Semiologies Ide 2023

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS
Blvd de Marseille, 18 BP 720 Abidjan 18, Tel.: (225) 21005660 / 21001906 – Email: [email protected] – site web: www.infas.ci
SEMIOLOGIE DES
PATHOLOGIES
MEDICALES
Chargé du cours
Maître KOUASSI Yao Honoré
Inspecteur des soins
Enseignant-Formateur, Master en Sciences de l’éducation
49601144/03070244

INTRODUCTION 1/3
•Ce cours vise à donner à l’étudiant de L1
Inf./SFM. les connaissances requises
pour promouvoir, restaurer, maintenir
la santé des individus, des familles, et des
communautés.
INTRODUCTION 2/3
• Sémiologie = analyse l’ensemble des
manifestations cliniques d’une maladie;
• Permet une bonne exploration des organes;
• Aide à poser un diagnostic.

INTRODUCTION 3/3
Il définit les grands concepts de la
sémiologie, s’intéresse à la sémiologie en
pneumologie, en cardiologie, en gastro
entérologie, en uro néphrologie et en
rhumatologie.

Chapitre I
GENERALITES ET
DEFINITIONS DES CONCEPTS

OBJECTIFS GENERAUX
L’étudiant de de L1 sera capable de:
• Maîtriser les grands concepts la sémiologie
médicale
• Maîtriser les étapes de l’examen clinique

OBJECTIFS SPECIFIQUES
À la fin de ce cours l’étudiant de L1 sera capable
de:
1)définir les principaux concepts de la
sémiologie médicale
2)énumérez les étapes de l’examen clinique;
PLAN DU COURS
• I- Définition des concepts
• II- Etapes de l’examen clinique

DEFINITIONS 1/7
 Sémiologie
Science des signes; analyse de l’ensemble
des manifestations cliniques d’une maladie
 Clinique: effectué ou constaté par le
médecin au lit du malade
DEFINITIONS 2/7
•Clinicien : le médecin qui travaille au
lit du malade

DEFINITIONS 3/7
 Maladie= altération de l’organisme =
déviation d’un état

DEFINITIONS 4/7
 Nosologie =classification des maladies-
Elle évolue selon en fonction des
connaissances et classée selon sa cause, sa
répartition dans la population ou ses facteurs
de risque, son mécanisme

DEFINITIONS 5/7
 Etiologie = cause
 Physiopathologie=Etude de la
modification des grandes fonction au
cours des maladies-
=processus d’installation d’une maladie au
niveau des grandes fonctions
DEFINITIONS 6/7
Epidémiologie= étude de la répartition de la
maladie dans la population et facteurs de risque
Symptôme: plaintes du patient provoquées par
l’état de maladie.
• Objectifs=exprimés par le malade et perçues/le
Médecin
• Subjectifs=perçues et exprimés par le patient
DEFINITIONS 7/7
Signe: caractéristique d’une maladie, reconnu
par le médecin pour poser un diagnostic ou
pronostic
Syndrome: ensemble de signes qui orientent
vers une ou plusieurs maladies
Diagnostic : identifier un état de maladie
(négatif, positif, différentiel)
II ETAPES DE L’EXAMEN
CLINIQUE

2-1 Définition de l’Examen clinique:
activité qui permet au médecin ou aux
infirmiers cliniciens de décrire l'état d'un
patient, ou d'un individu. Comporte:
interrogatoire-inspection-palpation-
percussion-auscultation,

2-2 L’interrogatoire
une enquête que le soignant va
enclencher pour recueillir des
informations utiles à la prise en charge du
patient.

2-3 L’inspection
• Elle consiste à observer attentivement chaque partie du

corps du malade.
 Habitus général : ce sont les informations concernant :
mimique figée (amimie), triste, vêtements négligés
 Expression verbale :
 Aspect de la peau et des conjonctives : Aspect du
visage :
 Aspect des mains, ongles :
 Cavité buccale
2-4 La palpation
 consiste à toucher diverses zones du malade à
la recherche d'une anomalie (une grosseur
suspecte en général).

2-5 La percussion
• technique qui consiste à frapper le malade
directement avec le doigt (immédiate) ou à
frapper sur un autre doigt ou la main
appuyée fermement sur le malade.

2-6 L’auscultation
• consiste à écouter les bruits du corps,
en utilisant le stéthoscope, pour évaluer la
fonction physique d'un organe, ou détecter la
présence d'une maladie

SEMIOLOGIE DES
PATHOLOGIES
RESPIRATOIRES

I. SIGNES
FONCTIONNELS

• Douleur
• Toux
• Expectorations
• Hémoptysie
• Douleur
• Vomique
• Dyspnée
1-La Douleur 1/2
•Préciser ses caractéristiques à partir d’un
interrogatoire minutieux:
• Siège
• Topographie
• Intensité
• Horaire
1-La Douleur 2/2
 Mode de survenue: spontanée-ou provoquée
 Les signes d’accompagnement
 L’acuité de la douleur: Douleur aigue ou
subaiguë ; douleur chronique

