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Les prestataires doivent fournir des informations et prodiguer des conseils
complets sur ce service (en prenant soin d'éviter d’autres traumatismes) aux
victimes de manière à ce qu'elles puissent prendre une décision volontaire et
informée quant à l'utilisation des pilules de CU ou l'insertion d'un DIU.

 Les conseils doivent inclure des informations sur les risques, les avantages, les
effets secondaires et les complications. Seul un agent qualifié peut poser un DIU
et uniquement après avoir effectué un examen pelvien.

70
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 Si un DIU est inséré, veiller à administrer un traitement complet des IST
notamment des antibiotiques pour traiter empiriquement les IST et/ou les
maladies pelviennes inflammatoires. Le DIU peut être retiré au moment des
prochaines menstruations d'une femme ou laissé en place comme contraception
permanente.

71
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
Si les pilules de CU à progestatif seul ne sont pas disponibles dans le pays, les
pilules contraceptives orales combinées peuvent être utilisées (méthode Yuzpe).
 Deux doses de pilule contraceptive orale combinée sont nécessaires. Les pilules
contraceptives orales combinées contiennent différents dosages ; le prestataire
doit procéder à un calcul pour faire en sorte que chaque dose contienne des
œstrogènes (100 à120 mcg d'éthinylestradiol) et de la progestérone (0,50-0,60 mg
de lévonorgestrel ou 1,0 à 1,2 de norgestrel).

72
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La contraception d'urgence:
 La première dose doit être prise dès que possible après des rapports sexuels non
protégés (de préférence dans les 72 heures mais au plus tard dans les 120 heures
ou 5 jours) et la seconde dose doit être prise 12 heures plus tard.

 En cas de vomissements dans les heures qui suivent la prise d'une dose, il faut
reprendre une dose.

 Les pilules hormonales combinées sont moins efficaces et causent plus d'effets
secondaires que les pilules de CU à progestatif seul et l'acétate d'ulipristal.

73
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Les tests de grossesse, les informations sur les options en matière de grossesse
et les soins liés à l'avortement sans risques, dans les limites prévues par la loi:
 Fournir des tests de grossesse au moment de la première présentation, mais ne pas
refuser la CU si le test n'est pas disponible.

 Fournir des tests de grossesse supplémentaires lors des visites de suivi à 2


semaines et 1 mois.

74
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Les tests de grossesse, les informations sur les options en matière de grossesse
et les soins liés à l'avortement sans risques, dans les limites prévues par la loi.
 Donner des informations précises sur les options en matière de grossesse y
compris la poursuite de la grossesse et les responsabilités parentales, la poursuite
de la grossesse et la mise à l'adoption de l’enfant, et l’avortement le cas échéant,
et des conseils objectifs pour faciliter la prise de décision informée.

 Si la victime est enceinte suite à un acte de violence sexuelle et si un avortement


est envisagé, fournir des soins liés à l'avortement sans risques et orienter la
victime vers un service compétent pour ces soins, dans les limites prévues par la
loi.

75
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Le traitement présomptif des IST


 Administrer des antibiotiques aux victimes pour le traitement présomptif de la
gonorrhée, de l'infection à chlamydia et de la syphilis si besoin et si souhaité. Si
d'autres IST sont prévalentes dans la région (comme la trichomonas ou le chancre
mou), administrer un traitement présomptif pour ces infections également.

76
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La prophylaxie post-exposition (PPE) pour prévenir la transmission du VIH.


 La probabilité que le VIH puisse être transmis après un acte de violence sexuelle
peut être limitée par l'administration rapide de la prophylaxie après exposition au
VIH (PPE).

 La PPE doit être proposée et initiée dès que possible (au plus tard dans les 72
heures suivant l'exposition et elle doit être continuée pendant 28 jours) pour
toutes les personnes potentiellement exposées à la transmission du VIH.
 La grossesse n'est pas une contre-indication pour la PPE.

77
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 La prévention de l'hépatite B et du papillomavirus humain (VPH).

 Administrer un vaccin contre l'hépatite B dans les 14 jours suivant l'agression à


moins que la victime soit déjà vaccinée.

