Biometrie 2022
Biometrie 2022
Biometrie 2022
BIOMETRIE
1
DESCRIPTIF
2
OBJECTIFS DU MODULE : Acquérir les connaissances fondamentales de la
biométrie humaine (voir détails dans le schéma de cours).
3
PLAN DU COURS
4
A / GENERALITES
1 / Définition des mouvements
* Membre inférieur
* Membre supérieur
* Rachis
2 / Les conditions pour que le bilan articulaire soit objectif et
comparable
3 / Possibilités fonctionnelles normales d’une articulation
a / Rappel anatomo-physiologique
b / Normes articulaires
4 / Classification des articulations
Classification basée sur la fonction articulaire
5 / Système de référence
a / Les plans de référence
b / Position zéro anatomique
5
6 / Les étapes du bilan articulaire
7 / Codification des mesures angulaires selon Merle D’Aubigné
a / Inscription des résultats
b / Mouvements et attitudes
c / Principales causes de limitations articulaires
d/ Interprétation des résultats
* Par rapport à la normale
* Par rapport au secteur utile de mobilité
e / Coefficient fonctionnel de mobilité CFM de Rocher
8 / Recherche des mouvements anormaux
a / Etiologie
b / Désignation et principe de mise en évidence
9 / Les compléments du bilan articulaire
6
B / Bilan articulaire du membre supérieur
INTODUCTION
1 / Le complexe de l’épaule
a / Position de fonction
b / Position neutre
c / Etude analytique des mouvements passifs de l’épaule
d / Etude des mouvements de l’épaule
e / Recherche des mouvements anormaux
2 / Le coude
a / Rappel d’anatomie fonctionnelle
b / Rappel d’anatomie topographique
c / Position de fonction
d / Position neutre
e / Les axes articulaires
f / Etude des mouvements actifs et passifs à part la pro
supination
g / Recherche des mouvements anormaux
h / La pro supination
7
3 / Le poignet
a / Rappel d’anatomie fonctionnelle
b / Rappel d’anatomie topographique
c / Position de fonction
d / Position neutre
e / Etude analytique des mouvements actifs et passifs
f / Recherche des mouvements anormaux
4 / Bilan de la main et des doigts
a / Etude de la palette métacarpienne
b / Mouvements des quatre derniers doigts
5 / Bilan du pouce
a / Bilan analytique
b / Bilan global
6 / La préhension
a / Classification de Slocum-pratt
b / Les différentes phases d’une prise
8
C / Bilan articulaire du membre inférieur
1 / Articulation de la hanche
a / Position de fonction
b / Position neutre
c / Bilan fonctionnel
d / Recherche d’une boiterie
* Boiterie de l’épaule
* Boiterie de Trendelenburg
* Boiterie de Duchenne de Boulogne
e / Etude analytique des mouvements passifs
* Mouvement de flexion
* Mouvement d’extension
* Mouvement d’abduction
* Mouvement d’adduction
* Mouvements des rotations externe et interne
f / Recherche des mouvements anormaux
9
2 / Articulation du genou
a / Position de fonction
b / Position neutre
c / Etude analytique des mouvements du genou
d / Recherche des mouvements anormaux
3 / La cheville et le pied
a / Position de fonction
b / Position neutre (90°)
c / Description des mouvements du pied
d / Bilan des possibilités fonctionnelles du pied
e / Examen de la statique du pied
10
D / Bilan articulaire de la colonne vertébrale
1 / Unités fonctionnelles segmentaires du rachis
2 / Position neutre
3 / Position de fonction
4 / Le poids et la taille
RACHIS CERVICAL
I / Rappel d’anatomie topographique
1 / Les saillies osseuses palpables
2 / Les muscles
II / Bilan de la colonne cervicale
RACHIS DORSOLOMBAIRE
I / Rappel d’anatomie topographique
II / Etude de la statique rachidienne
III / Etude de la mobilité active et passive
FIN
11
A / GENERALITES
La biométrie est l’étude des possibilités fonctionnelles
des articulations du corps humain, en mesurant leurs
différentes amplitudes.
12
Cet examen chiffré permet de juger l'efficacité de la
rééducation, ainsi que le suivi de l’état du patient.
13
Pour être plus efficace, il faut que le bilan articulaire
respecte les conditions suivantes :
14
Segments corporels et articulations principales du corps
humain.
15
1 / Définition des mouvements
16
- Rotation externe : c’est une torsion effectuée vers le dehors
par rapport à l’axe médian.
