Diapo 2N - Transformateur Monophasé

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LPRO MAINTENANCE
INDUSTRIELLE
COURS D’ELECTROTECHNIQUE 1 /
L1
Chapitre 2 : Transformateur monophasé
Animé par : Ing. ZOLA
Plan 2

I. Objectifs et définitions

II. Présentation et Principe de fonctionnement

III. Application
I. Objectifs
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 Objectifs
• Comprendre l’intérêt des transformateurs.
• Utiliser le schéma équivalent d’un transformateur.
• Connaıtre une procédure standard d’essai de transformateur monophasé.
• Calculer un rendement.
• Calculer une chute de tension au secondaire.
 Définition
Un transformateur est un convertisseur statique (il ne comporte aucune
partie mobile) permettant de transformer une
tension sinusoïdale en une autre tension sinusoïdale de valeur efficace
différente (et de même fréquence).
II. Présentation et Principe de 4
1. Présentation fonctionnement

 Symboles
 Différentes formes de circuit magnétique
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On distingue deux (2) types à savoir les transformateurs à colonnes et les
transformateurs
cuirassés.
• Type à colonnes
Les enroulements primaire et secondaire sont placés autour de deux colonnes
du noyau.
• Type cuirassé
Les deux enroulements sont placés autour de la branche centrale du noyau.

Type à colonnes Type cuirassé


2. Principe de fonctionnement
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a. Constitution
Il est constitué d’un circuit magnétique (CM) sur lequel sont bobinés deux (2)
enroulements conducteurs isolés : l’un appelé le primaire, l’autre le secondaire.
Cette appellation correspond au sens prévu pour le transfert d’énergie, mais un
transformateur est réversible.

L’orientation des courants est choisie de façon à ce que i1 > 0 impose un flux
dans le CM (circuit magnétique) tandis que i2 > 0 crée un flux 𝜙 < 0.
b. Flux magnétique 7
On distingue :
• le flux commun 𝝓 circulant dans l’ensemble du circuit magnétique ;
• le flux par spire 𝝓1 et 𝝓2 des enroulements primaire et secondaire ;
• les flux de fuites 𝝓f1 et 𝝓f2 (par spire) au primaire et au secondaire.

c. Principe de fonctionnement
Le bobinage primaire possédant N1 spires est alimenté par une tension alternative V1 de
fréquence f. Il y a création d’un champ magnétique B alternatif dont le flux magnétique
traversant les spires est : = B S.
Le flux magnétique alternatif traversant chacune des N1 spires est transporté par le 8
circuit magnétique.
Le bobinage secondaire qui possède spires est alors soumis à une variation
sinusoïdale du flux qui d’après la loi de Faraday crée une tension alternative
induite ou force électromotrice = - t, aux bornes du bobinage secondaire ou un
courant induit suivant la loi de Lenz si le circuit est fermé.
La tension induite aux bornes du bobinage secondaire a la même fréquence f que la
tension primaire.
d. Mise en équations
e. Schéma électrique équivalent en charge
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 Pertes dans le transformateur
 Pertes indépendantes de la charge :
pertes fer
• Pertes par courant de Foucault ;
• Pertes par hystérésis
 Pertes dépendantes de la charge : pertes
cuivre
• Pertes par effet Joule dans les
enroulements du transformateur
3. Modèle du transformateur parfait
Un transformateur parfait :
• n’a pas de fuites magnétiques : = = 0 ;
• n’a pas de pertes Joule : = = 0 ;
• possède un circuit magnétique infiniment perméable : = 0 ;

On définit le rapport de transformation : 10
Ainsi on a :

 Utilisation en régime sinusoïdale


Si toutes les grandeurs varient sinusoïdalement en fonction du temps et à la même
fréquence. On peut alors utiliser les notations complexes et représenter les tensions et
les courants sur un diagramme de Fresnel.
L’enroulement primaire est alimenté par une tension sinusoïdale :
• Notation en valeurs instantanées : Notation en
valeurs complexes :

Formule de Boucherot

Puissances / Transformateur
parfait
4. Modèle du transformateur réel
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Le transformateur réel peut être étudié à partir du modèle parfait en y
introduisant les paramètres négligés ci-dessus.
4.1. Schéma électrique équivalent à vide
Le transformateur réel est équivalent à vide (I 2 = 0) à une bobine à noyau
ferromagnétique et peut donc se modéliser par le même schéma électrique :

𝑉 1

Détermination de Rfer et de Lm : on mesure V1, I10 et P10. En négligeant


l’influence la chute de tension aux bornes de et , on a :
et
4.2. Schéma équivalent du transformateur ramené au côté secondaire /
primaire 12
On souhaite définir une règle préalable établissant une équivalence entre une
impédance placée au primaire et une impédance placée au secondaire d’un T.P.

On transfère une impédance du


secondaire au primaire d’un T.P en la
divisant par m2. Inversement, on peut
transférer une impédance du primaire
au secondaire d’un T.P en la multipliant
par m2.
4.3. Procédé expérimental de détermination du schéma de KAPP
L’approximation de Kapp consiste à négliger le courant I10 devant I1 13
lorsque le transformateur fonctionne en charge. Cela revient à négliger le
courant magnétisant, les pertes par hystérésis et par courants de Foucault.

4.3.1. Exploitation du modèle de Kapp


Un des objectifs de la modélisation du transformateur est de prédire la
chute de tension en charge ou
 Diagramme de Kapp
C’est la représentation de Fresnel du schéma équivalent vu du secondaire :
Le primaire est alimenté par une tension nominale U1 = U1n
En appliquant la loi des mailles, on aboutit à l'équation de KAPP en charge :
14

Le diagramme de KAPP ci-dessous permet de déterminer graphiquement cette


chute de tension.
 Expression approchée de la chute de tension en charge
15
La chute de tension est la différence entre les valeurs efficaces de la tension
secondaire à vide
et de la tension en charge :
Le triangle de KAPP représente les défauts du transformateur. Ses dimensions sont, en
pratique, faibles par rapport à . Dans ces conditions, on peut admettre que les angles 𝛼
et sont égaux :
Soit, tous calculs faits :
Dans un contexte
industriel, les grandeurs
sont données relativement
à la tension à vide :
4.3.2. Détermination des paramètres du schéma équivalent
La prédétermination du comportement en charge d’un transformateur peut se 16
faire à condition de connaître les paramètres de son schéma équivalent. Ces
paramètres peuvent être déterminés au moyen de deux (2) essais : un essai à
vide et un essai en court‐circuit.
 Essai à vide
On alimente le primaire sous sa tension nominale =. L’intensité du courant au
secondaire est nulle, la puissance délivrée par le secondaire est nulle, donc
 Essai en court-circuit
On court‐circuite le secondaire du transformateur. La valeur efficace de 17
tension primaire est réduite à une valeur comprise entre 5 et 10% de sa valeur
nominale alors que le courant dans le secondaire égal à .
5. Bilan des puissances et Rendement du transformateur
6.1. Bilan des puissances 18
Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance
absorbée jusqu’à la puissance utile, il prend évidemment en compte toutes
les pertes.
Le bilan, peut être résumé à l’aide du schéma suivant :

En considérant le schéma équivalent du transformateur ramené au côté


secondaire, les pertes joules seront mesurées comme suit :
6.2. Rendement
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Le rendement est maximal à ( = ) minimum. Par conséquent cette somme est


minimale si seulement si =
III. Application 20
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