 Envisager l’administration d’un vaccin contre le VPH à toute personne âgée de 26


ans ou moins, à moins que la victime ait déjà été vaccinée.

78
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Le traitement des lésions et la prévention du tétanos

 Nettoyer toute ouverture, coupure et écorchure et recoudre les lésions propres


sous 24 heures.

 Administrer une prophylaxie contre le tétanos en cas de lésion de la peau ou des


muqueuses et si la victime n’a pas été vaccinée contre le tétanos ou lorsque le
statut vaccinal est incertain.

79
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 L’orientation vers d'autres interventions en situations de crise

Avec le consentement de la victime ou à sa demande, proposer une orientation vers :

 un hôpital en cas de complications graves ou de complications impossibles à


traiter au niveau de l’établissement de santé ;

 des services sociaux ou de protection si la victime ne peut pas aller dans un lieu
sûr en quittant l’établissement de santé.

80
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 L’orientation vers d'autres interventions en situations de crise

 des services psychosociaux et de santé mentale, le cas échéant ; se mettre en


relation avec les points focaux VBG et de protection pour identifier les services
psychosociaux dans ce contexte. Cela peut inclure les services dispensés par les
populations touchées, les associations de femmes et d'autres groupes d'appui.

81
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Les soins de suivi

 Si possible, le suivi est recommandé à 2 semaines, 1 mois, 3 mois, et 6 mois,


après l’incident.

 Poursuivre le soutien psychosocial de première ligne et les soins, suivre les


besoins en santé mentale et orienter vers des services d’appui psychosocial et/ou
de santé mentale si nécessaire.

 Proposer des tests de grossesse à 2 et 4 semaines après l'incident.

82
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Les soins de suivi

 Assurer un suivi des blessures et du programme de vaccination contre le tétanos


le cas échéant.

 Si cela s'avère opportun, évoquer le respect de la prophylaxie des IST ou du


traitement y compris la PPE et le vaccin contre l'hépatite B (doses additionnelles
à 1 mois et à 6 mois), le test de dépistage du VIH à 3 mois et 6 mois, et l'état de la
grossesse et les options en matière de grossesse.

83
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Considérations particulières pour des populations spécifiques

 Les enfants: Aucun examen vaginal, anal ou par spéculum ne doit être pratiqué
sur les enfants à moins que cela soit absolument nécessaire. Dans ces cas-là, les
enfants doivent être orientés vers un spécialiste. Les protocoles indiquant les
dosages de médicaments adaptés doivent être affichés ou facilement accessibles
pour les prestataires de services.

84
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Considérations particulières pour des populations spécifiques

 Les victimes: Les victimes masculines sont moins susceptibles de signaler un


incident en raison de la honte, de la criminalisation des relations sexuelles
homosexuelles, des attitudes négatives ou méprisantes des prestataires et du
manque de reconnaissance de l'ampleur du problème. Les victimes masculines
souffrent de traumatismes physiques et psychologiques semblables à ceux des
victimes féminines et ils doivent avoir accès à des services confidentiels,
respectueux et non-discriminatoires qui fournissent des soins complets.

85
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Considérations particulières pour des populations spécifiques

 Les personnes handicapées (handicap intellectuel et physique): Les personnes


handicapées y compris les femmes, les filles, les garçons et les hommes, sont
davantage exposés au risque de violence sexuelle et sont souvent confrontées à
une discrimination extrême de la part des prestataires de service.

86
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Considérations particulières pour des populations spécifiques

 Les aidants (en général, des femmes et des filles) des personnes handicapées
peuvent aussi être exposés au risque de violence et d'exploitation en raison de
l'isolement, ce qui peut limiter leur accès au soutien social, économique et
matériel.

 Les organisations de personnes handicapées au sein des communautés d'accueil


disposent souvent de ressources que les agents de santé peuvent utiliser pour faire
en sorte que les soins cliniques soient fournis à cette population qui est souvent
cachée.

