Wa0112.

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 59

FISCALITÉ

Concepts
Et fiscalité locale
FINALITES FONCTIONS ET TYPOLOGIE
DE L’IMPOT

 L’impôt est défini généralement comme un


prélèvement pécuniaire, obligatoire, définitif et
sans contrepartie
 On attribue à l’impôt trois finalités ou fonctions:
 Budgétaire : procurer au Trésor les ressources
nécessaires au financement des charges
publiques
FINALITÉS FONCTIONS ET TYPOLOGIE
DES IMPÔTS

 économique : l’impôt est utilisé pour promouvoir


l’économie à travers notamment les différentes
incitations fiscales;
 Sociale : La finalité sociale de l'impôt a pris une
importance croissante au fil des années ; l’impôt est
utilisé pour contribuer à la redistribution des
revenus ; exemples : exonération des petits revenus
et progressivité du barème de l’IR.
 Environnementale : évolution récente; l’impôt est
utilisé pour sanctionner les pollueurs et/ou encourager
les comportements qui sauvegardent l’environnement
et la santé publique
 Plusieurs types de classifications( impôt
personnel/impôt réel ; impôt ad valorem/impôt
spécifique, impôts analytiques/impôts
synthétiques, impôts de répartition/impôts de
quotité …)
 Classification courante : Impôts directs/impôts
indirects
 Impôt direct : l’assujetti est lui même redevable
de l’impôt. l’impôt est prélevé à l’occasion de
la réalisation du revenu ou du bénéfice.
 Impôt indirect : le redevable légal n’est pas
l’assujetti. l’impôt est prélevé à l’occasion de
la dépense du revenu
 Redevable : assujetti légal

 Contribuable : assujetti réel

 Cette distinction reste complexe, certains


prélèvements ont des caractéristiques hybrides
FINALITÉS FONCTIONS ET TYPOLOGIE
DES IMPÔTS

 La classification qui ressort des lois de finances :


 Les impôts directs : IR, IS

 Les taxes assimilées aux ID : taxe de licence sur

les débits des boissons; taxe professionnelle et


taxe d’habitation
 La TVA

 Les droits de douanes

 Les taxes intérieures de consommation

 Les droits d’enregistrement et timbre

 La TSAV
 Impôts réels/Impôts personnels
 La distinction de l'impôt réel et de l'impôt
personnel présente toujours une grande
importance.
 L’impôt réel taxe la base imposable telle
qu’elle sans que la personne du contribuable
soit prise en considération. c'est le cas, par
exemple, de l'impôt sur les sociétés ou de la
TVA.
 L'impôt est dit personnel lorsqu'il est aménagé
de façon à assurer une adaptation individuelle de
la charge fiscale à la situation particulière du
contribuable, spécialement à sa situation
familiale. La personnalité de l'impôt répond à la
préoccupation de réaliser plus de justice( cas de
l’IR)
 Impôts sur le capital, sur le revenu et sur la
dépense.
 Impôt spécifique/Impôt ad valorem
DISTINCTION
IMPOT /TAXE/REDEVANCE/PARAFISCALITE

 Taxe : ce prélèvement est lié à une prestation de service


sans que le montant ne soit proportionnel au service
rendu. De même on doit payer la taxe même si on n’a
pas bénéficié du service concerné.
 Exemple: taxe des services communaux
 Redevance : elle est versée par un usager du service
public et trouve sa contrepartie de façon directe dans la
prestation fournie par ce service.il y a une certaine
proportionnalité entre le montant de la redevance et le
service rendu( équivalence financière).
 Exemple : redevances pour occupation du domaine public
DISTINCTION
IMPÔTS/TAXES/REDEVANCES/PARAFISCALITÉ

 Parafiscalité : article 67 de la LOF« les taxes


parafiscales, perçues dans un intérêt économique
ou social au profit d’une personne morale de
droit public autre que l’Etat ou les collectivités
territoriales, ou d’une personne morale de droit
privé chargée des missions de service public
sont établies par décret, pris sur proposition du
ministre intéressé et du ministre chargé des
finances ».
 Les taxes parafiscales sont instituées par décret
DISTINCTION
IMPÔTS/TAXES/REDEVANCES/PARAFISCALITÉ
 Les objectifs recherchés à travers l’institution de la
parafiscalité consistent d’une part à se donner un outil
commode et souple pour le ciblage de certaines
interventions économiques et sociales, et d’autre part à
associer les professionnels à la redistribution des
ressources prélevées sur l’ensemble de la profession.
IMPÔTS D’ÉTAT/IMPÔTS LOCAUX

