SCHIZOPHRÉNIE Infirmiers
SCHIZOPHRÉNIE Infirmiers
SCHIZOPHRÉNIE Infirmiers
Dr Wafa ABBES
ou insidieux.
Énumérer les arguments du diagnostic positif de la schizophrénie.
Citer les modalités évolutives de la schizophrénie.
Citer les principes de la conduite des traitements biologiques de la schizophrénie.
Énoncer les différentes approches psychothérapiques et socio-thérapeutiques dans la prise
en charge de la schizophrénie.
Décrire le rôle de l’infirmier dans la prise en charge du patient schizophrène
Introduction
2. facteurs environnementaux:
3. facteurs biologiques:
Dopamine: hyperdopaminergie
1. Début aigu
1. Début aigu
1.2. Episode thymique atypique
1. Début aigu
1.4. Troubles des conduites et actes médico-légaux :
crise clastique,
agression,
auto-mutilation,
tentative de suicide sur injonction hallucinatoire,
fugue ou voyage pathologique.
4. Symptômes annonciateurs
2. Début progressif
apparition insidieuse
entourage parfois (trop) tolérant
4. Symptômes annonciateurs
A la phase d’état:
Syndrome délirant
Syndrome dissociatif
Syndrome autistique
5. Signes cliniques
4.1. Le délire:
Paranoïde: polymorphe, mal organisé, n’ayant ni
structure ni lien cohérent entre ses thèmes.
4.1. Le délire:
4.2. La dissociation:
Perte de cohésion et d’unité de la pensée
Se manifeste au niveau des trois compartiments:
- La pensée
- Les affects +++
- Le comportement
5. Signes cliniques
a.Dissociation de la pensée:
Flou de la pensée,
Un fading mental (évanouissement progressif du flux idéo-verbal),
Un barrage (moments de stagnation voire d’arrêt apparent),
Des stéréotypies (répétition inadaptée à la situation, indéfinie quasi
automatique d’une expression verbale : mot ou lambeau de phrase),
Des persévérations (tendance à maintenir et à répéter d’une manière
inappropriée le même type de réponse sans tenir compte du changement de la
situation ou de la question posée),
Écholalie
5. Signes cliniques
a.Dissociation de la pensée:
Relâchement des associations, donnant un discours allusif
et hermétique (peu compréhensible),
Impulsions verbales (gros mots),
Réponses à côté,
Schizophasie,
Néologisme,
Rationalisme morbide (pseudo logique).
5. Signes cliniques
b. Dissociation affective:
Discordance idéo-affective,
Indifférence affective : émoussement affectif, affect
inapproprié
Réactions émotives inappropriées, paradoxales et
imprévisibles
Ambivalence importante
5. Signes cliniques
c. Dissociation Comportementale:
Maniérisme,
Stéréotypies gestuelles,
Echopraxie, Echolalie,
Aboulie,
Apragmatisme,
Sourire, rire ou pleur immotivés,
Clinophilie,
Mutisme,
Négativisme ou Oppositionisme : évitement du regard, refus de la
main tendue, occlusion forcée des paupières, haussement d’épaule,
5. Signes cliniques
c. Dissociation Comportementale:
Refus alimentaire,
Catatonie = négativisme majeur + flexibilité cireuse (cire
modelable) + excitation stérile et immotivée,
Crises clastiques,
Fugue,
Impulsions incoercibles : crimes immotivés,
automutilations ,
Le signe du miroir dysmorphophobie.
5. Signes cliniques
Schizophrénie Indifférenciée
Principales complications:
Dépression.
Suicide (10% des schizophrènes).
Automutilation dans les grands moments d'angoisse.
Passage à l'acte hétéro agressif
Désinsertion familiale et sociale fréquentes.
9. Prise en charge
BIO-PSYCHO-SOCIALE
Structure de soins :
Pour éviter toute stigmatisation, une prise en charge ambulatoire sera
préférée.
L’hospitalisation conventionnelle, au besoin sans consentement est
indiquée si:
• le patient et/ou sa famille le souhaitent et que la demande semble
adaptée
• risque suicidaire,
• troubles majeurs du comportement,
• besoin d’une surveillance des effets indésirables médicamenteux.
a. Principes du traitement
Dépistage précoce
Pas de ttt étiologique
Maladie chronique: le faire comprendre à la famille
Approche bio-psycho-sociale
9.1. Traitement
b. Buts du traitement
c. Les neuroleptiques
Bilan initial:
Clinique: TA++, poids
Paraclinique: ECG, NFS, bilan hépatique
Être prudent en cas d’antécédents allergique,
toxicomanie, pathologie cardiaque grave, épilepsie,
glaucome
9.1. Traitement
c. Les neuroleptiques
Choix du NL:
Dans le cas d'un délire important : neuroleptique anti-délirant
(haldol, piportil, moditen, risperdal, solian).
Sédation, somnolence
Sd extrapyramidal
Hypotension
Règles de prescription:
La thérapie familiale
Rencontrer ensemble le patient et la famille.
But : Meilleure acceptation par la famille du
schizophrène.
9.3. La sociothérapie
La sociothérapie
Ce sont les mesures qui vont faciliter la réintégration
sociale.
Elles complètent les deux premiers volets que sont la
chimiothérapie et la psychothérapie.
Emploi
Les patients peuvent travailler sous traitement.
Le patient peut occuper un emploi protégé.
Reclassement professionnel
9.3. La sociothérapie
Revenus
Ceux qui travaillent ont bien évidemment un salaire.
Une demande d'Allocation Adulte Handicapé (A.A.H.)
peut être faite auprès du service social
Une pension d'invalidité peut être allouée pour un
schizophrène qui a déjà travaillé.
Prise en charge des soins (carte d’handicap, CNAM)
Rôle de l’infirmier
II. LES DELIRES CHRONIQUES
1. Introduction
Pathologies ayant en commun avec la
schizophrénie:
l’existence d’un délire
Un caractère chronique
Personnalité prémorbide:
Personnalité sensitive
Personnalité paranoiaque:
Méfiance
Tendance à interpréter comme hostiles, humiliants,
méprisants les agissemets des autres
Incapacité à faire confiance ou à se confier
Susceptibilité agressive
Sensibilité excessive aux échecs
2. La paranoïa
Sans hallucinations
De début tardif
Psychothérapie de soutien