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Chapitre 3

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CHAPITRE 3

3 L ES GISEMENTS MAGMATIQUES
3.1 INTRODUCTION
Les minerais magmatiques sont formés
d’accumulations de minéraux magmatiques.
Quelques-uns de ces minéraux sont extrêmement
rares et jamais rencontrés dans les roches
usuelles, comme dans le cas des alliages de
platinoïdes ; d’autres minéraux, comme la
magnétite, sont courants et sont observés en
petites quantités dans un très grand nombre de
roches.
Ils forment des gisements de minerai
lorsqu’ils sont présents en grande quantité
dans des concentrations exceptionnellement
élevées. L’enjeu de cette partie est de
comprendre les processus aboutissant à de
telles concentrations.
L’objectif
L’objectif est de comprendre comment des
petites perturbations de processus magmatique
sont à la base de formation de gisements
Connaitre les gisements d’origine magmatique
d’importance mondiale et les substances utiles
qu’ils procurent.
Les gisements de chromites du complexe
du Bushveld
Le complexe du Bushveld contient trois types
de gisements :
(1) Des gisements de chromites, comme les
veines illustrées dans la photographie , qui se
trouvent au sein des cumulats ultramafiques.
Ces gisements sont exploités pour le chrome
et dans certains cas pour les platinoïdes.
(2) Des gisements de platinoïdes sont
également présents dans le célèbre
Merensky Reef situé dans la zone critique, où
la lithologie passe de roches ultrabasiques à
des roches basiques.
(3) Enfin des gisements de magnétite situés
dans la partie supérieure du complexe sont
exploités pour le vanadium qu’ils
contiennent.
Les gisements du complexe du Bushveld
répondent à une grande proportion de la
consommation globale en ces métaux.
LES GISEMENTS DE CHROMITES DU COMPLEXE DU
BUSHVELD, FORMÉS PAR UNE MODIFICATION DE LA
SÉQUENCE DE CRISTALLISATION D’UN MAGMA

Le diagramme modifié dans la figure 3.3,


montre que sous des conditions normales, 1
à 2 % de chromite cristallise simultanément
avec l’olivine. Pour qu’une couche de
chromite pure soit produite, la cristallisation
de l’olivine et des autres silicates doit être
différée.
Irvine a proposé deux explications pour
différer la cristallisation de ces minéraux,
toutes deux illustrées dans la figure 3.4
Dans ce diagramme de phases relativement
simple, un cotectique courbe sépare les
champs d’apparition de l’olivine et de la
chromite.
Dans de tels liquides, l’olivine cristallise en
premier, et la composition résiduelle du
liquide évolue vers la ligne cotectique à
partir de laquelle la chromite cristallise
également. La chromite et l’olivine
cristallisent alors simultanément.
Pour que la chromite cristallise seule, la
composition du liquide magmatique doit être
déplacée de l’autre côté du cotectique, à
l’intérieur du champ d’apparition de la
chromite. Une première possibilité est que le
magma soit contaminé par une roche de
l’encaissant siliceuse (positionné vers le pole
SiO2)
Le magma hybride contaminé a alors une
composition intermédiaire entre la composition
du magma initiale et le pole SiO2, à un point noté
D situé dans le champ d’apparition de chromite
Lors du refroidissement du liquide magmatique,
des chromites cristallisent seules jusqu’à ce que la
composition du magma rejoigne la courbe
cotectique en E
À cause de cette forme, lorsqu’un liquide
évolué situé dans la chambre magmatique se
mélange à un liquide plus primitif qui entre
dans la chambre magmatique, la composition
du liquide hybride est dans le champ de
stabilité des chromites (point G sur la figure
3.4c)
Comme dans le cas du liquide contaminé par
l’encaissant siliceux, des chromites
cristallisent seules dans un tel liquide hybride
jusqu’à ce que sa composition parvienne en F
sur la courbe cotectique.
Il est probable que les deux phénomènes:
contamination et mélange de magmas aient
eu lieu lors de la formation des chromites du
complexe du Bushveld.
La ségrégation par densité des chromites
dont la masse volumique (~ 4600 kg/m3) est
largement supérieure à celle du magma
(~2800 kg/m ) explique la concentration en
3

couches.
3.3 Les gisements de magnétite et de platinoïdes du complexe du
bushveld, formés par des processus magmatiques et/ou
hydrothermaux
Le gisement de sulfures de nickel de Kambalda (Australie)
4 Les gisements de sulfures formés par immiscibilité magmatique
CONCLUSION

