Les besoins nutritionnels en

énergie, glucides et lipides

Cours proposé par C. Omoloko, Ph. D.

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1 – Source d’énergie
• a - Contribution exogène : glucides, lipides,
protéines des aliments

• b- Contribution endogène : les réserves

énergétiques de l’organisme ;
• Pour un adulte de 70kg et 1,73m,

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 1 – Source d’énergie (suite)
Nutriments tissus Quantité énergie
Triglycérides Tissu adipeux 100 000 kcal/420MJ
Glycogène Foie + muscles 200 kcal/840kJ
Glucose Circulation 40 kcal/168Kj
protéines muscles 25 000 kcal/105 MJ

N.B.: les protéines des muscles sont difficilement

utilisées comme source d’énergie. Seuls les
triglycérides du tissu adipeux constituent
Une réserve d’énergie mobilisable à long terme sans
qu’une altération des fonctions normales ne s’en suive.

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2 – Types de substrats énergétiques utilisés par
les tissus
• Cerveau → Glucose
• Eléments sanguins → Glucose
• Muscles → Glucose et acides gras
cortex → acides gras
• Le rein
zone médullaire → glucose
• Foie → résidus d’acides aminés

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3 – Dépenses énergétiques de l’organisme
Les dépenses énergétiques chez l’humain
varient constamment à cause de
• l’alimentation
• activité physique
• émotivité
• température ambiante et du climat

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3 – Dépenses énergétiques de l’organisme (suite)
Dépenses énergétiques totales = résultante de 4
composantes fondamentales chez 1 adulte:
• la dépense énergétique basale
• " de la thermorégulation
• " l’activité musculaire
• " la dépense de l’action
énergétique des aliments au cours de la
digestion

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3 – Dépenses énergétiques de l’organisme (suite)

a – dépense énergétique basale

Métabolisme basal (MB) = production de
chaleur chez un sujet
– repos, allongé, à jeun depuis 12 heures
– Température ambiante neutre (18-20°C)
– Ce n’est pas la dépense énergétique au cours du
sommeil

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3 – Dépenses énergétiques de l’organisme (suite)
MB (suite)

Elle correspond à la dépense énergétique due au

maintien des fonctions végétatives
– Contraction du cœur
– Travail osmotique des reins
– Réactions respiratoires
– Réactions de synthèse
– La thermorégulation
– Le maintien du tonus musculaire
– Stimuli nerveux + hormonaux pour stimuler toutes
ces activités automatiques
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 3 – Dépenses énergétiques de l’organisme (suite)
Facteurs de variation le métabolisme basal
MB = 1 kcal/kg/heure chez adulte ♂
0,9 kcal/kg/heure chez adulte ♀
– composition de l’organisme
– Âge, sexe, surface corporelle
– Sécrétions endocrines
– Sommeil
– État nutritionnel (jeun et malnutrition)
– État physiologique (maladie, grossesse, croissance, etc.)
– Altitude, climat et agents pharmacodynamiques

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 3 – Dépenses énergétiques de l’organisme (suite)
b – Les dépenses de la thermorégulation
Température du corps = équilibre entre la production
et pertes de chaleur (physiologie)
• production chaleur > pertes, température ↑
• production chaleur < pertes, température ↓
Mécanismes de la thermorégulation:
• Sang froid au niveau de l’hypothalamus, excitation
des centres orthosympathiques, vasoconstriction ,
↑ métabolisme, frissons
• Sang chaud, centres parasympathiques excités,
inhibition centres ortho-, transpiration intense
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3 – Dépenses énergétiques de l’organisme (suite)
c – Dépenses de l’activité musculaire
Varient selon
– Le genre de l’activité
– L’intensité
– Le temps consacré à cette activité
NB:
• dépenses basales sont liées à la masse
musculaire
• Celles de l’activité musculaire sont liées au
poids corporel
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3 – Dépenses énergétiques de l’organisme (suite)

d – Action énergétique des aliments

On pense que la nourriture ingérée augmente le
métabolisme basal d’environ 6 à 10%
Cette action énergétique n’est influencée par
aucun facteur, même pas la composition de la
nourriture ingérée

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 4 - Mesures des dépenses énergétiques
1. Calorimétrie directe
• a- chez l’humain (à l’aide d’une chambre
métabolique)
On mesure
- Changement de la température du volume H2O donc
la quantité de chaleur émise par le corps
- Échange O2 inspiré et CO2 expiré pour déterminer
le quotient respiratoire (QR)
CO
2 expiré

QR= O
2 inspiré

• Il a été établi que gl = 1; lip = 0.7; prot = 0.8

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 4 - Mesures des dépenses énergétiques (suite)
• b – dans les aliments
• Oxydation ou combustion gl, lip et prot libère de
l’énergie
→la détermination de la valeur énergétique des
aliments:
= le potentiel d’énergie chimique contenu dans un
aliment et qui peut être libéré sous forme de
chaleur par la combustion
Il a été établi que 1g gl → 4 kcal ou 17 kJ; 1g
lip → 9 kcal ou 38 kJ; 1g prot → 4 kcal ou 17 kJ
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4 - Mesures des dépenses énergétiques (suite)
Les aliments donnent quantités variables
d’énergie selon
-La concentration en gl, lip et prot
-La quantité ingérée
La valeur énergétique des aliments apparaît
dans la table de composition des aliments

