02 Protection HTB

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PROTECTION HTB

STEG \ DPTE \ DGMTE


RTN/BTNE
PRESENTE PAR JALLOULI BASSEM
CHEF DE BASE BTNE (INGENIEUR)
Plan
• Le système Electrique
• Contraintes
• importance des protections
• Les courts circuits
• Les phénomènes de dégradations du réseau
• Plan de protection
• Protection de distance
• Protection de secours
• Protection minimum de tension
• Protection complémentaire
17/04/24 2
Plan
• Dispositif de synchronisation
• Protection différentielle ligne
• Antipompage
• Réenclencheur automatique
• Protection des jeux de barres
• Exemple de calcule
• Exemple de réglage.
LE SYSTEME ELECTRIQUE
LE SYSTEME ELECTRIQUE

Un parc de production, composé de plusieurs groupes (thermiques, turbines à


gaz, hydrauliques, éoliennes). Ces groupes sont eux-mêmes des ensembles
complexes de gros matériels de puissance, mais aussi d’organes de régulation
et de protections
LE SYSTEME ELECTRIQUE
LE SYSTEME ELECTRIQUE

Des milliers de kilomètres de lignes aériennes ou de câbles souterrains et


plusieurs postes HTB formant un réseau interconnecté fortement maillé, qui
permet des transits de puissance importants. Là encore, outre les matériels de
puissance (lignes, transformateurs HTB/HTA, organes de coupure, …), il faut
considérer un grand nombre de protections et d’automates.
LE SYSTEME ELECTRIQUE
LE SYSTEME ELECTRIQUE
• Plusieurs installations Clients, directement
raccordées sur les réseaux HTB (gros
abonnés), ou alimentées par des réseaux de
tensions inférieures reliés à ces mêmes
réseaux (réseaux HTA) à partir des postes de
transformation HTB/HTA.
LE SYSTEME ELECTRIQUE
CONTRAINTES
• Deux caractéristiques essentielles de ce système doivent être prises en compte
vis-à-vis de la sûreté :
• D’une part, le fait qu’il soit fortement maillé a pour conséquence qu’une
perturbation importante, quelle que soit sa localisation, risque de se propager à
l’ensemble du système.
• D’autre part, que les constantes de temps qui sont en jeu couvrent des échelles de
temps très diverses. Ainsi, les perturbations de l’onde électrique résultant des
courts-circuits se propagent à des vitesses proches de la lumière, les automates ou
protections travaillent dans des domaines allant de la dizaine de millisecondes à
quelques secondes, et certaines régulations pilotent des processus ayant des
constantes de temps de plusieurs minutes voire de plusieurs heures. L’équilibre du
système repose donc sur une parfaite coordination de l’ensemble des dispositifs
de régulation et de protection.

• Il en résulte que tout mauvais comportement d’un composant, même très


localisé, peut briser cet équilibre et affecter globalement le fonctionnement de
l’ensemble.
- Importance des protections
• Dans une centrale de production, les protections ont pour but d’éviter la détérioration des alternateurs,
moteurs ou transformateurs en cas de fonctionnement dans de mauvaises conditions, dues à des défauts
internes, tels que défauts d’isolement ou panne de régulation. Sur des matériels bien conçus, installés,
entretenus et bien exploités, ces protections n’ont qu’à fonctionner qu’exceptionnellement, et leur
défaillance peut passer inaperçue. De plus si une protection est défaillante lors d’incident, les dommages
causés à l’alternateur ou au transformateur peuvent avoir des conséquences financières importantes.
• Sur les réseaux de transport et de distribution, le problème se pose de manière totalement différente :
• D’abord, une ligne aérienne est périodiquement sujette à des courts-circuits dus au vent, coups de foudre,
pollution, arbres mal élagués, grus et engins travaillant au voisinage, …
• Ensuite, une ligne qui chauffe s’allonge, et sa flèche augmente, elle devient alors dangereuse pour les
tiers. C’est pourquoi les systèmes de protection comportent des dispositifs de secours qui, en cas de
mauvais fonctionnement des équipements devant intervenir pour un défaut donné, assurent la mise hors
tension de l’ouvrage défectueux, qu’elles qu’en soient les conséquences pour l’alimentation électrique de
la région.
• Enfin, les protections contre les situations anormales de réseau jouent un rôle primordial dans la
prévention des effondrements de réseau.
• Ces différentes considérations montrent que l’activité « protections et automatismes » des réseaux est
une activité stratégique, qui doit assurer l’acheminement de l’énergie électrique à l’abonné dans les
meilleures conditions de qualité et de sécurité.
14
15
Les ouvrages de transport d’électricité (lignes, câbles, postes) peuvent être
affectés au cours de leur fonctionnement d’un certain nombre de défauts
d’isolement. On classe habituellement les causes de défauts en deux
catégories :

