Quelques Concepts de La Didactique Des Sciences
Quelques Concepts de La Didactique Des Sciences
Quelques Concepts de La Didactique Des Sciences
des sciences
Présenté par :
Le
Letriangle
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didactique
Les
Lesconceptions
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Objectif-obstacle
Objectif-obstacle
La
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Le
Lecontrat
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didactique La
LaThéorie
Théoriedes
dessituations
situations
La
Latrame
trameconceptuelle
conceptuelle
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Le triangle didactique :
La didactique étudie les processus d’élaboration d’un savoir à connaître, sa transmission (par le
professeur) et son acquisition (par les apprenants) pour une discipline donnée. Elle étudie donc
les interactions entre les trois pôles de la situation d’enseignement apprentissage à savoir :
- Le professeur : avec son idéologie privée.
- Le savoir : soumis à la transposition didactique.
- L’élève(s) : avec une structure cognitive particulière.
Savoir savant
T1 T2
Ou Savoir à enseigner Savoir enseigné
Savoir expert
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1) Les mécanismes de la Transposition :
a) La mise en texte du savoir :
Le savoir à enseigner se présent comme « un texte du savoir » , cette
mise en texte assure d’abord sa dépersonnalisation ( on supprime les
réflexions inutiles , les erreurs , les obstacles et tout ce qui relève de
l’ordre des motivations personnelles ou du soubassement idéologique ) .
Ensuite, le savoir est extrait de l’environnement épistémologique où il
s’est initialement ancré , il subit donc la désyncrétisation.
n’est que très rarement adapté au cadre scolaire . c’est un autre problème qui
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b) La désynthétisation :
Le savoir savant se présent avec un aspect synthétique , reposant sur
une ou plusieurs théories et concepts liés entre eux par des relations.
Pour le savoir à enseigner, il ne peut reposer sur une telle globalité, les
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c) Temps didactique :
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Pratique sociale de référence :
Cette notion a été théorisée par Jean-louis MARTINAND.
M.DEVELAY(1992)
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LES CONCEPTIONS
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Intérêt de l’étude des conceptions
(G.Bachelard 1938 )
(Giordan, 1992)
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Caractéristiques des conceptions:
• Contextuelle
• Transversalité
Savoir scolaire
• Cohabitation mentale
Conceptions
• Caractère évolutif
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Facilité pour l’esprit et résistance
Ces conceptions qui sont à l’origine des erreurs des élèves ne se définissent pas comme
un manque de connaissances . Elles sont, au contraire, des connaissances relativement
organisées, dotées d’une certaine cohérence interne. Surtout, elles permettaient d’expliquer
certains problèmes (particulièrement ceux du vécu quotidien).
Ces conceptions avaient donc leurs succès : elles représentaient une facilité qu’accorde
l’esprit pour penser les phénomènes, qui, maintenant, se révèle fausse ou simplement
inadaptée. C’est d’ailleurs ce qui explique en partie leur relative stabilité et leur résistance par
rapport à un enseignement scientifique, même de longue durée et de haut niveau, surtout si ce
dernier ne prend pas en considération le “ déjà-là ” des élèves. En effet, chaque fois qu’on
croit les avoir dépassées, elles refont surface.
Nous pensons que c’est dans la nature même de l’être humain de revenir toujours à la
commodité de ses connaissances premières, qui présentent une facilité pour l’esprit et qui
s’éloignent de l’incommodité que représente le savoir scientifique, si complexe et si abstrait.
On retrouve même cette idée dans la maxime populaire :
“ Chassez le naturel, il revient au galop ”.
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La transversalité
Diverses représentation qui portent sur des notions sans lien apparent, peuvent apparaître, à
l’analyse, comme points d’émergence d’un même obstacle et inversement l’apprentissage
d’une seule notion scientifique nécessite le dépassement de plusieurs obstacles.
La question qui se pose ici est la suivante : si ces conceptions ont un caractère dynamique,
peut-on espérer un bouleversement cognitif dans le mode de raisonnement des étudiants si
un enseignement bien élaboré leur était présenté ?
La plupart des didacticiens répondront que le bouleversement cognitif est une tâche qui est
loin d’être réalisable. J.L. Closset disait, en parlant du raisonnement séquentiel (un des types
de raisonnements des élèves en électrocinétique), que ce dernier ne disparaît pas, mais qu’il se
transpose (Closset, 1983). On ne passe donc pas d’une façon brusque d’une conception
spontanée vers l’acquisition d’une conception scientifique, le changement se fait par étapes, et
le succès n’est pas vraiment garanti.
