La Dysnée

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14.03.

2023

LA DYSNÉE
MEMBRES DU
GROUPE • Bedanifatima
• Amrane hayat
• Baroudda sonia
LE CONTENU=

• Définition
• Étude sémiologique
• Les étiologies
• Les mécanismes de la dyspnées
• conclusions
DÉFINITION=
• Inconfort,
• sensation d’essoufflement,
• difficulté respiratoire survenant pour un niveau d’activité usuelle n’entraînant
normalement aucune gêne.
• Sensation subjective. 
• Symptôme très fréquent. 
ÉTUDE SÉMIOLOGIQUE=
• 1. Interrogatoire=
-Apprécier le terrain :  Antécédents, Comorbidités, Traitements en cour.
-Caractériser la dyspnée : 
 - Selon le mode de début : aiguë ( début brutal) ou chronique ( début progressif)
- Selon les circonstances de survenue : + Repos ou effort, + Position : décubitus
(orthopnée) ou orthostatisme (platypnée), + Facteurs déclanchants( saisonniers,
climatiques, environnementaux ou toxiques ,…) + Horaire
 - Selon le mode d’évolution : dyspnée paroxystique ou permanente .
-Evaluer l’intensité :
 La classification de New York Heart Association (NYHA) est la plus utilisée :
Stade I : dyspnée d’effort pour des efforts importants inhabituels : aucune gêne n’est
ressentie dans la vie courante, 
Stade II : dyspnée pour des efforts importants habituels, tels que la marche rapide ou
en côte ou la montée des escaliers (> 2 étages),
 Stade III : dyspnée pour des efforts peu intenses de la vie courante, tels que la
marche en terrain plat ou la montée des escaliers (< ou = à 2 étages), 
Stade IV : dyspnée permanente de repos ou pour des efforts minimes (enfiler un
vêtement, par exemple) ; - nombre d’oreillers utilisés pendant la nuit si orthopnée.
• 2. Examen clinique:
•  a. Caractériser la dyspnée:
•  - Déterminer la phase du cycle respiratoire concerné : dyspnée inspiratoire,
expiratoire ou aux deux temps.
•  - Évaluer :
• • La fréquence respiratoire : tachypnée (> 25 cycles/min), bradypnée (< 10
cycles/min) , apnée ( arrêt respiratoire ).
• • Le rythme respiratoire : régulier ou irrégulier (dyspnée de Kussmaul, dyspnée de
Cheynes-Stokes), entrecoupé d’apnée ou non ; 
• • L’intensité : polypnée (respiration rapide et superficielle), hypopnée ou
oligopnée (diminution de la ventilation). 
• b. Rechercher des éléments d’orientation étiologique: 
• - Recherche de signes généraux : fièvre, frissons, amaigrissement
• -Auscultation pulmonaire : normale, crépitants, sibilants…
• c. Rechercher des signes de gravité devant une dyspnée aiguë:
tirage sus-sternal, sus-claviculaire, creusement intercostal, battement des ailes du nez,
balancement thoraco-abdominal,
Cyanose, sueurs, tachycardie > 120/min, signes de choc (marbrures), angoisse, SpO2
< 90 %
Encéphalopathie, respiratoire (astérixis), agitation, somnolence, coma.
LES TYPES DE LA DYSPNÉE=
• La dyspnée peut prendre deux formes, selon le temps qu’elle concerne=
• dyspnée expiratoire qui est caractéristique des maladies obstructives : asthme et BPCO. Il peut s’associer un
bruit expiratoire aigu.
• dyspnée inspiratoire : souvent due à un obstacle laryngé (corps étranger, phlegmon, épiglottite, tumeur,
paralysie des cordes vocales).
• Parfois, la dyspnée concerne les deux temps du cycle respiratoire, c’est le cas de la plupart des maladies
pulmonaires avec retentissement sur l’oxygénation (hématose) : l’accélération de la ventilation permet une
meilleure oxygénation.
• La dyspnée d’effort ne se produit que lorsque le patient s’adonne à une activité physique plus ou moins intense,
elle peut être physiologique (adaptation ventilatoire) ou pathologique (asthme d’effort, insuffisance cardio-
respiratoire).
Une dyspnée peut être causée ou majorée par une anémie (diminution du nombre de globules rouges,
transporteurs d’oxygène).
LES ÉTIOLOGIES=
• Causes pulmonaires et extra-pulmonaire.
• les plus fréquentes sont=
• L' asthme
• Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
• Insuffisance cardiaque
• L'ischémie myocardique
• La pneumonie
MÉCANISMES DE LA DYSPNÉE =
• La dyspnée dépend de 3 principaux facteurs :