origines externes et origines internes.

16
Origines externes :

On distingue trois grands types de causes externes :

 Les aléas météorologiques (orage, intempéries, brouillard, vent, …) qui


sont la principale cause de défaut sur les lignes aériennes, et qui
sont souvent peu prévisibles et induisent des perturbations
notables.

17
Origines externes :

Les pannes et les agressions extérieures : les composants du


système électrique, même qu’ils soient récemment installés et/ou de
haute technologie, ne sont pas à l’abri de pannes (défaillances imprévisibles
d’équipements) ou d’agressions extérieures (engin mécanique qui
sectionnent les câbles, nidification d’oiseaux sur les pylônes, …).

Certains se traduisent par des conséquences immédiates


(déclenchements d’ouvrages), d’autres peuvent rester cachées (pannes
latentes) et se révéler lors d’une sollicitation, le système électrique
affronte alors cette sollicitation dans une situation plus vulnérable.

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Origines externes :

Les dysfonctionnements liés au facteur humain qui intervient à tous


les niveaux, depuis la conception et la mise en œuvre des
équipements (qualité des réalisations, rigueur des essais de mise en
service, …) jusqu’à leur exploitation (qualité de la maintenance,
rigueur des interventions, …).

Là encore, les conséquences peuvent être immédiates ou se


manifester lors d’une sollicitation ultérieure (cas de l’erreur de
câblage ou de mauvais réglage, par exemple).

19
Origines internes :

Dans ce cas, les défauts ont pour origine le réseau lui-même.

Les causes internes sont principalement les avaries de matériels (lignes,


câbles, transformateurs, réducteurs de mesures, disjoncteurs, …)
engendrées par :

 des ruptures mécaniques ou le vieillissement des isolants,

 des manœuvres inopportunes qui peuvent être liées à une défaillance


humaine ou matérielle.

20
Nature des défauts :

Qu’elle qu’en soit la cause, un défaut peut être de deux natures différentes :

 il est dit fugitif si, après un isolement de courte durée, l’ouvrage


concerné peut être remis sous tension (contournement d’une chaîne
d’isolateurs dû à une surtension atmosphérique, par exemple).

 Il est dit permanent lorsqu’il s’accompagne d’une avarie de matériel


nécessitant une intervention pour réparation ou contrôle avant remise
en service de l’ouvrage.

21
Caractéristiques :

Les courts-circuits sont principalement caractérisés par :


 Leurs durées : auto-extincteur, fugitif ou permanent ;
 Leurs origines : mécaniques (rupture de conducteur, liaison
électrique accidentelle entre deux conducteurs), surtensions électriques
(d’origine interne ou atmosphérique), ou à la suite d’une dégradation
de l’isolement (consécutive à la chaleur, l’humidité ou la corrosion) ;
 Leurs localisations : interne ou externe à l’ouvrage en défaut.

Outre ces caractéristiques, les courts-circuits peuvent être :


 Monophasés : 80% des cas ;
 Biphasés : 15% des cas ;
 Triphasés : 5% seulement dès l’origine.