17
* Membre supérieur
18
* Membre inférieur
La hanche : Flexion
Extension
Abduction
Adduction
Rotation externe
Rotation interne
Le genou : Flexion
Extension
La cheville : Flexion plantaire
Flexion dorsale
Inversion
Eversion
19
* Le Rachis
20
2 / Les conditions pour que le bilan articulaire
soit objectif et comparable:
Pour qu’un bilan soit objectif et comparable trois conditions
primordiales doivent être remplies :
21
3 / Possibilités fonctionnelles normales d’une
articulation :
a / Rappel anatomo-physiologique:
Une articulation est un lien entre
deux épiphyses recouvertes de
cartilage articulaire, le tout est
engrainé dans un manchon fibreux:
La capsule articulaire.
22
b/ Normes articulaires :
Exemples :
• Abduction de la hanche : 40°
• Flexion du coude : 140°
NB : Il peut exister quelques variations individuelles, l’exercice
physique, le sexe, l’âge; en effet, les femmes sont en général plus
souples que les hommes ainsi que les enfants par rapport aux
adultes.
23
* Le degrés de liberté est la possibilité d’une articulation
de se mouvoir dans un plan par rapport à un axe :
24
• La hanche possède trois degrés de liberté :
- Flexion; Extension
- Abduction; Adduction
- Rotations interne et externe
25
• La colonne vertébrale possède trois degrés de liberté :
26
* Les normes articulaires :
27
- Le poignet : Flexion palmaire 80°- 90°
Flexion dorsale 70°- 80°
Inclinaison radiale 20°- 40°
Inclinaison cubitale 45°- 50°
28
- La cheville : Flexion dorsale 20°- 30°
Flexion plantaire 30°- 50°
Inversion 40°- 45°
Eversion 20°- 25°
NB :
L’éversion est la pronation combinée à l’abduction.
Cette torsion externe associe flexion dorsale et valgus du pied
(abduction et pronation)
L’inversion est la supination combinée à l’adduction.
La torsion interne, associant flexion plantaire et varus du pied
(adduction et supination).
29
Remarques :
Les termes pronation et supination sont utilisés par analogie,
notamment lorsqu'on étudie la cinésiologie du pied
Ex : l'éversion est couramment assimilée à la pronation (comme
pour la main), mais c'est un abus de langage car le pied n'est pas
doué de préhension.
30
4 / Classification des articulations :
31
Classification basée sur la fonction articulaire :
Elle comprend trois types :
* Synarthroses ou sutures
(articulations fibreuses):
Immobiles qui ne
permettent aucun
mouvement, les os
s’engrènent par de fines
dentelures, et sont unis par
une mince lame de tissu
fibreux ou de cartilage.
Ex : les os du crâne.
32
* Amphiarthroses ou symphyses :
(articulations
cartilagineuses) semi mobiles
ne permettent que des
mouvements limités par
balancement.
33
* Diarthroses : (articulations synoviales) mobiles,
permettent des mouvements amples et variés; il existe entre
les os une cavité articulaire, et sont unis l’un à l’autre par des
moyens d’union, ex : articulations des membres.
34
Articulations sphéroïdes
ou Enarthroses
Très mobiles
Une tête sphérique
convexe vient se loger dans
une cavité sphérique
concave.
Ex: L'articulation coxo-
fémorale (la hanche) ou
l'articulation scapulo-
humérale (l'épaule).
Ce type d'articulation
permet 3 degrés de liberté
et donc une très grande
mobilité.
35
Condylarthroses
Condyliennes
Une tête ellipsoïdique
convexe vient se loger dans
une cavité ellipsoïdique
concave.
Ex: L'articulation radio-
carpienne (le poignet).
Ce type d'articulation
permet 2 degrés de liberté.
36
En selle ou
emboîtement
réciproque
37
Trochléennes ou
ginglyme
38
Trochoïdes
Un cylindre convexe
tournant sur son axe vient
se loger dans un cylindre
concave. Exemple :
L'articulation radio-
cubitale supérieure
(l'avant-bras).
Ce type d'articulation ne
permet qu’un seul degré de
liberté
39
Articulations planes
ou Arthrodies
40
Remarque :
41
5 / Système de référence :
42
a / Les plans de référence :
* Plan sagittal
* Plan frontal
* Plan horizontal
43
Plans anatomiques de
référence
* Plan horizontal :
perpendiculaire aux deux
autres.
44
Les axes correspondants
aux plans anatomiques
RI / RE Horizontal Longitudinal
ou
vertical
45
NB :
Pour faciliter les mesures des articulations éloignées
de l’axe du corps, on déplace les plans de références vers
l’articulation étudiée;
L’intersection des trois plans doit passer par le centre
géométrique de cette articulation.
46
b / Position zéro anatomique :
47
Position de référence
ou position
anatomique standard
48
Qualificatifs d'orientation
Crânial ou céphalique ou supérieur
Caudal ou inférieur
49
6 / Les étapes du bilan articulaire :
50
a / Appréciation des axes et recherche des déviations axiales :
51
* Les défauts d’axe dans le plan frontal :
52
Le valgus et le varus
du genou
53
Pour le coude on dit : cubitus valgus ou cubitus varus.