•  La pression intra-thoracique 

•  Le contenu artériel en oxygène

•  Le Ph sanguin
• 1-rappel sur la physiologie pulmonaire=

La respiration a un rôle essentiel. Sa fonction principale est de :


apporter de l'oxygène : 02 aux cellules de l'organisme. 
Débarrasser l'organisme des déchets : CO2 (gaz carbonique en excès). 
Maintenir à un niveau normal les paramètres sanguins (mesure par les gazes du sang :
paO2, paCO2, SaO2 et pH).
 quelles soient les demandes de l'organisme : repos, sommeil, effort de la vie courante,
marche, montée d’escalier, effort intense de type sportif. 
• Le transport de l’O2 et du CO2
dépendent de 4 processus
distincts : 
• la ventilation pulmonaire
(mouvement des gazes dans et hors
des poumons).
• la diffusion alvéolo-capillaire.
• le transport de l'O2 et du CO2 par
le sang.
• le passage des gaz des capillaires
vers les tissus (respiration
cellulaire).
LES ZONES 
FONCTIONNELLES=
• LA MECANIQUE VENTILATOIRE= 
• La ventilation est un phénomène périodique qui consiste en une succession de mouvements
d’inspiration au cours desquels un volume d’aire est inspiré et de phénomènes d’expiration
au cours desquels un certain volume d’air est rejeté ou expiré. Ce sont donc des processus
qui président à l’entrée et à la sortie d’air des poumons. 
• L’inspiration : un phénomène actif.
• L’inspiration est un phénomène actif au cours duquel le volume thoracique augmente. En
revanche la pressions alvéolaire (ou la pression des poumons) diminue. Cette pression
devient alors inférieure à la pression atmosphérique. Ce phénomène va donc permettre
l’entrée de l’aire (environ 21% d’oxygène) de la bouche vers les alvéoles.
• Le muscle principal de l’inspiration est le diaphragme. Lors de l’inspiration il va s’abaisser
et pousser le volume de la cage thoracique vers le bas. 
• L’expiration : un phénomène passif. 
•  qui résulte de la relaxation des muscles inspiratoires et du retour élastique du tissu
pulmonaire. Etiré lors de l’inspiration, le poumon revient ensuite à sa position de base
• 2-mécanismes de la dyspnée=
• Le système de contrôle de la respiration met en jeu des boucles de rétroaction réflexes qui
prennent leur origine à partir de=
• récepteurs pulmonaires sensibles à la distension pulmonaire,
• Récepteurs sensibles à l’inhalation de gaz irritants et à la congestion pulmonaire ,
• des récepteurs extrapulmonaires représentés par des chémorécepteurs sensibles à
l’hypercapnie, l’acidose et l’hypoxie , 
• des mécanorécepteurs sensibles à la tension et la variation de longueur des muscles
respiratoires et des membres.

Ces récepteurs se projettent au niveau des centres respiratoires situés dans le tronc cérébral et
composés de neurones bulbaires inspiratoires et expiratoires qui commandent par
l’intermédiaire de motoneurones les muscles respiratoires.
• La dyspnée peut être expliquée par plusieurs mécanismes qui sont (4) : 

• - une inadaptation de la mécanique des muscles respiratoires à la commande centrale, 

• - une stimulation excessive et /ou une altération de la sensibilité des récepteurs


extrapulmonaires,

•  - une stimulation excessive et /ou une altération de la sensibilité des récepteurs pulmonaires,