22
Contraintes :

Les courants de court-circuit engendrés par les défauts perturbent le bon


fonctionnement du système électrique. Ils provoquent en effet :

 Des chutes de tension (creux de tension) sur le réseau, dont


l’amplitude et la durée sont fonction de la forme monophasée ou
polyphasée des défauts, de leur emplacement, ainsi que des temps
d’élimination ;

 Des contraintes d’échauffement et des efforts électrodynamiques


au niveau des matériels qui peuvent avoir des effets destructeurs si les
limites de tenue du matériel sont dépassées ;

 Des contraintes dynamiques (d’accélération en particulier) au


niveau des groupes de production.

23
Lorsqu’un défaut apparaît sur un ouvrage du réseau, il faut mettre l’ouvrage
concerné hors tension en ouvrant le (ou les) disjoncteur(s) qui le relie(nt) au
reste du réseau. Les fonctions de détection du défaut et de commande de
déclenchement sont assurées par des dispositifs particuliers :

les protections.

La fonction de protection est une des fonctions les plus critiques


pour la sûreté du système électrique.

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La genèse d’un incident de grande ampleur est toujours caractérisée par
quelques phases de fonctionnement typiques liées à quatre grands
phénomènes qui, indépendamment de leurs causes initiales, qui peuvent
être multiples, se succèdent ou se conjuguent tout au long de l’incident.

Ces phénomènes sont :

25
L’apparition initiale d’une surcharge peut être la conséquence de plusieurs
types de situations ou d’évènements, en particulier :

 Le déclenchement brutal d’ouvrages ;


 Une évolution de la consommation incompatible avec les ouvrages
disponibles à un moment donné.

Selon la gravité des phénomènes, et tout particulièrement l’état de charge


initial des ouvrages concernés, on conçoit qu’un déclenchement puisse
générer de nouvelles surcharges, de nouveaux déclenchements et, par
reports de charge successifs, l’apparition du phénomène cumulatif.
On parle alors de Surcharges en cascade.

26
La tension est une grandeur locale, fortement influencée par les
variations de consommation et les transits de puissance réactive.
Celle-ci se transporte mal et au prix de chutes de tension importantes. La
tension est donc réglée à partir de sources de puissance réactive (groupes,
condensateurs, réactances, …) réparties sur le réseau.

Pour une zone donnée, ces sources peuvent ne plus être suffisantes pour
satisfaire les besoins à la suite, par exemple, d’un évènement du type
déclenchement d’ouvrages de transport ou de groupes, évolution imprévue
de la consommation.

27
L’importation de la puissance réactive manquante à partir des zones voisines
provoque des chutes de tension importantes sur le réseau. Pour pallier cet
inconvénient, des régleurs en charge automatiques, installés au niveau des
transformateurs HTB/HTA, permettent normalement de rattraper ces
chutes. Ceci a cependant pour conséquences de réduire l’impédance entre
la source et la charge, d’augmenter le courant et donc d’abaisser un peu
plus la tension.

Si, en outre, l’appel de puissance réactive de la zone dépasse les capacités


de secours des zones voisines, qui sont par nature limitées, il produira alors
les mêmes effets sur les zones adjacentes et conduit à l’extension du
phénomène.

En deçà d’un certain niveau bas de tension appelé « tension critique », on


se heurte à des problèmes de limite de puissance active transmissible, ce
qui conduit à l’écroulement du plan de tension si aucune mesure n’est prise.

28
La stabilité de la fréquence traduit l’équilibre entre la production et la
consommation.

 Si la demande (la consommation) excède l’offre (la production), le


système électrique est en déséquilibre, la vitesse des machines et par
voie de conséquence la fréquence du réseau baisse.

 Par contre, si c’est l’offre qui est supérieure à la demande, les


groupes accélèrent et la fréquence augmente.