Les gisements d’origine magmatique constituent


une source conséquente en nombreux métaux et
en diamants. Ils sont liés à une accumulation
exceptionnelle de minéraux magmatiques
communs. Généralement, un phénomène
ponctuel magma assimilant de l’encaissant ou
contaminé par un second magma, formation d’un
liquide sulfuré immiscible lors de la saturation des
sulfures, cristallisation massive de feldspath qui
dope le liquide résiduel en métaux, etc.
Et entraîne une évolution singulière du liquide
magmatique et la cristallisation massive d’un ou
plusieurs minéraux d’intérêt économique.
On rencontre souvent ces tris minéralogiques
dans les intrusions basiques litées qui
présentent une organisation des minéraux
magmatiques en de nombreuses couches, et
qui contiennent parfois quelques lits riches en
minéraux d’intérêts faisant l’objet d’une
exploitation.
CHAPITRE 4
LES GISEMENTS HYDROTHERMAUX
4.1 INTRODUCTION

Cette catégorie de gisements minéraux constitue


la principale source mondiale pour la plupart des
métaux. Les gisements hydrothermaux procurent
presque 100 % du plomb, zinc, molybdène et
argent que nous utilisons, 60 à 90 % du cuivre, or
et uranium et également des pierres précieuses
ainsi que des matériaux industriels comme des
minéraux argileux et le quartz.
Les types de gisements sont divers et on les
rencontre dans des contextes géologiques et
tectoniques variés : certains sont étroitement
associés avec des intrusions granitiques, d’autres
se forment sur le plancher océanique ou encore
dans des bassins sédimentaires. Ces gisements
ont en commun leur origine liée à la précipitation
de minéraux et de métaux à partir de fluides
aqueux de haute température ayant parfois des
teneurs significatives en CO2 et/ou méthane
L’objectif
Est de comprendre les facteurs clés permettant
le transfert chimique et les conséquences
métallogéniques dans les processus
hydrothermaux.
Connaitre les principales catégories des
gisements d’origine hydrothermale et les
substances utiles qu’ils procurent
4.2 LES FACTEURS CLÉS POUR LA FORMATION D’UN
GISEMENT HYDROTHERMAL
La formation d’un gisement hydrothermal requiert une série de circonstances.
Quatre facteurs clés, énumérés sont :
(1) une source de fluide,
(2) mécanisme dans lequel le métal ou les minéraux sont dissous dans le fluide,
(3) un moteur à la circulation du fluide,
(4) un mécanisme responsable de la précipitation des métaux ou des minéraux.
Précisons maintenant comment ces facteurs conditionnent la formation de
gisement, avant d’illustrer à travers la description de cinq types de gisements la
façon dont ils modulent les types de minéralisation
Source de métaux : Magmas ; roches volcaniques,
sédimentaires ou métamorphiques
Source de fluides : Magmatique ; météorique ;
eau contenue dans la porosité ; eau de mer ; eau
métamorphique
Moteur à la circulation des fluides : Source de
chaleur ; compaction ; déformation tectonique ;
déshydratation métamorphique
Site et mécanisme de précipitation : Fractures ;
cavités ; roches susceptible de remplacement
chute de température ; changement de pH,
4.5 CONCLUSION
Les processus hydrothermaux sont impliqués
dans la formation d’un grand nombre de
gisements d’importance mondiale. Les
concentrations résultent du transport de métaux
depuis un grand volume de roche à faible teneur,
vers un volume limité où les changements de
conditions physico-chimiques du milieu
entraînent la précipitation des métaux.
En recherchant la source de métal et celle du
fluide, ainsi que le moteur de la circulation
du fluide et le mécanisme de précipitation, il
nous a été possible de classer les gisements
hydrothermaux en différentes sous-
catégories.
Chap V. LES RESSOURCES
ÉNERGÉTIQUES
Les ressources énergétiques (sources d’énergie) sont des
réserves naturelles d’une forme d’énergie donnée. Il existe
deux types ressources énergétiques La distinction entre
ressources énergétiques renouvelables ou non renouvelables
est liée à la comparaison de deux durées caractéristiques :
- La durée de formation ou de reconstitution de la ressource ;
- La durée estimée d’exploitation des réserves
Si le stock de ressources se reconstitue, par des
mécanismes naturels, aussi vite ou plus vite qu’il ne
disparaît par son exploitation, alors on parle de
ressource énergétique renouvelable
Si le stock de ressources se reconstitue moins vite (ou
plus du tout) qu’il ne disparaît par son exploitation,
alors on parle de ressource énergétique non
renouvelable
Qu'est ce que l’énergie?
Définition: L’énergie est un facteur essentiel du
développement et de l’évolution des sociétés humaines,
que cela soit sur le plan de l’amélioration des conditions
de vie ou sur le plan du développement des activités
industrielles. L'énergie est ce qui permet de fournir un
travail, de faire fonctionner des machines. Il existe pour
nous de nombreuses sources (formes) d'énergie (pétrole-
charbon-gaz, nucléaire, solaire eau, éolien, biomasse, ...)
Les sources d’énergies