2. Toux

2-1. Définition
= acte reflexe neurogène; acte de défense qui
correspond à une expiration brusque et bruyante

2.2 Caractéristiques de la toux 1/2
Préciser à l’interrogatoire:
• Horaire: matinale, ou nocturne
• Durée: aigue(moins de 3sem,); sub aigue(3-
8sem.); chronique(>8 semaine)
• Circonstances: effort-décubitus….
• Type: sec –gras-productif
• Signes d’accompagnement: point de coté…
2.3 Conséquences de la toux 2/2
• Toux productive ou grasse de timbre humide,
avec expectoration
• Toux sèche, de timbre plus aigu, sans
expectoration, émétisante (qui fait vomir)
• Toux éteinte, rauque, bitonale, rythmée
(secousses espacées) ou quintes; pénible

2-3 Causes de la toux 1/2
Causes broncho-pulmonaires
 Bronchites aigues bactériennes ou virales
 Bronchites chroniques
 Asthme
 Tuberculose pulmonaire
 Pleurésie

2-3 Causes de la toux 2/2
Causes extra- pulmonaires
 Insuffisance cardiaque gauche
 Affections laryngo-trachéales
 Atteinte neurologique
 Fistule œso-trachéale
 Reflux gastro œsophagien
 Œsophagite
 Sinusites chroniques
III. Expectorations

3.1 Définition
Les expectoration sont des secrétions anormales
provenant de l’appareil respiratoire malade suite
à un effort de toux; ces sécrétions sont d’origine
sous glottiques

3-2. Caractéristiques des expectorations
Précisez:
• Aspect: translucide, filant, aéré; mousseuse-
sanglante;
• Consistance: salive-fluide, séreuse-épaisse-
purulente
• Horaires, saison, facteurs déclenchants
• Couleur
3-2. Caractéristiques des expectorations
• Ancienneté: récente, ancienne
• Horaire: diurne, matinale, nocturne;
• Circonstance de survenue: spontanée ou
provoquée
• Abondance:
• Odeur: nulle ou fétide
• Signes d’accompagnement
3-3 Causes d’expectoration
- Cancer bronchique
- Bronchites chroniques
- Asthme
- Abcès du poumon
- Dilatation des bronches
- Insuffisance cardiaque gauche
IV. Hémoptysie

4-1. Définition de l’Hémoptysie
C’est un rejet par expectoration de sang
provenant de la partie sous-glottique de l’arbre
respiratoire suite à un effort de toux.

4-2. Caractéristiques
A préciser
• Ancienneté
• Horaire
• Circonstances de survenue
• Abondance: petite, moyenne ou grande
abondance
4-3. Diagnostic différentiel
Faire la différence avec:
- Hématémèse
- Epistaxis déglutie ou un saignement
pharyngé
- Hémosialorrhée

4-4 Principales causes
Cancer broncho-pulmonaire
Tuberculose pulmonaire,
Pneumopathies aigues infectieuses
Dilatation des bronches -Embolie pulmonaire
Rétrécissement mitral-Infarctus pulmonaire

4-5 Interventions infirmières 1/4
Gestes infirmiers
• Installer le malade en position demi-assise
• Rassurer le patient
• Donner un récipient pour mesurer le saignement
• Contrôler régulièrement les constantes
• Recueillir les données (circonstances-TTT-ATCD
pulmonaire)
 Gestes infirmiers:
• Etablir une feuille de surveillance
• Maintenir le calme autour du malade
• Lui donner une alimentation froide
• Informer le patient des examens qui vont être
réalisés

Actions en collaboration avec le médecin
• Mise en place d’une voie veineuse
• Établir les bulletins de Rx et un bilan sanguin en
urgence sur avis du médecin
• Administrer les prescriptions médicales

Surveiller l’hémoptysie:
• Si le sang devient noirâtre : bonne évolution
• Si sang reste fluide et rouge: inquiétant
risques d’encombrements

V. Vomique

5-1. Définition 1/2
La vomique est une forme d’expectoration
caractérisée par le rejet d’une grande quantité
de liquide claire ou de pus en faveur d’un
effort de toux.

5.1 Définition 2/2
La vomique purulente est un rejet par la bouche
d’une grande quantité de pus provenant soit du
poumon, soit de la plèvre soit d’une région
hépatique .

5.2 Causes d’une vomique
•Abcès du poumon
•Pleurésie purulente
•Abcès hépatique
•Abcès hydatique du poumon

VI. Dyspnée

6-1. Définition
gêne ou difficulté respiratoire subjective
ressentie par le patient et entraînant des
modifications visibles de la ventilation .
FR Normale = 12 à 20 cycles min sans
pause.

