Chapitre 3 CALCUL DES TUNNELS - GA 4
Chapitre 3 CALCUL DES TUNNELS - GA 4
Chapitre 3 CALCUL DES TUNNELS - GA 4
TUNNELS
Par:
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PLAN
0. Introduction
I: Généralités sur les tunnels
II: Creusement des tunnels
III: Soutènement des tunnels
IV: Dimensionnement du soutenement et evaluation des
mouvements de terrain
0.INTRODUCTION
0.1. Définition des concepts
François M., Mécanique des Roches et Travaux en Souterrain : Cours et Exercices Corrigés,
Cachan, Paris, 2012.
0.1. Définition des concepts (2)
Un tunnel est une galerie souterraine livrant passage à une voie de
communication (chemin de fer, canal, route, chemin piétonnier). Sont
apparentés aux tunnels par leur mode de construction les grands
ouvrages hydrauliques souterrains, tels que les aqueducs, collecteurs
et émissaires destinés soit à l'amenée, soit à l'évacuation des eaux des
grands centres et certaines conduites établies en liaison avec les
barrages et usines hydro-électriques.
Auscultation : instrumentation et mesure de grandeurs physiques
permettant de comprendre et de maîtriser d’une part le comportement
de l’ouvrage, et d’autre part, son incidence sur l’environnement
(terrain, tunnel, ouvrages voisins).
Blindage : enfilage de plaques métalliques ou de planches en bois
entre les cintres de soutènement. Le blindage sert souvent de coffrage
perdu lorsqu’il est accompagné d’un remplissage béton, il a également
un rôle structurel de maintien.
0.1. Définition des concepts (3)
Bouclier : système de protection et de soutènement d’un tunnelier
constitué le plus souvent d’un tube métallique épais à peu près du
diamètre de la section excavée.
Cintre : profilé métallique normalisé (IPE, HEA, HEB...) cintré selon
la géométrie du tunnel et qui sert à soutenir le terrain.
Confinement : application d’une pression sur les parois d’un tunnel,
par le biais d’un soutènement principalement, dans le but de limiter
les convergences et le déconfinement du terrain.
Convergence : rétrécissement diamétral d’une section de tunnel.
Débourrage : venue d’eau et/ou de matériaux meubles violente et
inattendue suite à l’excavation du front de taille.
0.1. Définition des concepts (4)
Déconfinement : réorganisation des contraintes autour du tunnel, de
part et d’autre du front de
taille. On dit que le terrain est entièrement déconfiné lorsqu’il a atteint
son équilibre final.
Exhaure : évacuation des eaux qui s’infiltrent naturellement dans le
tunnel ou qui sont utilisées pour les besoins du chantier.
Injection : terme générique désignant les techniques de substitution et
de comblement des vides dans les terrains par un coulis durcissant.
Les injections ont deux utilités : augmenter la résistance et/ou
étancher.
Marinage : évacuation des marins issus de l’excavation.
Marins : déblais formés par l’excavation d’un pas d’avancement.
0.1. Définition des concepts (5)
Pas d’avancement : longueur de terrain excavée en une seule phase.
Plan de tir : plan du front de taille où figurent les trous de forage, les
différents retards et microretards de détonateurs, les lignes de tir pour
les tirs séquentiels ainsi que les quantités d’explosifs utilisées.
Stross : partie inférieure d’un tunnel dans une excavation par demi-
sections (section inférieure).
Tunnelier : machine pleine section destinée à réaliser des tunnels,
pouvant aller du creusement à la pose du revêtement final. On parle
aussi de TBM (Tunnel Boring Machine).
Volée : pas d’avancement d’un tunnel creusé à l’explosif. La volée
correspond à la longueur de forage des trous pour les explosifs.
Voussoir : écaille de béton armé préfabriquée. Plusieurs voussoirs
forment un anneau, et plusieurs anneaux forment le revêtement de
certains tunnels.
0.2. Pourquoi construire en
souterrain
Occupation du sol et d'implantation
Raisons d'isolation
Préserver l'environnement
Les ouvrages souterrains offrent des avantages en matière de protection des objets
ou produits qu'ils abritent. Par exemple, la conservation des produits alimentaires
est améliorée par les conditions de température modérées et constantes et par la
possibilité de créer un environnement étanche.
