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UE:ELECTROMAGNETISME

06 Crédits soit 60 Heures


Grade : Licence
Niveau : L2
Semestre 3
Mention: Physique et Applications
Programme
Chapitre 1: Outils mathématiques
Chapitre 2: Electrostatique
Chapitre 3: Electrocinétique– Magnétostatique
Chapitre 4: Variable dans le temps ou Le régime
variable
Chapitre 5: Les Equations de Maxwell
Chapitre 6: Equations de Maxwell dans un milieu
matériel
Chapitre 7: Réflexion - Réfraction et Absorption des
ondes électromagnétiques
Chapitre 8: Propagation guidée
INTRODUCTION

L’application de l’électromagnétisme est nombreuse.


Elle fournit des outils importants dans plusieurs domaines comme la
mécanique des fluides, analyse thermique,…. De plus elle explique
plusieurs phénomènes en physique à savoir l’électricité, le magnétisme,
la lumière…
Enfin, elle joue un rôle incontournable sur les technologies modernes.
Au19e siècle, un processus de réunification donnera naissance à
l’électromagnétisme.
D’où, l’étude de l’électromagnétisme est bien fondée scientifiquement.
OBJECTIFS

- Comprendre les domaines d’application des


équations de Maxwell
-Maîtriser les concepts de base de la propagation d’une
onde électromagnétique
-Comprendre et maîtriser les interactions des ondes
électromagnétiques dans les milieux (vide, dans la
matière).
CHAPITRE 1 :
Outils
Mathématiques
I.1 Notions de bases sur le repère dans l’espace

Si on veut repérer un point M dans l’espace, il faut


choisir un référentiel, un système de coordonnées et
un repère orthonormé.

Référentiel
Il correspond à un point de vue d’observateur à partir
duquel est considérée la description.
Dans la pratique, il suffit de choisir un point de
référence (O)
Repère orthonormé
Il est constitué de trois axes orthogonaux, prenons par
exemple : ,, s’interceptent en un point O auquel on
associe des vecteurs unitaires , , dans les directions de ,
respectivement. Ce repère est noté habituellement, , Il
peut être fixe ou mobile par rapport au référentiel.

Système de coordonnées
Il permet de paramétrer la position d’un point M. Ce
paramétrage dépend essentiellement du repère
orthonormé et utilisé généralement soit des longueurs
soit des angles.
I.2 Différents systèmes de coordonnées

Le choix d’un système de coordonnées varie selon le problème étudié.


Il permet de simplifier la résolution du problème. Pour résoudre un
problème en physique notamment en mécanique ou en
électromagnétisme, on doit recourir aux systèmes de coordonnées
cartésiennes, cylindriques et sphériques selon le problème.
Remarque

Lorsque le repère orthonormé choisi est fixe % au


référentiel, les origines O et O’ sont confondus
A l’inverse, lorsque O’ varie en fonction du point M
autrement dit, confondu avec le point M, il faut bien
vérifier lorsqu’on intervient des calculs des dérivées ou
des intégrales car les vecteurs du repère ayant comme
centre O’ sont soumis à l’opération de dérivation.
I.3 Champs scalaires et vectoriels
On utilise le terme champs lorsqu’on veut décrire un
domaine spatial dans lequel une grandeur scalaire ou
vectorielle est définie en chaque point de l’espace.

Champs scalaires

Les fonctions de l’espace R3 à valeur dans R sont


appelées champs scalaires
Ex : la température locale T (x, y, z) en chaque point M
(x, y, z)
Champs de vecteurs

Un champ de vecteurs est une application de l’espace R 3


vu comme un ensemble de points vers R 3, vu comme un
espace vectoriel. Donc c’est une application qui a un
point de l’espace associe un vecteur de l’espace.

Remarque
Il ne faut pas confondre les notions de vecteur libre et de
vecteur pointé et de champs de vecteur.
Vecteur libre

-Un objet ayant une direction et une amplitude


-Pas de position dans l’espace et peut être translaté en n’importe
quel point
Vecteur pointé

-Ayant un point d’application


-ce vecteur n’existe qu’en un point de l’espace
Champ de vecteur

-Il existe en tout point de l’espace


-Sa direction et sa norme varient suivant le point considérer
-Un champ de vecteur peut être assimilé à un ensemble infini de
vecteurs pointés
Surface ou ligne de niveau

Soit f : R : un champ scalaire de l’espace (ou du plan).