6.2 Caractéristiques d’une dyspnée 1/2
•Ancienneté: aigue ou chronique
•Horaire- périodicité
•Circonstances de survenues
•Intensité: légère –modéré-sévère
•Timbre :sifflant-rauque
•Temps ventilatoire: inspiration-expiration
6.2 Signes d’accompagnement 2/2
• Cyanose
• Troubles de la voix
• Sueur
• Laryngite

6.3 Types de Dyspnée 1/3
 Selon la fréquence respiratoire
• Orthopnée: dyspnée au décubitus dorsal
complet
• Hyperpnée : augmentation de la ventilation/par
minute
• Tachypnée: fréquence respiratoire augmentée

6.3 Types de Dyspnée 2/3
 Selon la fréquence respiratoire
• Bradypnée: ralentissement du rythme
respiratoire
• Polypnée: Respiration rapide et superficielle
• Apnée: pause ou arrêt respiratoire

6-3. Types de Dyspnée 3/3
 Selon la circonstance de survenue:
• dyspnée d’effort
• dyspnée de décubitus
• Dyspnée permanente

6-3 Types de Dyspnée 3/3
Selon l’amplitude
• Dyspnée de Kussmaul: hyperpnée ample à 4
temps : inspiration, pause, expiration, pause
• Dyspnée de Cheyne-Stokes: dyspnée
périodique faite de mouvements d’amplitudes
croissantes, puis décroissantes, puis pause

6-4. Causes Dyspnée 1/2
-Œdème de Quincke (allergène)

-Cancer du larynx.
-Sténose trachéale
-Asthme

6-3. Causes de Dyspnée 2/2
-Œdème aigu des poumons
-Pneumopathies aiguës ; embolie pulmonaire
-Insuffisance respiratoire ;
-Insuffisance cardiaque ;
-anémie importante

6-. Gestes infirmiers 1/3
•Installer le patient en position qui lui
permette de mieux respirer
•Faire appelle au médecin
•Prendre le pouls-la TA et les noter

3. Gestes infirmiers 2/3
•Rechercher signes de gravité;
•Poser une voie veineuse et faire
amener le chariot de réanimation
•Brancher l’oxygène à 4l/mn

3. Gestes infirmiers 3/3
•Enregistrer un ECG; Attendre auprès
du malade l’arrivé du médecin

II SIGNES PHYSIQUES

2-1 Inspection
• Cicatrices thoraciques: plaie chirurgicale
• Forme du thorax: allongé-élargie- rétracté….
• Forme du squelette: pectus excavacum-ou carinatum …
• Mouvements respiratoires: diminution ou augmentation
• Type de respiration: abdominale ou thoracique

2-2 Palpation
• Rechercher une abolition de la transmission des
mouvements de vibrations sonores du larynx

2-3 Percussion
• Matité : d’origine pleurale ou pulmonaire -bruit

de percussion d’un arbre; traduit la présence
d’une condensation pulmonaire
• Tympanisme: augmentation de la sonorité
normale du thorax

2-4 Auscultation
• Murmure vésiculaire: bruit de timbre différent à
l’inspiration et à l’expiration
• Bruits surajoutés:
- Souffles-Frottements
- Râles-Tintement
- Wheeling: bruit de vent dans un endroit resserré
EVALUATION
FORMATIVE

SEMIOLOGIE DANS
LES PATHOLOGIES
CARDIO-VASCULAIRES

OBJECTIF GENERAL
L’étudiant de licence 1 sera capable de
reconnaître les signes en rapport avec une
pathologie cardiovasculaire

OBJECTIFS SPECIFIQUES
1)Définir en ses propres termes sans en altérer le
sens les signes cliniques en pathologie
cardiorespiratoire ;
2)Décrire au moins quatre signes fonctionnels et
quatre signes physiques en pathologie
cardiovasculaire
I-LES PRINCIPAUX
SIGNES
FONCTIONNELLES

1.1 DOULEURS THORACIQUES 1/14
Aussi appelées précordialgies.

2 types:
- Précordialgies d’origine cardiovasculaires
- Précordialgies d’origine extra cardiaque

Les douleurs
thoraciques d’origine
cardiaque

1-1-1Angine de poitrine ou angor 1/3
- Douleur à type de constriction, en étau ou de brûlure,
- survient à l’effort ;
- Siège rétro sternal ou en barre médio thoracique,
entre les deux seins

- Irradie à la face interne du bras gauche, au
maxillaire inférieur, rarement à l’épaule droite, à
la face interne bras droit ou dans le dos ;

- de courte durée, (15 mn) ;
- S’arrête spontanément quand les circonstances
qui l’ont provoquée cessent (effort)
- La prise de Trinitrine sublinguale fait céder la
douleur en 2-3 minutes
1-1-2 Infarctus du myocarde 1/2
- Douleur angineuse très intense, intolérable,
angoissante avec sensation de mort
imminente
- Irradiation multiple: bras, dos mâchoire

1-1-2 Infarctus du myocarde 2/2
- Dure 15 minutes et plus,
- Résiste à la nitroglycérine sublinguale,
- S’accompagne de nausée et/ou de vomissement,
de sueur…

1-1-3 Péricardite Aigue
- Voisine de l’infarctus myocardique aigu, moins
intense, forte à l’inspiration,
- Atténuée en position assise,
- Accompagnée d’1 élévation modérée de la T°
(38° - 38°5)
1-1-4 Embolie pulmonaire
- Douleur de siège latéro-thoracique,
- à type de point de côté ;
- augmentée par l’inspiration ;
- accompagnée fréquemment de toux, de
tachypnée, et plus tard d’hémoptysie.

