Organisation Et Gestion D'un Service de Radiologie

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Organisation et gestion

d’un service de radiologie


INTRODUCTION

Le service de radiologie est la plaque tournante de


l’hôpital.

Ile reçoit un flux important de malades, hospitalisés


et ambulatoires.
Il comporte généralement:
Radiologie conventionnelle (radiographie).
Mammographie, stéréotaxie
Tomodensitométrie (TDM)
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
Echographie
Ostéodensitométrie
• Les techniques isotopiques in vivo sont
pratiquées dans le service de Médecine
Nucléaire
• En milieu hospitalier, la conception moderne
d'un Service d'Imagerie fait appel à deux
circuits distincts pour les patients dans le
Service, l'un pour les patients hospitalisés,
l'autre pour les patients ambulants.
• Dans la mesure du possible on essaiera de
séparer ces deux circuits, ce qui est de loin
préférable pour les patients hospitalisés,
notamment les alités, mais aussi pour les
patients ambulants qui ressentiront moins
l'angoisse de l'hôpital.
• Lorsque le bâtiment n’a pas été conçu au
départ dans cette perspective, il peut être
impossible de réaliser cette séparation des
flux
Situation d’un service de radiologie
• Le service de radiologie est implanté de
manière à permettre l’accès rapide à partir de
l’extérieur pour les personnes transportées.
• Il est isolé des service d’hospitalisation et
d’hébergement.
• En tout état de cause, la porte devra
permettre l’accès d’un lit à la salle.
Son organisation doit tenir compte des
recommandations suivantes :
• Il est placé à un niveau accessible de plein pied
et par voie mécanique
• Il doit posséder un accès ambulance
indépendant de l’accès principal.
• Il est généralement composé : d’une salle pour
l’accueil , des salles d’attente, des salles
d’examens, des déshabilloirs, des salles de
développement, des salles pour le traitement et
l’interprétation.
• Elle doit contenir des civières construites avec un
matériau susceptible de laisser passer les rayons
X, permettant d’effectuer le massage cardiaque et
la mise du patient en position TRENDELENBURG.
• Possibilité d’oxygénothérapie, et de respiration
artificielle.
• Possibilité d’aspiration et de drainage.
• Possibilité de réanimation cardiaque.
• Possibilité de réanimation et de thérapeutique
anti-choc.
• L’équipement médical nécessaire au diagnostic
d’urgence
Disposition des locaux
La salle d’examen

• Toute salle destinée à la radiologie doit


comporter un cabinet de déshabillage
(déshabilloir) servant de sas d’entrée et de
sortie.
• La hauteur minimale pour toute salle de
radiodiagnostic est de 3 m.
• Les salles d'examens de radiographie sont
équipées de murs en béton, de portes
plombées, d'écrans protecteurs pour le
personnel, et d'outils de radioprotection
individuels (gants plombés, tabliers plombés
pour les manipulateurs et médecins, tabliers
plombés ou coquilles pour la protection des
patients).
• L'entrée des salles porte le sigle
d'avertissement trifolié et un signal lumineux
avertissant de l'émission actuelle de rayons X.
Trèfle et signaux lumineux
• Les salles d'examen sont couplées à des
cabines qui les mettent en communication
avec les salles d'attente, puisque le patient
devra toujours se déshabiller au moins
partiellement.
• Dès son appel en cabine le patient est pris en
charge par le manipulateur.
Le déshabilloir

• Le cabinet de déshabillage doit avoir une surface


minimale de 1 m².
• De façon générale, nous rencontrons 2 ou 3
déshabilloirs par salle de radiologie. Pour les salles
d’examen de l’appareil digestif et urinaire, la salle
sera équipée entre autre d’un lavabo et d’un WC au
côté du déshabilloir.
Le zonage
En radiologie

Catégorie A
Catégorie B
Personnel par catégories
Chambre claire
• Une ou plusieurs salles d'examen communiquent
avec une chambre claire, local non accessible au
public où se trouvent les machines à développer «
lumière du jour » avec les chargeurs de cassette, les
éléments du système informatique, des
consommables, etc...
• On y trouve aussi les réserves de matériel courant
pour ce qui ne se trouve pas dans les salles, un ou
plusieurs négatoscopes, et fréquemment le poste de
travail « de première ligne » du radiologue chargé de
superviser la ou les salle(s).
Chambre claire
L’IRM
• Dans le cas de la Résonance Magnétique, les
cabines ne communiquent pas directement avec
la salle d'examen en raison de la nécessité de
maintenir partout autour de la salle une cage de
Faraday.
• Les patients entrent donc dans la salle par la
porte principale après avoir transité par un
couloir intermédiaire.
La sénologie