 Les impôts d’Etat


Les Impôts d’Etat sont régis par le Code général
des impôts (CGI)
Les impôts d’Etat peuvent être scindés en deux
catégories: les principaux impôts et les autres
droits et taxes.
IMPÔTS D’ÉTAT/IMPÔTS LOCAUX

Les principaux impôts :

 L’Impôt sur les sociétés


 La Taxe sur la valeur ajoutée
 L’Impôt sur le revenu
 Les Droits d’enregistrement
IMPÔTS D’ÉTAT/IMPÔTS LOCAUX

Les autres droits et taxes :


Les droits de timbre

La taxe spéciale annuelle sur les véhicules

La contribution sociale de solidarité sur

les bénéfices et revenus


La contribution sociale de solidarité sur

les livraisons à soi-même de construction


d’habitation personnelle
IMPÔTS D’ÉTAT/IMPÔTS LOCAUX

 Les impôts locaux


Dans cette catégorie on distingue les taxes:
Gérées par l’Etat :

La taxe professionnelle


La taxe des services communaux
La taxe d’habitation
Gérées par les collectivités territoriales ( 14

taxes) : 8 au profit des communes urbaines


et rurales, 3 au profit des préfectures et
provinces et 3 au profit des régions.
FISCALITÉ INTERNE/FISCALITÉ
INTERNATIONALE

 Fiscalité interne/fiscalité internationale


 Les compétences fiscales des Etats sont par
principe limitées aux frontières de leur
territoire souverain.
 La fiscalité internationale cherche à organiser
des situations qui naissent des échanges et de
la mobilité tant des personnes que des biens
dans le monde entier, particulièrement, elle
tente d'encadrer :
FISCALITÉ INTERNE/FISCALITÉ
INTERNATIONALE

 D'une part le risque de double imposition du fait


de la confrontation de deux ou plusieurs
souverainetés fiscales et , d'autre part, le risque
de fuite devant l’impôt.
 On comprend ainsi l'importance de l'existence de
conventions fiscales internationales. C'est au sein de
ces dernières qu'on trouvera définie la priorité
d'imposition d'un pays par rapport à un autre et le
moyen de diminuer voire d'éviter le risque de double
imposition.
NOTIONS TECHNIQUES DE BASE DE LA
FISCALITÉ
 NOTIONS TECHNIQUES DE BASE DE LA
FISCALITE
 Abattement ou déduction : c’est une déduction
accordée au niveau de la base d’imposition.
NOTIONS TECHNIQUES DE BASE DE LA
FISCALITÉ

 Réduction d’impôt : elle est appliquée au niveau


du montant de l’impôt à payer.
Exemple : réduction pour charge de

famille appliquée en matière d’impôt sur


le revenu.
 Crédit d’impôt : Tout comme la réduction
d’impôt, le crédit d’impôt s’applique sur
le montant brut de l’impôt.
NOTIONS TECHNIQUES DE BASE DE LA
FISCALITÉ

 Butoir : situation en matière de TVA où le crédit ne peut


être ni résorbé ni remboursé.
Cette situation se rencontre fréquemment lorsque le
taux de TVA à l’aval(au niveau des produits) est
inférieur au taux de TVA à l’amont(au niveau des
charges).
exemple : cas de l’ONEE qui facture à 7 et14%
et achète essentiellement à 20%
NOTIONS TECHNIQUES DE BASE DE LA
FISCALITÉ
 Proportionnalité/progressivité: débat égalité devant
l’impôt/égalité par l’impôt
 Le taux est dit proportionnel lorsqu’il ne change pas avec le
changement de la valeur de le base imposable;
 Exemple : taux de TVA

 Des taux proportionnels peuvent exister également par

tranches : cas des taux proportionnels de l’IS ( avant 2023)


 Problème des effets de seuil

- le taux est dit progressif lorsqu’il augmente au fur et à mesure

de l’augmentation de la valeur de la base


d’imposition.Exemple : taux de l’IR
NOTIONS TECHNIQUES DE BASE DE LA
FISCALITÉ

 Prélèvement à la source
 l’impôt est prélevé par celui qui verse le

revenu et non pas par le bénéficiaire du


revenu qui en est l’assujetti.
 Exemples : le prélèvement de l’IR sur salaires par
l’employeur; le prélèvement de l’IS opéré par les
sociétés résidentes au titre des versements
effectués au profit des personnes non résidentes.
NOTIONS TECHNIQUES DE BASE DE LA
FISCALITÉ