Les sources d’énergie sont :


Soit des matières premières
Soit des phénomènes naturels employés pour produire de l’énergie.
Ressources fossiles : pétrole, charbon, gaz naturel
Pétrole, charbon et gaz naturel sont des
ressources d'énergie dites fossiles. Les stocks
ont été constitués à l'ère primaire (il y a 250
millions d'années). Pendant des dizaines de
millions d'années, le rayonnement solaire a
permis le développement des plantes et de la
biomasse en général ; lorsqu'une petite partie de
cette biomasse (moins de 1%) s'est trouvée
enfouie, elle a pu évoluer jusqu'à former du
pétrole, du gaz et du charbon.
Le transfert d'énergie à partir de ces ressources nécessite de les
brûler : cette combustion est à l'origine de l'augmentation des
gaz à effet de serre (CO2 en particulier) dans l'atmosphère. Ces
ressources assurent actuellement environ les trois quarts de nos
usages d'énergie à l'échelle mondiale. En deux siècles, nous
avons presque totalement utilisé un réservoir qui a mis environ
200 millions d'années à se former.
Les réserves sont estimées à 40-70 ans pour le pétrole, 140-
200 ans pour le charbon et environ 60 ans pour le gaz naturel.
Ressource fissile : uranium
Certains atomes d'uranium (uranium 235) constituent une
ressource d'énergie car leur fission libère de l'énergie. Ils sont
extraits d’un minerai. L’uranium disponible sur Terre a mis
environ 100 millions d’années à se former, lors de la formation
de la Terre. La quantité d’uranium est donc limitée, les
réserves sont estimées à environ 100 ans.
Vent
Le vent est un déplacement de l’air dans l’atmosphère. Il résulte, sous
l’effet du rayonnement solaire, d’une inégale répartition des conditions
de température et de pression dans l’atmosphère ainsi que de la
rotation de la Terre sur elle-même.
Son exploitation est possible tant qu’il y aura du vent
Biomasse
La biomasse est l’ensemble des matières organiques, essentiellement
d'origine végétale, qui peuvent donner lieu à des combustions ou
permettent des combustions après transformations chimiques (le
méthane formé dans certains cas par la matière organique en l'absence
de dioxygène est un bon combustible).
Terre
La Terre est un système "chaud" dont la température est sans cesse
maintenue grâce aux éléments radioactifs qu'elle contient. En effet,
comme notre système solaire, la Terre s'est formée à partir des vestiges
d’étoiles ayant explosé à la fin de leurs vies. Parmi les poussières
d’étoiles qui se sont accumulées pour former la Terre, certaines étaient
constituées d'atomes radioactifs.
Soleil
Le Soleil est une étoile naine jaune qui a mis environ 100
millions d’années à se former il y a 4,5 milliards d’années, à
partir des nuages d’hydrogène d’une nébuleuse. Au sein du
Soleil ont lieu des réactions de fusion nucléaire (l’hydrogène
se transforme en hélium) qui libèrent de l’énergie par transfert
thermique et par rayonnement. Ce rayonnement
électromagnétique est à l'origine de pratiquement toutes les
ressources d’énergie dont nous disposons.
Eau retenue et eau en déplacement