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4 - Mesures des dépenses énergétiques (suite)
2. calorimétrie indirecte
On mesure la consommation d’O2 en un temps
donné en sachant que la consommation d’1 litre
d’O2 représente 4.82 kcal; en combinant cette
valeur au QR on obtient l’équivalent thermique
d’O2 consommé
Équivalent thermique de 1litre d’O2 gl = 5.047 kcal
lip= 4.686 kcal
prot= 4.60 kcal
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5 - Besoins en énergie selon les différents
groupes d’individus
La détermination des besoins énergétiques a
abouti à l’établissement des apports
recommandés des différents nutriments:
AJR=apports journaliers recommandés
Ils évoluent avec le temps sur la base des
données scientifiques disponibles

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5 – Besoins en énergie (suite)
– Facteurs de variation des besoins
énergétiques
• Activité physique
• Masse corporelle et sa composition
• Age
• Climat

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5 – Besoins en énergie (suite)
a - Chez les adultes:
ils ont été évalués chez la femme et l’homme de
référence (OMS/FAO)
 1973
Chez l’homme de 65 kg  3000kcal et
Chez la femme de 55 kg  2200 kcal
 1983
2700 kcal chez ♂ et 2100 chez ♀

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5 – Besoins en énergie (suite)
b - Besoins énergétiques du nourrisson
• Énergie nécessaire pour maintien, activité
physique et croissance rapide
Age (mois) Energie (kcal/kg poids corporel
3 120
3 -5 115
6-8 110
9-11 105
Moyenne en 1ère année 112

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5 – Besoins en énergie (suite)

ces estimations sont basées sur la

consommation du lait maternel chez les
nourrissons grandissant normalement. Ainsi, le
lait couvre les besoins énergétiques de la
naissance jusqu'à environ 6 mois. Au-delà de
cet âge, le lait seul ne couvre plus ces besoins

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5 – Besoins en énergie (suite)
c -Besoins en énergie des enfants et adolescents
Tranches âge Poids Energie Energie
(années) corporel (kg) kcal/kg pc kcal/MJ
Enfants
<1 7.3 112 820/3.4
1-3 13.4 101 1360/5.7
4-6 20.2 91 1830/7.6
7-9 28.1 78 2190/9.2
Adolescents
10-12 36.9 71 2600/10.9
13-15 51.3 57 2900/12.1
16-19 62.9 49 3070/12.8
adolescentes
10-12 38 63 2350/9.8
13-15 49.9 50 2490/10.4
16-19 54.4 43 2310/9.7
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5 – Besoins en énergie (suite)
d – Grossesse
Deux facteurs augmentent les besoins
énergétiques chez la femme enceinte
- Le développement du fœtus, du placenta et
des annexes
- L’augmentation du MB de 20% au cours du
2ème trimestre
FAO/OMS recommande une augmentation de
350 kcal/j ou 1.5MJ/j surtout au dernier
trimestre
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5 – Besoins en énergie (suite)

e – Lactation
La production journalière de lait maternel est
estimé à 850 ml en moyenne qui augmente la
dépense énergétique
FAO/OMS recommande une augmentation de
550 kcal/j ou 2.3 MJ/j au cours de la lactation

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 6 - Besoins en glucides
• L’être humain peut se maintenir en santé avec une
variation considérable de consommation glucidique
– Teneur faible chez les esquimaux
– Teneur élevée chez africains et orientaux
Variation compatible avec la santé parce que
Glucides, lipides, sont interchangeables
• Pas de recommandations stricte mais on pense que
100g gl/j empêchent l’apparition de la cétose et
permettent la fabrication du glycogène

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 7 - Besoins en lipides
• Pas de recommandations précises au sujet de la
quantité de lipides à inclure dans un régime normal
• Cependant valeur énergétique du régime est
assurée principalement par les glucides et lipides
• Toute restriction sévère des uns doit être
accompagnée d’une augmentation des autres pour
maintenir l’équilibre énergétique
• Ingestion de 25-35% des calories sous forme de
lipides est compatibles avec la santé, apporte des
acides gras essentiels et facilite l’absorption des
vitamines liposolubles
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7 - Besoins en lipides (suite)

On recommande que 8-10% de l’énergie totale

soit sous forme des acides gras libres
polyinsaturés dont 2% sous forme de linoléate
Chez le nourrisson on recommande que les
acides gras polyinsaturés représentent au
moins 3% des calories totales. Ce qui est
couvert par le lait maternel dont 6-9% des
calories proviennent de l’acide linoléique

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 8 - Besoins en vitamines
Pour déterminer les besoins en vitamines en général,
on utilise:
 l’évaluation clinique des sujets
 les mesures biochimiques qui déterminent :

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 8 - Besoins en vitamines (suite)
• l’excrétion urinaire de la vitamine/métabolite
• le taux sérique de la vitamine/métabolite
• l’excrétion urinaire ou le taux sérique après une
surcharge
• l’activité enzymatique reliée aux fonctions de la
vitamine et/ou d’autres tests
biochimiques/histochimiques
Ces différentes techniques ne donnent pas
nécessairement les mêmes résultats pour une même
vitamine; elles mesurent différents états nutritionnels

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 8 - Besoins en vitamines (suite)
Séquence de développement de la déficience en une
vitamine est la suivante chez un individu en bonne
santé, bien nourri et soumis à un régime déficient en
la vitamine étudiée :
• saturation des tissus
↓
• désaturation des tissus
↓
• lésions biochimiques
↓
• lésions cliniques
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8 - Besoins en vitamines (suite)
NB important: se référer au document word
« besoin vitamine »pour la description des
différentes méthodes de détermination des
besoins en vitamines

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9 – Besoins en minéraux

Pour déterminer la quantité de minéral pour

couvrir les besoins de l’organisme, on utilise la
méthode de bilan

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