Hammal Chap 3 (Modèle Atomique)
Hammal Chap 3 (Modèle Atomique)
Hammal Chap 3 (Modèle Atomique)
1
Structure électronique des atomes
Plan
I- Rappels et Généralités sur les Ondes mécaniques
Caractéristiques des ondes
Propriétés des ondes
II- Dualité onde-corpuscule de la lumière
1. Aspect ondulatoire de la lumière
Diffraction de la lumière
Interférences de la lumière
Caractéristiques des ondes lumineuses
2. Radiations électromagnétiques
3. Le spectre électromagnétique
4. Aspect corpusculaire de la lumière
5. L’effet photoélectrique 2
I- Rappels et Généralités sur les Ondes
mécaniques
On appelle onde mécanique
progressive le phénomène de
propagation d'une perturbation
dans un milieu matériel sans
transport de matière.
La propagation des
ondes peut être
décrite par une courbe
sinusoïdale dont
d’équation est de la
forme :
y(x,t) =A sin(kx-wt)
Où k représente le
y( x,t ) Asin(kx t )
vecteur d’onde et w la
pulsation du
mouvement.
4
Caractéristiques des ondes
On définit
l’amplitude A comme
étant la distance Sommet
maximale parcourue
par une particule du
milieu par rapport à
sa position de repos.
Nœud
Des états vibratoires
particuliers apparaissent :
le sommet qui correspond Crête
à l’amplitude maximale, le
creux qui correspond à
Le nœud, le sommet et le creux sont des
une amplitude minimale
états vibratoires particuliers.
et le nœud qui correspond
à une amplitude nulle. 5
Caractéristiques des ondes
La propagation est T : La période temporelle T (périodicité dans le temps)
caractérisée par une
périodicité dans le temps
et une périodicité dans En un point donné
l’espace.
La période
temporelle d'une onde
T caractérise la
périodicité dans le temps
: c’est la durée au bout de
laquelle un point donné
revient au même état
vibratoire. C’est la durée
d’un cycle total.
Caractéristiques des ondes
Période spatiale
l :Longueur d’onde : La période spatiale
La périodicité dans l’espace est
caractérisée par La longueur
d'onde λ qui est la distance la À un instant t
plus courte qui sépare deux
points dans le même état
vibratoire à un instant t. C’est la
longueur d’un cycle complet
d’une onde.
On définit alors la vitesse de
propagation de la perturbation
comme étant égale au rapport
/T où lambda est la longueur
d’onde et T la période. V=l/T
Vitesse de propagation
Caractéristiques des ondes
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Propriétés des ondes
Diffraction
Particules ? Ondes ?
Isaac Newton
1643-1727 Christian Huygens
1629 - 1695
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1- Aspect ondulatoire de la lumière
13
1- Aspect ondulatoire de la lumière
Interférence de la lumière
Figure d’interférence 14
1- Aspect ondulatoire de la lumière
Interférence de la lumière
Franges brillantes
Interférences constructives
Franges obscures
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Interférences destructives
1- Aspect ondulatoire de la lumière
Caractéristiques des ondes lumineuses
Dans le vide, la célérité de la lumière est
c = 299 792 458 m.s-1 (on retiendra c = 3.108 m.s-1).
l : Longueur d’onde
c = l. n
n : fréquence
La célérité de la lumière dans l'air est pratiquement
égale à sa célérité dans le vide (cair ~ cvide).
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2. Radiations électromagnétiques
19
3. Le spectre électromagnétique
Domaine du visible
20
3. Le spectre électromagnétique
Longueurs Fréquences
d'onde(nm)
40 – 380 Ultraviolet - U.V. 7,9 1014 à 7,5 1015Hz
380 – 780 Visible 3,8 1014 à 7,9 1014
780 – 1 000 000 Infrarouges - IR 3 1011 à 3,8 1014
21
4. Aspect corpusculaire de la lumière
La matière chauffée émet de la lumière
Incandescence
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4. Aspect corpusculaire de la lumière
La lumière émise par les atomes peut être décomposée en raies
Spectre Continu
Spectre discontinu
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4. Aspect corpusculaire de la lumière
Quantas
25
4. Aspect corpusculaire de la lumière
Planck relie l’énergie de la lumière à sa
fréquence :
E = h . n = h . c / l……………………. Relation de Planck
E représente l'énergie,
h la constante de Planck h = 6.622*10-34 J.s
n la fréquence du rayonnement exprimée en s-1,
c la vitesse de la lumière ( c = 3. 108 m/s )
l la longueur d'onde du rayonnement
26
4. Aspect corpusculaire de la lumière
Relation de Planck
E=h.n=h.c/l
Rayonnement thermique
27
4. Aspect corpusculaire de la lumière
28
4. Aspect corpusculaire de la lumière
Spectre électromagnétique
29
5. L’effet photoélectrique
L'effet photoélectrique est l'émission
d'électrons par un matériau,
généralement métallique lorsque celui-ci
est exposé à un rayonnement
électromagnétique.
