Opération de Tubage Et Cimentation

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Les opérations de tubage

et de cimentation

Année-Scolaire : 2022-2023 1
Exposants

DIEYE LASME MEL OUATTARA


Abdourahamane Ange Patrick Nignabétien
Youssouf Epiphane Sinaly

2
Plan

Introduction

I. Le tubage
II. L'opération de tubage
III. Le ciment pétrolier
IV. Les opérations de cimentation

Conclusion

3
Introduction
 Généralité, définition et problématique

4
 Dans l’industrie pétrolière, il y a trois grandes phases à savoir

Exploration Développement Exploration

 Dans l’industrie pétrolière, il y a trois grandes phases à savoir

5
 Le forage a donc une place importante partant de la recherche
jusqu’à la production du pétrole

 Le forage est une technique qui consiste à creuser un trou vertical


dans le sol en utilisant une foreuse spéciale, pour atteindre la
couche de roche contenant le pétrole

 Plusieurs opérations sont mises en œuvre pour le bon


fonctionnement de l’activité de forage dans l’industrie pétrolière

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L’opération de tubage et de cimentation

 Ces deux opérations sont indispensables à la consolidation d’un puit

 Il n’existe en général pas de mise en place de tubage dans un


forage sans que celui-ci soit cimenté dans le puit

 Une mauvaise manœuvre de tubage ou de cimentation peut


entrainer des conséquences fâcheuses pour la poursuite du forage
ou pour la mise en exploitation du puit

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 Dans la suite de notre travail il s’agira de présenter le
ciment de forage, le tubage et comment sont faites les
opérations pour le bon déroulement du forage

8
Partie I

Le tubage
 Définition ;
 Types de tubage ;
 Matériaux utilisés pour le tubage ;
 Technologie des tubes casings et
tubings ;

9
Définition

 Il fait référence à un ensemble de tubes en acier ou en métal

 Il joue un rôle crucial dans le processus de forage

 Il offre une structure solide pour maintenir l’intégrité du puits et


prévenir les effondrements de parois

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Types de tubages

TUBAGE CONDUCTEUR

Ses Fonctions

 Protéger les formations géologiques peu profondes


 Stabiliser le puits
 Sceller les couches de sédiments
 Fournir une plateforme de travail

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Types de tubages
TUBAGE CONDUCTEUR

Ses Caractéristiques

 Ses Diamètre ou épaisseur


 Longueur
 Matériau
 Joints
 Extrémités de surface
 Revêtement de surface

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Types de tubages

TUBAGE DE SURFACE

Ses Fonctions

 Protéger les couches géologiques


 Réguler la pression du puits
 Empêcher la contamination de l’eau souterraine
 Soutenir les autres sections de tubage
 Fournir une plateforme de travail

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Types de tubages

TUBAGE DE SURFACE

Ses Caractéristiques

 Matériau
 Taille
 Épaisseur de paroi
 Connexions
 Revêtement de surface

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Types de tubage
TUBAGE INTERMÉDIAIRE

Ses Fonctions

 Renforcer les formations géologiques


 Isoler les zones de production
 Contrôler la pression du puits
 Séparer les fluides
 Soutenir les autres sections de tubages

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Types de tubage
TUBAGE INTERMÉDIAIRE

Ses Caractéristiques

 Matériau
 Taille
 Épaisseur de paroi
 Connexions
 Revêtement de protection

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Types de tubage

TUBAGE DE PRODUCTION

Ses Fonctions

 Extraire le fluide
 Empêcher les fuites de fluide
 Contrôler la pression du puits
 Faciliter le traitement des fluides

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Types de tubage

TUBAGE DE PRODUCTION

Ses Caractéristiques

 Matériau
 Taille
 Épaisseur de paroi
 Connexions
 Revêtement de protection

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Matériaux utilisés pour le tubage

Acier Composite

Résistant aux hautes températures Plus légers et résistants à la


et pressions. corrosion.

