Les Fruits Et Les Dons de L'esprit Saint

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LES FRUITS ET LES

DONS DE L’ESPRIT
SAINT
I. L’ESPRIT SAINT
• L’Esprit Saint est la troisième personne de la Très Sainte Trinité.
• Il procède du père et fils avec même adoration et même gloire.
• On le reçoit pendant le baptême et en plénitude pendant la
confirmation
• L’Esprit Saint est descendu sur la Vierge Marie et les Apôtres le jour
de la Pentecôte afin de bâtir l’Eglise et la sanctifier
• En recevant l’Esprit Saint pendant les sacrements, il nous rapproche
de plus en plus de Dieu .
• En laissant l’Esprit Saint envahir notre cœur, il nous donne ses fruits et
ses dons
II. LES FRUITS DE L’ESPRITT SAINT
C’est Saint Paul qui nous en parle dans sa lettre aux Galates : « Mais
voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté,
bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Galates 5,22-23) Si
l’on compte, cela fait 9 fruits.
Le catéchisme de l’Église catholique énumère 12 fruits : « Les fruits
de l’Esprit sont des perfections que forme en nous le Saint-Esprit
comme des prémices de la gloire éternelle. La tradition de l’Église en
énumère douze : « charité, joie, paix, patience, longanimité, bonté,
bénignité, mansuétude, fidélité, modestie, continence, chasteté » (Ga
5, 22-23 vulg.). » (n°1832)
1) L’ Amour (charité)
C’est un amour gratuit, un amour inconditionnel (sans conditions), un amour
généreux (on donne sans compter) C'est le renoncement à l’égoïsme. Cet amour
recherche ce qui est le meilleur pour l’autre. L’amour n’est pas un don de Dieu ;
c’est un fruit : la participation à l’amour même de Dieu pour les h ommes (en
grec, agapé)
2) La Joie
Le deuxième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la joie, soit le fait de toujours
entretenir des paroles, des pensées, des sentiments et des actions qui sont
Positifs ;Porteurs de beauté ;Porteurs d’espoir et d’espérance Porteurs de
confiance (et non de peur ou de méfiance) C'est une joie plus profonde que la
gaieté ou le sentiment de bonheur éprouvé lors d'événements heureux. La joie
donnée par Dieu ne dépend pas des circonstances extérieures de notre vie.
Elle s’ancre dans la certitude d’être aimé de Dieu, quoi qu’il arrive.
3) La Paix
• Le troisième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la paix, soit le fait de « tourner
l’autre joue », de répondre au mal par le bien
Ce n’est pas l'absence de conflits. C’est une tranquillité de notre être
intérieur, une tranquillité de l’âme ; comme nous sommes en bord de
mer, on peut prendre une comparaison : même si la mer est agitée, si je
plonge sous l’eau, je trouve le calme.
Même si nous traversons des
choses difficiles, nous savons que nous sommes dans la main de Dieu.

Nous pouvons aussi penser à la béatitude : « heureux les


artisans de paix… »
4) La Patience et longanimité
C’est la capacité que nous avons de pouvoir traverser les moments plus
difficiles sans nous énerver, sans mécontentement, sans ressentiment ni
murmure. La capacité de tolérer les imperfections, les contrariétés et les
contretemps, et aussi la capacité d’attendre, parfois très longtemps, ce que
l’on désire. Cette capacité d’attendre s’appelle « longanimité »
5) La douceur
Le cinquième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la douceur, soit la docilité,
l’obéissance, le respect des lois, des règles, des règlements et de l’autorité,
dans un esprit affectueux de subordination et de service (à commencer par
la loi de la civilisation, soit la solidarité du plus fort envers le plus faible, ainsi
que la loi de la nature selon laquelle on récolte toujours ce que l’on sème
6) La bonté
Le sixième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la bonté, soit une infinie générosité, débordante et sans calculs (tout en
tenant compte de nos limites personnelles)
La bonté, c’est la capacité de voir à la manière de Dieu, c’est-à-dire avec amour ; être compatissant. Elle rime
avec la générosité. La bonté n'est pas un signe de faiblesse mais au contraire un signe de force : nous croyons
en la force de l’amour qui peut transformer les vies !
7) La bienveillance (la bénignité)
C’est ne vouloir faire aucun mal à personne ; on veut le bien de l’autre (bienveillance = on veille au bien de
l’autre) ; elle rime avec l’indulgence, la non-condamnation et l’empathie, la compréhension de la souffrance et
de l’ignorance qui sous- tendent le mal, et la volonté de leur guérison. Elle rime avec la capacité à pardonner
généreusement.
Le septième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la bénignité, soit le fait de ne faire aucun mal à personne, jamais, pour
aucune raison, car le but que l’on vise, si « bon » puisse-t-il nous sembler (p. ex., soulager la souffrance au
moyen de la mise à mort), ne justifie jamais le moyen. En effet, la Loi de la nature fait qu’on récolte toujours
exactement ce que l’on sème. Si on sème des fruits de mort, on récoltera des fruits de mort.
8) La mansuétude
Le huitième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la mansuétude (indulgence), soit le non jugement, la non-
condamnation et l’empathie, soit la compréhension de la souffrance et de l’ ignorance qui sous tendent le
mal, et la volonté de leur guérison