• L’unité de sénologie comporte généralement


un circuit de techniques permettant à la
patiente de passer d’une technique à l’autre
(mammo, écho, ponction…) en fonction des
besoins diagnostiques, sans devoir s’habiller à
nouveau pour traverser un couloir.
Secrétariat
• Un secrétariat est prévu pour la frappe et la
gestion des compte-rendus ou « protocoles ».
• Salles de protocole et bureaux médicaux
complètent l’ensemble.
Le personnel
• Un Service d'Imagerie s'articule sur trois axes: un
axe accueil et secrétariat, un axe technique, un axe
médical.
• De la bonne coordination et du bon
fonctionnement des trois axes vont dépendre la
qualité du travail et la satisfaction du patient et du
médecin demandeur.
• Un examen réalisé par le meilleur technicien,
interprété par le plus brillant radiologue, ne
sert à rien si le résultat arrive le lendemain de
l'intervention !
• Le travail dans le Service d'Imagerie est
essentiellement un travail d'équipe, et ceci est
d'autant plus vrai avec les nouvelles
technologies du diagnostic, dans la mesure où
la demande est élevée et le nombre
d'installations limitées. Il faut donc assurer un
rythme de réalisation des examens maximal,
ce qui fait souvent peser sur le staff du Service
une pression importante.
Les secrétaires
• sont chargées de l'accueil du patient, de la saisie
des informations patients, de la prise de rendez-
vous, et donc de l 'établissement des
programmes de salles d'examen, de la
dactylographie des comptes rendus dictés par les
médecins.
• S'y ajouteront éventuellement la gestion
d'archives locales, le courrier général, et d'autres
tâches de secrétariat médical.
Le personnel technique
« manipulateur »

• est chargé de la réalisation technique des


examens en suivant les instructions du
médecin radiologue, et des soins requis par les
patients présents dans le Service.
Définition des taches
• En radiographie conventionnelle, le
manipulateur doit essentiellement maîtriser le
positionnement du patient et les conditions
radiologiques de l'appareil utilisé. Le
positionnement du patient garde de nos jours
toute son importance, en particulier pour la
pathologie traumatique osseuse qui constitue
l'indication la plus courante de la
radiographie..
En salle d’examen
• Il s'agit de dégager un certain nombre de
structures anatomiques des superpositions en
alignant correctement le rayon directeur du
faisceau de rayons X par rapport à l'objet
(organe, membre) étudié, en positionnant à la
fois le malade et le tube.
• Il existe une multitude d' « incidences »
différentes en radiographie et leur maîtrise
demande une formation assez longue.
• Le respect du positionnement et la précision
de ce travail du manipulateur aura une
incidence majeure sur la qualité
d'interprétation du cliché par le radiologue,
diminuera le besoin de scopie, l'irradiation au
malade et le nombre de clichés perdus.
• La formation reçue, mais aussi l'expérience
acquise sur les machines spécifiques qu'il
utilise permet généralement au manipulateur
de maîtriser les conditions radiologiques
(tension, courant de tube, durée d'exposition)
à la seule vue du patient.
• Ici également un gain appréciable en temps,
irradiation, et films pourra être réalisé.
Explorations viscérales
• En radiologie digestive, le rôle du
manipulateur sera d'assister le médecin pour
mobiliser le patient sur la table, de changer les
cassettes et de préparer le matériel et les
produits. Les examens barytés en double
contraste devant être extrêmement rapides, la
coordination entre médecin et manipulateur
doit être parfaite et bien rodée.
• De plus, dans la préparation du malade en
salle d'examen et son accompagnement après
l'examen, les gestes ici sont moins techniques
et relèveront souvent plus des soins infirmiers,
y compris dans les compétences techniques
(lavements évacuateurs ou diagnostiques,
soins des stomies, injections IM ou IV,
ouverture des port-a-cath,...).
En radiologie interventionnelle
• Certaines techniques radiologiques
(myélographie, angiographie, ponctions
percutanées sous contrôle radiologique...) se
rapprochent des procédures chirurgicales, et
impliquent le respect rigoureux des règles de
stérilité. La qualification d'infirmier est dans ce
cas indispensable pour le personnel
d'assistance en salle.
en imagerie en coupes
• la surveillance des coupes reconstruites quasi
en temps réel en tomodensitométrie
nécessite une capacité d'identifier une
anomalie, ceci afin de pouvoir demander en
temps utile de nouvelles consignes (comme
par exemple l'exécution de coupes plus fines
ou de coupes jointives).
• Bien entendu s'ajoutent à la manipulation du
système en cours d'examen, l'introduction du
patient en salle d'examen, les préparatifs à
l'injection de contraste et la manipulation des
injecteurs électroniques, les manœuvres
particulières requises par certains examens (comme
les scanners digestifs, les biopsies sous repérage
TDM, etc ...).
• Il sera parfois demandé au manipulateur de réaliser
des travaux de reconstruction informatique ou
d'analyse à la console de traitement, de réaliser le
matin des calibrations de détecteurs ou des
contrôles de qualité sur fantôme, etc…
Au lit du malade
• Dans certains cas, le manipulateur aura à se
déplacer au chevet du malade en salle,
notamment pour la prise de radios de thorax
au lit.
Le personnel médical

• est constitué de médecins spécialistes en


Imagerie Médicale, et, dans les Services de
Médecine Nucléaire, de médecins reconnus
spécialistes en Médecine Nucléaire, pour finir
dans les services de radiothérapie, de
médecins radiothérapeutes.
• Le médecin est chargé de la supervision de la
réalisation technique des examens, de la
réalisation directe de certaines procédures
comme l'échographie temps réel et
l'angiographie, la radiologie digestive ou d'autres
procédures correspondant à des actes médicaux
(ponctions-biopsies, myélographies, etc ....).
• Il est également chargé de l'interprétation des
examens réalisés et porte la responsabilité
globale de la qualité de ceux-ci.

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