54
NB : Certaines articulations telles que le coude
et le genou se présentent à l’état normal et en
position anatomique avec un certain degrés
d’angulation à sinus externe, on dit qu’il s’agit
d’un valgus physiologique.
55
* Les défauts d’axe dans le plan sagittal :
56
* Les défauts d’axe dans le plan horizontal :
57
b / Etude des mobilités articulaires en actif et en passif :
58
* Mesure des mobilités articulaires :
59
Le goniomètre
est un outil qui permet d’obtenir une
valeur angulaire
60
Le Goniomètre de Cochin
Petit et léger
Tient dans la poche
61
Le Goniomètre de Houdre
Grandes branches
Articulations avec grands leviers
62
Le Goniomètre de Labrique
Branches légèrement plus petites
Une aiguille donne la verticale
63
Le Goniomètre de Tuefferd
Branches légèrement plus petites
Seulement 180°
64
Le Goniomètre de Balthazar
Spécifique pour les articulations
de la main qu’il enferme
Lecture directe
65
L’INCLINOMETRE :
Lecture directe avec une aiguille
Cadrant pivotant
Libère une main du thérapeute
Pour les membres et le rachis
C’est un capteur servant à
mesurer des angles par rapport
à la ligne horizontale.
Plurimètre / inclinomètre de
Rippstein (image)
66
Les Goniomètres
Électroniques :
Inclinomètre numérique
Rapporteur d'angle
numérique
67
BIOVAL :
Capteur de mouvement
Permet une visualisation
des mouvements de
l’ensemble de la
colonne vertébrale en
flexion, extension,
rotations ou inclinaisons
Mobilité du rachis pour
effectuer un
enregistrement en 3
dimensions, les capteurs
sont positionnés sur 4
points du rachis et
permettent la
décomposition du
mouvement.
68
Conditions d’utilisation :
- Mettre exactement l’axe du goniomètre avec celui du mouvement
étudié.
69
* Angles à mesurer :
70
LE ZERO GONIOMETRIQUE :
71
* Mesures en passif :
72
* Mesures en actif :
73
Très important à noter :
74
* Recherche des mouvements anormaux :
75
a / Etiologies :
76
b / Désignation et principe de mise en évidence :
La recherche doit être faite par comparaison avec le côté sain, elle
doit être faite après avoir obtenu un relâchement musculaire
complet, sinon cet examen n’aura aucune signification.
77
On distingue trois types de mouvements
anormaux :
* Mouvements de latéralité :
78
Examen du genou :
79
* Mouvements de tiroir :
La tibiotarsienne; le genou.
80
Examen du genou :
81
* Mouvements de rotation :
82
9 / Les compléments du bilan articulaire :
83
7 / Codification des mesures angulaires selon Merle D’Aubigné :
84
* S’il y a un enraidissement qui n’intéresse que la flexion, on écrira :
E–F 0°/ 100°
85
a / Inscription des résultats :
86
AUTRES TRANSCRIPTIONS :
LE MODELE A 6 CHIFFRES :
Seulement pour les articulations à 3° de liberté
FLEX / EXT / ABD / ADD / R Int / R Ext
Ex : La hanche, l’épaule
Difficile à lire
LE MODELE A 3 CHIFFRES :
De BRUNNER
Méthode du Zéro neutre
FLEX / 0 / EXT
ABD / 0 / ADD
Rot Int / 0 / Rot Ext.
87
LES MESURES CENTIMETRIQUES :
88
Les Circonférences / périmètres (variation du volume) :
89
MESURE DES PERIMETRES
Technique :
Sujet allongé et détendu
Points de repères osseux sous cutané
Évaluation comparative / sain
90
b / Mouvements et résultats :
Une attitude est une position d’une articulation qui peut être
fonctionnelle ou non.
91
Il ne faut donc pas confondre entre ce qui est statique et ce qui
est cinétique.
92
c / Principales causes de limitations articulaires :
Elles sont au nombre de trois :
* Ankylose : c’est l’impossibilité absolue du mouvement d’une
articulation habituellement mobile.
93
* La raideur : c’est une limitation importante d’un ou de plusieurs
secteurs de mobilité; elle est constituée progressivement, elle peut
être influencée par le temps, la fatigue ou le traitement,
ex : le plâtre.
94
* Le blocage articulaire :
C’est l’arrêt brutal d’un mouvement dans un secteur,
- d’une façon momentanée,
- de quelques heures,
- survenant pour le même mouvement,
- au même degrés d’amplitude
et dans le même sens.
