Les Principes Generaux Du Droit

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PRINCIPES

GENERAUX DU
DROIT

Encadré par : Le professeur JAOUAD KADIRI

Présenté par : BENNAJI Salma et BENBOUZID Wissal


PLAN :
 Introduction :
° Définition des principes généraux du droit .

° Leur naissance (historique).


° Leur importance.

Délimitation ( Page : 08 )
 Développement

I. L'étendue des principes généraux du droit


II. Les limites des principes généraux du droit
Par définition, les principes généraux du droit ainsi que leur
régime juridique ont été fixés par la jurisprudence.
Tout simplement sont des principes non écrits, autrement dit non
expressément formulés dans des textes, mais qui dégagés par le
juge et consacrés par lui, s'imposent à l'administration dans ses
diverses activités.
A la différence d’autres sources du droit (tels les lois, règlements ou
traités internationaux), les principes généraux ne trouvent pas leur
fondement dans des textes adoptés par les autorités habilitées à
cette fin, mais sont appliqués du fait de leur consécration en cette
qualité, à savoir la reconnaissance, par le juge, de leur caractère
contraignant.
Sources : JurisConsulte.net
• L'expression « principes généraux du droit » a été consacrée après la
Libération par un arrêt célèbre : CE, Ass, 26 octobre 1945 , Aramu et
autres (à propos du principe des droits de la défense). Le Tribunal
des conflits avait été le premier à l'utiliser dans son arrêt du 8 février
1873 Dugave et Bransiet.
Les principes généraux du droit ont entamé leur conquête à la moitié
du siècle dernier. Avant les années 1970, le Conseil d’État était seul à
avoir reconnu l’existence des principes généraux du droit comme une
source autonome du droit dans deux arrêts datant de 1949 et 1950, à
la suite de l’influence favorable de son homologue français 14.

Source: sites web


Livre de Sophie Seys , Delphine de Jonghe et François
Tulkens
Les PGD ont une très grande importance puisque ;
• ils s'appliquent même en l'absence de texte ;

• ils sont dégagés par la jurisprudence ;

• ils sont "découverts" par le juge à partir de l'état du droit et de la socité à un


instant donné, comme étant sous-jacents dans un état du droit existant.
On peut prendre par exemple le cas du principe d'égalité. Ce principe peut
être méconnu dans certains cas par l'administration, comme, par exemple, en
matière de politique économique. Dans ce domaine, l'intérêt général peut
permettre une certaine illégalité.
Autrement que Le principe des droits de la défense qui est commun à la justice
administrative et à la justice judiciaire. À l'intérieur de celle-ci, il s'applique au
procès civil comme au procès pénal.
C’est cependant en matière pénale qu'il a une importance particulière .
Et concernant le principe de la non-rétroactivité est une
règle qui apparaît non seulement rationnelle mais encore juste.
Il faut en effet protéger la liberté de l'homme contre la loi.
De toute façon l'homme a besoin de sécurité juridique . Or ,
il n'y aurait plus aucune sécurité si on pouvait remettre en
question les actes passés par les individus conformément aux
prescriptions légales.
Après tout ce qui énoncé la seule et l'unique question qui
peut poser est la suivante :

• A QUEL POINT LES PGD SONT


VALORISES ET JOUENT UN ROLE ASSEZ
SPECIAL AU BORD DE NOTRE PAYS ET
AILLEURS ?
Avant de résoudre la problématique on doit énoncer que :
Les PGD à la lumière de la jurisprudence administrative
marocaine :
À savoir la fonction publique
Si la fonction juridictionnelle chez le juge administratif
se base sur la présence d'un vide juridique ,alors que ce
dernier ( le juge )doit fermer ce vide .
Mais en plus de ce qui précède le juge est invité
d'intervenir dans le but de résoudre le conflit au cas d'un
texte non convenable .
I. L'étendue des principes généraux du droit au Maroc et ailleurs:

