La loi définit les principes du contrôle financier de l'État sur les établissements publics et sociétés. Elle détaille les types de contrôle préalable, d'accompagnement et conventionnel, ainsi que les obligations de reporting des organismes contrôlés.
0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
52 vues3 pages
La loi définit les principes du contrôle financier de l'État sur les établissements publics et sociétés. Elle détaille les types de contrôle préalable, d'accompagnement et conventionnel, ainsi que les obligations de reporting des organismes contrôlés.
La loi définit les principes du contrôle financier de l'État sur les établissements publics et sociétés. Elle détaille les types de contrôle préalable, d'accompagnement et conventionnel, ainsi que les obligations de reporting des organismes contrôlés.
La loi définit les principes du contrôle financier de l'État sur les établissements publics et sociétés. Elle détaille les types de contrôle préalable, d'accompagnement et conventionnel, ainsi que les obligations de reporting des organismes contrôlés.
Téléchargez comme PPTX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 3
Prof.
: Mohamed Achraf NAFZAOUI Nom et Prénom: Najlae MAAOUNE
Loi N°69-00 Chapitre I : LA MISSION DU CONTROLE FINANCIER DE L’ETAT Article 1 Le contrôle financier de l'État s'applique aux établissements publics, sociétés, et entreprises dans lesquels l'État détient une participation directe ou indirecte, seule ou en collaboration avec d'autres organismes publics. Article 2 Ce contrôle a pour objet; • Surveillance régulière de la gestion des organismes contrôlés. • Garantie de la conformité aux lois et réglementations. • Évaluation de la qualité de la gestion et des performances. • Promotion de systèmes d'information et de gestion améliorés. • Centralisation et analyse des données sur les entités et les performances de l'État. Chapitre II : LE CHAMP ET DES TYPES DE CONTROLE Article 3 Les établissements publics sont soumis à un contrôle financier préalable exercé par le ministre des finances, un contrôleur d'État, et un trésorier payeur, sauf s'ils répondent aux conditions spécifiées dans les articles 17 ou 18, auquel cas ils sont soumis à un contrôle d'accompagnement. Article 4 Les sociétés d'État dans lesquelles l'État ou une collectivité locale détient une participation directe sont soumises à un contrôle d'accompagnement. Article 5 Les sociétés d’Etat dans lesquelles l’Etat ou une Collectivité Locale ne détient pas une participation directe ainsi que les filiales publiques peuvent être soumises à un contrôle conventionnel exercé par un commissaire du Gouvernement. Chapitre III : LE CONTROLE PREALABLE DES MODALITES D’EXERCICE Article 6 Les décisions prises par le conseil d'administration délibérant concernant certains actes, tels que les budgets, les états prévisionnels pluriannuels, le statut du personnel, l'organigramme, les règles de passation des marchés, les emprunts, et l'affectation des résultats, nécessitent l'approbation du ministre des finances pour devenir définitives. Article 9 Le contrôleur d'État a un rôle clé dans la supervision des organismes publics : • Il assiste aux réunions du conseil d'administration et des comités liés à l'organisme. • Il a un droit permanent de communication et peut effectuer des vérifications et contrôles à tout moment. • Le contrôleur peut demander des informations aux tiers ayant des transactions avec l'organisme. Spécialité : ACG S9 • Il a le pouvoir de visa préalable sur diverses opérations, notamment les acquisitions immobilières et les contrats. • En cas de refus de visa, le ministre des finances prend la décision finale. • Le contrôleur peut donner son avis sur la gestion de l'organisme et rapporte annuellement au ministre des finances et au président du conseil d'administration. Article 10 Le trésorier payeur, en tant que comptable public, est responsable de la légalité des dépenses, conformément aux lois, règlements, statuts et budgets de l'organisme. Il doit s'assurer que les paiements sont effectués au bénéficiaire légitime, sur fonds disponibles, et en présentant des pièces justificatives vérifiables. Chapitre IV : DES MODALITES D’EXERCICE DU CONTROLE D’ACCOMPAGNEMENT Article 11 Certaines décisions du conseil d'administration ou de l'organe délibérant d'un organisme public doivent être approuvées par le ministre des finances pour devenir définitives. Cela