 Impôt libératoire
 lepaiement de l’impôt est définitif et dispense le
contribuable de déclarer le revenu concerné pour
payer, le cas échéant, un complément d’imposition
 Exemple : le paiement de l’IR sur profits fonciers

dispense le contribuable concerné de déclarer ce


profit foncier et payer éventuellement un
complément du fait de la progressivité du
barème;
 Loi cadre de 1984
 Bases du nouveau système fiscal centré sur les trois
impôts TVA, IS et IR en remplacement des impôts
existants
C’est ainsi qu’il y a eu institution de :
 la TVA en Avril 1986

 l’impôt sur les sociétés en Janvier 1987

 l’impôt général sur le revenu en janvier 1990.

 Réforme de la fiscalité locale en 1989


 De 2011 à nos jours :
 Prédominance d’une « fiscalité
d’exception » pour faire face aux
contraintes budgétaires.
 Institution des contributions de solidarité
touchant aussi bien les personnes morales
que physiques et de nouvelles taxes pour
alimenter notamment, le fonds d’appui à la
cohésion sociale, et les différentes
amnisties fiscales.
 Fiscalité d’exception renforcée par les
répercussions économiques et sociales du
covid 19 et de la sècheresse
 les avancées certaines en matière de
dématérialisation des procédures :
 selon le dernier rapport d’activité de la DGI

« Les télépaiements et les télédéclarations concentrent


près de 72% des opérations réalisées de manière
dématérialisée en 2021 »
« 3,08 millions d’attestations ont été délivrées en ligne en
2021 contre 169,5 milliers en 2017. Le volume a ainsi été
multiplié par 18 sur la période considérée ».
LES ASSISES FISCALES DE 2019
 2019 : débat global sur l’urgence de la mise en
place d’un nouveau modèle de développement
 Dans le cadre de cette réflexion globale sur le
modèle de développement, il a été jugé
opportun d’organiser des assises fiscales soit 6
ans après celles de 2013.
 Finalité constante : système fiscal efficace,
juste, équitable et équilibré.
 Les problématiques abordées et les
recommandations
 Aspects globaux du système fiscal
 Aspects spécifiques avec des propositions de
mesures précises
 Remarque générale :Souci d’exhaustivité et de
consensus
C’est sur la base de ces recommandations,
largement en phase avec le NMD qu’une loi cadre
portant réforme fiscale a vu le jour
FOCUS DUR LA FISCALITE LOCALE

Références législatives
Typologie des impôts et taxes
Débat et réforme en perspective
 Principales Références législatives

Loi cadre 03-83 du 23 avril 1984, relative à la


réforme fiscale
Loi 30-89 du 21 novembre 1989 relative à la
fiscalité des collectivités locales et de leurs
groupements
Loi 47-96, institution des 3 taxes au profit des
régions
 Loi 47-06 du 6 décembre 2007 relative à la fiscalité
des collectivités locales
 Loi 39-07 publiée au BO du 31 décembre 2007
édictant des dispositions transitoires en ce qui
concerne certains taxes, droits, contributions et
redevances dus aux collectivités locales,
 Loi 111-14 relative aux régions
 Loi 07-20 portant réforme de la fiscalité locale
publiée au BO du 31 décembre 2020
 Loi 47-06
 Ellemarque une phase avancée dans le processus de refonte
du système fiscal local en permettant :
 la suppression de 8 taxes dont le rendement est
dérisoire;
 et l’intégration de 4 taxes dont l’assiette ou le

champ d’application présentent des points


communs ou des similitudes pour éviter tout double
emploi
 et en dotant les structures fiscales locales des

mêmes prérogatives que celles octroyées à


l’administration fiscale de l’Etat..
 Cette loi a abrogé et remplacé l’impôt des patentes
( qui devient la taxe professionnelle), la taxe urbaine
(qui devient la taxe d’habitation) et la taxe d’édilité
(qui devient la taxe des services communaux) et tous
les impôts et taxes locales prévues par la loi 30-89
 Regroupement des dispositions existantes dans des
textes particuliers notamment les exonérations
 Harmonisation du texte de loi avec les textes fiscaux
et les autres textes législatifs
 Iln’en demeure pas moins que le système reste
complexe :
Un nombre encore élevé de taxes :
30 taxes et redevances
17 taxes locales