95
d / Interprétation des résultats :
96
d / Interprétation des résultats (suite):
97
Par rapport au secteur utile de mobilité :
98
Articulations Position de fonction
Epaule Flexion = 45°
Abduction = 45°
Coude Flexion = 90°
Mi – pronation
Poignet Légère flexion dorsale
Doigts demi fléchis
Pouce en opposition
Inclinaison cubitale de 10°
Hanche Extension = 0°
Légère abduction
Légère rotation externe
Genou Extension = 0°
Cheville 90°
99
e / Coefficient fonctionnel de mobilité de Rocher CFM :
100
Il suffira ensuite de multiplier les différents angles de
mobilité d’une même articulation par leur coefficient et
d’additionner les chiffres obtenus pour avoir le CFM ;
101
* Epaule
* Coude et Avant- Bras
* Poignet
* Hanche
* Genou
* Cheville
(voir schémas)
102
Exercices d’application :
103
Exemple de secteur mobile
104
8 / Recherche des mouvements anormaux :
105
C / Bilan articulaire du membre
inférieur :
106
Etude des fonctions globales du membre inférieur :
107
* Possibilité de marche avec ou sans canne, si elle est
nécessaire, est – ce avec une canne simple ou une
béquille, uni ou bilatérale, de quel coté? Quelques fois,
souvent, toujours…?
Quel est le périmètre de marche ( la distance qu’il peut
parcourir), quelle est la longueur du pas? Existe t – il
une boiterie, si oui laquelle? Station debout
impossible…
108
* Possibilité d’accroupissement et de relèvement.
* Possibilité de monté et descente des escaliers.
* Possibilité d’appui unipodal.
* Possibilité de course.
* Possibilité de se chausser.
* Rechercher une éventuelle douleur :
(absente, légère autorisant l’action, autorisant 1h
de marche, 1/2h de marche, 20mn, 10mn,
seulement quelques pas, malade alité)
109
1 / Articulation de la hanche :
a / Position de fonction :
C’est celle adoptée lorsque la cuisse est en légère flexion
légère abduction et légère rotation externe.
b / Position 0 :
Comme les autres articulations c’est celle du soldat en
garde à vous.
110
c / Bilan fonctionnel (vu auparavant):
111
d / Recherche d’une boiterie :
* Boiterie de Trendelenburg :
Le bassin bascule en s’inclinant du côté opposé du pas
portant, (faiblesse du moyen fessier du coté du pas
portant).
112
* Boiterie de l’épaule :
Dans la boiterie de l’épaule homolatérale, le bassin reste
normal du côté du pas portant, par contre l’épaule
homolatérale s’incline pour compenser l’équilibre, s’associe
à la boiterie de Duchenne.
113
e / Etude analytique des mouvements passifs :
* Mouvement de flexion :
Il est apprécié selon deux possibilités :
- Avec genou fléchi (120° à 140°)
- Avec genou tendu (90°)
114
* Mouvement d’extension :
Ce mouvement est apprécié en 3 positions :
- Décubitus ventral : fixation du bassin par l’appui.
- Décubitus latéral : fixation du bassin par la flexion du
genou du coté opposé.
- Décubitus dorsal : fixation du bassin par la position genu
pectoral du membre opposé (mesure d’un flexum).
L’amplitude normale est de 195°, 15° d’extension.
115
Mesure de
l’extension de
la hanche en
décubitus
dorsal
116
* Mouvement d’abduction :
117
* Mouvement d’adduction :
118
* Mouvements de rotation interne et externe :
119
Autres possibilités pour les rotations de la hanche :
120
2 / Articulation du genou :
a / Position de fonction :
Genou légèrement fléchi à moins 15° .
b / Position 0 :
Genou en extension complète, position du soldat en
garde à vous.
121
c / Etude analytique des mouvements du genou :
122
d / Recherche des mouvements anormaux :
123
* Conditions terminologiques : il faut adopter une
terminologie connue et précise.
Ex : Laxité interne = laxité valgus
Laxité externe = laxité varus
- La laxité traduit l’atteinte ligamentaire.
- La latéralité est la conséquence d’une lésion anatomique.
124
Méthodes d’examen :
125
* Etude de la stabilité dans le plan antéro postérieure :
126
3 / La cheville et le pied :
a / Position de fonction :
Un ensemble de chirurgiens disent que la position de
fonction doit être de 5° à 10° de flexion dorsale pour les
hommes et de 5° à 10° de flexion plantaire pour les
femmes pour assurer une marche suffisamment correcte
selon la hauteur des talon des chaussures.
b / Position 0 :
Position du soldat en garde à vous, pieds perpendiculaires
à l’axe de la jambe (90°) avec une rotation externe en
dehors du plan sagittal de 15°.
