Chapitre 4 - Les Messagers Au Niveau Neuronal

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Chapitre 4

Les messagers au niveau


neuronal
Rappel: membrane plasmique
Au niveau des cellules, les membranes
se composent principalement de
lipides et de protéines.
La membrane plasmique est la
frontière de la vie, la ligne de
démarcation entre la cellule et son
environnement.
C’est pour cette raison qu’elle
détermine ce qui entre dans la cellule
et ce qui en sort : sa perméabilité est
sélective.
Rappel: membrane plasmique
Les molécules hydrophobes (non
polaires) comme les stéroïdes, le
CO2 et l’O2 se dissolvent dans la
bicouche de la membrane et la
traversent lentement, sans l’aide
de protéines membranaires.

A l’inverse, les ions et les molécules polaires, qui sont hydrophiles, ne


peuvent passer directement à travers la membrane, même l’eau ne franchit
pas facilement la bicouche! Malgré sa polarité, un certain passage marginal
d’eau est toutefois possible en raison de sa très petite taille
Rappel : le gradient de concentration
Qu’est-ce qui détermine la direction des déplacements à travers la
membrane ? Qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné une substance
entre dans la cellule ou en sort ?
Rappel : le gradient de concentration
La diffusion est la tendance que les substances ont à se répartir
uniformément dans un milieu. Le déplacement de chaque molécule se
fait de façon aléatoire, mais la diffusion d’une population de molécules
peut s’orienter dans une direction précise.
Rappel : le gradient de concentration
Dans des conditions normales, une substance diffuse de l’endroit où
elle est le plus concentrée vers l’endroit où elle l’est le moins.
Ce phénomène ne nécessite aucune autre énergie que celle des
molécules en mouvement : la diffusion se produit spontanément.
Rappel : le gradient de concentration
Attention, chaque substance se répand suivant son propre gradient de
concentration, sans égard aux différences de concentration des autres
substances.
Rappel: membrane plasmique
Beaucoup de
substances sont
incapables de
traverser les
membranes
plasmiques.
Toutefois, ces
membranes
renferment
également des
protéines qui
jouent un rôle clé
dans la
régulation des
transports.
Na+/K+ ATPase
Il existe de nombreuses pompes à ions permettant le passage de ceux-
ci contre leur gradient de concentration.
Dans le cas de la Na+/K+ – ATPase, celle-ci fait entrer 2 ions K+ dans la
cellule et fait ressortir 3 ions Na+ grâce à l’énergie apportée par une
molécule d’ATP.
Transport des molécules de grande taille
Transport des molécules de grande taille
Mesure de l’activité électrique d’une fibre nerveuse
Potentiel d’action

Potentiel de repos
Le potentiel de repos : bases ioniques
La différence de potentiel
membranaire de – 70 mV au
repos provient d’une
répartition inégale des
charges électriques de part
et d’autre de la membrane.
Elle résulte de la sortie de
3 Na+ et de l’entrée de 2 K+
engendrant un des déficit de
charges positive à l’intérieur
de la fibre
Le potentiel d’action
En détaillant un potentiel
d’action (PA), on obtient
l’enregistrement suivant.
Le PA est du à une répartition
différente des charges dans
l’axone : de manière
transitoire, l’intérieur de la
fibre nerveuse devient positif
par rapport à l’extérieur.
Le potentiel d’action  En détails
a. Dépolarisation membranaire de faible amplitude
produite par un stimulus.
b. Augmentation de la perméabilité au sodium.
Ouverture de canaux Na+ voltage-dépendants et
entrée d’ions Na+ à l’intérieur de la cellule.
Dépolarisation membranaire brusque et intense.
c. Fermeture des canaux Na+ voltage-dépendants
d. Ouverture de canaux K+ voltage-dépendants.
Sortie lente, mais continue des ions K+
Repolarisation membranaire.
e. Sortie « excédentaire » d’ions K+
Hyperpolarisation membranaire.
f. Retour à la normale grâce aux pompes Na+/K+
qui rétablissent les concentrations ioniques.
La loi du « Tout ou rien »
Deux microélectrodes,
l’une stimulatrice,
l’autre réceptrice, sont
implantées, à distance
l’une de l’autre, dans un
axone.
Grâce à l’électrode
stimulatrice, on soumet
l’axone à quatre
stimulations électriques
de durée constante et
d’intensité croissante.
Les 4 réponses de la
fibre sont enregistrées
La loi du « Tout ou rien »
Un potentiel d’action
est déclenché par tout
stimulus qui produit
une dépolarisation de la
membrane supérieure
à une valeur seuil.
Pour chaque fibre
nerveuse, les potentiels
d’action sont toujours
identiques dans leur
amplitude et dans leur
durée.
La propagation du potentiel d’action
En rouge, le potentiel
d’action est mesuré à 20 mm
du point de stimulation.
En vert, le potentiel d’action
est mesuré à 40 mm du point
de stimulation.

