TS Et DS
TS Et DS
TS Et DS
• Une variable ou une série Y est dite stationnaire si et seulement si elle vérifie
les conditions suivantes :
E Yt ou m
V Yt Y
2
ne dépend pas de t
COV Yt , Yt k k
DÉFINITIONS
• La série t dont son espérance égale à zéro et sa variance égale à
2
et sa covariance égale à zéro est donc une série stationnaire, elle est appelée
aussi un Bruit Blanc (White Noise).
• Une série stationnaire ne doit comporter ni tendance et ni saisonnalité.
DÉFINITIONS
• Un processus non stationnaire est un processus qui ne satisfait pas l’une ou l’autre des
conditions.
• L’origine de la non stationnarité peut provenir d’une dépendance du moment non centré
d’ordre 1(espérance) par rapport au temps et/ou d’une dépendance de la variance ou des auto
covariances par rapport au temps.
• Si une série stationnaire, on cherche le meilleur modèle pour la représenter, puis on estime
ce modèle;
• Alors qu’une série non stationnaire, on doit avant toutes choses, chercher à la
« stationnariser », c’est à dire trouver une transformation stationnaire de ce processus. Puis
on modélise t on estime.
• La difficulté dans le fait qu’i existe différentes sources de non stationnarité et qu’à chaque
origine de la non stationnarité est associé une méthode propre de stationnarisation.
DEFINITION D’UN PROCESSUS
STOCHASTIQUE
• Un processus stochastique ou processus aléatoire ou fonction aléatoire, représente une
évolution, discrète ou à temps continu, d'une VA. Celle-ci intervient dans le calcul classique
des probabilités, où elle mesure chaque résultat possible (ou réalisation) d'une épreuve.
• Un processus stochastique est une famille de variables aléatoires qui correspondent à des
instants successifs du temps.
• Il sera noté par Y ( t , u ) où t est le temps et u est la variable aléatoire.
• Si on fixe t=t0 , alors Y (t0 , u) sera une variable aléatoire.
• Mais, si on fixe u=u0 , alors pour chaque instant du temps, le processus prendra une seule
valeur Y (t, u0 )
• Lorsque l’on fixe une valeur dans le temps, le processus stochastique devient une variable
aléatoire qui aura sa propre distribution de probabilité.
TYPES DES PROCESSUS NON
STATIONNAIRES
• Il existe deux types de processus non stationnaires à savoir le
processus TS et le processus DS.
• Brièvement pour le processus DS il existe une propriété de
persistance des chocs qui n’existe pas dans les processus TS.
• TS : Trend Stationnary, c’est-à-dire il existe une tendance
déterministe et une absence de persistance des chocs, ou absence
d’hystérésis.
• DS : Differency Stationnary, c’est-à-dire il existe une composante
stochastique et une présence de persistance des chocs, ou
l’hystérésis
NELSON ET PLOSSER (1982)
• Avant de passer à la présentation des deux processus (TS et DS)
non stationnaires, il faut tout d’abord, mentionner un bref
historique,
• En 1982, Nelson et Plosser et après une étude fondamentale, on
montré largement que la présence d’une racine unitaire dans le
processus stochastique engendrant une série chronologique
(temporelle) a des effets majeures en matière de modélisation
(estimation) et de prévision macroéconomiques.
• La présence d’une racine unitaire remet en cause l’indépendance
des schémas respectif d’explication de la croissance et des
fluctuation économiques.
NELSON ET PLOSSER (SUITE)
• D’après Nelson et Plosser le processus TS pouvant s’exprimer
comme une fonction déterministe du temps plus un rpocessus
stationnaire d’espérance mathématique nulle et varianc constante,
et les processus DS caractérisés par la présnce d’au moins une
racine unitaire.
• Il apparaît que l’incertitude sur les prévisions à LT est restreinte a
priori dans les modèles TS alors que dans les modèles DS il n’en
est rien puisque la variance de l’erreur de prévision croît
linéairement avec l’horizon.
NELSON ET PLOSSER (SUITE)
• En effet, dans le modèle TS de fluctuation stationnaires autour
d’une tendance déterministe, les chocs aléatoires frappant
l’économie ne peuvent avoir qu’une influence transitoire sur
l’évolution de la série chronologique qui tendra ensuite à rejoindre
son sentier de croissance de LT stable;
• Alors que dans le modèle DS de tendance stochastique impliquant
l’accumulation de chocs aléatoires, chacun d’eux a un effet
permanent sur la trajectoire future de la série sans que l’on puis
envisager a priori un retour ver la tendance déterministe qui
coexiste avec la tendance stochastique dans ce type de processus.
NELSON ET PLOSSER (SUITE)
• Par conséquent, s’il s’avère que les séries chronologiques
macroéconomiques, en particulier le PIB réel, sont représentées de
manière plus adéquate par un processus de type DS que par un
processus de type TS, il en résulterait une remise en cause de la
décomposition usuelle en macroéconomie appliqué : tendance
(croissance) / fluctuations (cycles) et de sa justification théorique :
l’indépendance des schémas respectifs d’explication. Croissance et
cycles seraient alors des phénomènes étroitement liés, qui ne
pourraient être étudiés indépendamment l’un de l’autre.
NELSON ET PLOSSER (SUITE)
ˆ yt ˆ ˆt
PROCESSUS DS
yt yt 1 t (2)
Il présente une non stationnarité de nature stochastique
Par récurrence, on obtient :
y1 y0 1
y2 y1 2 y0 2 1 2
..
yT yT 1 T
T
yT y0 T
i 1
i
PROCESSUS DS
T
yT y0 T
Composante
i 1
i
déterministe Composante
stochastique
E yt y0 T
V yt T 2
y
PROCESSUS DS
• Le processus DS est non stationnaire en moyenne, en variance et en
covariance, de plus l’équation (2) montre que toute innovation au temps t
influence définitivement le niveau futur de la variable y.
• Un tel processus suit donc une tendance stochastique et non as déterministe.
Autrement dit, tout choc subit entraîne une persistance d’un tel choc (effet de
mémoire) et le retour à l’équilibre sera sur un autre sortie de croissance
totalement différent à celui avant le choc.
• Pour rendre une variable de type DS stationnaire, il suffit de passer ou de la
mettre en différence première ou deuxième.
yt yt yt 1
CONCLUSION
MERCI POUR
VOTRE
ATTENTION
QUESTIONS
REMARQUES
SUGGESTIONS
t 1, y1 y0 1
t 2, y2 y1 2
t 3, y3 y2 3
t4
t 5
....
t 50, y50 y49 50
50
y50 y0 50 i
i 1