9) La fidélité
Le neuvième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la fidélité, soit l’intégrité, l’honnêteté, le respect de notre
parole et de nos engagements .
Dieu est fidèle à son Alliance avec les hommes ; nous aussi, nous grandissons dans la confiance et dans
la fidélité à Dieu et aux autres. Cela passe notamment par le respect de la parole donnée, des
engagements pris. On peut compter sur nous.
.
10) La modestie
Le dixième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la modestie, soit : la
modération (pas d’excès), l’équilibre, l’humilité, la simplicité, la discrétion,
le naturel, la pudeur *, la pauvreté (le détachement, se contenter de
l’essentiel, le partage) *
La pudeur, c’est le fait de garder pour soi comme son trésor le plus
précieux, son intimité physique et sentimentale.
11) La Continence (la contenance)
L’onzième fruit de l’Esprit-Saint, c’est la contenance, soit le fait d’être raisonné, réfléchi et
raisonnable, agissant non sous le coup des pulsions, de l’impulsion ou des réactions
émotionnelles.
C’est la maîtrise de soi, y compris la continence (la transformation de notre force sexuelle
en énergie constructive et créatrice pour notre vie). C’est une vertu intérieure qui se développe
et qui fait que l’on est maître de soi chaste, sobre et modéré.
12) La chasteté
Le douzième fruit de l’Esprit-Saint est la chasteté, soit le fait de réserver l’acte de la procréation
pour le sacrement du mariage entre un homme et une femme ; d’honorer, dans cet acte, le don
de soi complet, y compris son potentiel de fécondité, de parentalité (372) ; au besoin, de tenter
d’espacer les naissances naturellement et de toujours conserver la pureté et la pudeur, même et
surtout dans cette intimité la plus sacrée qui soit qu’est l’acte de la procréation.
III. LES DONS DE L’ESPRIT SAINT
• Les Dons de l’Esprit Saint , encore appelés dons spirituels
sont des capacités à haute dimension spirituelle dont nous a
investis L’Éternel pour Son œuvre
• • Les Dons de l’Esprit Saint perfectionnent l’exercice des
vertus théologales. Ils ne sont cependant pas plus parfaits
que celles-ci, et en particulier que la charité.
• On en compte sept : la sagesse, l'intelligence, le conseil, la
force, la science, la piété et la crainte de Dieu.
1) La sagesse : elle fait goûter la présence de Dieu, dans
un plus grand compagnonnage avec Lui, et un plus grand
dynamisme missionnaire. C’est le don contemplatif par
excellence.
2) L’intelligence : elle aide à entrer dans le mystère de
Dieu, à comprendre de l’intérieur la foi, les Écritures, à
distinguer l’erreur de la vérité. Par ce don, chaque chrétien
peut devenir un authentique théologien.
3) La science : elle permet de reconnaître Dieu à l’oeuvre
dans la nature et dans l’histoire, de recevoir le monde
comme un don de Dieu. Elle donne le sens de la précarité
de l’univers.
4) La force, elle donne la persévérance dans l’épreuve, le courage du
témoignage. Elle soutient les martyrs mais aide aussi au quotidien à accomplir son
devoir d’état et à vivre le combat spirituel. C’est l’héroïsme de la petitesse.
« Ma grâce te suffit, dit le Seigneur, car ma puissance donne toute sa mesure dans
la faiblesse. » (2 Co 12, 9)
5) Le conseil, c’est le don du discernement spirituel. Il ajuste ce qu’il convient
de faire ou d’éviter, de dire ou de taire. Il dispose à voir clair en soi et dans les
autres.
6) La piété, elle fait entrer dans l’expérience de la paternité de Dieu, de sa
proximité, de sa tendresse. Elle nous donne la confiance de l’enfant. Elle nous
rend proche aussi des autres.
7) La crainte, ce n’est pas la peur de Dieu mais le sens de sa grandeur. La
conscience de l’infinie distance entre le Tout-Autre et nous, ses créatures. Ce don
suscite une attitude d’humilité et d’émerveillement.
III. CONCLUSION
Ce qu’on peut retenir, c’est que, en laissant l’Esprit Saint entrer
dans nos cœurs et nous guider, Il nous donne des cadeaux :
Les fruits étant des perfections qu’il fait grandir en nous et
Les dons qui sont des capacités surnaturelles que Dieu nous
donne afin d’accomplir sa mission
Merci d’avoir regardé l’exposé de
Assi Kris, Ammoussou Lifi, Koué bi Shalom, Yao
junior

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