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Méthodes de recueil des
conceptions
Questions ouvertes
• Le questionnaire Questions fermées
Questions à choix multiples
Directifs
• Les intervieux
Semi-directifs
• L’enregistrement de dialogues
On met les élèves devant une situation problème et on les laisse discuter entre eux , toute en
enregistrant tous ce qu’ils sont entrain de tire ou de faire ( même les gestes qu’ils
produisent )
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Exemples de conceptions en Biologie:
Sur la persistance d’une conception : la tuyauterie continue
digestion-excrétion
Pierre Clément, 1991
L’auteur indique ce qui fut à l’origine de cette recherche : au cours de formations d’adultes, il fut
particulièrement frappé par la fréquence d’un certain type de schéma qui était produit par les
stagiaires pour décrire le chemin parcouru par un litre de bière depuis le moment ou il a été
ingurgité jusqu’au moment de l’évacuation .
Sur les 24 moniteurs e 1ère année testés, 12 d’entre eux répondent en terme du schéma A, 8
selon le schéma correct et 4 selon le schéma C.
sur 17 moniteur de deuxième année, les scores sont respectivement : 6 pour le schéma A, 7
pour le schéma B et 4 pour le schéma C.
En résumé sur les 41étudiants de haut niveau , voilà les pourcentage respective pour chaque type
de schéma:
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Hypothèse sur l’origine et le renforcement de cette conception
L’auteur souligne que cette conception est sans doute le résultat d’un apprentissage par
transfert analogique. Il ajoute:
“Chacun d’entre nous a observé un tuyau . L’eau entre d’un côté et ressort de l’autre, comme
dans notre corps ( boire, uriner). Le fait que nous vivions quotidiennement cette situation
explique la fréquence de cette conception . D’autant plus qu’elle est prédictive. Cette
compréhension élémentaire est suffisante pour gérer nos actes sociaux ( j(ai beaucoup bu ,
donc je prévois que je vais beaucoup uriner )…”
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Les obstacles
La notion d’obstacle « épistémologique » a été introduite par Gaston Bachelard (1938).
Il identifiait l’obstacle comme étant « des causes d’inertie » provoquant des lenteurs et des troubles.
De plus Bachelard considérait ces obstacles épistémologiques comme le moteur de l’évolution de la
connaissance, puisqu’ils constituent la rupture qui dynamise le progrès de la connaissance.
Brousseau parle aussi de l’obstacle mais cette fois ci de l’obstacle didactique, si les
choix pédagogique de l’enseignant ou du système éducatif sont erronés, ces derniers vont
fonctionner comme obstacle à l’apprentissage des nouvelles connaissances et induit l’élève en
erreur.
On retrouve aussi cette idée d’obstacle chez Piaget qui le voyait du point de vue
épistémologie génétique : Pour Piaget l’obstacle est du aux limitations psychologiques.
En résumé, les causes des obstacles peuvent être : psychologique, didactique ou
Obstacle épistémologique
épistémologique.
Savoir
Elève Maître
Obstacle psychologique Obstacle didactique
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La prise en compte didactique
Comment opérer face à l’obstacle ?
Ne pas se rendre compte
de son existence
« Faire avec »
pour
« aller contre »
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Pour répondre à la question :
“Comment opérer face a un obstacle ? ” Deux concepts en vue le jour :
le premier est l’objectif obstacle
le second est la théorie des situations.
« une tentative pour faire rejoindre deux courants, celui des pédagogues qui cherchent, à
travers les objectifs, à rendre plus efficaces les actions didactiques, et celui des
épistémologues qui s’intéressent aux difficultés qu’affronte la pensée scientifique »
“ Les propositions que nous faisons pour ne garder que les objectifs utiles consistent à
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Astolfi (1989) nous a fourni un processus qui nous permet de mettre en oeuvre le
concept d’objectif-obstacle, ces étapes sont les suivantes :
a) Repérer les obstacles à l’apprentissage (dont les représentations font partie), sans les
minorer ni les sur valoriser.
b) Définir inversement, et de manière plus dynamique, le progrès intellectuel correspondant
à leur éventuel franchissement.
c) Sélectionner, parmi la diversité des obstacles repérés, celui (ou ceux) qui paraît
franchissable au cours d’une séquence, produisant un progrès intellectuel décisif.
d) Se fixer comme objectif le dépassement de cet obstacle jugé franchissable.
e) Traduire cet objectif en termes opérationnels selon les méthodologies classiques de
formulation des objectifs.
f) Construire un dispositif (ou plusieurs), cohérent avec l’objectif, ainsi que des procédures
de remédiation en cas de difficulté.
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Contrat didactique :
On doit à Guy Brousseau le concept de contrat didactique.
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Quelques remarques qui éclairent ces définitions:
1. Le contrat didactique est un système d’obligations réciproques, largement implicite, qui
détermine ce que chaque partenaire didactique - l’enseignant et l’enseigné - a la
responsabilité de gérer, et dont il sera d’une manière ou d’une autre, responsable devant
l’autre.
