Cours Du DT Des Affaires PR Etud
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Introduction générale
Contextualisation de la discipline
Section 1 : L’Etat.
§1. Les départements ministériels et leurs démembrements intervenant en matière de logistique et de
transport.
§2. Les départements ministériels et leurs démembrements intervenant en matière de la finance : banque,
assurance, bourse et changes.
L’organisation du secteur bancaire.
II. L’organisation du secteur boursier.
Les fonctions de l’Autorité marocaine du marché des capitaux consistent à :
Instruire les demandes d'agrément des OPCVM
Effectuer des enquêtes auprès de personnes morales faisant appel public à l'épargne et des sociétés de
bourse
Viser les notes d'information d'introduction d'actions ou d'autres titres à la cote officielle.
Prononcer des sanctions pécuniaires à l'encontre de personnes en infraction avec ses règlements.
Publier chaque année un rapport sur les activités et sur les marchés placés sous son contrôle.
III- L’organisation du secteur des assurances.
IV- L’organisation du secteur des changes.
§3. Le conseil de la concurrence.
Section 2 : Les collectivités territoriales.
Selon le droit des obligations, les pourparlers désignent la période exploratoire durant laquelle les futurs contractants
échangent leurs points de vue, formulent et discutent les propositions qu'ils se font mutuellement afin de déterminer le
contenu du contrat, sans être pour autant assurés de le conclure.
C. L’émission de l’offre.
Lorsque la volonté de l’une des parties sera, ainsi, définitivement arrêtée, nous entrerons dans la troisième étape de la phase
précontractuelle, qui est celle de l’émission de l’offre. A ce moment là, il ne manque plus, qu’un seul élément pour que le contrat
soit conclu, soit ; l’acceptation de l’autre partie
A. Les avant-contrats dans la phase précontractuelle.
La phase précontractuelle peut être réglementée, pendant les pourparlers
(négociations) ou la conclusion du contrat définitif par les avant-contrats. Ainsi, les
avantcontrats présentent la première manifestation juridique du contrat. Ces avant-contrats
sont :
L’accord de principe
La promesse unilatérale de contrat
La promesse synallagmatique de contrat
II. Conditions de fond et de forme pour la formation de contrat.
Pour être valablement formé, le contrat doit respecter des conditions de fond et de forme
si besoin est. A défaut de quoi, il encourt l’annulation.
L’article 2 du DOC dispose que : les éléments nécessaires pour la validité des obligations,
qui dérivent d’une déclaration de volonté sont :
1. La capacité de s’obliger (développé précédemment dans la première partie),
2. Le consentement : déclaration valable devolonté portant sur les éléments de l’obligation
3. Un objet certain pouvant former objet d’obligation
Une cause (raison ou un motif pour justifier leurs engagements) licite de s’obliger
1. Le consentement des parties.
Le consentement est l’un des principes de base de la théorie de l’autonomie de la volonté. Il constitue la
condition sine-qua-non pour la formation d’un contrat de transport, lequel suppose la rencontre de deux
volontés, donc un échange de consentements.
Ceci dit, le consentement des parties contractantes doit être libre et éclairé. Autrement dit, il ne
doit pas être entaché de vices de consentement, qui peuvent remettre en cause le contrat. (articles 39 à 56
du DOC).
a/ L’erreur.
une fausse représentation de la réalité qui a conduit une personne à contracter et qui ne l’aurait pas fait si
elle avait connu la réalité. C’est une sorte de ‘’malentendu’’. L’erreur pourrait porter sur une personne ou
une substance.
L’erreur peut porter sur la nature du contrat
ou sur l’objet
l’erreur portant sur la personne
b/ Le dol.
Le dol est une tromperie, une fraude ou manœuvre frauduleuse visant à induire une personne en erreur
afin de l’amener à conclure un contrat (fausses déclarations, transformation de l’aspect extérieur d’un objet).
C’est une erreur délibérément provoquée. L’auteur du dol peut être condamné à payer des dommages-intérêts, car
le dol est considéré comme un délit civil.
c/ La violence.
La violence consiste à forcer et contraindre une personne à conclure un contrat. Elle ne permet
d’exprimer librement son acceptation. De la sorte, le consentement est obtenu sous la force ou tout moyen de
menace ou de dissuasion.
d/ La lésion.