127
b / Description des mouvements du pied :
* La tibio tarsienne :
Flexion dorsale : l’amplitude est de 20° plus au moins 10°.
La flexion dorsale peut se mesurer selon deux possibilités :
avec genou fléchi et avec genou tendu.
Flexion plantaire : l’amplitude est de 30° plus au moins 20°.
128
Mesure de la
flexion dorsale
en appui avec
genou fléchi
129
* La sous astragalienne :
130
* La mediotarsienne : (complexe articulaire de chopart)
131
Les mouvements du pied (medio tarsienne) (Chopart) :
132
* La tarso métatarsienne : (articulation de Lisfranc)
133
* Les métatarso phalangiennes :
134
* Les métatarso phalangiennes (suite):
135
Extension de la
métatarsophalangienne de
l’hallux en appui
136
* Les inter phalangiennes :
137
4 / bilan des possibilités fonctionnelles
du pied :
138
5 / Examen de la statique du pied :
139
Empreintes plantaires
140
La plante du pied repose sur le sol par trois appuis :
- en avant et en dedans la tête du 1er méta : A
- en avant et en dehors la tête du 5ème méta : B
- en arrière les tubérosités du calcanéum : C
141
• Voûte transversale : c’est une incurvation qu’on
constate sur une coupe frontale du pied au niveau des
méta.
• Voûte longitudinale : s’étend d’arrière en avant du
calcanéum aux têtes des méta et se compose de 2 arcs :
* arc latéral : arc statique d’appui ( supporte le poids )
* arc médian : arc dynamique, la voûte est maintenue
par le long péronier, le jambier postérieur, les ligaments
plantaires et tous les éléments fibreux en forme de corde
empêchant la voûte de s’affaisser.
142
Les arches du pied
143
Pieds pathologiques
(pied plats)
144
Types de goniomètres et inclinomètres :
145
C / Bilan articulaire du membre supérieur :
Introduction :
Vue la complexité des articulations du membre
supérieur, l’étude analytique est souvent peu
significative, sinon, incomplète.
Il vaut mieux parfois la remplacer par quelques
tests biens choisis de la fonction globale qui nous
renseigne beaucoup plus sur les possibilités
fonctionnelles des articulations.
146
1/ Le complexe de l’épaule
147
* l’augmentation des amplitudes de la scapulo-
humerale :
est conditionnée par le fait que :
- Les surfaces articulaires sont de type balle -
soucoupe.
-Les ligaments sont longs, grêles et peu
resistants.
-Les tuberosités juxta-articulaires (trochiter) sont
effacées, permettant le passage libre dans
l’abduction sous la voûte acromiale qui est
prolongée par le ligament acromion-coracoïdien.
148
149
* La liberation de l’omoplate :
L’omoplate est liberée du tronc mais garde avec lui
deux systèmes de liaison:
- Un plan de glissement qui est une fausse
articulation scapulo-thoracique.
- La clavicule reliée aux articulations sterno-
claviculaire, acromio-claviculaire;
L’omoplate sans se décoller du thorax, accomplit des
mouvements de sonnette d’une amplitude de 60 à
70 degrès sans contrôle, ni ligament ,ni cartilage.
150
151
Le complexe articulaire de l’épaule :
L’epaule est formée de deux unités articulaires
fonctionnelles :
-Unité scapulo- thoracique constituée par la fausse
articulation scapulo-thoracique et les articulations
sterno-claviculaire et acromio-claviculaire.
-Unité scapulo-humerale comprend une
articulation
la scapulo-humerale et une pseudarticulation
l’acromio-deltoido-humerale (sous deltoidienne)
b/ Position 0 (neutre):
La position zéro pour l’épaule est lorsque le bras
pend verticalement le long du tronc, paume de la
main regardant en dedans.
154
c/ Etude analytique des mouvements passifs de
l’épaule :
155
Pour bloquer l’omoplate on a deux méthodes:
-Appuyer fortement d’une main sur la ceinture
scapulaire en maintenant les doigts sur la
clavicule et l’épine.
156
Mouvement d’abduction : l’amplitude normale
globale de l’abduction avec bascule de l’omoplate
est de 160 degrés; celle de la scapulo-humerale est
de 90 à 95 degrés.
157
Abduction scapulohumérale : position de départ référence:
(l’épine scapulaire A) et position d’arrivée (B).
158
Mouvement d’antépulsion : l’amplitude normale
globale est de 160°, celle de la scapulo-humerale
est de 100° donc au niveau de la scapulo-
thoracique, elle est de 60°.
159
Flexion scapulohumérale.
160
Mouvements de rotation interne et externe :
le coude doit être fléchi à 90 degrés pour éliminer
la prosupination, avec bras en abduction de 90
degrés :
La rotation interne : 80 degrés
La rotation externe : 90 degrés
161
Rotation latérale scapulohumérale avec bras le long
du tronc, en référence spatiale.