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Technologie des tubes casings et tubings

Les casings et tubings normalisés par l’American Petroleum


Institute (API) dans les spécifications 5CT. Ils sont caractérisés
par :

La géométrie du corps du tube


Le diamètre nominal est le diamètre extérieur du corps du tube.
o Casing (Quatorze) : 4 ½ ; 5 ; 5 1/2 ; 6 5/8 ; 7 ; 7 5/8 ; 8 5/8 ;
9 5/8 ; 10 ¾ ; 11 ¾ ; 13 3/8 ; 16 ; 18 5/8 ; 20 (en pouces).
Les dimensions supérieures correspondent aux tubes classés
Line Pipe.
o Tubings sont au nombre de dix :1.050 ; 1.315 ; 1.660 ; 1.900 ;
2.06 ; 2 3/8 ; 2 7/8 ; 3 ½ ; 4 ; 4 ½ .

20
Technologie des tubes casings et tubings
 Les longueurs sont définies par le range.

Range 1 Range 2 Range 3


Casing 16 à 25 ft 25 à 34 ft 34 à 48 ft
Tubing 25 à 34 ft 34 à 48 ft

 Poids nominal : en livre/pied l’épaisseur du tube est définie par l’intermédiaire


d’une formule que l’on peut retrouver dans l’API 5CT.

EXEMPLE: un casing 9 5/8 pouces est disponible dans les poids linéaires suivants :

Poids linéaires 32.30 36 40 43.50 47 53.50 58.40 61.10 71.80


(lb/ft)

Epaisseur (mm) 7.9 8.9 10 11.1 12 13.8 15.1 15.9 19.1

21
Partie II

Les
opérations de
tubage
 Préparation du trou ;
 Préparation de la colonne ;
 Descente des tubes.

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Préparation du trou

 Réaliser des opérations de diagraphie (diamétreur, déviation,


température) ;
 Redescendre la garniture de forage avant de commencer le tubage
(contrôle la tenue des parois et traiter la boue) ;
 Contrôle du trou avec une garniture rigide ;
 Améliorer les caractéristiques de la boue pour un forage profond.

23
Préparation de la colonne

 Stocker sur le parc en couches successives ;


 Identifier (grade d'acier, épaisseur, filetage) et mesurer au décamètre ;
 Numéroter pour être repérés sans ambiguïté.
 Ôter les protecteurs de filetage (remise des mâles) ;
 Nettoyer et graisser les joints, et les accessoires ;

24
Préparation de la colonne

25
Préparation de la colonne

26
Préparation de la colonne
SABOT
Guidage et descente

À canal avec ou
sans évents

Avec dispositif anti-


Sabot
retour permanent

Avec dispositif anti-


retour transformable

27
Préparation de la colonne
LANDING COLLAR

Siège des bouchons de cimentation (intercalé à deux à trois tubes au-dessus du


sabot ).
Anneaux et sabot seront choisis :

 du même type afin d'assurer


une redondance,
 de type anti-retour si le sabot
n'en est pas muni.

28
Préparation de la colonne
CENTREURS

Le centrage d'une colonne permet une bonne cimentation.

 les centreurs rigides dits positifs (avec


lames en U) sont réservés aux annulaires
tubage-tubage,
 les centreurs souples (droits et spiralés)
sont utilisés pour le centrage des colonnes
dans le découvert.

29
Préparation de la colonne
SCRATCHER

Les gratteurs sont utilisés pour détruire le cake et favoriser une meilleure
adhérence du ciment sur la formation, mais leur utilisation n'est pas toujours
nécessaire en présence de terrains poreux et perméables.

 rotation : gratteurs rotatifs,


 va-et-vient (reciprocating) : gratteurs alternatifs.

30
Préparation de la colonne
SCRATCHER

Rotatifs Alternatifs
• fixées le long de la • forme
génératrice du circonférentielle
cuvelage • fixés autour du tubage
• équipés de fils d'acier • dis­positif autobloquant
ou d'un câble formant ou entre deux colliers
des boucles de butée.
• fixés par soudage ou
entre deux colliers de
butée

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Préparation de la colonne
Hydrobonders

Ces équipements (Colliers tourbillonneurs) modifient le profil d'écoulement pour


améliorer l'efficacité de déplacement du fluide de forage par le laitier et favoriser
la liaison ciment-formation. Ils peuvent être mis en place sur le tubage au droit
des puits cavés pour assurer un meilleur remplissage de ces derniers.