1-1-4 Dissection Aortique Aigue 1/2
- Souvent Présente chez un patient ayant des
antécédents d’HTA,
- un souffle diastolique ou asymétrie tensionnelle
de plus de 25 mm d’Hg entre les 2 bras ;

1-1-4 Dissection Aortique Aigue 2/2
- très brutale qui évoque un infarctus myocardique
aigu ;
- à type de déchirure antéro-postérieure
thoracique ;
- Irradie dans dos, puis descend jusque dans les
lombes.
1-1-5 Arythmie Douloureuse
- Toutes les tachyarythmies peuvent être ressenties
comme une douleur angineuse, alors même que le
patient ne ressent aucune palpitation.

1-1-6 Hépatalgies
- Douleur à type de pesanteur douloureuse
- Siège à l’hypochondre droit;
- Survient d'abord à l’effort, puis au repos.
Cause : insuffisance cardiaque gauche

Les douleurs
thoraciques d’origine
non cardiovasculaires

1-2-1Algies thoraciques d’origine nerveuse-1
- Localisation varie d’un individu à l’autre
- ponctiforme en générale, souvent désignée du
bout du doigt par le patient
- transfixiante, en coup de poignard ou d’aiguille
- Parfois étalée, de topographie latérothoracique
gauche ou droite

1-2-1Algies thoraciques d’origine nerveuse -2
- Avec ou sans irradiation au bras correspondant sous
forme d’engourdissement ou de fourmillement, chez
un sujet engoissé
- Sans effort
- Se répétant depuis plusieurs années sans atteinte
coronaire
- Peu durer une fraction de seconde ou quelques heures
1-2-2 Algies cervico-brachiales et
pariétale 1/2
- non influencées par la marche ;
- déclenchées par un mouvement de tête ou du
bras ;
Cause: pathologie vertébrale, cervicale ou une
péri arthrite scapulo-humérale ;
1-2-2 Algies cervico-brachiales et Pariétales
2/2
- Douleurs intercostales en hémi-ceinture, uni ou bilatérale
évoquent une pathologie vertébrale; dorsale
- peuvent précéder l’apparition de l’éruption d’un zona

1-2-3 Douleurs pleuropulmonaires 1/2
- Pariétales, latéro-thoraciques,
- Durables
- Augmentées par les mouvements respiratoires
profonds
- Atténuées par les mouvements superficiels
1-2-3 Douleurs pleuropulmonaires 2/2
- Souvent d’origine pleurale
- Liées à une pneumopathie si toux et contexte
fébrile aigue.

1-2-4 Douleurs d’origine digestive et
hépatiques 1/2
Causes: cholécystite, colique hépatique-pancréatite, ulcère
gastroduodénal ;
• Selon ses caractéristiques, peut :
- irradier dans le thorax, au niveau apical et thoraco-
brachiale, simulant un angor, ou en être un facteur
déclenchant;

1-2-4 Douleurs d’origine digestive et
hépatique 2/2
- en rapport avec une hépatalgie d’effort, peut
simuler un angor ;
- si hépatomégalie douloureuse et turgescence
jugulaire, liée à un foie cardiaque

1.3 Douleur des MIO artérielle 1/3
Claudication intermittente douloureuse
évoque une ischémie musculaire par augmentation
de la consommation musculaire en oxygène liée à
l’accroissement du travail.

Claudication intermittente douloureuse
- Douleur, à type de crampe,
- Apparaît à la marche et oblige le patient à ralentir
ou à s’arrêter ;
- Disparaît en 2 à 3 minutes de repos ; Réapparaît à
la reprise de la marche.
 Douleurs ischémiques de repos
Survient chez un patient souffrant claudication intermittente
douloureuse avec un périmètre de marche modeste ou
récemment raccourci,
- Peut apparaître au repos, après 1 ou plusieurs heures en
position allongée ;
- Obligeant le patient à sortir la ou les jambes de la chaleur du lit.
1.4 Douleur des MIO Veineuse 1/3
Les « Jambes lourdes »
- très fréquent,
- Lourdeurs plus ou moins douloureuses des membres inférieurs,
- plus importante durant les grandes chaleurs ou avec le cycle
menstruel ;
• Peut exister même en l’absence de signe physique d’insuffisance
veineuse