30
Modèle de Rutherford
α
α
α α
α
α
31
2-Aspect corpusculaire de la lumière
32
Description de l’effet photoélectrique
34
Les observations de l’expérience de l’effet photoélectrique
36
Interprétation :
Pour arracher un électron au métal, il
faut fournir une énergie minimale
appelée travail d’extraction W0
W0 = h.n0
Ou encore
Ec = hn - W0
38
Exemple :
39
Exemple :
Cuivre : W0=4.7 eV
l=470nm
E=2.64eV
Cuivre
l=250 nm
E=4.97eV
e V=3,1.105 m/s
Cuivre
Il y a effet photoélectrique
40
Détermination expérimentale de l’énergie cinétique
des photo-électrons
A B
41
Détermination expérimentale de l’énergie cinétique
des photo-électrons
0 –EC = (-e)Varrêt
Ec = e .Varrêt
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Exercice d’application
La cathode d'une cellule photoélectrique
est caractérisée par un travail
d'extraction de 2,5 eV. On l'éclaire avec
de la lumière monochromatique de
longueur d'onde 400 nm.
• Calculez l'énergie cinétique des
électrons photoémis, ainsi que le
potentiel d'arrêt.
h = 6,62·10-34 Js ; e = 1,6·10-19 C ; c =
3·108 m/s
44
Solution
45
46
47
48
49
50
Les Spectres des atomes : Spectre de l’atome d’hydrogène
400 800
Hydrogène
l / nm
Les longueurs d’onde des raies émises vérifient la relation suivante, " relation de
Rydberg " :
)
Le nombre 10 967 776 (en m–1) est la constante de RYDBERG (RH) pour l’hydrogène
1 2 3 4 5
n1
53
Structure de la matière
54
Structure de la matière
6.2. Interprétation des spectres atomiques
En adoptant le modèle planétaire de Rutherford,
quelques contradictions se présentent :
• La théorie électromagnétique exige que l'électron
rayonne des ondes électromagnétiques, donc il va
perdre de l'énergie et finirait par tomber sur le
• L'énergie lumineuse émise varierait de façon
noyau!!!!
continue. (or le spectre d’émission des atomes est
55
Structure de la matière
6.3. MODELE DE BOHR
BOHR (1913) puis SOMMERFELD (1917) corrigèrent le modèle
planétaire.
A- Description (cas de l'atome d’hydrogène)
Bohr propose quatre hypothèses : Postulats de Bohr
56
Structure de la matière
2- l’électron n’émet pas de lumière tant qu’il demeure sur
certaines orbites privilégiées (stationnaires) d’énergie donnée.
………..(1)
58
Structure de la matière
Par ailleurs l’hypothèse de Bohr : mvr = nh / 2p conduit à
Soit ………………………….(2)
60
Structure de la matière
C- Calcul de l’énergie de l’ électron
L’énergie totale d’un système = énergie cinétique + énergie potentielle
(ici électrostatique).
Energie cinétique :
en remplaçant v² par la relation (1)
61
Rappel
L'énergie potentielle électrostatique d'une charge électrique q placée en un
point P baignant dans un potentiel électrique V est définie comme le travail à
fournir pour transporter cette charge depuis l'infini jusqu'à la position P.
Ep q *V ( p )
le potentiel, au voisinage d'une charge ponctuelle Q, varie en fonction de la distance r
K *Q
V (r )
r
Atome H : l’électron est plongé dans le potentiel du proton
K *e
V (r )
r
k *e*e Ke ²
Ep (e) e *V ( p )
r r
Structure de la matière
L’énergie potentielle l’électron :
RH
cette relation est identique à la formule de Rydberg. 64
Structure de la matière
Le calcul de la constante selon la formule (5) donne :
65
Structure de la matière
66
Structure de la matière
Etats Excités
Etat Fondamental
EI = ∆E = hνLim= E∞ - E1 = 13,6 eV
avec νLim : fréquence limite et E∞ = 0
68
6.4. GENERALISATION AUX IONS HYDROGENOIDES
Pour généraliser le modèle de Bohr aux autres atomes, le
problème devient plus complexe à cause de la force
supplémentaire qui apparait (répulsion entre les électrons.
Pour s’affranchir de ce problème, on étudie les ions
hydrogénoides.
Exemple : Ce (Z=2)
He sont des ionsHe
-------> qui
+ ne - possèdent qu'un seul
(1e et 2p)
électron. Li (Z=3) -------> Li2+ (1e- et 3p)
Energie totale d’un hydrogénoïde
Z²
2 ² K ² me Z ²4
En E1H .
En . n²
h² n²
Avec E1H= -13,6 eV , l'énergie de l'atome d'hydrogène à l'état fondamental. 69
Structure de la matière
Le rayon d'une
h ² orbitende² rang n d'un ion hydrogènoïde :
rn . n²
4 K ² me ² Z rn r1H .
Z
avec r1H= 0,529 Å , étant le rayon de l'atome d'hydrogène à l'état fondamental.
