Le Phéochromocytome

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Le phéochromocytome

Dr Jose
Service des Urgences – Hôpital Général de Yaoundé
Centre National d’Hypertension et de Diabétologie (HCY)
Objectifs

• Définir le phéochromocytome

• Connaître les principaux signes d’un phéochromocytome

• Savoir quand évoquer un phéochromocytome

• Poser le diagnostic d’un phéochromocytome

• Evoquer les différentes présentations

• Enoncer les modalités thérapeutiques du phéochromocytome


Plan
Généralités

• Tumeurs issues des cellules chromaffines (phéochromocytes) de la


médullosurrénale (phéochromocytomes) ou extra-surrénales
(paragangliomes)
• Secrètent des catécholamines.
Épidémiologie

• Tumeur rare
• 1 à 3 cas/1000 d’HTA
• 1 personne sur 10,000
• Ne pas le rechercher de manière systématique
Rappels physio et physiopath

• Les catécholamines sont produites par le système sympathico-


chromaffine: médullosurrénale et axones terminaux du SN
sympathique
• La médullosurrénale peut transformer la NA en A
• Les catécholamines peuvent être « re-uptake » par terminaisons
nerveuses sympathiques, ou dégradées en
métanéphrines/normétanéphrines pui en acide vanylmandélique
élimiés dans les urines
Signes cliniques

• Crise d’HTA paroxystique


• Très évovatrice, mais ¼
• Début brutal: Céphalées, tachycardie, palpitations,
sueueurs et pâleur, sensation de constriction abdominale, puis
thoracique
• HTA majeure: 200 à 300 mmHg, normalisée en quelques
minutes
• Déclenchement
• Emotion, traumatisme, chirurgie, effort physique
Signes cliniques

• HTA permanente
• Assez instable, poussées paroxystiques asymtomatiques à la
MAPA
• Sueyrs, céphalées, palpiations, anxiété, amaigrissement
• Possible HTO sans traitement
• Retentissemnt souvent rapide et sévère: FO, protéinurie
Signes cliniques

• Présentations atypiques
• Crises douloureuses abdominales
• Troubles digestifs: nausées, constipation
• Accès de tremblement
• Œdème pulmonaire
Signes biologiques

• Intolérance au glucose ou duabète

• Parfois polyglobulie
• Hypokaliémie par stimulation du SRAA
Eléments évocateurs

• HTA paroxystique

• Triade classique

• HTA résistante

• Association à des hypoTA orthostatiques


Diagnostic biologique

• Dosage des métanéphrines urinaires de 24 heures

• Dosage des catécholamines libres urinaires post-critiques


Diagnostic topographique

• IRM
• Étendu si absence de masse:
• Localisations périaortiques, médiastiales ou vésicales

• Recherche de métastases
• Ganglionnaires, hépatiques, osseuses

• Scintigraphie à la MIBG
• Captée par le tissu phéochrome
• Recherche de petites tumeurs, d’ectopies, de métastases
Formes cliniques

• Phéochromocytomes malins
• Dans 10% des cas
• Non visible à l’anapath
• 30 à 40% si extrasurrénaliens (paragangliomes)
• Nécessité de la surveilance à long terme
Formes cliniques

• Formes familiales (10%)


• Chez l’enfant
• Tumeurs bilatérales
• Neurofibromatose de type 1 (RecklingHausen)
• NEM 2
• Maladie de Von-Hippel Lindau
Risques et complications

• Mort subite au cours d’une crise paroxystique

• Moment de survenue des paroxysmes: accouchement, intervention

• Complications per opératoire thérapeutique


Traitement

• Chirurgie en milieu spécialisé par une équipe bien entraînée

• Phéo bénin
• Préparation médicale:
• HTA: prazosine, puis Beta bloquant, autres (IEC)
• Hypovolémie, hypokaliémie, diabète
• Contrôle tensionnel et ECG per chirurgical +++
• Phéo malin
• T3 chirurgical et chimiothérapie
Surveillance

• A vie

• Dosages tous les 6 mois à 1 an


• Imagerie si anormale
Conclusion

• Cause rare d’HTA

• Diagnostic souvent clinique sur la base de la triade


• Formes atypiques existantes
• Formes associées

• Diagnostic : biologie et imagerie

• Traitement: prudent par des mains expérimentées


• Surveillance

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