Comme la consommation fluctue par nature, il est nécessaire d’adapter en


permanence le niveau de la production pour maintenir la fréquence à une
valeur stable de référence : 50 Hz ou 60 Hz.

29
La fréquence doit être tenue autour de cette valeur de référence parce
que :

 une fréquence évoluant sans cesse rendrait l’électricité inutilisable


pour de multiples usagers.

 la plupart des composants du système électrique sont optimisés et


spécifiés pour fonctionner dans une plage de fréquence donnée. En
dehors de cette plage de tolérance, des dysfonctionnements graves de
matériels apparaissent (en particulier sur les dispositifs de régulation).

Si le déséquilibre est trop important, les groupes se séparent du réseau


entraînant inévitablement l’effondrement de tout ou partie du
système électrique.

30
Sur un réseau non perturbé, tous les rotors des alternateurs tournent à la
même vitesse électrique. On parle alors de fonctionnement synchrone et la
vitesse commune définit la fréquence du système électrique.

Ce synchronisme est dû à l’existence d’un lien élastique appelé « couple


synchronisant » qui, au travers des grandeurs électriques, solidarise les
générateurs entre eux.

Tant que le couple moteur appliqué par la turbine et le couple résistant dû


aux charges raccordées au stator ne s’éloignent pas trop de l’équilibre, le
synchronisme est assuré par l’action des régulateurs de tension et de vitesse,
le système est donc stable.

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Dans certaines situations (un court-circuit de durée excessive, par exemple),
ce lien élastique peut être rompu.

Des glissements peuvent se produire entre les alternateurs qui ne tournent


plus à la même vitesse.

L’onde de tension en chaque point du réseau résulte de la composition de


sources de tension à des différentes fréquences, il apparaît alors des
battements de tension et de courant et le système perd sa stabilité.

32
La sûreté du système électrique repose sur la mise en œuvre de dispositions
adaptées à la dynamique de chaque phénomène pouvant affecter le réseau
et qui permettent de prévenir, détecter et traiter les dysfonctionnements
pouvant conduire à son émergence et d’en contrôler l’évolution.

La mise en œuvre de ces dispositions ou actions de sauvegarde, qui


relèvent aussi bien du domaine du matériel, de l’organisation et de la qualité
du geste professionnel, constituent le concept du plan de défense.

Pour le volet analyse des incidents, c’est uniquement la réaction des


automates et protections susceptibles d’intervenir lors d’une ou de plusieurs
situations de dégradation du réseau peut être suivie et analysée.

33
Les contraintes à considérer pour concevoir un plan de protection découlent
des spécificités des réseaux et des conditions de fonctionnement qui en
résultent.

Ces contraintes imposent aux protections d’être :

 Fiables.

 Sélectives.

 Rapides.

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La notion de fiabilité recouvre à la fois :

 L’absence de fonctionnement intempestif : la sûreté.

 L’absence de défaut de fonctionnement ou défaillance : la


sécurité.

Nécessité d’assurer un secours pou chaque protection.

Ce secours peut être réalisé :

 Soit localement par doublement de protection.

 Soit à distance par les protections des ouvrages adjacents. Ce


secours est toujours moins performant en sélectivité et en
rapidité.

36
Déclenchement d’un ouvrage :

Report de charge instantané sur les autres


ouvrages en service.

Déclenchement d’un 2ème ouvrage :

Conditions de transit difficiles, pouvant engendrer


des déclenchements en cascade par surcharge.

37
Les contraintes les plus importantes qui imposent une élimination rapide des
défauts sont :

 La stabilité transitoire de fonctionnement des groupes


générateurs qui impose le temps maximal (critique) d’élimination des
défauts.

 La tenue aux courants de court-circuit des matériels sous


enveloppe métallique qui impose d’éliminer très rapidement les défauts
entre phase et masse pour éviter le percement de l’enveloppe.