Ils offrent aussi une efficacité contre la transmission des bruits ambiants. De la
même manière, pour les sources de vibration situées en surface, les niveaux de
vibration diminuent rapidement avec la profondeur dans le sol et la distance à la
source.
Aussi, le terrain fournit une protection contre les explosions, en absorbant les chocs
et l'énergie dissipée.
0.2.2. Raisons d'isolation
0.2.2.4. Confinement
Le souterrain permet d’isoler les activités dangéreuses
éventuellement évitables en surface d’atteindre celle-ci.
Il permettra, par exemple, de protéger la surface vis-a-vis des
nuisances et dangers créés par certaines installations, comme le
stockage de matières dangereuses et les exploitations a risques Citons
par exemple le stockage des déchets nucléaires et certaines
installations comme les centrales nucléaires.
0.2.2. Raisons d'isolation
0.2.2.5. Sécurité
essentiellement :
Des terrains dans lesquels le front de taille est stable mais qui
nécessitent un soutènement proche du front,
- Le creusage ou excavation
- La purge et le marinage
- La pose du soutènement
- La pose de l’étanchéité
- La pose du revêtement
1.4.1. Etudes du terrain
Le plus proche possible du front, mais pas trop près non plus (cf. partie
3.3.7), on vient placer un soutènement. Autrefois provisoire, en attendant
le revêtement, il est de plus en plus prévu pour participer à la reprise des
efforts du terrain à long terme. Parfois il peut même rester le seul soutien
du tunnel après son achèvement lorsque la configuration hydro-
géologique le permet.
Il a un rôle de protection et de sécurité pour le personnel travaillant sous
terre (chutes de petits blocs), de supportage pour assurer la stabilité des
gros blocs et de confinement pour limiter la convergence du terrain.
Il sert aussi de carapace protectrice vis-à-vis de l’altération des terrains
en paroi. L’espace non-soutenu durant le travail au front s’appelle le
décousu. Selon la qualité du terrain, le décousu peu aller de quelques
décimètres à plusieurs mètres.
1.4.4. Pose de l’étanchéité
tendres
front de taille
perméabilité
Discontinuités du massif rocheux : densité de fracturation,
Alluvions
anciennes
Turonien
(Calcaires)
Cénomanien
Supérieur
(Marno-
Calcaire)
Cénomanie
inférieur
(Marne gris
noir)
Néoconien
(Marno-
Calcaire)
3.3.1. Conditions géologiques
Jurassique
(Calcaires)
3.3.1. Conditions géologiques
Type de roche
3.3.1. Conditions géologiques
Charge hydraulique
3.3.2. Conditions hydrogéologiques
Perméabilité
3.3.3. Discontinuités du massif rocheux
Classes du RQD
Le RQD (Rock Quality Designation), est un paramètre proposé par
D. Deere en 1964 ; il exprime le rapport en pourcentage entre la
longueur cumulée des carottes supérieures à 10 cm et la longueur
totale de carotte considérée (1m pour l’AFTES) :
3.3.3. Discontinuités du massif rocheux
Classes des ID
Cintres réticulés
4.1.1. Approche empirique
Cintres lours
4.2. Développement de la méthode convergence-
confinement
Plutôt que de méthode, il conviendrait de parler de concept. Les idées et
théories qui sont liées à ces deux termes : convergence et confinement,
sont reprises dans toutes les autres approches du dimensionnement.
La convergence a été définie à l’introduction du cours ; elle est liée à un
déplacement. Le confinement est la pression radiale qui s’applique sur le
pourtour de l’excavation, en présence d’un soutènement. Il constitue en
quelque sorte le chargement du soutènement. On parle aussi de
déconfinement, mais pour le terrain. Il s’agit de la décompression causée
par la présence du tunnel.
Ce déconfinement s’amorce bien en avant du front (un diamètre
environ).
Pour situer le contexte, cette méthode est née suite au succès de la
NATM dans les années 70. Sa conceptualisation complète remonte au
tout début des années 80.
4.2. Développement de la méthode convergence-
confinement
4.2. Développement de la méthode convergence-
confinement
4.2. Développement de la méthode convergence-
confinement
4.2. Développement de la méthode convergence-
confinement
4.2. Développement de la méthode convergence-
confinement
Notion de déconfinement
4.2.1. Courbe de convergence
4.2.1. Courbe de convergence
4.3.1. Courbe de convergence
4.2.1. Courbe de convergence