Que constate-t-on?
L’amplitude reste constante
d’une extrémité à l’autre de
la fibre
Quels facteurs influencent la vitesse de propagation
Conduction de proche en proche des fibres amyélinisées
Un potentiel d’action dépolarise, par
influence la région voisine. Un potentiel
d’action s’y déclenche qui dépolarise à
son tour la région suivante,…
C’est la conduction de proche en
proche

Lorsqu’une région s’est dépolarisée,


elle doit se repolarisée. C’est la période
réfractaire. Durant celle-ci, la région
concernée ne peut être stimulée.
Pourquoi le message nerveux
ne va que dans un sens?
Conduction saltatoire des fibres myélinisées

Dans les fibres myélinisées, la


gaine de myéline joue le rôle
d’un isolant électrique.
Les charges les plus proches
pouvant être influencées par le
potentiel d’action se trouvent
au nœud de Ranvier suivant.
La conduction se réalise ainsi de
nœud de Ranvier à nœud de
Ranvier.
On parle de conduction saltatoire.
Comment percevoir l’intensité d’un stimulus
Avec la loi du « Tout ou rien », il est
impossible de distinguer un stimulus
faible d’un fort.
Or notre oreille perçoit des sons de
différentes intensités et elle n’est
constituée que de récepteur auditif
Double codage des messages nerveux

L’enregistrement B correspond à un
stimulus appliqué sur un récepteur.

L’enregistrement A correspond aux


potentiels d’action émis par ce récepteur
suite à la stimulation.

En fonction de l’intensité du stimulus,


qu’observe-t-on?
L’électromyogramme (EMG)
Cet examen consiste à enregistrer
l’activité électrique des nerfs ainsi
que la contraction d’un muscle
stimulé par une électrode posée
sur la peau.
L’activité électrique est analysée au
repos, après stimulation électrique
artificielle ou par effort de
contraction volontaire du patient.
On mesure ainsi l’activité globale
des axones d’un nerf
Double codage des messages nerveux

Les enregistrements d’EMG ci-contre,


mesure la stimulation et la réponse
globale du nerf innervant les
fléchisseur du pouce.
Les 4 enregistrements sont d’intensité
croissante du haut vers le bas.

Qu’observe-t-on? Qu’en conclut-on?


Quelles sont les 2 formes du codage d’un
message nerveux?
• Le nombre de potentiel
d’action réalisé par un neurone
sur un certain laps de temps.

• Le nombre de neurones qui se


dépolarisent
Exercice 3, page 116
A l’aide d’un électromyogramme, des stimulations sont portées sur
le nerf commandant le muscle fléchisseur du pouce. Chaque
stimulation déclenche une flexion du pouce.
Deux stimulations sont portées, l'une au niveau du poignet, l'autre
dans la région du coude.
On enregistre la réponse électrique du muscle fléchisseur du pouce,
les deux enregistrements obtenus sont superposés et le signal à
gauche indique le moment de la stimulation.
• Comment interpréter l'existence d'un délai entre la stimulation et
l'enregistrement de la réponse musculaire ?
Le délai est du au temps nécessaire à la propagation du
message depuis le point d’excitation du nerf jusqu’au muscle
• Comment estimer la vitesse de la conduction du message nerveux
le long du nerf médian ?
Exercice 4, page 116
Le récepteur à l’étirement de l‘écrevisse est un neurone sensoriel

dont les dendrites sont reliés à une fibre musculaire.