38
Protection des lignes aériennes HTB:
Protection de distance
• Compte tenu des schémas d'exploitation des réseaux de transport, on ne peut se
• contenter d'utiliser de simples relais d'intensité tels ceux employés sur les réseaux
radiaux. Le maillage du impose un système de protection plus sophistiqué

Toutes les protections détectent et localisent le défaut :


- Les PXA et PXC localisent le défaut "extérieur" à l'ouvrage qu'elles protègent
et n'ordonnent pas immédiatement le déclenchement.
- Les PXB localisent le défaut sur l'ouvrage qu'elles protègent et ordonnent
l'ouverture des extrémités de la ligne B.
Protection de distance
Caractéristique de fonctionnement
• La majorité des relais de distance numériques
mesurent l'impédance absolue du défaut,
• Puis déterminent l'opération à effectuer
accordant aux zones de fonctionnement
définies
• sur leurs diagrammes R/X. Les caractéristiques
de ces relais sont quadripolaires, donc
réglables en réactance et en résistance.
Protection de distance
• Par contre, les relais traditionnels (électromécaniques,
statiques et les premières générations des protections
numériques) ne mesurent pas l'impédance absolue, mais
comparent la valeur de tension mesurée au moment du
défaut et d'une réplique de tension dérivée du courant de
défaut avec les zones de fonctionnement dénies sur leurs
diagrammes R/X, pour déterminer si le point d'impédance du
défaut est situé en ou hors zone de fonctionnement.
Protection de distance
Protection de distance
Protection de distance
• Principe de réglage:
Protection de distance
• Principe de réglage:
Protection de distance
• Principe de réglage:
Protection de distance
• Principe de réglage:
Protection de distance
• Principe de réglage:
Protection de distance
Principe de réglage:
• Calcul du facteur de compensation homopolaire :
• Le calcul correct de la distance du défaut en
présence d'un défaut terre suppose que le rapport
entre l'impédance de terre et l'impédance de la ligne
soit compensé. Ce calcul est effectué soit en
déclarant le rapport en résistance RT/RL et en
réactance XT/XL.
• soit en déclarant le facteur d'impédance de terre
complexe K0.
Protection de distance
Principe de réglage:
Protection de distance
Avantages :

• Cette protection détecte les défauts au-delà de l'ouvrage concerné et présente


ainsi l'avantage d'assurer des déclenchements en secours pour les défauts situés au
poste opposé ou plus éloigné (défauts barres, défauts lignes mal éliminés par suite
d'une défaillance de disjoncteur ou de protection). On parle alors d'un
fonctionnement en "secours éloigné".

Inconvénients :

