Cours Méthodes de Caractérisation
Cours Méthodes de Caractérisation
Cours Méthodes de Caractérisation
Un matériau est tout produit (naturel ou artificiel) qui peut être utilisé pour
fabriquer des objets.
C’est aussi toute substance, ou matière pouvant être destinée à être mise en
forme.
Origines artificielles : ils n’existent pas dans la nature ; il faut donc un travail humain pour
transformer des matériaux naturels afin de créer de nouveaux matériaux. C’est ce qu’on
appelle les matériaux de synthèse.
• les métaux que l’on extrait à partir des minéraux (cuivre, zinc, argent, aluminium, plomb...)
• les alliages qui sont des mélanges de plusieurs métaux (bronze, laiton, zamac…)
• les plastiques que l’on crée à partir d’éléments naturels comme le bois, le charbon et le
pétrole... (PVC, caoutchouc, polystyrène, polyamide, Nylon…)
Grandes familles des matériaux:
1- Caractérisation mécanique:
2- Caractérisation physico-chimiques:
Interaction rayonnement-matière dont La principales applications est la microscopie et les
rayons X.
3- Caractérisation thermique:
Les essais mécaniques les plus classiques, communs à la plupart des matériaux, comprennent :
1. les essais de résistance des matériaux :
2. les essais de mécanique de la rupture :
3. les essais étudiant la vitesse de déformation
1. les essais de résistance des matériaux :
1.1 essai de traction
1.2 essai de dureté
1.3 essai de fatigue
1.1 essai de traction : on sollicite une éprouvette en traction uniaxiale jusqu'à la rupture
pour en déterminer des caractéristiques mécaniques telles que le module de Young E,
l'allongement à la rupture A%, la limite d'élasticité Re et la résistance à la traction Rm,
Voir aussi: compression, cisaillement, flexion, torsion,
Essai de traction
PRINCIPE :
L’essai consiste à soumettre une éprouvette à un
effort de traction et cela généralement jusqu’à
rupture en vue de déterminer une ou plusieurs
caractéristiques mécaniques.
On impose en général une déformation croissante
à une éprouvette sur laquelle on trace deux
repères distants d’une longueur normalisée L0
La partie calibrée de longueur L0 qui doit être usinée d’une
manière très soignée avec des tolérances bien définies.
Cette longueur doit être proportionnelle à la section selon
l’expression empirique :
DL = L - Lo
DIAGRAMME CONVENTIONNEL
Le diagramme de traction représente l’évolution
de la contrainte charge unitaire
Déformation élastique
O
e
Matériau ductile
OA : domaine élastique à déformation réversible R = E.e
le coefficient de proportionnalité est le
module d’Young E
il représente la pente de la courbe dans sa partie linéaire
le point A marque la limite du domaine élastique
R
B Déformation localisée
Rm
A C
Re
Déformation plastique
Déformation élastique
O
e
Coefficient de poisson
défini dans le domaine élastique.
d0 diamètre initial
d diamètre sous charge
R
B Déformation localisée
Rm
A C
Re
Déformation plastique
Déformation élastique
O
e
AB : domaine de déformation permanente homogène
ou de déformation plastique
le point B marque la charge maximale et le début de la
striction
R
B Déformation localisée
Rm
A C
Re
Déformation plastique
Déformation élastique
O
e
BC : domaine de striction ou
déformation plastique localisée
C : point de rupture de l’éprouvette.
R
B Déformation localisée
Rm
A C
Re
Déformation plastique
Déformation élastique
O
e
Limite apparente d’élasticité Résistance à la traction
1 Mpa = 1 N / mm2
R
B Déformation localisée
Rm
A C
Re
Déformation plastique
Déformation élastique
O
e
Allongement pour cent après rupture
Ou Lu = longueur de l’éprouvette
reconstituée après rupture
Striction
coefficient de striction
allongement de striction
R p 0.2
0.2 % e%
DIAGRAMME RATIONNEL
Déformation déformation
conventionnelle rationnelle
Contrainte contrainte
conventionnelle vraie
Contrainte rationnelle
n= 0.205
K = 5.75E+08 Pa
dureté : on applique sur une éprouvette un pénétrateur sous une certaine charge F. Il existe
plusieurs essais selon le type de dureté évaluée : Brinell HB, Rockwell HR, Vickers HV.
les essais de fatigue : on fait subir un nombre important de cycles à des éprouvettes, ce qui
permet de déterminer pour la géométrie choisie : limite d'endurance, courbe de Wöhler,
vitesses de propagation de fissure ;
dN
avec A et m constantes propres au matériau qui dépendent de l’environnement,
de la fréquence et du rapport des contraintes (R)
(m compris entre 1 et 6)
DK variation du facteur d’intensité de contrainte à l’extrémité de la fissure
Nr ac da 1 ac da
N r dN
0 a0
A Y a m Nr
AY m m / 2
m
a0 am/ 2
2. les essais de mécanique de la rupture :
2.1 essai de résilience
2.2 essai de ténacité
2.3 essai de flexion 3 points
2.1 essai de résilience : on rompt une éprouvette entaillée en U ou en V en son milieu à l'aide
d'un mouton-pendule Charpy,
À partir de l’essai de résilience en mesurant l’énergie absorbée à la rupture de l’éprouvette
2.2 essai de ténacité : À partir de l’essai de ténacité en caractérisant le facteur d’intensité
de contrainte critique
3. les essais étudiant la vitesse de déformation
3.1 essai de fluage
3.2 essai de relaxation
Caractérisation physico-chimiques:
Ces techniques de caractérisation sont basées sur le principe physique de l’Interaction
rayonnement-matière
Les principales techniques utilisant l'interaction rayonnement-matière sont :
1. La microscopie :
2. rayons X :
3. rayonnement optique :
spectroscopie ultraviolet-visible (UV-vis),
spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF ou FTIR en anglais),
thermoluminescence,
photoluminescence ;
Caractérisation thermique
Les techniques d'analyse thermique font appel à la thermodynamique ; elles comprennent la
calorimétriedifférentielle à balayage (DSC) et l'analyse thermogravimétrique (ATG).
Analyse thermogravimétrique
Analyse thermo-différentielle
Analyse thermo-mécanique
Dilatométrie
Essais non destructifs
La plupart des techniques de caractérisation sont dites destructives car le matériau est
endommagé à l'issuedu test. Les techniques de contrôle dites non destructives, au contraire,
ne dégradent pas le matériau.
Grâce à ces méthodes, on peut, par exemple, tester la qualité mécanique (absence de
fissuration et corrosion)de chaque pièce à l'issue de la production de pièces aéronautiques
ou lors de leur vérification enmaintenance.
Rigidité du matériau
La capacité d’un objet à résister à la déformation
lorsqu’une contrainte externe est appliquée est
appelée « rigidité ». En complément, la
« déformation élastique » se réfère à la capacité de
l’objet à reprendre sa forme initiale lorsque la
contrainte n’est plus exercée. Le rapport entre
contrainte externe et déformation élastique est
appelé « module de Young ».