Lors d’une expérience, on étire la fibre musculaire tout

enregistrant l’activité du neurone sensoriel grâce à une

microélectrode implantée dans l‘axone.

Le graphique montre la fréquence des potentiels d'action conduits

par l’axone en fonction de la longueur de la fibre musculaire.

• Analysez les résultats et montrez comment est codé le message

émis par le neurone sensoriel.


Exercice 4, page 116
Plus la fibre est étirée, et donc plus
la stimula­tion est forte, plus la
fréquence des potentiels d’action
émis est importante.
Le message nerveux généré par le
récepteur à l'étirement de
l’écrevisse est donc codé par la
fréquence de potentiels d’action.
Transmission du message entre 2 neurones
Les neurones sont en contact via
les synapses (points rouges)
Transmission du message entre 2 neurones
Séparation physique
entre 2 neurones.

Comment
transmettre un
message à travers
une synapse?
Transmission du message entre 2 neurones
Neurone
Synapse
pré-synaptique

Neurone
post-synaptique
Transmission du message entre 2 neurones
Une synapse est caractérisée par
l’existence d’une fente
synaptique de 20 à 50
nanomètres qui sépare la cellule
pré-synaptique de la cellule post-
synaptique.
La terminaison axonique pré-
synaptique contient de
nombreuses vésicules remplies
de messagers chimiques
appelées neurotransmetteurs.
Transmission du message entre 2 neurones
Qu’observe-t-on au niveau de
cette synapse ?
L’arrivée de potentiels d’action au
niveau d’une terminaison
présynaptique déclenche une
libération de neurotransmetteurs
dans la fente synaptique, grâce à
un processus d’exocytose.
Transmission du message entre 2 neurones
Transmission du message entre 2 neurones
Libérés dans la synapse,
les neurotransmetteurs
se lient à des récepteurs
portés par la membrane
post-synaptique.
Cette liaison cause
l’ouverture d’un canal
au milieu du récepteur,
ce qui laisse entrer des
ions dans le neurone
post-synaptique, et peut
donner naissance à un
potentiel d’action.
Devenir du transmetteur dans la fente synaptique
Certains serpent paralyse
leur proie grâce à leur venin.
Devenir du transmetteur dans la fente synaptique

Une fois le message transmit, les neurotransmetteurs sont


recapturés par le neurone pré-synaptique.
Des synapses excitatrices et d’autres inhibitrices
À certaines synapses, le canal ionique est perméable
uniquement au Na+.
Lorsque ce canal s’ouvre, le Na+ rentre et le potentiel
de membrane se rapproche du seuil d’excitation, ces
dépolarisations sont des potentiels postsynaptiques
excitateurs (PPSE).

À d’autres synapses, le canal ionique est perméable


uniquement au Cl-.
Lorsque ce canal s’ouvre, le Cl- rentre et la membrane
postsynaptique s’hyperpolarise et s’éloigne du seuil
d’excitation.
Ces hyperpolarisations sont appelées
potentiels postsynaptiques inhibiteurs (PPSI).
En résumé…
L’intégration neuronale: Sommation temporelle
Un neurone reçoit 3 axones de 3 neurones
afférents (A1, A2, A3) via les synapses S1, S2 et
S3 puis projette un axone E
a. On stimule faiblement
l’axone A1 et on
enregistre l’activité
électrique synaptique
au temps t1, t2 et t3
b.On stimule fortement
l’axone A1 et on
enregistre l’activité
électrique synaptique
au temps t1, t2 et t3
L’intégration neuronale: Sommation temporelle
Un neurone reçoit 3 axones de 3 neurones
afférents (A1, A2, A3) via les synapses S1, S2 et
S3 puis projette un axone E