• L’évaporation de l’eau, par l’action du rayonnement solaire, permet le
déplacement de quantités importantes d’eau sous la forme de
nuages. Les précipitations permettent de stocker de l’eau en altitude à
l’aide de retenues mais aussi d'alimenter les cours d'eau et les lacs.
L'eau «libérée » ou celle des cours d'eau peut faire tourner des
turbines dans des centrales hydroélectriques et permettre la
production d’électricité.
Marées et courants sous-marins
Les marées sont les mouvements montants et descendants de l’eau des
mers et des océans causés par les interactions gravitationnelles entre
ces masses d’eau et la Lune et le Soleil.
Comme pour l’eau des cours d'eau, l’installation de centrales
hydroélectriques dans les zones de forts déplacements d’eau permet la
production d’électricité.
Marées et courants sous-marins sont les seuls cas de ressources qui ne
désignent pas de la matière mais un évènement. Ils sont un cas
particulier du cas précédent (eau en mouvement)
Ressource Ressource Ressource vent biomasse Terre Soleil Eau
énergétique fossile fissile (géothermi
(source d’énergie) (pétrole, (uranium e)
charbon, 235)
gaz)
Forme d’énergie Energie Energie Energie Energie Energie Energie Energie
de la ressource chimique nucléaire mécanique chimique thermique nucléaire mécanique
Ressource énergétique Durée de formation Durée estimée d’exploitation des
réserves

Charbon Des dizaines de millions d’années 140 à 200 ans

Pétrole Des dizaines de millions d’années 40 à 70 ans

Gaz naturel Des dizaines de millions d’années Environ 60 ans

Uranium Environ 100 millions d’années Environ 100 ans

Soleil Environ 100 millions d’années 5 milliards d’années environ


Ressources d’énergie Soleil Vent Biomasse Eau Terre
renouvelables (géothermie

Ressources d’énergie Gaz Charbon Pétrole Uranium  


non renouvelables naturel 235
conclusion
Les ressources énergétiques de la planète, appelées énergies primaires,
sont classées en deux catégories selon leur temps de formation : les
énergies renouvelables et les énergies non renouvelables. Les
combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon) ainsi que les
matières fissiles (uranium) constituent les principales ressources
énergétiques non renouvelables (sous forme d'énergie chimique) tandis
que l'énergie solaire (énergie de rayonnement) et l'énergie de biomasse
(énergie chimique) sont les principales ressources énergétiques
renouvelables.
Pour être utilisées, les énergies primaires doivent souvent être
converties plusieurs fois : c'est une chaîne énergétique aboutissant à
des énergies finales. Les réactions chimiques de combustion
convertissent de l'énergie chimique en énergie thermique. Les
réactions nucléaires de fission et de fusion transforment de l'énergie
nucléaire en énergie thermique. L'énergie du rayonnement solaire peut
être convertie en plusieurs sortes d'énergie, par exemple, en énergie
électrique par des panneaux solaires photovoltaïques et en énergie
thermique par des panneaux solaires thermiques.

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