87
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Considérations particulières pour des populations spécifiques

 Personnes LGBTQIA sont confrontées à un certain nombre de facteurs de risque


de violence sexuelle et il est important de reconnaître que chaque population a des
besoins distincts et qu’elle est exposée à des risques différents. Les personnes
LGBTQIA peuvent être confrontées des pratiques discriminatoires de la part des
prestataires de santé, ce qui les empêche de recourir aux services de SSR.
L'ouverture d'un dialogue avec les organisations d'entraide ou de droits des
personnes LGBTQIA et les dispositions visant à rendre les établissements de
santé plus respectueux de la diversité permettraient à ces populations d'accéder à
des services de santé essentiels.

88
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Considérations particulières pour des populations spécifiques

 Les personnes qui se livrent au travail du sexe sont souvent confrontées à la


stigmatisation et à la discrimination de la part des prestataires de santé qui
peuvent être moins susceptibles de prendre au sérieux la violence sexuelle à
l'égard de cette population. Les acteurs humanitaires doivent nouer le dialogue
avec cette population pour développer des programmes sur les soins de SSR.

89
Traitement et conseils confidentiels et bienveillants

 Considérations particulières pour des populations spécifiques

 Les minorités ethniques et religieuses sont confrontées à des degrés divers de


stigmatisation et de discrimination qui les rendent plus vulnérables face à la
violence sexuelle y compris l'oppression et le harcèlement. Il est important de
former les soignants, les prestataires et d'autres responsables sur les pratiques non
discriminatoires liées à la prestation de service de SSR.

90
Pourquoi est-il fréquent que les actes de violence
sexuelle ne soient pas signalés ? (1/3)

 Même en dehors des contextes de crise, la violence sexuelle ne fait généralement


pas l'objet de signalement en raison d'un certain nombre de facteurs, notamment
la peur des représailles, la honte, la stigmatisation, l'impuissance, le manque de
connaissances concernant les bienfaits du recours aux services et au soutien, la
non-fiabilité de la santé publique et d'autres services, le manque de confiance à
l’égard des services, et l’absence de confidentialité.

91
Pourquoi est-il fréquent que les actes de violence
sexuelle ne soient pas signalés ? (2/3)

 Toutes ces circonstances sont aggravées lors des situations de crise humanitaire,
ce qui accroît la probabilité que les incidents de violence sexuelle au sein de la
population ne soient pas signalés. Bien que la gestion clinique de la violence
sexuelle et d'autres services soit un élément clé de l'intervention, la gestion des
cas de violence sexuelle doit également s'appuyer sur un environnement où les
femmes sont protégées, soutenues et en mesure d'accéder à ces soins.

92
Pourquoi est-il fréquent que les actes de violence
sexuelle ne soient pas signalés ? (3/3)
 Même en l'absence de cas signalés, les services doivent être mis en place.
L'ensemble du personnel humanitaire doit partir du principe que la violence sexuelle
est un fait et la traiter comme une question cruciale de protection et il doit agir comme
indiqué, pour limiter les risques de violence sexuelle en s’appuyant sur des
interventions sectorielles, indépendamment de la présence ou de l'absence de preuves
concrètes.

93
Les mécanismes institutionnels pour répondre à
la violence sexuelle ?

 Code de conduite: un ensemble de directives établies par une agence et il stipule


que le personnel de cette entité doit respecter les droits humains fondamentaux, la
justice sociale, la dignité humaine et les droits des femmes, des hommes et des
enfants. Un code de conduite applicable constitue une composante essentielle de
la responsabilité des acteurs humanitaires envers les bénéficiaires. Les agences
doivent faire en sorte que l'ensemble des personnels s'engagent à adhérer aux
directives et qu'ils aient bénéficié d'orientations sur leurs responsabilités.

Les bénéficiaires et les communautés affectées doivent être informées et se familiariser avec les
règles et les systèmes des sites de manière à pouvoir les utiliser en cas de violation.

94
Les six principes sur la protection et
l'exploitation et la violence sexuelle (1/3)
 L'exploitation et la violence sexuelle perpétrées par des travailleurs humanitaires
constituent des fautes graves et sont par conséquent un motif de licenciement.