La lésion constitue une rupture dans l’équilibre entre les parties contractantes, qui se traduit par un préjudice subi
par la victime. Autrement dit, c’est le dommage issu du déséquilibre entre la valeur des prestations que reçoit ou
doit recevoir un des contractants et la valeur de celles qu'il a fournies ou qu'il doit fournir à son cocontractant.
2. L’objet.
L’objet du contrat est l’opération juridique que les contractants désirent réaliser :
c’est le but du contrat.
Le contrat doit avoir un objet déterminé ou déterminable, qui soit réalisable ou
possible et licite. Les articles 57 à 61 du D.O.C précisent que sont dans le commerce toutes
les choses au sujet desquelles la loi ne défend pas expressément de contracter.
3. La cause.
La cause du contrat est le motif, ou la raison qui pousse les parties à contracter.
Exp 1 : Le contrat de formation d’une société est obligatoirement publié dans un journal
(annonce légal) ou le bulletin officiel.
Exp 2 : La vente d’un appartement est publiée par enregistrement à la conservation foncière.
Typologie des contrats :
On distingue globalement différents selon différents critères retenus ci-après :
- Contrats consensuels : sont des contrats formés par simple échange de consentement (accord de volonté) des
parties ; aucune formalité (écrit) n’est nécessaire à leur validité. Exp : Vente d’un cartable, d’une télévision,
etc. ;
- Contrats solennels ou formels : sont des contrats qui nécessitent en plus du consentement, le recours à une
formalité (acte authentique ou acte sous seing privé). Exp: contrat de vente d’une maison, contrat de travail,
etc. ;
- Contrats réels : ce sont des contrats qui nécessitent pour leur validité en plus du consentement, la remise
matérielle d’une chose comme condition nécessaire. Exp : contrat de prêt ou de gage, etc.
B. Selon leurs effets (engagement) :
Lorsqu’on prend en compte la réciprocité ou non des obligations qui résultent d’un contrat,
on peut distinguer :
• Contrats unilatéraux : ils ne font naître des obligations qu’à la charge d’une seule des
parties. Exp : contrats de donation, etc.
Contrats bilatéraux ou synallagmatiques : dans lesquels les parties contractantes
s’obligent réciproquement l’un envers l’autre.
C. Selon leurs avantages :
Contrat à titre gratuit : quand l’une des parties ne reçoit rien en contrepartie de l’obligation qu’elle a exécuté. Exp :
contrat de donation, etc. ;
Contrat à titre onéreux :lorsque chacune des parties obtient un avantage en contrepartie de l’obligation exécutée. Exp
: dans le cas de la vente, le prix correspond à la valeur du bien, etc.
Contrat commutatif : c’est un contrat dans lequel les deux parties connaissent exactement leurs droits et obligations
réciproques dès la conclusion du contrat. Exp : contrat de travail, etc. ;
Contrat aléatoire : est un contrat dans lequel l’étendu des obligations dépend d’un événement incertain
(non sûr). Exp : contrat d’assurance……
E- Selon leur moment d’exécution :
D’après le moment d’exécution, on distingue :
- Contrat à exécution instantanée : dans lequel les obligations contractuelles sont susceptibles d’être
exécutées à un moment donné en une seule fois. Exp : contrat de vente au comptant, etc. ;
- Contrat successif : dans ce cas, les obligations découlant du contrat sont échelonnées dans le temps. Exp :
contrat de location, de travail, etc.
Selon que les parties aient ou non le même poids de négocier, on distingue :
• Contrat de gré à gré : est un contrat négocié dans lequel les clauses sont librement discutées par les parties ;
• Contrat d’adhésion : lorsque l’une des parties est plus puissante économiquement que l’autre, et impose par
conséquence ses conditions. L’autre partie peut seulement adhérer ou ne pas adhérer aux clauses qui lui sont
opposées. Exp : carte d’autobus, de train, achats dans les supermarchés, adhésion aux clubs sportifs, etc.
G. Selon l’engagement ou non des tiers :
Contrat individuel : c’est un contrat qui crée des obligations et n’engage que les parties
contractantes. Exp : vente, travail, etc.
Contrat collectif : c’est un contrat qui engage des personnes sans leur participation ni à la
négociation, ni à la conclusion du contrat. Exp : convention collective de travail, etc.
§ 2 : Les obligations.
l’obligation est le lien juridique qui nous oblige à donner, à faire ou à ne pasfaire. Ce lien juridique
est sanctionné au cas où l’obligation n’est pas respectée. La personne victime de l’inexécution peut
introduire une action en justice pour obtenir satisfaction.