162
d / Etude des mouvements actifs de l’épaule :
163
Mains-dos : mouvement d’adduction, associé à la
rotation interne et à la retropulsion, on note :
arrive à la region lombaire, aux fesses, à la pointe
de l’omoplate…
Mains-poches arrières : rotation interne (ou ext)
combinée à une retropulsion.
Mains-oreille du même coté : abduction et rot ext;
Mains-oreille du coté opposé : adduction et rot int.
Main-nuque : abduction et rotation externe.
Main-tête : geste de se coiffer.
Main-soutient gorge : fermeture / ouverture.
Mvt de circumduction : avec membre supérieur en
extension.
164
Remarque : l’omoplate fait un mouvement de
sonnette de 60 à 70 degrés, il faut donc
demander au patient de faire des mouvements
d’elevation et d’abaissement de l’omoplate
(l’épaule) sur la cage thoracique (hausser les
épaules), ainsi que des mouvements d’abduction et
d’adduction de l’omoplate (rapprochement /
éloignement).
165
Mouvements de sonnette interne de l’omoplate
166
Mouvements de sonnette externe de l’omoplate
167
e / Recherche des mouvements anormaux :
168
Mobilité anormale en touche de piano
169
* La sterno-claviculaire : rarement luxée, le
diagnostic est très facile, on voit une saillie
osseuse que présente l’extremité interne de la
clavicule.
170
2 / Le complexe du coude :
171
a / Rappel d’anatomie fonctionnelle :
Le coude est un système articulaire très complexe,
il uni trois pièces osseuses : la palette humerale,
la tête radiale et l’extremité supérieure du cubitus
formant ainsi 3 structures articulaires :
- L’humero-cubitale (flexion-extension)
- L’humero-radiale (flexion-extension et pro
suppination) et
- La radio-cubitale supérieure qui fait partie de
la prosupination.
172
Articulation du coude
173
b /Rappel d’anatomie topographique :
Les muscles :
En AV, on palpe le tendon du biceps brachial.
En AR, tendon du triceps brachial.
En DH, la masse des muscles épicondyliens.
En DD, la masse des muscle épithrochléens.
174
Myologie du coude
175
C / Position de fonction :
Coude fléchi à 90 degrés, paume de la main
regardant en dedans, notant qu’elle peut varier selon
certaines exigences.
d / Position 0 :
Bras et avant-bras pendants verticalement le long du
tronc, paume de la main regardant en avant, mais
pour la prosupination paume regardant en dedans et
pouce en avant.
176
Mesure de la flexion du coude
177
e / Les axes articulaires :
178
f / Etude des mouvements actifs et passifs :
179
g / Recherche des mouvements anormaux :
180
h / La prosupination :
181
Rappel d’anatomie fonctionnelle : lors de la
supination les deux os de l’avant bras sont
paralleles, lors de la pronation complète ils
deviennent croisés; le radius s’enroule sur le
cubitus qui reste immobile.
182
La prosupination
183
Position de fonction :
Coude fléchi à 90 degrés, mi pronation.
Position 0 :
Coude fléchi à 90 degrés, bras en adduction le
long du tronc, paume de la main en dedans,
pouce regardant vers le haut.
184
Definition du mouvement :
* La supination : est la rotation axiale de l’avant
bras qui amène le pouce en dehors et la paume de la
main en haut.
• Amplitude : 80 à 90 degrés.
185
Mesure de l’amplitude : le patient ferme les
doigts en prenant une tige verticalement comme
repaire par rapport à la tige immobile du
goniomètre, son centre est placé un peu en avant
du 3ème méta sur la phalange correspondante,
suivre le mouvement avec la tige mobile.
186
Mesure de l’amplitude de la prosupination :
187
3 / Le poignet :
188
Pour simplifier l’étude du
poignet, on va le réduire à
trois systèmes articulaires :
La radiocubitale inf,
la radiocarpienne et
la mediocarpienne.
189
La radio-carpienne : 2 degrés de libérté,
flexion/extension, adduction/abduction.
La medio-carpienne : 2 degrés de libérté, flexion
palmaire 50 degrés, flexion dorsale 30 degrés,
adduction et abduction quelques degrés.
L’axe de la main est representé par une ligne qui
passe par le 3ème méta.
190
b / Rappel d’anatomie topographique :
Les saillies osseuses :
En DH : la styloide radiale
En DD : la styloide cubitale
Sous la styloide radiale, au fond de la tabatière
anatomique on palpe le scaphoide.
Les tendons :
En AV : de DH en DD le grand et petit palmaire ainsi
que le cubital antérieur.