 L'activité sexuelle avec les enfants (les personnes de moins de 18 ans) est
interdite indépendamment de l'âge de la majorité ou de l'âge du consentement en
vigueur localement. La croyance erronée concernant l'âge d'un enfant ne constitue
pas un argument valable.

95
Les six principes sur la protection et
l'exploitation et la violence sexuelle (2/3)
 Les échanges d'argent, d'emploi, de biens ou de services contre des rapports
sexuels y compris des faveurs sexuelles ou d'autres formes d'humiliation, de
comportement dégradant ou allant jusqu'à l'exploitation sont interdits. Cela inclut
le détournement de l'aide qui revient aux bénéficiaires.

 Toute relation sexuelle entre les personnes qui assurent l'assistance et la


protection humanitaires et une personne qui bénéficie de cette assistance et de
cette protection humanitaires impliquant un exercice abusif de ses fonctions est
interdite. De telles relations portent préjudice à la crédibilité et l'intégrité du
travail humanitaire.

96
Les six principes sur la protection et
l'exploitation et la violence sexuelle (3/3)
 Lorsqu'un travailleur humanitaire est préoccupé et soupçonne des actes de
violence ou d'exploitation sexuelle par un collègue de travail, que ce soit dans la
même agence ou non, elle/il doit signaler ce problème par l'intermédiaire des
mécanismes de signalement de l'agence.

 Les travailleurs humanitaires doivent créer et maintenir un environnement


permettant la prévention de l'exploitation et la violence sexuelle et promouvant la
mise en œuvre de leur code de conduite. À tous les échelons, les décideurs ont des
responsabilités spécifiques pour appuyer et développer les systèmes qui
préservent cet environnement

97
Mécanismes de plainte (1/4)

 Les plaintes contre l'exploitation et la violence sexuelle doivent être prises très au
sérieux. Les agences doivent développer un système de réponse pour gérer
correctement les plaintes qui leur sont présentées. Ces mécanismes doivent être
sécurisés, confidentiels, transparents et accessibles. Ils comprennent les éléments
suivants:
 des procédures de signalement clairs et établis de manière à ce que le
personnel, les communautés et les personnes touchées par la crise sachent
comment et quand signaler de manière confidentielle des cas d’exploitation et de
violence sexuelle. Cela est particulièrement important si votre agence est la seule
organisation qui fournit des services au sein de la communauté.

98
Mécanismes de plainte (2/4)

 Une culture organisationnelle qui incite à la discussion et au questionnement


sur le comportement adapté concernant la protection des bénéficiaires face à
l'exploitation et à la violence sexuelle. Une telle culture permet au personnel de
porter à la connaissance d'un superviseur un comportement douteux.

 Rapports de signalement rapide d'exploitation et de violation sexuelle en vue


d’une enquête. Les agences doivent se préparer à assurer des enquêtes solides et
engagées en cas de signalement. Elles doivent faire preuve de réactivité pour
aider les victimes concernées

99
Mécanismes de plainte (3/4)

 Les mesures disciplinaires et la criminalisation des actes d'exploitation et de


violence sexuelle qui peuvent inclure le licenciement, la rétrogradation, une
amende ou la mise à pied sans salaire. S'il s'agit d'une infraction pénale, elle doit
être soumise aux autorités policières concernées.

 Un accord selon lequel l'agence conservera tous les documents originaux sur
les allégations dans les dossiers correspondants pour référence ultérieure. Les
documents doivent rester confidentiels et être accessibles uniquement au
personnel concerné.

100
Mécanismes de plainte (4/4)

 Si vous connaissez quelqu'un qui a subi des actes d'exploitation et de violence


sexuelle, signalez l'incident à l'autorité concernée, de manière confidentielle,
conformément aux dispositions prévues par les mécanismes de plaintes.

101
Messages clés (1/7)

 La violence sexuelle est définie comme tout acte sexuel, tentative d'obtenir un
acte sexuel, tous commentaires ou avances de nature sexuelle, ou actes visant au
trafic sexuel d’une personne en ayant recours à la coercition, aux menaces ou à la
force physique, commis par une personne indépendamment de sa relation avec la
victime, dans n’importe quel contexte y compris le domicile mais pas seulement.
Le DMU pour la SSR traite principalement le viol/la tentative de viol, la violence
sexuelle et l'exploitation sexuelle. Une fois que la situation se stabilise et que
toutes les composantes du DMU pour la SSR ont été mises en œuvre, il convient
d’aborder un éventail plus large de questions relatives à la VBG.