32
Préparation de la colonne

Ombrelles et cimentation

Les ombrelles sont utilisées pour limiter les pertes de laitier de ciment dans les
zones fragiles, mais leur usage est réservé à des profondeurs faibles à
moyennes, et il existe deux types :
 Le modèle classique en forme de corbeille-pétales et ,
 L'ombrelle-centreur qui permet une utilisation dans le découvert et une mise
en mouvement du tubage pendant la cimentation.
Tête de cimentation

La tête de cimentation est fixée au sommet et permet la circulation de la boue de


forage, l'injection du laitier et la chasse du bouchon supérieur avec la boue initiale. 33
Préparation de la colonne
Bouchons de cimentation

Les bouchons sont utilisés pour séparer les différents fluides à l'intérieur du
tubage et éviter leur contamination. Ils sont de deux types :

 Le bouchon inférieur, facultatif mais recommandé, sépare les fluides et racle


les parois du tubage.
 Le bouchon supérieur, obligatoire, est étanche et résistant aux hautes
pressions, et permet de réaliser un test en pression de la colonne.

34
Préparation de la colonne
Bouchons de cimentation

35
Préparation de la colonne
Équipement de cimentation primaire en tête de puits sous-marine

Équipement de cimentation primaire en tête de puits sous-marine :


L'assemblage sous-marin est fixé sur l'outil de pose de la colonne dans la tête
de puits sous-marine. Les bouchons sont largués : par une bille que l'on laisse
chuter dans les tiges de forage pour obturer le bouchon inférieur, ou par un
bouchon pompé dans les tiges jusqu'au bouchon supérieur.

36
Préparation de la colonne
Équipement de cimentation primaire en tête de puits sous-marine

37
Préparation de la colonne
Équipement spécifique pour les cimentations à double étage

L'équipement de cimentation primaire est standard, mais pour cimenter le


deuxième étage, il faut incorporer en plus à la colonne un anneau de cimentation
étagé ou DV (diverter valve).
Lorsque la cimentation primaire est effectuée, on ouvre la DV par action de
pression sur la bombe obturant la chemise inférieure. La cimentation du
deuxième étage peut alors avoir lieu. Puis l'envoi du bouchon de fermeture
déplace la chemise supérieure en fin de chasse et referme les by-pass.

38
Préparation de la colonne
Équipements de cimentation de liner

Les colonnes perdues sont équipées comme pour une cimentation primaire en
tête de puits sous-marine, mais la suspension se fait dans la colonne précédente
au moyen d'un mécanisme appelé liner-hanger.
 Mécanique :- (J slot) c'est par un mouvement longitudinal et de rotation que
l'on viendra déverrouiller les patins d'accrochage et les coincer dans le casing,
 Hydraulique : l'envoi d'une bille et l'action de la pression hydraulique met en
mouvement une chemise qui active l'accrochage.

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Descente des tubes

Il faut faire cette descente le plus rapidement possible car comme toute
manœuvre, cela représente un temps improductif.
Le principe de manipulation des tubes est le même que celui des tiges de forage
mais l'équipement est adapté aux diamètres des casings et à leur résistance plus
faible à l'écrasement.
L'emploi d'une table de cimentation et d'élévateur à coins est fréquent.

40
Descente des tubes

41
Partie III

Le ciment
pétrolier

 Définition
 Objectifs
 Types de ciment

42
Définition

 La cimentation est une étape essentielle dans le processus de


forage pétrolier. Elle consiste à injecter du ciment dans l’espace
annulaire entre la paroi du puits et les tubages métalliques

43
Objectifs

 Isolation

 Stabilité structurelle

 Protection des formations

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Types de ciment

 Ciment de classe G

 Ciment de classe H

 Ciment à prise rapide

 Ciment résistant à l’eau salée

45
Partie VI

Les
opérations de
cimentation
 Procédure de cimentation
 Principe de la méthode
de cimentation
 Sélection du laitier
46
Partie VI

1. Procédure de cimentation

47
Les opérations de cimentation

1 2 3
Injection du laitier de Considération après
Préparation du ciment la cimentation
trou

48
1
 commence bien avant l'opération de cimentation elle-
même.