En DH : les limites de la tabatière anatomique.
En AR : les tendons extenseurs des doigts et le
cubital postérieur.
191
c / Position de fonction :
Poignet en légère flexion dorsale de 30 degrés,
légère inclinaison cubitale de 10 à 15 degrés et en
position intermediaire de la prosupination ou une
légère pronation ne dépassant pas 45 degrés.
d / Position 0 :
L’axe du 3ème méta doit être en prolongement de
l’avant bras.
192
d /Etude analytique des mouvements actifs et passifs :
193
⃰ Dans le plan frontal :
194
⃰ Dans le plan horizontal :
Autour de l’axe du 3ème méta quelques degrés
de rotation interne et externe sont possibles
mais passivement.
195
4 / La main et les doigts
196
Ce premier rayon est situé en avant des quatre
derniers;
C'est que le trapèze, à partir duquel se prolonge
le premier rayon, est nettement en avant des
autres os du carpe, si bien que le premier
métacarpien fait avec le second un angle sagittal
d'environ 45 degrés.
197
On distingue deux arches transversales
(carpienne et métacarpienne) et une arche
longitudinale.
L’arche transversale carpienne est à forte
concavité palmaire, mais peu mobile.
L’arche transversale métacarpienne aussi à
forte concavité, réunit les têtes des cinq
métacarpes. Cette dernière est assez mobile,
contrairement à la carpienne.
198
L'indépendance du premier métacarpien lui
permet de s'avancer loin en avant des autres
grâce à la souplesse de la trapézo-métacarpienne
(mouvements amples du pouce).
Les deuxième et troisième métacarpes sont plus
au moins fixes.
Bien que les têtes métacarpiennes des quatre
derniers rayons soient réunies, la quatrième et
encore plus la cinquième peuvent aussi s'avancer
de façon à creuser la paume de la main pour
former une concavité palmaire.
199
L’arche longitudinale est formée par le complexe
carpo-métacarpo-phalangien de chacun des
rayons ou doigts.
Il existe donc cinq arches longitudinales.
200
ETUDE DE LA PALETTE METACARPIENNE :
201
MOUVEMENTS DES QUATRE DERNIERS DOIGTS :
⃰ L’articulation métacarpo-phalangienne;
⃰ L’inter-phalangienne proximale
⃰ Et l’interphalangienne distale.
202
Mobilité de la métacarpo-phalangienne :
203
Dans le plan frontal : ces mouvements sont
possibles avec les doigts en extension
(ligaments latéraux)
204
Dans le plan horizontal :
205
MOUVEMENTS ANORMAUX :
206
Mobilité des interphalangiennes :
207
Quand l’ensemble des 4 doigts est fléchit, la pulpe
des doigts touche le pli palmaire distal de flexion.
Il est donc plus commode de procéder à la
mesure centimétrique qui sépare la pulpe des
doigts au pli palmaire distal.
208
Mouvements anormaux :
209
5 / Bilan du pouce:
210
Bilan analytique du pouce :
211
⃰ La trapézo-metacarpienne : articulation en
selle (emboitement réciproque) permet :
Plan sagittal :
Abduction (antépulsion): porte le 1er méta en
dedans dans le plan de la paume 60° à 70°
(mouvement global)
Adduction (rétropulsion): porte le 1er méta en
dehors du 2ème, dans le plan de la paume 60° à 70°
(mouvement global)
Plan frontal :
Flexion : porte le 1er méta juste en avant du 2ème 50°
Extension : porte le 1er méta en dehors et vers le plan
de la paume 50° (mouvement global)
212
⃰ La trapézo-metacarpienne :
Axe
de la main RETROPULSION
Adduction
III Extension
IV II
V Plan de la M ain
I
Flexion Abduction
ANTEPULSION
⃰ L’interphalangienne :
F : 80° elle peut atteindre 100°
EXT : 10° et peut atteindre 30° et plus.
214
Bilan globale du pouce:
215
L’opposition du pouce :
216
Si les articulations du pouce sont souples et si la
musculature est normale, la pulpe du pouce peut
toucher la paume de la main de la 5ème
articulation métacarpo-phalangienne.
217
6 / La préhension :
Définition:
C'est une fonction.
C'est l'action de prendre un objet, de le
manipuler, de le déplacer et enfin de le lâcher.
218
Les phases de la préhension:
1-Mouvement d'approche:
Est un ensemble d'actions qui visent le
déplacement de la main à coté de l'objet à saisir.
Ces mouvements sont:
Antépulsion du bras
Adduction du bras
Rotation externe du bras
Extension du coude
Pronation de l’avant bras
219
2- Le choix de la prise:
220
Les différentes prises sont :
Prise en griffe: ne nécessite pas l'action du pouce.