3. Le contrat didactique se manifeste surtout lorsqu’il est transgressé par l’un des partenaires
de la relation didactique. Une grande partie des difficultés des élèves est explicable par des
effets de contrat , mal posé ou incompris ( l’élève ne sais pas qu’est ce qu’on attend de lui
exactement ).
4. l’idée de contrat didactique insiste sur le fait que celui-ci préexiste à la situation didactique
et ne s’explicite qu’à l’occasion de ses ruptures. Ceci, non parce que l’enseignant
chercherait à cacher quelque chose aux élèves, mais parce que lui comme eux sont liés par
ce contrat qui les dépasse, et qui caractérise la situation d’enseignement.
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Exemple de L’age du capitaine
C’est le titre d’un livre de Stella BARUK, en référence à une expérience devenue ,
maintenant célèbre de l’IREM de Grenoble.
on a proposé à 97 élèves de CE1 et CE2 le problème suivant :
Brousseau les a décrites sous les termes " d’effet Pygmalion " ,
d’enseignement. "
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1. L’effet Pygmalion
Roi légendaire de Chypre, Pygmalion fut amoureux d’une statue qu’il avait
lui-même sculptée. Il obtint d’Aphrodite ( une déesse Grec ) qu’elle lui donnât la vie,
et il l’épousa.
Ce mythe illustre ce que les psychologues de l’éducation appellent le phénomène
des attentes.
Des expériences faites par des pédagogues et des didacticiens montrent que l‘échec
et la réussite des élèves dépendent de l’attente que l’enseignant aura envers eux.
On rencontre cette situation d’élèves abonnés aux même notes toute l’année, dans
une sorte d’accord tacite avec l’enseignant; ce dernier limitant son exigence à l’image
qu(il s’est fait des capacités de l’élèves, lequel limite son travail à l’image que
l’assignant lui renvoie de lui-même.
L’effet Pygmalion est redoutable. Certain enseignants désirent s’en prémunir en
refusant toute information préalable sur la réussite de leurs élèves. Il finit cependant
par se manifester, lorsque la vigilance fait défaut.
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2. L’effet topaze et le contrôle de l’incertitude
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3. L’effet " Jourdain" ou le malentendu fondamental
Le professeur pour éviter le débat de connaissance avec l’élève et
éventuellement le constat d’échec, admet de reconnaître l’indice d’une
connaissance savante dans les comportements ou dans les réponses de
l’élève, bien qu’elles soient en faite motivées par des causes et des
significations banales.
Dans une séance de TP de chimie, l’enseignant demande à ses élèves d’ajouter 10
ml d’un corps A à 20ml d’un corps B de porter le tous à l’ébullition d’ajouter en suite un
On fait, ils n’ont rien fabriquer, ils n’ont fait qu’ajouter des produits et faire chauffer
d’autres.
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Effet « Diénès »
Plus le professeur se croit assuré de la réussite par les effets d’un dispositif ou d’un matériel
novateurs et prosélytes réussissent leur enseignement alors que les novateurs qui font
une étude portant sur la diffusion des mathématiques modernes dans l’enseignement
obligatoire suivant une méthode proposée par Zoltan Dienès. L’existence de cet effet montre
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temps, laisser des questions sans réponses, utiliser celles que l'élève lui donne et les intégrer
dans sa propre démarche en leur laissant une place de plus en plus grande... Ce schéma
idyllique peut se dérouler tant que le professeur fabrique un savoir nouveau mais si le savoir
est déterminé à l'avance, cette "liberté, n'est plus qu'un jeu d'acteur et l'élève est convié à être
un autre acteur, astreint à un texte ou tout au moins à un canevas, qu'il est censé ignorer.
Le paradoxe sur le comédien montre un effet opposé à l’effet Diénès. Il dit que si le professeur
éprouve à la première personne les rapports qu’il veut enseigner, il ne peut en faire dévolution
aux élèves, mais que s’il n’investit pas de désir personnel et de responsabilité dans la réussite
de ses élèves, la dévolution qu’il propose ne peut être acceptée. La relation didactique
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4. Le glissement métacognitif
*Ce terme de méthodologie scientifique qualifie tous les outils intellectuels, tous les procédés favorisant la découverte
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5. L’usage abusif de l’analogie *
L’analogie est un excellent moyen heuristique lorsqu’elle est utilisée sous
la responsabilité de celui qui en fait l’usage. Mais son utilisation dans la relation
didactique en fait un redoutable moyen de produire des effets "Topaze"…
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7. L’effet de l’attente incomprise
" Au moyen âge, les gens des villes élevaient des…? "
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Théorie des situation didactique de Guy Brousseau
Situation didactique et situation-problème
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