Les PGD ont une très importante place parmi les sources du droit
administratif.
Le mérite de l'émergence de ces principes revient au conseil d'Etat
Français , qui l'a utilisé depuis 1940 .
En fait , la constitution marocaine invite au respect et à l'application des
PGD , à titre d'exemple le principe d'égalité ( A) , ou le principe du droit
de la défense (B) ou les autres principes ( pp de la non rétroactivité ,pp
de la sécurité juridique , pp de l'impartialité …)
A _ Le principe d’égalité
En France, ce principe signifie que seul l’Etat peut rendre la justice qui
est la même pour tous selon les mêmes règles de procédures. En effet,
tout justiciable peut librement soumettre sa prétention au tribunal
compétent pour en connaitre. Ce tribunal doit, sous peine de déni de
justice, statuer sur la demande dont il est saisi.
L'égalité consacrée par la déclaration de 1789 est une égalité de droit
qui, comme le rappelle le président Odent, « exige que toutes les
personnes placées dans des situations identiques soient soumises au
même régime juridique, soient traitées de la même façon, sans
privilège et sans discrimination ». Cette conception, d'inspiration
rousseauiste, demeure encore aujourd'hui .
• Au Maroc ce ppe est l'un des principes inscrits dans la
constitution . Ainsi tous les individus sont égaux devant
la loi . on peut donc dire que grâce aux efforts de la
justice administrative ce ppe devenu écrit , inscrit dans la
plupart des constitutions et législations .
• Cependant , ce dernier ( principe d'égalité) n'a pas perdu
toutes ses composantes car le juge en se prononçant sur
les litiges qui lui sont soumis , recourt au contenu du
principe d'égalité et essaie à chaque fois de l'expliquer
conformément à l'intérêt des individus d'une part
et l'intérêt de l'administration d'autre part .
Il est évident que l'égalité est un principe à valeur
constitutionnelle …
C'est exactement ce qui affirme l'article 6 de la
constitution Marocaine du 2011
(A lire cet article )
B_ le principe du droit de la défense :
Le principe des droits de la défense est commun à la
justice administrative et à la justice judiciaire. À l'intérieur de
celle-ci, il s'applique au procès civil comme au procès pénal.
C’est cependant en matière pénale qu'il a une importance
particulière. On le définit comme l'ensemble des droits qui
garantissent aux personnes mises en cause la possibilité
d'assurer la protection de leurs intérêts de manière efficace.
Ces prérogatives s’appliquent à toutes les étapes de la
procédure, pendant l'enquête de police, l'instruction, le
procès, et même après le jugement dans le cadre de
l'exécution des peines.
Les droits de la défense trouvent leur source dans de
nombreux textes :
• la Déclaration Universelle des Droits de
l'Homme (articles 7, 8, 10, 11) ;
• la Convention Européenne des Droits de l'Homme
(article 6 § 1 et 3) ;
• le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques
(article 14) ;
• la Déclaration des Droits de l'Homme et du
Citoyen (article 16) ;
• la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union
Européenne (article 48).
• Dès 1976, le conseil constitutionnel en a fait un
Principe Fondamental Reconnu par les Lois de la
République (PFRLR).
De son côté, le conseil d'État considère les droits de la
défense comme un principe général du droit.
Le 31 juillet 2015, il a élevé le principe des droits de la
défense au rang de « principe constitutionnel ».
Lorsqu’ils sont exercés devant l’administration active, les
droits de la défense signifient que la personne visée par
la décision doit être informée à l’avance, et donc mise à
même de faire valoir son point de vue avant la prise de la
décision.
Les droits de la défense garantissent à toutes les
personnes directement intéressées par la solution du
litige que la décision juridictionnelle n’interviendra qu’à
l’issue d’un débat contradictoire, où chacun pourra
prendre sa part, connaître les éléments du dossier
soumis au juge et présenter toutes observation ou
conclusions qu’il estime utiles pour se défendre.
Au Maroc ce principe a une très grande importance , c'est justement ce qui est
précisé au nveau le paragraphe 3 de l'article 23 de la constitution Marocaine de
2011 .
( A lire )
II . Les limites des principes généraux du droit :
Il convient ici de faire apparaître le relativisme de la portée des PGD dans ses
applications concrètes. Les PGD ne présentent pas, le plus souvent, un caractère et
une portée absolue. On ne peut pas dire que toute méconnaissance par l'
administration d'un tel principe est constitutive d'une illégalité.
On peut prendre par exemple le cas du principe d'égalité. Ce principe peut être
méconnu dans certains cas par l'administration, comme, par exemple, en matière
de politique économique. Dans ce domaine, l'intérêt général peut permettre une
certaine illégalité[17].
De même encore, des remarques analogues peuvent être faites à propos de la
liberté du commerce et de l'industrie, qui est toujours proclamée par le juge mais
qui se trouve dans la réalité considérablement assouplie. Le juge admet qu'il est
possible de passer outre à ce principe (« flexible droit »)[18].
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