1.4 Douleur des M.I.O. Veineuse 2/3
Douleur de phlébite, ou de thrombose veineuse

aiguë
o Thrombose : présence d’un caillot de sang dans
une veine et qui l’obstrue.
o Phlébite: inflammation d’une veine obstruée par un
caillot de sang. D’où l’appellation thrombophlébite.
1.4 Douleur des M.I.O. Veineuse 3/3
Douleur de phlébite, ou de thrombose veineuse aiguë
• Forme la plus typique (une veine du mollet):
- Douleur vive ;
- Siège au mollet ;
- Peut être reproduite par la palpation du mollet
douloureux ou par la dorsiflexion du pied.
2. Dyspnée
=sensation de manque d’air, impression
d’étouffement
Gêne ou difficulté respiratoire qui se manifeste
sous forme de:
- Dyspnée à l’effort
- Dyspnée de repos souvent orthopnée
Généralement une polypnée
3- Œdème Aigue des Poumons (OAP)
inondation alvéolaire diffuse par transsudat secondaire à l’élévation
de la pression capillaire pulmonaire au-dessus de 25mmHg.
- Détresse respiratoire de survenue brutale,
- Souvent nocturne,
- Caractérisée par une polypnée superficielle, très rapide,
angoissante et parfois douloureuse
- Avec sensation de chape de plombs sur les épaules.
4- Pseudo-Asthme Cardiaque
= congestion pulmonaire peut prendre l’aspect

d’une crise d’asthme
- Avec une Bradypnée expiratoire,
- Orthopnée,
- Toux peu productive ,
- Râles sous-crépitants INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS
5. PALPITATIONS 1/4
• Sensations pénibles anormales causées par les
battements cardiaques normalement pas perçus
sauf si émotion ou effort intense.

5. PALPITATIONS 2/4
•Rythme cardiaque (Pouls)normal chez adulte
compris entre 50 et 100 pulsations /mn.
•Bradycardie: si pouls inférieur à 50puls/mn
•Tachycardie: si pouls supérieur à 100puls/mn

5. PALPITATIONS 3/4
GESTES INFIRMIERS
- Faire allonger le patient sur un lit ;
- Le mettre au repos durant au moins 15mn
- Prendre le pouls, la tension artérielle et les noter
- En cas de tachycardie, de bradycardie ou de tension
anormale, faire appeler le médecin
5. PALPITATIONS 4/4
GESTES INFIRMIERS
- Enregistrer un ECG le plus vite possible afin de préciser un
éventuel trouble du rythme ;
- Apprêter et faire amener le chariot de réanimation auprès du
patient ;
- Attendre l’arrivée du médecin auprès du patient.

6. LIPOTHYMIE
= sensation passagère de malaise qui n’aboutit

pas à une perte de connaissance.
= impression passagère d’évanouissement.

7. SYNCOPE 1/6
• Perte de connaissance brutale, totale et
brève, avec chute, due à une diminution
transitoire du débit sanguin cérébral =
spontanément réversible en 1 à 2 minutes

5. SYNCOPE 2/6
Gestes infirmiers devant une syncope
oFaire appeler le médecin en urgence ;
oS’assurer de la présence des pouls centraux et
d’une respiration spontanée

5. SYNCOPE 3/6
oSi pouls centraux absents, il y alors un arrêt
cardiorespiratoire, débuter le massage cardiaque
et la ventilation au masque ou le bouche à
bouche ;

5. SYNCOPE 4/6
oSi pouls sont présents avec ventilation spontanée,
demander de l’aide pour porter le patient sur un lit,
l’allonger ;
oSurélever les membres inférieurs ;

5. SYNCOPE 5/6
o Prendre le pouls et la tension et les noter ;
o Rechercher des signes de gravité : pâleur, sueurs,
marbrures, polypnée, douleur thoracique En présence
de tels signes faire amener le chariot d’urgence ;

5. SYNCOPE 6/6
oPoser une voie veineuse et enregistrer un ECG
dans tous les cas ;
oAttendre l’arrivée du médecin au chevet du
patient.

6.Autres symptômes
• Céphalées
Maux de tête violents, occipitaux ou frontaux
présents dans L’HTA;
• Toux
• Hémoptysie
• Enrouement de la voix
6.Autres symptômes 2/2
• Œdème des membres inférieurs;

• Troubles digestifs
• Accroupissement
• Nycturie: volume des urines augmenté pendant
la nuit

II SIGNES PHYSIQUES

II SIGNES PHYSIQUES
• Interrogatoire
• Inspection
• Palpation
• Percussion
• auscultation

EVALUATION
FORMATIVE

SEMIOLOGIE EN
PATHOLOGIES
DIGESTIVES

Appareil digestif

RAPPEL ANATOMIQUE-ET PHYSIOLOGIQUE

I-SIGNES
FONCTIONNELS

1. Dysphagie 1/2
1-1 définition
Sensation non douloureuse de gène ou
d’obstacle à la déglutiion
• Sélective
• Totale
• Paradoxale
1. Dysphagie 2/2
1-2 Etiologies
-Cancer de l’œsophage
-Tumeurs bénignes
-Œsophagites
-Goitre
-corps étrangers intra-oesophagien
2. Reflux gastro œsophagien 1/2
2-1 définitions
•Remontée de liquide gastrique acide dans
l’œsophage
•passage involontaire et sans effort de liquide
du contenu gastrique dans l’œsophage qui
arrive quelquefois jusqu’à la bouche.
2. Reflux gastro œsophagien 1/2
2-2 facteurs favorisants
- Mauvaise fermeture du cardia ;
- Augmentation de la pression abdominale ;
- Diminution de la pression du sphincter inferieur
de l’œsophage.
- Hernie hiatale

3- Hernie hiatale 1/2
passage d’une partie de l’estomac (grosse

tubérosité) à travers l’orifice hiatal du
diaphragme (orifice normalement traversé par
l’œsophage

3- Hernie hiatale 2/2
- La hernie hiatale par glissement, où le cardia
traverse le diaphragme ;
- La hernie hiatale par roulement où la grosse
tubérosité de l’estomac traverse le diaphragme.