Elle est en revanche relativement lente en 2ème stade. Cet inconvénient


peut être réduit en ayant recours µa des échanges d'information entre extrémités de
l'ouvrage au moyen de système de télé-transmission, on parle alors d'accélération
de stade. De plus, pour les liaisons courtes, la différenciation entre zones 1 et 2
atteint ses limites, toutefois, ces protections peuvent encore être utilisées en
ayant recours au mode d'asservissement particulier dit « à verrouillage".
PROTECTION DE SECOURS(51)
(MAXI)
La protection de secours est une protection
ampérométrique destinée à mesurer les surintensités
consécutives aux défauts entre phases et entre phase et terre.
Elle agit en cas de non fonctionnement de la protection
principale. pour assurer une bonne sélectivité d’élimination du
défaut, la protection de secours est réglé a un courant (….) et
un temps de 1.5seconde.
Le déclenchement pour les niveaux de tensions 90 et 150 kV sont
directe par contre pour le 225 et le 400 kV cette protection est
asservie par la fusion fusible.
Elle permet un déclenchement direct (DD sans réenclenchement)
PROTECTION MIN DE U(27)
La protection minimum de tension est une
protection volt-métrique alimenté par les
secondaire de L’RTC, elle est réglé
généralement à 70% de la tension nominale
et une temporisation de 3.2 sec.
Protection complémentaire terre
(51N)
• Cette protection est destinée à suppléer à l’insensibilité des
protections de distance pour les défauts à la terre résustants.
Certains défauts à la terre peuvent en effet, avoir une
résistance élevée (≥50Ὠ) due la résistance d’arc, à La mise à la
terre des pylônes, etc…. (surtout en l’absence de câble de
garde sur les pylônes) et conduire à des courants de défauts
très faibles non détectables par la protection de distance.
cette protection complémentaire devra, comme tous les
systèmes de protection, être sélective, sensible,
indépendante des autres phénomènes apparaissant sur le
réseau (courant de charge; rupture de synchronisme; cycle de
réenclenchement,etc…..)
Ces critères de qualité seront assurés par l’utilisation de
protection directionnelles homopolaire à temps inverse
Pour éviter tout recoupement avec l’ordre de déclenchement
des protections de distance et pour s’affranchir des cycles de
réenclenchement monophasé qui font apparaitre sur le
réseau, la protection complémentaire aura une temporisation
de base (t0=3sec) supérieur au deuxième stade des
protections de distance et à la durée des cycles de
réenclenchement monophasé sur le départ qu’elle protège.
Dispositif de synchronisme
(synchro-tcheck)(25)
• Le synchro-tcheck est un dispositif de synchronisation pour
les lignes et les jeux de barres HTB, il permet:
• Le renvoi
• Le renvoi inverse
• Et le rebouclage
Selon des critères prédéfinie par la STEG.
Protection différentielle ligne (87L)
Le principe de fonctionnement de la protection différentielle
ligne est la comparaison des courants, en amplitude et en
phase, aux deux extrémités de la ligne par un montage
sensible à leur différence vectorielle.
• Pour une ligne saine, cette différence vectorielle est nulle si,
en première approximation, on néglige le courant capacitif
dérivé le long de cette ligne.
• Pour une ligne en défaut, cette différence vectorielle est
proportionnelle à la valeur du courant dans le défaut: le
courant différentielle est mesuré par un relais dont les
contacts commandent le déclenchement des disjoncteurs
AVANTAGE DE LA PROTECTION DIFFERENTIELLE

• Une protection différentielle, par son principe même,est


• Auto-sélective:la zone protégée est strictement limitée par
les réducteurs de courant de chaque éxtrémité.
• Etant auto-sélective, elle est très rapide (réglage t=0 sec)
• Sensible: elle permet de détecter des courants de défauts
inférieurs au courant de charge
• Insensible aux ruptures de synchronisme dans le réseau, aux
surcharges.
INCONVENIENTS DE LA PROTECTION DIFFERENTIELLE

• Nécessite une liaison à fils pilotes entre les deux extrémités


de la ligne à protégée.
• Nécessite des réducteurs de courant à chaque extrémité,
avec des précision relative entre eux soit la plus grande
possible dans toute la plage de variation du courant primaire.
• Les réducteurs doivent être à caractéristique magnétique
semblables.
• Des charges secondaires équivalentes.
• Même précision.
Antipompage (68 ANSI)
des phénomènes
symétriques triphasés.

iL1/A
-4
-2
0 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 t/s

iL2/A
-0
2 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 t/s

iL3/A
-0
2 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 t/s

uL1/V
-50 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 t/s

uL2/V
-5
50 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 t/s

uL3/V
-5
50 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 t/s

D>D
isT
R
isT
R
Pelay
D
ow
IP
R
elis.T
is.
3p
elay
R
er
Pforw
rev
ec.C
IC
.S
ZS1B
T
E
w
Kerse
R
N
ard
U
ing
h1
m
IP
D
Pf 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 t/s
61
Antipompage (68 ANSI)

• Un pompage est détecté en mesurant


notamment la vitesse d'évolution du vecteur
d'impédance.
• La signalisation est émise dès que le vecteur
d'impédance entre dans le polygone de
pompage défini par « PPOL »

62
Antipompage (68 ANSI)

 Le domaine de mise en route


« APOL » est déterminé par les
valeurs de réglage maximales
des réglages R et X de
l'ensemble des zones actives.