On appelle surface ou ligne de niveau, les surfaces (ou
lignes) définies comme ensemble de solutions des
équations du type f
Alors, une surface ou une ligne de niveau est l’ensemble
de points associés à la même valeur du champ scalaire.
Ligne de champ

Soit : un champ de vecteurs. On appelle ligne de champ,


les courbes C tangentes en tout pont au champ de vecteur.
Une courbe C ayant comme équations paramétrique x(s),
y(s) et z(s) sont est une ligne de champ =
avec
Gradient

On appelle gradient d’un champ scalaire de classe C, f, le champ


de vecteurs noté :

f : t.q

= = + +

Le gradient de f mesure au point considéré la direction de plus


grande pente du champ scalaire. En d’autre terme, c’est la
direction dans laquelle le champ varie le plus. Il détermine
comment celui-ci varie localement dans l’espace.
Rotationnel

On appelle rotationnel d’un champ de vecteur classé noté le


champ de vecteurs défini par :

= - -
- = -
- -

en coordonnées cartésiennes (, , )
Le rotationnel mesure la tendance du champ A à tourner autour
d’un axe.
Divergence

On appelle divergence d’un champ de vecteurs de classe


C, noté div , le champ scalaire définie par :
div = + +
Si est en cordonnées cartésiennes
La divergence mesure la tendance du champ à pointer en
direction ou à l’opposé suivant la direction d’un point.
Elle repère les sources (divergence +) ou les points
(divergence -) du champ.
Pseudo scalaires

On appelle pseudo scalaire une quantité scalaire qui


change de signe parité.
Ex : Le produit mixte de trois champs de vecteurs est
pseudo scalaire.

1.Parité

On appelle parité, l’opération P qui consiste à renverser


les axes du système de coordonnées
(, , ) (, ,- )
Alors P =
Pseudo vecteurs
On appelle pseudo vecteur un vecteur géométrique
rendu en variant sous parité.
Le rotationnel transforme un champ de vecteurs en un
champ de pseudo vecteurs.
De même le produit vectoriel donne un pseudo
vecteur.

Laplacien
Soit f un champ scalaire de classe , on appelle
Laplacien de f noté le champ scalaire définie par
= div f = + +
se lit “del de”
Soit un champ de vecteurs de classe .
On appelle Laplacien de note le champ de vecteurs
défini par
le champ de vecteurs définie par
= div - . . =
Propriétés (Règles de Leibniz)
Soient f et g deux champs scalaires de classe , et deux
champs de vecteurs de classe et en champ de pseudo vecteur
de classe , alors :
(f+g) = f + g
(fg) = f.g + f. g
rot (f) = f + f
div (f) = f . + f div
div (A+B) = div + div
(fg) =f.g+2 f.g+f
div ( Ʌ )= ˗ + .
Définition
Un champ vectoriel est dit transverse si sa
divergence est nulle en tout point de l’espace. Il
est appelé aussi indivergentiel.

Théorème d’un champ transverse


Un champ vectoriel est transverse si et
seulement si, il dérive d’un potentiel vecteur .
. =o= Ʌ = A
Remarque
Le potentiel vecteur est défini à un gradient d’un
champ scalaire V
Définition
Un champ vectoriel est dit longitidunal si et
seulement si, il dérive d’un potentiel scalaire 𝖵
𝖵 un champ scalaire tel que,
Ʌ =0⇔ = 𝖵
Opérateur nabla

Pour simplifier les écritures des opérateurs


vectoriels précédemment définis, on introduit un
vecteur symbolique appelé « nabla » noté et
défini par :
= + + =
Par conséquent
Formule générale sur les différents opérateurs

On note les variables métriques et les variables relatives aux


coordonnées d’un point quelconque du repère considéré.

Alors les variables métriques sont définis par :


= + +
= + +
= + +
Application

Calculer avec , et ; pour les cas du repère sphérique et


cylindrique
Formule générale du gradient d’un champ scalaire

Soit f un champ scalaire

f= + +

Application
Etablir les relations du gradient scalaire pour les
cordonnées cartésiennes, cylindrique et sphérique.
Formule générale de la divergence sur un champ de
vecteur

Application
Etablir les relations de la divergence d’un champ de vecteur
pour les cordonnées cartésiennes, cylindrique et sphérique.
Formule générale de la rotationnel d’un champ de
vecteurs

Application
Etablir les relations de la rotationnel d’un champ de vecteur
pour les cordonnées cartésiennes, cylindrique et sphérique
Remarques
( f) =
div ( ) = O

Champ vectoriel
div =
= rot = Ʌ = Ʌ
=

Champ scalaire
(v) = v
v = v
Considérons
(, t) =

Vérifier que = )

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