Lens Chapitre 6 - Optique Géométrique Add
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Plan
1. Généralités
8.1 Généralités
1. L’optique géométrique
L’optique est une partie de la physique qui traite de la lumière, de son comportement, de sa propagation et
de ses propriétés ; elle étudie les lois régissant les phénomènes lumineux et en particulier la vision.
L’optique comprend deux parties :
l’optique physique et
l’optique géométrique.
L’optique géométrique est une branche de l’optique qui s’appuie principalement sur la notion de rayon
lumineux pour décrire la lumière. Elle consiste à étudier la manière dont la lumière se propage en ne
considérant que la marche des rayons lumineux ; elle ne s’intéresse qu’aux phénomènes où la nature
fondamentale de la lumière ne joue pas de rôle.
Chapitre 7. Optique géométrique
8.1 Généralités
2. La lumière
La lumière est une onde électromagnétique. Le spectre électromagnétique est quasi-totalement invisible
pour l’œil humain et comprend les ondes radio, les micro-ondes, les ondes infrarouges, les ondes
lumineuses, les rayons ultraviolets, les rayons X et les rayons gamma. La lumière visible à une longueur
d’onde compris entre 400 et 750 nm.
Chapitre 8. Optique géométrique
8.1 Généralités
2. La lumière
a) Propriétés de la lumière
Visibilité de la lumière et des objets
Conditions de visibilité :
Dans un même milieu transparent homogène et isotrope, la lumière se propage en ligne droite : les supports
des rayons lumineux sont des droites.
Une source de lumière émet en général de la lumière dans plusieurs directions. L’ensemble des rayons de
lumière correspond alors à « un faisceau de lumière ». Les rayons lumineux au sein d’un faisceau sont
indépendants les uns des autres et chaque point lumineux d’une source de lumière est formé d’un ensemble
de rayons qui partent dans toutes les directions.
On distingue quatre types de faisceau :
Lumière et ombre
En traversant un dioptre (surface de séparation entre deux milieux transparents), un rayon lumineux non
perpendiculaire à cette surface peut :
Être renvoyé par la surface sans la traverser ; on dit que le rayon lumineux est réfléchi. C’est le
phénomène de réflexion de la lumière (le rayon incident et le rayon réfléchi voyagent dans le même
milieu).
Traverser la surface en changeant de direction ou être réfracté ; c’est le phénomène de réfraction de
la lumière (les rayons incident et réfracté voyagent dans des milieux différents).
Chapitre 8. Optique géométrique
8.1 Généralités
2. La lumière
a) Propriétés de la lumière
Réflexion et Réfraction
Indice de réfraction
Les ondes électromagnétiques, quelle que soit leur fréquence, se propagent toutes dans le vide avec la même
vitesse. Dans un milieu matériel, la vitesse de propagation v dépend de la fréquence de l’onde mais ne
dépasse jamais la vitesse de propagation dans le vide c.
Le rapport de la vitesse d’une onde électromagnétique dans le vide à sa vitesse dans un milieu est l’indice de
réfraction n.
Indices de réfraction de quelques matériaux typiques, mesurés en lumière jaune produite par lampe au
sodium (λ = 589 nanomètres). Pour l’air, nous utilisons la valeur approchée n = 1 et pour l'eau, n = 4/3.
Chapitre 8. Optique géométrique
8.1 Généralités
2. La lumière
a) Propriétés de la lumière
Réflexion et Réfraction Matériau Indices de refraction
Indice de réfraction Air 1,00029
Dioxide de carbone 1,00045
Eau 1,333
Alcool éthylique 1,362
Le passage de la lumière d’un milieu 1 à un milieu 2 Benzene 1,501
Disulfure de carbone 1,628
respecte la relation :
Verre, crown léger 1,517
Verre, Flint lourd 1,647
Cette relation exprime que la longueur d’onde est plus Flurine 1,434
Diamant 2,417
courte dans le milieu le plus réfringent.
Les lentilles, les miroirs et autres définissent chacun ce qu’on appelle « système optique ». Un système
optique est un ensemble d’éléments optiques permettant de modifier la trajectoire des rayons lumineux ou
les propriétés de la lumière.
Les appareils photographiques, les microscopes, les télescopes et l’œil sont des instruments d’optique qui
font usage de lentilles et dans certains cas de miroirs. Les lentilles dont il est question ici sont des objets de
dimension nettement supérieure à la longueur d’onde de la lumière visible, de sorte que leur
fonctionnement peut être étudié sans tenir compte des phénomènes d'interférence ou de diffraction.
Chapitre 8. Optique géométrique
8.2 Miroirs, Lentilles Et Instruments D’optique
1. Miroirs
Un miroir en optique est une surface réfléchissante. Les miroirs par opposition aux éléments dits
« réfractifs » tels que les dioptres, lentilles, etc. sont des éléments dits réflectifs. Un miroir est le plus
souvent un élément de verre de forme particulière dont une des faces est traitée de manière à réfléchir la
lumière incidente mais peut aussi être une surface réfléchissante seule.
