Curiethérapie de Cancer Du Sein

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Curiethérapie de cancer du sein

La réalisation d’une curiethérapie de sein


comporte plusieurs étapes successives:
• la délinéation du volume cible et des oar
• l’implantation du matériel,
• le scanner de dosimétrie,
• la planification et l’optimisation de la
distribution de dose, la phase de traitement
• le retrait du matériel et la surveillance
Definition du volume cible
• La planification du traitement fait désormais appel
à une dosimétrie 3D optimisée, le scanner ayant
remplacé les clichés radiographiques
orthogonaux.
• Le volume cible est déterminé à l’aide des
examens préopératoires (mammographie,
échographie, IRM mammaire, etc,) des
constatations peropératoires (ou, à défaut, des
repères laissés par le chirurgien) et des résultats
anatomopathologiques de la pièce opératoire
l’implantation du matériel

• La curietherapie du sein est plus souvent


interstitielle.
• L’implantation du matériel vecteur est toujours
réalisée au bloc opératoire, en condition d’asepsie
stricte et après vérification de la crase sanguine.
• On implante des cathéters en plastique avec
mandrin ou plus rarement aiguilles métalliques
• Elle peut avoir lieu en peropératoire, au
moment de la tumorectomie, en présence du
chirurgien et sous anesthésie générale afin
d’apprécier au mieux le volume à traiter,
• ou, dans un second temps, en postopératoire
et le plus souvent sous anesthésie locale
• Dans les 2 cas, l’utilisation de clips laissés par
le chirurgien au sein du lit tumoral est
indispensable afin de repérer le volume cible
Figure 1. Implantation des cathéters au bloc,
à l’aide de plaques perforées.
Scanner dosi
• on glisse des factices radio-opaques dans leur
lumière, ce qui permet d’objectiver leur
position au scanner et de s’assurer de
l’absence d’une éventuelle résistance
susceptible de bloquer la source (une
coudure, par exemple).
• Le scanner est réalisé sans produit de
contraste,
• patiente éveillée,et en position du ttt
Optimisation de la distribution de dose
• La distribution de dose est calculée sur ordinateur à l’aide d’un
logiciel (Treatment Planning System [TPS]) dédié à la curiethérapie.
• La planification est directe et non inverse. En indiquant au logiciel
les points et les temps d’arrêt des sources, on parvient à modeler
les isodoses de traitement afin de couvrir correctement en volume
et en dose le volume cible prévisionnel (PTV : Planning Target
Volume), tout en limitant les volumes recevant de très fortes doses
• À la fin du processus, on doit s’assurer que le volume qui reçoit
100 % de la dose prescrite (V100) est supérieur à 95 % du volume
cible, avec un V150 inférieur à 40 % et un V200 inférieur à 20 %
• La dose maximale acceptable pour le volume cutané doit rester
inférieure à 70 % de la dose prescrite
Figure 2 Dosimétrie 3D sur une
coupe axiale de scanner (en
Figure 3 . Reconstruction 3D du volume de
blanc, l’isodose 200%; en bleu,
traitement
l’isodose 125%; en rouge,
(en orange), des cathéters de traitement
l’isodose 100%; en jaune,
(en vert) et des organes à risque (poumon
l’isodose 75%; en vert, l’isodose
gauche en jaune, poumon droit en bleu).
50%; en pointillés rouges, le
volume à traiter)
Phase de traitement (HDD ou PDR)
• L’irradiation peut être réalisée selon 2 méthodes:
➤ le haut débit de dose (HDR), qui consiste à délivrer de manière
itérative de fortes doses en un temps court, ce qui permet un
traitement ambulatoire. Actuellement, il est prescrit 8 à 10
fractions, avec des doses par fraction comprises entre 3,4 et 4
Gy selon les indications et les contraintes techniques;
➤ le débit de dose pulsé (PDR), qui consiste à délivrer la totalité
de la dose en de multiples fractions, appelées “pulses”. Le
temps de traitement est de 10 à 30 minutes par heure, la
source rentrant dans son conteneur plombé entre chaque
pulse. Cette technique nécessite une unique hospitalisation de
quelques jours en secteur protégé.
Retrait du matériel et surveillance
ultérieure
• Une fois la dose prescrite administrée, on procède
au retrait des cathéters. Il s’agit d’une procédure
simple, rapide et indolore. Elle consiste en une
simple traction de chaque cathéter et est réalisée
en chambre en condition de stricte asepsie. Elle ne
nécessite aucune anesthésie
• La surveillance spécifique consiste en une
consultation à 1 mois puis à 3 mois, pour s’assurer
de l’absence de complications aiguës (notamment
infectieuses ou cutanées).
Introduction
• La curiethérapie est une des plus anciennes techniques d’irradiation utilisées
dans le traitement des cancers et qui a su évoluer en fonction des progrès
scientifiques et technologiques.
• Les progrès réalisés en imagerie guidée 3D (scanner ou IRM), ces dernières
années, ont conduit les cliniciens à mieux définir les zones cibles pour la pose
des cathéters dans la zone à traiter et à ajuster avec précision les doses
optimales à administrer, et ils ont contribué à l’amélioration de la connaissance
des volumes tumoraux et les organes à risque (OAR)
• Parallèlement, la curiethérapie à haut débit de dose (HDD) se développe de
plus en plus puisque La curiethérapie en HDD est aujourd’hui considérée
comme un standard en curiethérapie gynécologique, et offre de nombreux
avantages. Elle peut être réalisée en ambulatoire et évite l’allongement
prolongé des patientes avec des résultats similaires en comparaison aux autres
modalités de traitements que sont le BDD et PDR surtout lors de petites
tumeurs résiduelles au moment de la curiethérapie.
References
• https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfil
es/22902.pdf
• https://www.gustaveroussy.fr/fr/curietherapie

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