Les longueurs d’onde des raies du spectre d’émission
d’un ion hydrogénoïde :
1/λ = =(
72
Structure de la matière
2.e.u
v= ; v=7,3.10+6m/s
m
c) Ec = +e.U = 1/2mv² ;
75
Remarque : si la vitesse de la particule est très grande, la
masse varie selon la relation
m0
m
V²
1
c²
m0 la masse au repos
m : la masse relative V 0.5
m = m0 si V = 0 ou c
76
Structured'Heisenberg
7.2. Principe d'incertitude de la matière
Il est impossible de définir avec précision à la fois la position et la
vitesse d'une particule.
Cela se traduit par la relation :
∆x . ∆px ≥ h/2π ∆x : incertitude sur la position
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Applications :
Quelle est l’incertitude maximale sur la position des systèmes matériels
suivants :
a) Une automobile roulant à une vitesse de 60±1 km/h ayant une masse de
500kg.
b) Une balle de fusil (m=2g) dont la vitesse est de 700 ±10 m/s.
c) Un proton dont la vitesse est déterminée à 1m/s près.
d) L’erreur sur la vitesse de l’électron de l’hydrogène au niveau
fondamental en supposant que le rayon est connu à 10%.
h
a)x
Réponses : 1.05.10 34 m Une erreur insignifiante devant les dimensions
2 .m.V de la voiture
c)
78
Structure de la matière
7.3. Théorie quantique des orbites électroniques
1- Fonction d’onde
La fonction d’onde est une fonction de probabilité-amplitude
La probabilité de présence de l’électron en un point x, y ,z de
l’espace est proportionnelle au carré y2 de l’amplitude de l’onde
associée.
V volume considéré
79
Structure de la matière
P ² dV 1
toutl 'espace
80
Structure de la matière
On ne peut plus parler d’orbite pour l’électron mais seulement de
probabilité de présence en un point de l’espace.
2- EQUATION DE SCHRÖDINGER POUR L'ATOME D'HYDROGENE
la fonction d’onde électronique est solution d’une équation aux dérivées partielles,
admise comme un postulat de la mécanique ondulatoire (ou quantique), tout comme
F = mg est celui de la mécanique classique.
81
Structure de la matière
où Ψ : fonction d'onde de l’électron
E : énergie totale de l'électron,
r est la distance électron-noyau.
82
Structure de la matière
Résolution de l’équation de Schrodinger
Yn,l,m En
n 1 2 3 4 5 6 7
Niveau K L M N O P Q
84
Structure de la matière
• l :nombre quantique secondaire
• il peut prendre toutes les valeurs comprises entre 0 et n-1
l =1
85
Structure de la matière
86
Structure de la matière
Chaque orbitale atomique est caractérisée par une
combinaison des trois nombres quantiques n, l et m.
Dans la notation spectroscopique, à chaque valeur de l
correspond une fonction d'onde désignée par une lettre :
l 0 1 2 3 4
Orbitale atomique s p d f g
(OA)
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Structure de la matière
nombre quantique de spin
Le Spin traduit l’idée d’un mouvement de rotation de l’électron
sur lui-même
Le moment cinétique de spin ms peut prendre deux valeurs :
ms = 1/2 ; -1/2
Si ms = 1/2, ↑.
Si ms = -1/2, : ↓.
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Structure de la matière
Symbole Dénomination Valeurs possibles
m Magnétique -l,(-l+1),..0,…(l-1),l -l ≤ m ≤ l
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Structure de la matière
L’électron
Niels Bohr Erwin Schrödinger
Particule
Particule-onde
90
Structure de la matière
91
Structure de la matière
93
Structure de la matière
sharp
Principal.
l =1,m=-1
l =0, m=0 l =1,m=+1
l =1,m=0
94
Structure de la matière
diffuse
99
Structure de la matière
Le remplissage des orbitales atomiques s'effectue à l'aide de
quatre règles générales
102
Energie
104
Structure de la matière
2. Configuration électronique des atomes
exemples :
(Z=3)
(Z=6)
(Z=20)
105
Structure de la matière
Z=26
107
Structure de la matière
Z=24
108
Structure de la matière
De même pour le cuivre : Cu Z=29
109
Structure de la matière
1. Combien d’orbitales 1S existe t’il dans un atome 1
Combien d’orbitales 4p existe t’il dans un atome 3
Combien d’orbitales 4d existe t’il dans un atome 5
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Structure de la matière
6. Quelle est l’orbitale définie par les combinaiasons de nombres quantiques suivants
n l m
3 0 0
3s
2 1 1 2p
4 2 -1 4d
3 3 2 (l doit être < n)
Non permise
3 1 2 Non permise (m doit être entre –l et +l)
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Tous les électrons d’une même couche ont la même valeur pour le nombre
Principal , n
quantique ………………………………………………..
A) azimuthal(secondaire) B) psi C) principal D) magnetique E) spin
Toutes les orbitales d’une sous couche donnée ont la même valeur du nombre quantique
Secondaire, l
…………………………..
A) azimuthal(secondaire) B) magnetique C) principal D) A et B E) B et C
112
Laquelle des notations d’orbitales ci dessous n’est pas correcte ?
A) 3py B) 4s C) 4dxy D) 3f E) 2s
d) 3f
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