•  - une stimulation directe et excessive des centres respiratoires


• Inadaptation de la mécanique des muscles respiratoires à la commande
centrale=

• En cas d’altération de la mécanique ventilatoire, les centres inspiratoires


tendent à augmenter leur activité de manière à adapter la tension des muscles
inspiratoires à cette altération. Parfois, cette commande exagérée des centres
inspiratoires n’arrive pas à augmenter les possibilités mécaniques des muscles
inspiratoires. Cette inadaptation de la mécanique des muscles respiratoires à la
commande exagérée des centres inspiratoires se manifeste par une dyspnée.
• Les causes de cette inadaptation sont =
• une augmentation
des résistances des voies aériennes qui est responsable d’une limitation
des débits inspiratoires et/ou expiratoires.
Exp=BPCO, asthme, sténoses des voies aériennes supérieures.
• une diminution de la compliance pulmonaire due à une augmentation de la pression
de rétraction élastique pulmonaire.
• une dysfonction des muscles respiratoires
• une limitation des mouvements respiratoires causée par une douleur thoraco-
abdominale d'origines diverses exp= cyphoscoliose, une spondylarthrite
ankylosante ou une sclérodermie
• Stimulation excessive et/ou altération de la sensibilité des récepteurs
extrapulmonaires=
• Chémorécepteurs=
• Les chémorécepteurs sont de deux types :
•  - des chémorécepteurs centraux situés au niveau de la surface ventrale du tronc cérébral
à proximité des neurones respiratoires bulbaires. Ils sont stimulés par=
• l’acidose du liquide céphalo-rachidien,
•  par l’hypercapnie  (PaCO2),
•  Ils sont insensibles à l’hypoxie . 
• - des chémorécepteurs périphériques situés au niveau de la bifurcation des artères
carotides communes et au niveau de la crosse de l'aorte=
• Ils sont stimulés lorsque la PaO2 devient inférieure à 70 mm Hg. =hypoxie,
• L'hypercapnie est considérée comme la perturbation des paramètres des gaz
du sang la plus déterminante dans la sensation de la dyspnée. En effet, la
stimulation des chémorécepteurs centraux par l'hypercapnie, se manifeste par
l'augmentation de la décharge des groupes respiratoires qui commandent les
motoneurones du diaphragme et des muscles inspiratoires , ce qui est
responsable de l'augmentation de l'amplitude et la fréquence des mouvements
inspiratoires.
• Note=
• L'hypoxie contribue à la sensation de dyspnée par l'augmentation de la
ventilation provoquée par la stimulation excessive des chémorécepteurs
périphériques d'une part, et par l'hypoxie des muscles respiratoires d'autre
part. En effet, l'hyperventilation et l'hypoxie des muscles respiratoires sont
responsables d'une fatigue des muscles respiratoires qui augmente la
sensation de l’effort épreuvée par le sujet comme si ce dernier effectue un
exercice musculaire intense
• Mécanorécepteurs=
• Les mécanorécepteurs sont des récepteurs placés en parallèle avec les fibres musculaires  ou
encapsulés dans les tendons (organes tendineux de Golgi) des muscles respiratoires et des
membres. Ces récepteurs détectent les variations de longueur et de tension des muscles et
renseignent le cortex cérébral sur la réalisation de l’ordre moteur.
•  Ces récepteurs se projettent également au niveau des centres respiratoires et participent, de
ce fait, au contrôle de la ventilation.
• les mécanorécepteurs jouent un rôle dans la modulation de la sensation dyspnéique.
• Stimulation excessive et/ou altération de la sensibilité des récepteurs pulmonaires=
• - des mécanorécepteurs sensibles à la distension pulmonaire, ils sont situés dans le muscle
lisse trachéobronchique et sont responsables de l’inhibition du tonus bronchoconstricteur de
base et de l’inspiration, 
• - des récepteurs d'irritation stimulés par l’inhalation de gaz irritants, ils sont situés dans
l'épithélium des bronches et bronchioles et sont responsables d’une hyperpnée et d’une
facilitation du tonus bronchoconstricteur de base, 
• - des récepteurs juxtacapillaires ou alvéolaires qui sont des terminaisons nerveuses de fibres
C amyéliniques situés dans l'interstitium alvéolaires au contact des capillaires, ils sont
stimulés par la congestion pulmonaire.

une congestion pulmonaire provoquée par un oedème pulmonaire ou une insuffisance


cardiaque s'accompagne d'une stimulation de récepteurs juxtacapillaires ce qui augmente la
charge résistive du système respiratoire et le sujet se plaint d'une dyspnée.
• Stimulation excessive des centres respiratoires=
• Sous l'effet de la stimulation du cortex soit par les récepteurs extrapulmonaires soit par des
réactions comportementales (anxiété, émotion), des impulsions corticales parviennent aux
centres respiratoires qui augmentent la fréquence de décharge des motoneurones des muscles
respiratoires (18). Cette stimulation corticale se traduit par l'augmentation de la l’activité des
muscles respiratoires qui se manifeste par une hyperventilation au repos qui peut expliquer, à
elle seule, la dyspnée. Cependant, la fatigue et la perception anormalement vive de l'activité
des muscles inspiratoire font que le sujet se plaint néanmoins de dyspnée.

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