I. Typologie des obligations :
Obligations légales (décisions du législateur): Elles sont voulues par le législateur. Exp: M. un
père de famille est obligé selon la loi de prendre soin de sa famille dont on peut citer l’obligation
alimentaire…
Obligations contractuelles (actes juridiques) : elles sont voulues par les parties. Exp : un contrat
dans lequel les parties peuvent se mettre d’accord sur ses dispositions.
Obligation quasi-contractuelle : elle a pour origine un acte juridique sans accord préalable. Exp:
une personne gère les biens d’une autre sans avoir au préalable son accord.
Obligations délictueuses (faits juridiques) : résultent d’un dommage causé à autrui. Exp:
M. X est obligé de dédommager un piéton qu’il a renversé avec sa voiture.
L’obligation quasi – délictuelle : elle a pour origine un fait involontaire mais
dommageable. Exp : un vase qui tombe d’une fenêtre sur un passant.
D’après leur nature : on distingue
La remise de la dette : c’est une convention entre le débiteur et le créancier par laquelle ce dernier
renonce à sa créance en totalité ou en partie.
La force majeure : c’est un événement involontaire, irrésistible et imprévisible qui empêche le
débiteur d’exécuter sa prestation.
La prescription : le créancier qui ne demande pas sa créance pendant un certain délai
fixé par la loi, perd le droit de la réclamer.
Exp : un commerçant qui ne demande pas ce qui lui est dû par un autre, au-delà d’une
durée de cinq ans, perd le droit de poursuite judiciaire
§ 3: Le contrat de transport, un modèle des contrats commerciaux.
I: Le contrat de transport.
A préciser que, toute opération d’expédition d’une marchandise nécessite un contrat soit de
transport soit d’affrètement. Il s’ensuit que, les deux parties contractantes seront soumises à
des obligations, dont l’une doit assurer le transport jusqu’à un point convenu et l’autre, qui
doit s’acquitter du prix de la prestation de service.
Le code de commerce définit le contrat de transport comme étant la convention par laquelle
le transporteur s'engage moyennant un prix à faire lui- même parvenir une personne ou une
chose en un lieu déterminé.
II. Effets du contrat de transport.
A. Exécution de l’obligation contractuelle.
1 . Les obligations du donneur d’ordre.
a. La présence de la personne ou de la marchandise au lieu du départ et à l’heure convenus.
b. Obligation de conditionnement, de marquage et de chargement des marchandises.
c. Le respect des règlements et consignes de sécurité .
La réception à l’arrivée à destination.
Le paiement du prix.
2. Les obligations du transporteur.
Moyennant un prix, le transporteur s’engage à assurer le déplacement de personnes ou de choses
d’un point convenu, à un horaire déterminé vers une destination fixée. Il endosse de ce fait une
obligation de résultat.
1 . Les obligations du donneur d’ordre.
A. La présence de la personne ou de la marchandise au lieu du départ et à l’heure convenus.
B. Obligation de conditionnement, de marquage et de chargement des marchandises.
C. Le respect des règlements et consignes de sécurité .
D. La réception à l’arrivée à destination.
E. Le paiement du prix.
2. Les obligations du transporteur.
a. Obligation de déplacer.
b. Obligation de sécurité.
c. Obligation de chargement desmarchandises.
d. Obligation de respect du délai.
e. La livraison de la marchandise.
a. Obligation de déplacer.
b- Obligation de sécurité.
C- Obligation de chargement des marchandises.
D- Obligation de respect du délai
E- La livraison de la marchandise.
L’inexécution des obligations contractuelles par une partie ou l’autre, sans justificatif légal, engage
la responsabilité de la partie défaillante
a. Responsabilité du donneur d’ordre.
a1- Avant le départ :
s’il décide de rompre le contrat, il doit le prix entier. Dans le cas où la faute incombe au
transporteur, le voyageur a droit à la restitution du prix du transport et aux dommages-intérêts
(Article 477 du CC).
a2- Après le départ :
La rupture du voyage provoquée volontairement par le voyageur, qui décide par exemple
de s’arrêter à mi-chemin se traduit par l’obligation de payer le prix entier. Article 478 du CC.
Dans le cas où le voyageur refuse de payer le prix du transport, le législateur prévoit un
droit de rétention des bagages du voyageur au profit du transporteur.
b. Responsabilité du transporteur.