 Les contours du domaine de


pompage suivent ceux du
domaine de mise en route
augmentés d'une bande
minimale ZDiff de 5 Ω (pour IN =
1 A) ou 1 Ω (pour IN = 5 A).

63
Antipompage (68 ANSI)

64
Antipompage (68 ANSI)
Elément de déverrouillage :

L'équipement peut fonctionner normalement en cas de défaut pendant


une oscillation de puissance, car l'élément initialement verrouillé par une
vague de pompage sera déverrouillé par l'un ou plusieurs des 3 critères
suivants :
- Dépassement d'un seuil de courant résiduel, ce qui permet le
déclenchement pour des défauts à la terre survenant pendant une
oscillation de puissance.
- Dépassement d'un seuil de courant inverse, ce qui permet le
déclenchement pour de défauts entre phases survenant pendant une
oscillation de puissance.
- Dépassement d'un seuil de courant de phase, ce qui permet le
déclenchement pour des défauts triphasés survenant une oscillation de
puissance.

65
Réenclencheur Automatique (AR,79
ANSI)
• Les principaux avantages issus de l'utilisation d'un automate de
réenclenchement peuvent se résumer comme suit :
- Réduction des temps de coupures de courant subies par les
consommateurs.
- Garantir la stabilité du système grâce à un temps d'indisponibilité très
court.
• Les avantages et les inconvénients de ces cycles de déclenchement-
réenclenchement monophasés sont les suivants :
- La puissance synchronisant circule sur les phases saines, en utilisant la
ligne pour maintenir le synchronisme entre points distants au sein du
réseau.
- Toutefois, le courant capacitif induit par les phases saines peut augmenter
le temps nécessaire pour désioniser les arcs de défaut.
Réenclencheur Automatique (AR,79
ANSI)
• Domaine d'application STEG:
• -Le réenclenchement automatique n'est utilisé que
sur les lignes aériennes, faute de défauts fugitifs sur
les câbles souterrains.
• Un seul cycle de déclenchement-réenclenchement
est utilisé, et il est monophasé (seulement pour les
défauts phase à la terre).
• Il n'est activé qu'avec la protection de distance, le
seul équipement configuré pour pouvoir effectuer
des déclenchements monophasés.
Réenclencheur Automatique (AR,79
ANSI)
Protection des jeux de barres
• On désigne par défauts barres les défauts qui sont situés dans le poste à l’intérieur de la zone
délimitée par les transformateurs de mesure de courant qui équipent les départs. Cette zone
est appelée zone barres.
• Outre son incidence sur le matériel, ces défauts peuvent être particulièrement contraignants
pour la stabilité du réseau de transport, et pour la qualité de l’alimentation de la clientèle sur
le réseau de distribution. Ainsi, des systèmes de protection particuliers sont mis en œuvre
pour détecter et localiser le tronçon de barres en défaut et procéder à sa mise hors tension.
• En cas d’absence d’une protection barres, le défaut est éliminé par la mise hors tension de
tout le poste (départs HTB, autotransformateurs HTB/HTB, transformateurs HTB/HTA, départs
HTA).

• Le système utilisé pour l’élimination des défauts barres est constitué :
• Soit d’une protection différentielle barres, réalisant l’élimination du défaut par ouverture
locale, au poste concerné, des couplages et tronçonnements délimitant le tronçon de barres
en défaut et des disjoncteurs des départs aiguillés sur ce tronçon ;
• Soit d’une protection de débouclage de barres, réalisant la séparation du tronçon de barres
en défaut par rapport au reste du poste, complétée par le fonctionnement en deuxième stade
des protections de distance des départs encadrant le tronçon en défaut.
- PROTECTION DIFFÉRENTIELLE
BARRES

Fig. : Principe de fonctionnement de la protection différentielle barres

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