 13 droits, contributions et redevances : dont

2 liées à l’abattage | 2 liées au stationnement


| 3 liées à l’occupation du domaine public | 2
liées aux marchés.
 Taxes au profit des communes urbaines et rurales

 taxe professionnelle ;
 taxe d’habitation ;
 taxe de services communaux ;
 taxe sur les terrains urbains non bâtis ;
 taxe sur les opérations de construction ;
 taxe sur les opérations de lotissement ;
 taxe sur les débits de boissons ;
 taxe de séjour ;
 taxe sur les eaux minérales et de table ;
 taxe sur le transport public de voyageurs ;
 taxe sur l’extraction des produits de carrières.
 Taxes au profit des préfectures et provinces
 Sont instituées

 taxe sur les permis de conduire ;


 taxe sur les véhicules soumis au contrôle technique;

 taxe sur la vente des produits forestiers.


 Taxes au profit des régions

 taxe sur les permis de chasse ;


 taxe sur les exploitations minières ( 50% depuis la loi
07-20, l’autre moitié est affectée à la commune
concernée);
 taxe sur les services portuaires
 Loi 39-07
 laloi 39-07 a reconduit l’application des dispositions de la loi
30-89 relatives à 13 impositions assimilées à des droits et
redevances. Il s’agit de :
 La taxe sur la dégradation des chaussées ;
 La taxe de légalisation des signatures et de certification
des documents
 Des droits d’abattage ;

 La surtaxe d’abattage au profit de la bienfaisance ;

 Des droits perçus sur les marchés et lieux de vente


publics ;
 Du droit de fourrière
 Du droit de stationnement sur les véhicules affectés à un
transport public de voyageurs;
 Des droits d’état civil ;

 La redevance sur les ventes dans les marchés de gros et


halles aux poissons ;
 La redevance d’occupation temporaire du domaine
public communal pour un usage lié à la construction
 La redevance d’occupation temporaire du domaine
public communal pour un usage commercial, industriel
ou professionnel ;
 La redevance d’occupation temporaire du domaine
public communal par des biens meubles et immeubles
liés à l’exercice d’un commerce, d’une industrie ou
d’une profession;
 La contribution des riverains aux dépenses
d’équipement et d’aménagement
 Loi 111-14 relative aux régions
 Article 188 : l’Etat affecte aux régions en vertu des LDF de
manière progressive des taux fixés à 5% du produit de l’IS,
5% du produit de l’IR et 20% du produit de la taxe sur les
contrats d’assurance auxquels s’ajoutent les crédits du budget
général de l’Etat dans la perspective d’atteindre un plafond de
10 milliards de DH à l’horizon 2021
 Le débat sur la réforme de la fiscalité locale
 les constats :
 Au niveau législatif et réglementaire :

-multiplicité des taxes et assiette étroite dont les


modalités sont complexes et souvent en concurrence
avec la fiscalité d’Etat ;
-multiplicité des exonérations (à titre d’exemple la
taxe professionnelle comporte 39 exonérations
permanentes bénéficiant à un éventail très large et
hétérogène et non harmonisées avec celles prévues
par l’IS) ;
 Au niveau opérationnel et organisationnel :
-opération de recensement inefficace et
coûteuse en moyens : lacunes en matière
d’adressage et faible implication des élus locaux ce
qui rejaillit sur la qualité des grilles de loyers, outil
réglementaire indispensable pour fixer les bases
d’impositions et éviter des contestations
fréquentes.
-faiblesse de l’administration fiscale locale qui
se manifeste notamment par :
un système d’information ne fonctionnant

pas selon une approche d’intégration ce qui


ne permet pas de tirer profit des avancées
de la fiscalité d’Etat. Ce système n’est pas
non plus ouvert sur les usagers ce qui ne
permet pas le développement des
téléservices
une insuffisance notable de moyens
matériels et de ressources humaines dotées de
l’expertise et de la capacité d’encadrement à même
d’assurer une gestion efficace des taxes et
contributions locales.
une absence de structure dédiée aux
questions législatives et réglementaires et
une faiblesse de la doctrine fiscale (notes
circulaires) à l’instar de la DGI, ce qui nuit à la
lisibilité et à l’équité du système fiscal local ;
-Une faible efficience du fait de la
multiplicité des intervenants aux stades de
l’émission et du recouvrement et ce, sans cadre
global de convergence. De même est-il observé
une absence de coordination et un manque
d’échange d’informations avec les services
extérieurs.
Ces multiples défaillances se sont traduites
par un écart manifeste entre le
développement de la matière imposable et la
capacité de traitement par l’administration
locale, ce qui explique la faiblesse notable du
rendement des taxes locales y compris celles
assises sur l’immobilier et une perception
assez forte d’injustice fiscale par les citoyens
locaux.
 Loi 07-20 publiée au BO du 31 décembre 2020
 Principales nouveautés :
 Remplacement de la taxe de séjour par la taxe de