102
Messages clés (2/7)
 La violence sexuelle est une violation des droits humains qui porte atteinte à la
santé physique et mentale, et au bien-être social de la victime tout en ayant des
conséquences sur la famille de la victime et la communauté élargie.

 Pendant les situations d'urgence comme les conflits ou les catastrophes naturelles,
le risque de violence, d'exploitation et de maltraitance est exacerbé, surtout à
l'égard des femmes et des filles.

 Les adolescentes, les personnes handicapées (surtout sur le plan intellectuel), et


les populations LGBTQIA sont particulièrement exposées à la violence sexuelle
car elles sont souvent touchées par l'exploitation sexuelle et le viol.

103
Messages clés (3/7)

 Tous les acteurs humanitaires sont responsables de la prévention et du


signalement de l’exploitation et de la violence sexuelles et ils doivent faire en
sorte que l'aide humanitaire soit fournie de manière impartiale, sans préjugé ou
discrimination fondée sur l’âge, le sexe, le genre et l’identité de genre, le statut
matrimonial, l’orientation sexuelle, le lieu (par ex. rural/urbain), le handicap, la
race, la couleur de peau, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres,
les origines nationales, ethniques ou sociales, la propriété, la naissance ou
d’autres caractéristiques.

104
Messages clés (4/7)

 Une approche multisectorielle suivant un mode opératoire standard dans chaque


contexte est nécessaire pour la prévention et la protection de la population
touchée et pour réagir comme il se doit face à la violence sexuelle.

 Pour répondre aux besoins des victimes de violence sexuelle, les principes
directeurs à appliquer sont la sécurité, la confidentialité, le respect et la non-
discrimination.

 Une approche axée sur la victime implique que les droits, les besoins et les
souhaits de la victime sont priorisés.

105
Messages clés (5/7)

 Les composantes des soins cliniques destinés aux victimes de violence sexuelle
comprennent la communication de soutien ; les antécédents et l'examen ; le
système médico-légal et la collecte de preuves médico-légales dans la mesure du
possible et si nécessaire ; et le traitement et les conseils bienveillants et
confidentiels y compris la CU, les tests de grossesse, les informations sur les
options en matière de grossesse et les soins liés à l'avortement sans
risques/l'orientation pour des soins liés à l'avortement sans risques dans les limites
prévues par la loi, le traitement présomptif des IST, la PPE, la prévention de
l'hépatite B et du VPH, les soins des lésions et la prévention du tétanos et
l'orientation vers d'autres services de santé, psychologiques et sociaux.

106
Messages clés (6/7)

 Le/la coordinateur/coordinatrice et le personnel de programmes sur la SSR


doivent informer la communauté à propos de l'importance du recours aux soins
médicaux immédiats suite à un acte de violence sexuelle et le type, le lieu et les
horaires des services disponibles pour les victimes de violence sexuelle.

 Parmi les raisons pour lesquelles la violence sexuelle ne fait généralement pas
l'objet de signalement figurent la peur des représailles, la honte, la stigmatisation,
l'impuissance, le manque de connaissances concernant les bienfaits du recours
aux services et au soutien, la non-fiabilité de la santé publique et d'autres services,
le manque de confiance à l’égard des services, et le manque de confidentialité.

107
Messages clés (7/7)

 Toutes les agences humanitaires notamment celles qui sont impliquées dans la
mise en œuvre du DMU pour la SSR, doivent être dotées d’un code de conduite et
de politiques ayant pour but de prévenir l'exploitation et la violence sexuelle.

 Les agences doivent développer un mécanisme de réponse sûr, confidentiel,


transparent et accessible pour gérer correctement les plaintes contre l'exploitation
et la violence sexuelle qui sont portées à leur connaissance.

108
MERCI

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