Hernie hiatale par glissement

Hernie hiatale par roulement

4-L’Hypersialorrhée
• C’est une salivation abondante

5. Douleur gastrique ou duodénale 1/3
Préciser ses caractéristiques
• Type: brûlure ou crampe
• Siège: épigastre
• Irradiation : absent
• Intensité: variable; Continue ou évolue par
paroxysme
• Facteur déclant ou calmant-périodicité……
Etiologies Médicales
• Gastrites
• Ulcère gastrique ou duodénal
• Hépatites
• Pancréatites

Etiologies Chirurgicales
• Appendicite
• Péritonite
• Sténose du pylore
• Occlusion intestina

6. Dyspepsies 1/6
• impression de mauvaise digestion, d’inconfort, de

pesanteur abdominale ressentie en période post
prandiale

6- Dyspepsies 2/6
 La régurgitation: reflux d’aliments avant sa digestion
complète, dans la bouche sans effort ou spasme;
 Le pyrosis: est une brûlure rétro sternale remontant
depuis le creux de l’estomac vers le sternum avec
régurgitation d’un liquide acide arrivant dans la
bouche;
6- Dyspepsies 3/6
 Les crampes ou sensations de spasmes ;
 Le hoquet: c’est une brusque contraction du
diaphragme ; un spasme au niveau du diaphragme.
 L’éructation: c’est l’émission bruyante par la
bouche de gaz provenant de l’estomac .

6. Dyspepsies 4/6
 L’aérophagie ou tachyphagie : ingestion
exagérée d’air au cours du repas.
• La flatulence: présence de gaz dans l’estomac
avec sensation de ballonnement provoquant des
renvois ou éructations

6- Dyspepsies 5/6
Causes digestives
• Gastrites-ulcères
• Hépatites
• Pancréatites
• Parasitoses
• Tumeurs de l’estomac

6-Dyspepsies 6/6
Causes extra digestives
• Tuberculose
• Insuffisance cardiaque
• Insuffisance rénale
• Fibrome ou kyste ovarien chez la femme
• Tumeur cérébrale

7- Troubles de l’appétit 1/3
 La polyphagie: est l’exagération de l’appétit
 La polydipsie: exagération de la soif;
 L’anorexie mentale : se manifeste par une
conduite de restriction alimentaire ;

 La boulimie, qui se manifeste par une
consommation rapide et répétée des aliments
(avec plus ou moins des vomissements
provoqués);
• La potomanie :besoin de boire en grande
abondance de l’eau.
 L’inappétence: diminution de l’appétit, voire
même de dégoût;
 L’anorexie est perte de l’appétit;

8. Les troubles du transit 1/4
 La Diarrhée
• évacuation trop fréquente, de selles trop liquides
et trop abondantes (plus de 300g/24h ou plus 3
selles /24H)

8.Les troubles du transit 2/4
 Constipation
-Retard à l’évacuation des selles au-delà de 2 à
3 jours au moins;
-Par rapport au nombre de défécation, est
constipé le sujet ayant – de 3 selles par
semaine;
-Par rapport à la qualité=émission de selles
dures et sèches INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS
 Le Fécalome
est l’accumulation d’un volume important de
matières fécales sèches (ou déshydratées) au niveau
du rectum
 La nausée:
C’est une sensation de malaise due à l’envie de
vomir INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS
 Le Vomissement
C’est le rejet actif par la bouche de tout ou
partie du contenu de l’estomac.

II-Examen Clinique
Inspection: langue-abdomen
Palpation: douleur-contracture-gargouillement
Percussion: Matité-tympanisme
Auscultation: gargouillement
TR: apprécier rectum - organes pelviens

III. Autres Symptômes 1/5
Hémorragies digestives:
=perte de sang par voie digestive
Hématémèse
Rectorragie
méléna
Causes: UGD- lésion abdominale aigue-rupture
de varice oesophagienne
 Ictère
coloration jaune des téguments des
conjonctives des urines foncées

 L’ascite
Définition
Présence de liquide dans la cavité périnéale
entrainent une augmentation du volume
abdominale qui parait distendu.
Causes
Cirrhose-Insuffisance cardiaque-Péricardite
Les Hémorroïdes
Elles résultent d’une hypertrophie du système
veineux qui entoure le canal anal

 Colopathies Fonctionnelles
Ce sont les troubles du fonctionnement du colon sans
lésion décelable.
Facteurs favorisants:
Hérédité; Alimentation; Dolichocôlon; Anxiété,
soucis; Dysenterie amibienne; Séquelle de colite
infectieuse ou médicamenteuse.
SEMIOLOGIE DE
L’APPAREIL URINAIRE

Objectif général

reconnaître les signes en rapport avec une
pathologie cardiovasculaire .