séjour aux établissements touristiques et autres formes


d’hébergement touristique( adaptation loi 80-14 du
4août 2015)(établissements d'hébergement
touristique, les restaurants touristiques, bivouacs,
hébergement chez l,habitant etc)
 Taxe sur les terrains urbains non bâtis pour les
aménageurs-développeurs :
 Modulation de l’exonération temporaire selon la superficie à
lotir
 3 ans pour les terrains ne dépassant pas 20 ha
 5 ans pour les superficies se situant entre 20 et 100 ha
 7 ans pour les superficies se situant entre 100 et 250 ha
 10 ans pour les superficies entre 250 et 400 ha
 15 ans pour les superficies qui dépassent 400 ha
 Nouvelle formulation du périmètre d’application de la TH ,de la
TSC et de la taxe sur les terrains urbains non bâtis : la notion de
zone périphérique disparait et on ajoute toutes les zones couvertes
par un plan d’aménagement
 « La taxe s’applique à l’intérieur :
 « – des périmètres urbains fixés conformément aux «

dispositions de la loi n°131-12 relative aux principes de «


délimitation des ressorts territoriaux des collectivités «
territoriales, promulguée par le dahir n° 1-13-74 du « 18
ramadan 1434 (27 juillet 2013) ;
 Répartition du produit de la taxe professionnelle
 87% pour les budgets des communes au lieu de 80%
 11% au profit des chambres professionnelles au lieu
de 10%
 2% pour le budget général de l’Etat au titre des frais
de gestion au lieu de 10%
 Le minimum de perception de la TP est de 200 DH au
lieu de 100 DH
 La répartition du produit de la TH
 98% pour les communes et 2% pour l’Etat au
titre de frais de gestion au lieu, respectivement
de 90% et 10%
 Le minimum de perception pour la TH est de
200 DH
 Exonération permanente de la taxe professionnelle des
personnes physiques passibles de la Contribution
professionnelle unique(CPU).
 Rappel de la CPU :

 Objectif :

 Simplifier l’imposition des contribuables modestes et attirer


vers la formalité les contribuables du secteur informel
supprimer le régime du forfait qui est source de
beaucoup de contentieux avec l’administration
• -au niveau de l’application du revenu
minimum qui est basé sur la valeur locative
et sur des coefficients d’appréciation fixés
par l’inspecteur des impôts
Simplifier l’imposition en ne retenant qu’un

seul paiement qui tiens lieu d’IR, de taxe


professionnelle et de taxe des services
communaux
Assurer la couverture maladie aux

contribuables concernés
 La CPU concerne les personnes physiques ayant
une activité professionnelle non passibles des
régimes RNR, RNS ou auto-entrepreneur et non
exclus du régime du forfait
 Ces PP peuvent opter pour ce régime moyennant

le respect des conditions de seuil( 2MDH ou 500


000 DH) et adhésion au régime d’assurance
maladie obligatoire
 L’option pour la CPU dispense de la TP, de la

TSC le cas échéant et de l’IR


 Le taux de la CPU est égal à :
 Pour la première composante relative au revenu
professionnel à 10% de la base calculée à partir du
CA déclaré avant le 1er avril auquel on applique un
coefficient fixé par la loi
 en cas d’option pour le paiement annuel, l’impôt est
versé avant le 1er avril de l’année suivant celle au cours
de laquelle le chiffre d’affaires a été réalisé.
 Les contribuables précités peuvent effectuer auprès de
l’administration fiscale par procédé électronique, les
versements prévus en matière de CPU.
 Unification du mode de gouvernance par nature
d’impôt :
 Taxe professionnelle : assiette et recouvrement
relevant de la compétence de la DGI
 Taxe d’habitation et TSC : assiette et recouvrement
relevant de la compétence de la TGR

Vous aimerez peut-être aussi