 Avant de descendre le tubage, les tiges de forage sont


généralement retirées du puits pendant une période de
12 à 24 heures

 Avant de pomper la boue de ciment, il est nécessaire de


réaliser une circulation de boue afin de nettoyer le puits et
d'éliminer les déblais et la boue accumulés sur les parois.

49
Les opérations de cimentation

1 2 3
Injection du laitier de Considération après
Préparation du ciment la cimentation
trou

50
2
 Après l'introduction du bouchon de fond, à mesure
que le ciment est pompé à l'intérieur du tubage, la
pression de pompage diminue progressivement

 Lorsque le bouchon de fond atteint le collet flottant,


la pression augmente légèrement, puis chute pour
indiquer la rupture du bouchon supérieur.

 Ensuite, la pression de circulation augmente


régulièrement, indiquant une quantité croissante de
boue à l'extérieur du tubage. L'arrivée du bouchon
supérieur sur le bouchon de fond entraîne une forte
augmentation de la pression de pompage.
51
Les opérations de cimentation

1 2 3
Injection du laitier de Considération après
Préparation du ciment la cimentation
trou

52
3
 Temps de durcissement : Il est important de
respecter le temps de durcissement
recommandé du ciment avant de poursuivre
les opérations ultérieures

 12h pour les casing intermédiaires, 5 à 8 h


pour les casing de surface.

53
54
Partie VI

2. Principe de la méthode de cimentation

55
Principe de la méthode de cimentation

 consiste à injecter un laitier de ciment dans l'espace annulaire entre le tubage


et la paroi du trou de forage, en utilisant des pompes à haute pression

 Le laitier est mélangé en surface à l'aide de deux éducteurs d'eau sous


pression et la densité est contrôlée en permanence pour s'assurer de sa
qualité.
 L’alimentation en ciment sec se fait par gravité à partir d'un silo ou par
conduite sous pression d'air dans le cas des installations offshore

 Le réglage de la densité du laitier se fait par les variations d'un débit d'eau se
déversant en aval du point de rencontre ciment et eau de mixage.

56
Partie VI

I. Principe de la méthode de cimentation

Cimentation de
Cimentation Ciment à 2
colonne
primaire étages
perdue ou liner

Pose de
Squeeze de bouchons de
ciment ciment

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Cimentation primaire

 La cimentation primaire est une étape essentielle dans le forage


pétrolier qui consiste à cimenter les tubes de forage ou les tubages en
place dans le trou de forage pour empêcher les fluides indésirables de
remonter à la surface et pour renforcer la structure du puits. Cette
étape est réalisée immédiatement après la mise en place des tubages,
avant le début de la production de pétrole.

58
Cimentation primaire

 La cimentation primaire est réalisée en injectant un laitier de ciment à


haute densité dans l'espace annulaire entre les tubages et la paroi du
trou de forage. Le laitier de ciment est préparé en surface en mélangeant
du ciment, de l'eau et éventuellement des additifs tels que des
retardateurs, des fluidifiants ou des stabilisateurs. Le mélange est ensuite
pompé à haute pression dans le trou de forage à travers les tubages ou
les tiges de forage.

59
Cimentation primaire

 La cimentation primaire est cruciale pour assurer l'étanchéité du puits


et la stabilité de la structure du puits. Elle peut également contribuer à
la prévention des fuites de pétrole ou de gaz vers les formations
géologiques environnantes. La qualité de la cimentation primaire est
donc primordiale pour la sécurité et l'efficacité de l'exploitation
pétrolière.

60
Cimentation primaire

61
Cimentation à deux étages

 La cimentation à deux étages est une méthode de cimentation utilisée dans


le forage pétrolier pour renforcer la structure du puits.