Objectifs spécifiques
1)Définir en ses propres termes sans en altérer
le sens les signes cliniques en pathologie
urinaire et rénale;
2)Citez au moins quatre signes fonctionnels et
quatre signes physiques en pathologie uro-
néphrologique
I- GENERALITES

1-1 Urologie
= spécialité médicale qui étudie les maladies
des voies urinaires des deux sexes et
l’appareil génito-urinaire masculin.

1-2 Néphrologie
= discipline médicale qui étudie le rein et ses pathologies.
Les maladies du rein se manifestent par 3 formes de signes:

1-3 Signes généraux non spécifiques
- Œdèmes
- Pâleur
- Hypertension artérielle
- Anorexie-
- Asthénie
1-4 Symptômes spécifiques
à la sphère urinaires
- Hématurie
- Douleur localisée
- Troubles de la miction

1-5 Anomalies découvertes lors d’un examen
sanguin ou urinaire de routine
- Hématurie microscopique
- Protéinurie
- Elévation de l’urée ou de la créatinine sanguine
- Hypokaliémie-Hypercalcémie

II- SIGNES
FONCTIONNELS

2. 1 Douleurs rénales
• Colique néphrétique
• Pesanteur lombaire
• Douleur de reflux
• Douleur pelvienne

2- 2. Colique néphrétique
= douleur de distension aigue de la voie d’excrétion
Intense, paroxystique, d’apparition brutale
d’irradiation descendante et vers l’avant suivant le
trajet de l’uretère, arrivant jusqu’au pli inguinal ou
aux organes génitaux externe

2-3 Pesanteur lombaire
- Douleur moins intense, continue,
- Parfois isolée
- Unilatérale, exacerbée au palper profond de la
fosse lombaire
- Associée à des signes urinaires.
2-4 Douleur du reflux
- Douleur traçante,
- Ascendante, vers la fosse lombaire
- Survenant juste avant ou pendant la miction

3- les autres types de
douleurs

3-1 Cystalgies
 Siège: sus pubien, ou au niveau de l’urètre
terminal,
 Douleurs permanentes, exacerbées en fin de
miction

3-2 Douleurs testiculaires
 siège scrotal,
 profondes,
 très vives,
 irradiant vers l’aine et la fosse iliaque

3-3 Douleurs prostatiques
 profondes,
 ano-périnéales,
 exagérées par la position assise ou la défécation

3-4 Brulures mictionnelles
- Très douloureuses et désagréables
- Peuvent persister après la miction
- Accompagnées souvent de pollakiurie et de
pyurie

4- Les anomalies de
volumes des urines

4-1 Diurèse
= volume des urines émises en 24 heures. Son
volume normal est de 1,5 litre

4-2 Polyurie
= diurèse supérieure à 3 litres/24 heures

4-3 Oligurie
= diurèse inférieure à 500 millilitres/24
heures

4-4 Anurie
= diurèse inférieure à 100 millilitres/24
heures

5- Les modifications
d’intensité de la
coloration

5-1 Hématurie 1/5
émission de sang dans les urines au cours de la
miction
Selon son importance:
- Hématurie macroscopique
- Hématurie microscopique
5-1 Hématurie 2/5
Selon la chronologie (épreuve des 3 verres):

- Hématurie initiale: au début de la miction, alors,
la lésion est urétrale ou prostatique

5-1 Hématurie 3/5
Selon la chronologie (épreuve des 3
verres):
- Hématurie terminale: fin de la miction,
alors l’atteinte est vésicale

5-1 Hématurie 4/5
Selon la chronologie (épreuve des 3
verres):
- Hématurie totale: couvre toute la miction;
dans ce cas la lésion est d’origine rénale

5-1 Hématurie 5/5
Selon les signes d’accompagnement, on a:
- Hématuries isolées
- Hématuries accompagnées: douleur- émission
de caillot de sang-troubles mictionnels-anémie -
choc hémorragique.
5-2 Pyurie
•= présence de pus dans l’urine liée à une
infection urinaire; l’urine est louche parfois
rosée

5-3 Chylurie
• = présence de lymphe dans les urines, lui donnant
un aspect laiteux, liée soit à une affection
parasitaire, soit consécutive à une intervention
chirurgicale
5-4 Pneumaturie
= émission de gaz pendant la miction, liée à
une communication entre le tube digestif et
la vessie ou iatrogène (lors d’une
cystoscopie)

6- Anomalies de continence 1/5
L’incontinence urinaire = perte involontaire des
urines par l’urètre. Ce sont
incontinence à l’effort: brusque émission d’urine
non accompagnée de besoin au cours d’un effort
qui augmente la pression abdominale

incontinence par impériosité = émission d’urine
en jet lors d’un besoin, soudain, non inhibable,
malgré un effort de retenu.