Il existe des miroirs plans et courbes. Les miroirs courbes constituent la surface interne ou externe de toutes
surface de révolution (les principales sont les sphères, paraboloïdes, ellipsoïdes, hyperboloïdes).
NB : quand le miroir couvre une surface interne, on parle de miroir concave (fait converger les rayons) et
quand il constitue la surface interne, on parle de miroir convexe (fait diverger les rayons). Tous les miroirs
suivent les lois de la réflexion de Descartes.
Chapitre 8. Optique géométrique
Miroir sphérique
Miroir sphérique
Miroir sphérique
Mais nous devons prendre f positive à gauche du miroir, s’il est concave et négatif à droite du miroir, s’il est
convexe. La distance de l’objet (s), la distance de l’image (s’) et la distance focale (f=R/2) sont liées par la
Une lentille est un dispositif de réfraction (ou une discontinuité dans le milieu de propagation) qui
transforme la configuration d’énergie lumineuse ou mieux encore une pièce taillée dans un matériau
transparent conformée pour focaliser les rayons lumineux de manière à créer une image.
Chapitre 8. Optique géométrique
Une lentille est limitée par deux surfaces courbes qui sont
Nous traiterons ici des lentilles sphériques. En effet, l’immense majorité des lentilles utilisées actuellement
ont des surfaces qui sont des portions de sphères ; bien que les surfaces sphériques ne soient pas idéales et
produisent des défauts d’images appelés aberrations. Toutefois, en utilisant plusieurs lentilles coaxiales
juxtaposées et faites de matériaux différents pour former des lentilles composées, on peut contrôler ces
défauts, si bien que la qualité de l’image n’est plus limitée que par la diffraction.
Pour simplifier davantage notre étude des lentilles, nous supposons qu’elles sont toujours minces c’est-à-
dire telles que leur épaisseur est faible comparée aux rayons de courbures des surfaces. La plupart des
instruments d’optique et les lunettes que nous portons sont formés de lentilles minces.
Chapitre 8. Optique géométrique
La distance focale d'une lentille d’indice n dans un milieu d'indice de réfraction 1 est donnée par :
La puissance d’une lentille est déterminée par sa distance focale. Une lentille de courte distance focale est
plus puissance (vergence) et dévie plus fortement les rayons lumineux qu’une lentille de grande distance
focale.
Si la distance focale est mesurée en mètres, la puissance P s’exprime en dioptries ; 1 dioptrie = 1 m -1. Par
exemple, une lentille dont la distance focale est – 0,4 m, sa puissance P = l/ (– 0,4 m) = – 2,5 dioptries. Une
lentille de courte distance focale, qui réfracte fortement la lumière, est une lentille de forte puissance.
Chapitre 8. Optique géométrique
La puissance dioptrique (en dioptries D) d’une lentille qui est l’inverse de sa distance focale (en mètres). La
puissance totale de deux lentilles minces accolées est :
Les puissances des deux lentilles accolées s’ajoutent pour donner la puissance totale de l’ensemble. De ce
fait, l’usage du concept de puissance permet d’éviter une manipulation parfois fastidieuse de nombres
fractionnaires. Par exemple un ophtalmologiste sait que s’il place une lentille de 3 dioptries et une lentille
de 0,25 dioptrie devant les yeux d’un patient, l’assemblage est équivalent à une lentille de 3,25 dioptries.
Chapitre 8. Optique géométrique
La cornée humaine est un tissu que l’on peut considérer comme immobile,
et qui ne se déforme pas pour la vision de près. Le cristallin est en
revanche une lentille dotée de propriétés de souplesse, et d’élasticité :
cette souplesse lui permet (du moins avant l’instauration de la presbytie)
de se déformer pour augmenter sa vergence, afin de permettre à l’oeil de
voir net une cible rapprochée
Quand un œil accommode, il voit nettement l’objet qu’il observe de près, mais s’il
conserve la même accommodation pour observer une source éloignée, il en formera
une image floue, comparable à celle vue par un myope ; il est donc nécessaire pour
l’œil de « désaccommoder » rapidement quand il voir à nouveau de loin.
Lorsque l'oeil est au repos c'est-à-dire qu'il n'accommode pas, il voit nettement à une
distance D dite distance maximale de vision distincte. Le point correspondant R
sur l'axe de l’œil est appelé punctum remotum.
Si vous êtes hypermétrope, votre vision est floue de près puis, avec l’âge, floue de
loin. Les yeux se fatiguent rapidement provoquant parfois des maux de tête.
Chapitre 8. Optique géométrique