 Elle implique l'utilisation de deux laitiers de ciment de densité différente


pour cimenter deux zones différentes du trou de forage.

 La première étape consiste à injecter le laitier de ciment de densité la plus


élevée dans la zone qui nécessite une cimentation plus solide.

62
Cimentation à deux étages

 Une fois cette zone cimentée, la deuxième étape peut être


effectuée en injectant le laitier de ciment de densité plus faible dans
la zone qui nécessite une cimentation moins solide.

 Cette méthode est utilisée dans les zones de forage où la formation


géologique est hétérogène.

63
Cimentation à deux étages

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Cimentation de colonne perdue ou liner

 La cimentation de colonne perdue ou liner est une opération de cimentation


où le tubage ne s'étend pas jusqu'à la surface.

 Cette technique est utilisée lorsque le trou de forage est déjà foré et que le
tubage ne peut pas être descendu jusqu'à la surface ou lorsqu'une section
spécifique du trou doit être tubée.

 Implique l'injection de ciment à partir du fond du tubage, qui remplit ensuite


l'espace annulaire entre le tubage et le trou
65
Cimentation de colonne perdue ou liner

 L'objectif principal de la cimentation de colonne perdue est d'isoler les zones


de production des zones d'eau ou de gaz non productives. Cette technique
permet également de stabiliser les formations géologiques et de protéger le
tubage contre la corrosion.

 La qualité de la cimentation de colonne perdue dépend de plusieurs facteurs


tels que la densité du laitier, la pression d'injection et la viscosité du laitier.
Une mauvaise cimentation peut entraîner des problèmes de production, de
sécurité et environnementaux
66
Cimentation de colonne perdue ou liner

67
Squeeze de ciment

 C'est la mise en place d'un laitier de ciment sous pression à un point donné
du puits.

 Le but de l'opération est de remédier à un défaut d'étanchéité ou de créer


une nouvelle étanchéité (perforation d'une couche déplétée).

 Cette opération consiste à appliquer de la pression sur une formation


perméable pour que le laitier se déshydrate progressivement et forme un
cake de ciment faisant prise et colmatant les défauts d'étanchéité ou les
zones à pertes. 68
Squeeze de ciment

69
Pose de bouchons de ciment

 A pour objectifs l'isolement de couches perméables, la fermeture de niveaux


aquifères, la reprise d'un puits en déviation, le colmatage de pertes de
circulation, ou l'abandon d'un réservoir déplété.
 Le ciment est préparé avec des additifs tels que le sable et le chlorure de
calcium pour renforcer sa résistance mécanique et accélérer sa prise.
 La hauteur à couvrir dépend de l'objectif recherché et le volume à refouler
doit être calculé avec précision.
 Le contrôle final de la résistance du bouchon est effectué après 24 heures.

70
Partie IV

3. Sélection du laitier

71
Sélection du laitier

 Lors de la sélection du laitier de ciment en forage, plusieurs facteurs doivent


être pris en compte, notamment :

 la température statique et de fond de trou,


 la densité,
 la viscosité et les caractéristiques de filtration du laitier,
 le temps de prise et de développement de la résistance à la compression.

72
Sélection du laitier

 Les laitiers sont composés de ciment, d'eau et d'additifs, dont certains


peuvent être incompatibles.

 Différentes catégories de ciment sont définies par des normes API en fonction
de la profondeur et de la température du fond du puits et de la présence
d'eaux de formation corrosives.

 Les laitiers sont testés en laboratoire pour simuler les conditions de mise en
œuvre et d'environnement après la mise en place.
73
Partie IV

I. Sélection du laitier

Le phénomène Additifs ou
Caractéristiques
d'hydratation agents de
des ciments
des ciments cimentation

Fluide
Agents divers intermédiaire
(spacer)

74
Caractéristiques des ciments

Fabrication

 Le ciment portland artificiel est fabriqué à partir d'un mélange de calcaire


et d'argile, qui est cuit à plus de 1400 °C dans un four rotatif.

 Le clinker obtenu est ensuite refroidi et broyé avec des adjuvants tels que
le gypse, les terres de pouzzolane naturelles ou artificielles et les laitiers
de haut fourneau.