concerne principalement : Les budgets / Les états prévisionnels pluriannuels / L'affectation des résultats Article 12 Le contrôleur d'État a plusieurs responsabilités : • Exécution des attributions définies par l'article 9. • Évaluation de la conformité de la gestion de l'organisme à ses missions et objectifs. • Évaluation des performances économiques et financières de l'organisme. Article 14 Les organismes soumis au contrôle d'accompagnement doivent établir un comité d'audit composé du contrôleur d'État et de deux à quatre membres choisis par le conseil d'administration parmi les non-dirigeants. Le comité d'audit est responsable de l'évaluation de la régularité des opérations, de la qualité de l'organisation, de la fiabilité du système d'information, et des performances de l'organisme. Il peut ordonner et superviser des audits internes et externes ainsi que des évaluations, et faire appel à des experts indépendants au besoin. Chapitre VI : DE L’APPLICATION DU CONTRÔLE D’ACCOMPAGNEMENT AUX ETABLISSEMENTS PUBLICS ET DES CONTRATS DE PROGRAMME Article 17 Les établissements publics peuvent être soumis au contrôle d'accompagnement plutôt qu'au contrôle préalable s'ils mettent en place un système de gestion, de contrôle interne, et d'information approuvé par leur conseil d'administration ou organe délibérant. Ce système doit inclure les éléments suivants : -Statut du personnel ,Organigramme, Manuel des procédures internes, Règlement sur les marchés publics, Comptabilité permettant des états financiers certifiés, Plan pluriannuel, Rapport annuel de gestion, Le ministre des finances établit les modalités et les formats pour la création de ces instruments. Article 18 Les établissements publics liés à l'État par des contrats de programme sont soumis au contrôle d'accompagnement au lieu du contrôle préalable. Ils sont exemptés de l'approbation préalable de certains actes. Les contrats de programme sont des accords pluriannuels entre l'État et ces établissements, définissant leurs engagements, objectifs, moyens, et modalités de suivi. Ces contrats sont signés par les ministres compétents pour l'État et par les dirigeants de l'établissement concerné. Chapitre VII : DES OBLIGATIONS DES ORGANISMES SOUMIS AU CONTROLE FINANCIER DE L’ETAT Article 20 Dans les six mois suivant la clôture de l'exercice financier, les établissements publics, les sociétés d'État, les filiales publiques, et les entreprises concessionnaires doivent fournir au ministre des finances les documents suivants : • États de synthèse annuels ou comptes annuels • Rapport annuel de gestion • État de répartition du capital social pour les sociétés d'État et les filiales publiques • Rapport des commissaires aux comptes ou des auditeurs externes pour les organismes soumis à audit • Comptes consolidés, état des filiales et participations (le cas échéant) Les sociétés mixtes doivent adresser au ministre des finances, dans les six mois suivant la clôture de l'exercice, les documents suivants: • États de synthèse annuels • État des filiales et participations Chapitre VIII : •DEÉtat de répartition du capital L’APPLICATION social DU CONTRÔLE D’ACCOMPAGNEMENT AUX ETABLISSEMENTS PUBLICS ET DES CONTRATS DE PROGRAMME Article 21 Le contrôleur d'État et le commissaire du Gouvernement ne peuvent pas être administrateurs dans les organismes couverts par la loi. Ils doivent respecter le secret professionnel, sauf vis-à-vis des auxiliaires de la justice. Article 22 Le trésorier payeur et ses délégués sont soumis au secret professionnel concernant les informations obtenues pendant leur travail. Cependant, ce secret ne s'applique pas envers les auxiliaires de la justice agissant dans leurs fonctions. Chapitre IX : DISPOSITIONS DIVERSES ET TRANSITOIRE Article 23 La loi ne s'applique pas aux organismes suivants, qui restent soumis aux contrôles prévus par leurs textes réglementaires respectifs : BAM / CDG / Établissements et sociétés de crédit / Entreprises d'assurance et de réassurance / Établissements publics qui n'étaient pas déjà soumis aux dispositions du Dahir n° 1-59-270. Article 24 Cette loi annule les lois précédentes sur le même sujet et maintient les statuts et règlements du personnel en vigueur jusqu'à leur remplacement conformément à cette loi.
L'alena et le Mercosul - Volume 1: impacts du régionalisme économique de seconde génération sur les mouvements sociaux et les dynamiques des agriculteurs