Miction reflexe = miction complète non
contrôlable à laquelle assiste impuissant, le sujet.
Enurésie = miction incontrôlée qui survient au
cours du sommeil

Nycturie = Emission d’urine plus importante
la nuit que le jour

Incontinence complète par section du
sphincter entraîne une fuite goutte à goutte
de l’urine.

7- Anomalies de la
miction

7-1. Pollakiurie
= besoin trop fréquents des mictions
= augmentation de la fréquence des mictions
sans augmentation de la diurèse.
Miction normale chez l’adulte: 3 à 6 par jour
et 0 la nuit

7-2 Absence de besoin de miction
est la conséquence d’une atteinte

neurologique

7-3. Dysurie
Difficulté d’évacuer la vessie.
traduit un obstacle vésicale, prostatique ou
urétral.

7-3 Rétention vésicale.
impossibilité d’obtenir l’évacuation des
urines.
Traduit la présence d’un obstacle complet
sous la vessie

7-4 Polyurie
augmentation de la fréquence des urine avec

augmentation de la diurèse. (diurèse supérieure à 3
litres/24h)

7-5 Oligurie
• Baisse du volume urinaire en rapport avec une

baisse de la production de l’urine (diurèse
inférieure à 500 ml/24H)

8- Œdèmes 1/2
• une augmentation importante du liquide

interstitiel apparent au niveau sous cutané. Elles
peuvent être localisées ou généralisées.

8- Œdèmes 1/2
Œdème idiopathique
Œdèmes en relation avec un tratement
Néphropathies glomérulaires
Insuffisance rénale aigue

9.Myoglobinurie
Présence de myoglobine dans les urines

(myoglobine = protéine qui assure l’oxygénation
des tissus musculaires)

II- SIGNES
PHYSIQUES

 Anomalies cutanées: œdèmes-pâleur-
amaigrissement……
 Signes cardiovasculaires: TA-P-Souffles
vasculaire……..
 Signes neuromusculaires: Amyotrophie-
crampes-état de vigilance…….
 Examen de la sphère urinaire
Au Palpation abdominale
niveau des organes génitaux, apprécier
Examen des urines
T.R.

SEMIOLOGIE EN
RHUMATOLOGIE

OBJECTIF GENERAL

reconnaître les signes des pathologies en
rhumatologie.

Objectifs spécifiques
1)Définir en ses propres termes sans en altérer le
sens les signes cliniques en rhumatologie ;
2)Citez au moins quatre signes fonctionnels et
quatre signes physiques en rhumatologieµ

I- GENERALITES
Rhumatologie=spécialité médicale qui
diagnostique et traite, les pathologies de l’appareil
locomoteur;
s’occupe des affections neurologiques comme la
sciatique, d’une kyrielle d’affections
inflammatoires et d’affections auto-immunes.
I- GENERALITES
peuvent se signaler par un prodrome fait de
signes généraux :
- fièvre,-sueur–céphalée-asthénie-
tachycardie,
- anémie
II- SIGNES
FONCTIONNELS

1.La Douleur (siège-topographie-horaire-
irradiation-intensité-évolution………)
2.La Raideur: limite les mouvements actifs et passifs
3.L’instabilité :traduit une lésion au niveau d’un
tendon ou d’un ligament
4.La boiterie ou claudication:
III- SIGNES
PHYSIQUES

3-1 Une attitude vicieuse
souvent liée à une position antalgique

3-2 Signes d’inflammation
- Tuméfaction ou gonflement
- Chaleur locale
- Rougeur

3-3 Modifications morphologiques 1/3
- flexum articulaire: raideur de l’articulation en
flexion
- Cal vicieux
- hallux ou valgus : déviation d’un membre vers
l’extérieur
- Ankylose: disparition complète des mouvements
de l’articulation
- Nodosités rondes, souples, fermes ou indurées,
douloureuses ou indolores, persistantes ou
fugaces

- Amyotrophie: diminution du volume du muscle

• Limitation des mouvements passifs et ou
actifs

CONCLUSION
GENERALE

 pas exhaustif mais
donne l’essentiel des signes cliniques pour
permettre à l’étudiant de Licence I d’orienter un
client.
ces signes quand ils sont bien circonscrits
contribuent à poser un diagnostic qui est du
ressort du médecin.
• Toutefois, il est impératif pour l’infirmier et la
sage-femme de se les approprier et de s’en
familiariser parce qu’elle aide à reconnaitre des
pathologies et orienter les clients.


Semiologies Ide 2023

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Semiologies Ide 2023

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Semiologies Ide 2023

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

• Elle consiste à observer attentivement chaque partie du

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

-Œdème de Quincke (allergène)

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

• Matité : d’origine pleurale ou pulmonaire -bruit

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES AGENTS DE SANTE - INFAS

Aussi appelées précordialgies.