Prise en tri digitale; Exemple: tenir un crayon.
Prise cylindrique: la paume et les quatre derniers doigts
s'enroulent en cylindre, et le pouce maintient la prise;
Exemple : tenir une bouteille.
Prise sphérique: les doigts s'écartent et se fléchissent, la
paume se creuse, et le pouce maintient la prise; Exemple :
tenir une balle.
Prise termino-latérale: la pulpe du pouce s'appuie sur la
face latérale de l'indexe.
Prise termino-terminale: il existe deux types:
- Pulpe parallèle: la pulpe du pouce entre en contact avec
celle de l'indexe de façon parallèle.
- Pulpe rectangulaire: la pulpe du pouce s'appuie fortement
sur la pulpe de l'indexe.
221
3- Le lâcher :
222
D / Bilan articulaire de la colonne
vertébrale :
223
2 / Position zéro :
Homme en garde à vous, mais il existe des variantes, ex :
courbures physiologiques plus accentuées chez les femmes
en général.
3 / Position de fonction :
Etant donné les nombreuses attitudes rachidiennes dans
le travail, le sport, le repos, le sommeil…, cette notion est
relative au patient.
4 / Le poids et la taille :
Ce sont des éléments très importants qui aident dans
l’efficacité de la prise en charge.
224
RACHIS CERVICAL
225
Atlas et Axis
226
2 / Les muscles :
227
Le muscle trapèze est un muscle de la loge postérieure de l'
épaule, de la nuque, et du tronc, appartenant aux muscles du
thorax.
228
Le muscle sterno-cléido-mastoïdien (musculus sternocleidomastoideus
en latin) est un muscle pair du cou, tendu verticalement, entre la
clavicule et le sternum en bas et la mastoïde de l'os temporal et l'
os occipital en haut.
229
II / Bilan de la colonne cervicale :
230
Apprécier les courbures, surtout radiologiquement, mais
aussi cliniquement devant un torticolis ou attitude
guindée.
Torticolis : cou incliné latéralement, tête penchée en avant
et retournée, on peut voir le relief du SCM , le menton se
rapproche du côté opposé du muscle rétracté.
Attitude guindée : sujet regardant vers le haut, cou raide,
tête portée plus au moins en avant, une telle attitude est
très inquiétante, c’est une défense instinctive contre une
instabilité grave.
232
* Dans le plan sagittal
(flexion/extension):
233
Mouvements de flexion / extension
du rachis cervical ‘’DMS’’
234
* Dans le plan frontal (inclinaisons latérales D et G) :
235
Mouvements d’inclinaisons droite et gauche du rachis
cervical ‘’DTA’’
236
* Dans le plan horizontal (rotations D et G) :
237
Mouvements de rotations droite et gauche du rachis cervical
‘’DMA’’
238
Rachis dorsolombaire :
239
Les épines iliaques antéro-supérieures sont repérées par
palpation pour chercher l’équilibre du bassin, on marque
leur sommet et on les joins avec une ligne qui doit être
normalement horizontale (idem pour les EIPS)
240
II / Etude de la statique rachidienne :
241
Déformation de la colonne vertébrale et du thorax dans les trois plans
242
Dans le plan horizontal : l’examen se fait de dos
pour apprécier l’horizontalité du bassin par les EIPS
appelées aussi fossettes iliaques; et de face par les EIAS
ainsi que la hauteur des crêtes.
Si le bassin est équilibré, il n’y a pas de rotation axiale.
243
Dans le plan sagittal : il est difficile d’apprécier la
statique rachidienne de profil, on constate une cyphose dorsale
et lordose lombaire qui sont physiologiques.
244
* La flèche en D1 et en L4 : de profil, le fil à plomb est
placé tangentiellement au point le plus postérieur du tronc,
normalement entre D6 et D7 (pointe de l’omoplate) et passe
par le pli inter fessier:
245
Les flèches de profil :
246
III / Etude de la mobilité active et passive :
247
- Indice de Schober : marquer
l’apophyse épineuse de L4 ou L5,
mesurer 10 cm vers le haut puis
marquer cette distance en position
debout, demander au patient de faire
une flexion maximale du tronc
genoux en extension, refaire les
mesures, la distance doit être
augmentée après la flexion
de 2 à 5cm : D> 2cm
En cas de raideur : D< 2cm
248
- Extension : très difficile à apprécier (à l’aide de
la palpation), mais souvent mesurée sur un
cliché radiologique, elle est en moyenne de 45°.
249
* Dans le plan frontal : cette étude est faite de
préférence en position assise, car le bassin est mieux fixé
avec une hauteur de chaise standart; immobiliser le bassin
et mesurer la DDS en position neutre et en inclinaisons
latérales droite et gauche.
fin
250
251