75
Caractéristiques des ciments

Fabrication

 Le produit final est un mélange complexe de silice, de calcium,


d'aluminium et de fer, dont la composition minéralogique exacte est
calculée à partir d'une analyse minéralogique.

 Les composants de base du ciment portland artificiel sont le silicate


tricalcique(C3S ), le silicate dicalcique(C2S ), l'aluminate tricalcique(C3A)
et le ferro aluminate tétracalcique(C4AFe).

76
Le phénomène d'hydratation des ciments

 Lorsque le ciment est mélangé avec de l'eau, les composants anhydres


commencent à se dissoudre en premier, suivis des composants hydratés plus
stables.

 Si l'eau est insuffisante, les constituants anhydres peuvent se dissoudre à


nouveau, provoquant une soudure progressive des aiguilles cristallines
jusqu'à ce que le système se durcisse complètement.

77
Le phénomène d'hydratation des ciments

 Le C3A est le premier constituant à réagir et il détermine la rapidité de la prise


en fonction de la composition de la phase aqueuse.

 Si le sulfate est présent dans les eaux d'infiltration, il peut se former un


sulfoaluminate de C2 qui augmente le volume et rompt le réseau cristallin.

 Plusieurs facteurs peuvent affecter l'hydratation du ciment, notamment:


 la température,
 la pression,
 la contamination, 78
Le phénomène d'hydratation des ciments

 L'élévation de la température accélère la vitesse d'hydratation, tandis que


la pression peut accélérer ou ralentir l'hydratation en modifiant les
conditions d'équilibre de la phase liquide.

 La contamination peut affecter l'hydratation en ajoutant des éléments


solubles ou non qui modifient l'équilibre de la phase aqueuse, ce qui peut
affecter le temps de pompabilité, la résistance finale et la qualité finale du
ciment.

79
Additifs ou agents de cimentation

 Les accélérateurs permettent d'accélérer la prise du ciment à basse


température ou de compenser l'effet retardateur d'autres additifs.

 Les retardateurs ont l'effet inverse et retardent la prise du ciment, ce qui


peut être utile dans certaines situations.

 Les allégeants sont des matières inertes légères ajoutées au ciment


pour réduire sa densité et ses coûts, mais ils peuvent également avoir un
effet sur le temps de prise et la résistance à la compression.

80
Additifs ou agents de cimentation

 Les agents de contrôle de filtration sont utilisés pour éviter la perte d'eau
du ciment par filtration dans les formations perméables.

 Enfin, les agents alourdissants sont inertes et servent à augmenter la


densité du laitier.

81
Agents divers

 Les fluidifiants, qui compensent une trop grande viscosité ou une


tendance à gélifier de certains laitiers, et facilitent l'établissement de
régimes d'écoulement turbulents lorsqu'ils sont exigés.

 Les anti-moussants, qui évitent l'excès de mousse produite au


mixage de certains ciments, laquelle risque d'interférer avec le bon
fonctionnement des pompes.

82
Agents divers

 Les gélifiants, qui modifient les caractéristiques thixotropiques de


certains laitiers

 Les additifs liquides, qui peuvent être ajoutés à l'eau de mixage au


lieu d'être intégrés à sec au ciment avant mouillage.

83
Fluide intermédiaire (spacer)

 Facilite le déplacement de la boue dans l'annulaire,

 Isole le laitier du ciment en évitant tout contact avec la boue et prévient


ainsi le gel de la boue,

 il facilite l'élimination de la boue gelée sur les parois du tubage.

84
Fluide intermédiaire (spacer)

 Le calcium présent dans le ciment peut floculer les particules argileuses


des boues, créant des bouchons de boue très visqueuse.

 Ces bouchons peuvent être transpercés par le ciment, ce qui peut


entraîner une mauvaise cimentation.

 Les fluides intermédiaires agissent donc principalement comme


tampon pour éviter la contamination de la boue en contact avec le
ciment.
85
Fluide intermédiaire (spacer)

86
Conclusion
 Résumé, synthèse et importance

87

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