1) L’axone A1 et A3 sont stimulés en même


temps mais pas de façon égale, ensuite on
enregistre l’activité électrique de l’axone E
2) L’axone A1 et A3 sont stimulés en même
temps, de façon égale, ensuite on
enregistre l’activité électrique de l’axone E
3) L’axone A1, A2 et A3 sont stimulés en
même temps, ensuite on enregistre
l’activité électrique de l’axone E
L’intégration neuronale:
Un neurone doit intégrer les informations provenant de plusieurs autres
neurones pour cela, il utilise :
• La sommation spatiale qui correspond à une simple addition des
différents P.P.S.E. et P.P.S.I.
• La sommation temporelle qui correspond à l'addition des PPSE générés
au niveau d'une même synapse lorsque les PPSE se succèdent très
rapidement.
Exercice 5 partie 1, page 117
La myasthénie est une maladie
neuromusculaire caractérisée par une
difficulté croissante à contracter les
muscles. Chez ces malades, il n’y a aucune
anomalie des nerfs moteurs, des fibres
Ptosis (chute de la paupière
musculaires ou des jonctions supérieure) unilatéral droit.
neuromusculaires. Les médecins ont émis
l'hypothèse d'un mauvais fonctionnement
de ces jonctions.
2 expériences sont mises en place pour
tester cette hypothèse.
Exercice 5 partie 1, page 117
Expérience 1
Les potentiels d'action qui se propagent le long des
axones des motoneurones déclenchent la naissance
de potentiels d'action dans les cellules musculaires
postsynaptiques et déclenche ainsi la contraction
musculaire.
Grâce à une microélectrode implantée dans une
fibre musculaire du mollet, on enregistre activité
électrique musculaire obtenue chez un individu sain
(A) et chez un individu myasthénique (B).
Comparez les enregistrements électriques obtenus.
Sachant que l'activité électrique des motoneurones
est comparable, quelles hypothèses pouvez-vous
formuler pour expliquer les anomalies constatées ?
Exercice 5 partie 1, page 117
Expérience 1
L’enregistrement B montre que la fréquence
des potentiels musculaires du sujet
myasthénique est beaucoup plus faible que
celle d’un sujet normal (enregistrement A).
La myasthénie ne découle pas d’une
mauvaise conduction du message nerveux.
Dès lors, soit la fibre musculaire est
déficiente et ne peut se contracter normale­
ment suite à une stimulation nerveuse, soit
la jonction neuromusculaire est déficiente et
le message nerveux n’est pas ou est mal
transmis à la fibre musculaire.
Exercice 5 partie 2, page 117
L'α-bungarotoxine, une toxine extraite du venin
de serpents, est capable de se fixer sur les
récepteurs à acétylcholine. Son injection à une
souris saine déclenche des symptômes analogues
à ceux de la myasthénie.
On réalise une biopsie de tissu musculaire chez un sujet sain (A) et chez un sujet myasthénique (B)
et on met en présente ces cellules avec de l'a-bungarotoxine radioactive. On localise ensuite cette
toxine sur les membranes musculaires par autoradiographie (technique permettant de localiser un
élément radioactif).
• Comment interprétez-vous la différence d'aspect des deux autoradiographie ?
• Quelle hypothèse concernant la cause de la myasthénie est validée par cette observation ?
Exercice 5 partie 2, page 117
Sur la fibre du sujet myasthénique, on constate un
nombre moindre de molécules
d’α-bungarotoxine radioactives. Ceci trahit la
présence d'un nombre amoindri de récepteurs post-
synaptiques à l'acétylcholine.
On peut donc en conclure que, chez un sujet
myasthénique, l'intensité des potentiels post-
synaptiques est plus faible suite à la diminution des
récepteurs post-synaptiques.
Ceci explique la baisse de fréquence des potentiels
musculaires et donc la difficulté du sujet malade à
contracter efficacement ses muscles.
Circuit de la récompense
Des expériences réalisées chez le rat
dans les années 1950 on mit en
évidence l’existence dans le cerveau
de circuits dont l’activité « procure
du plaisir ».
Circuit de la récompense
Le « circuit » de la récompense
fonctionne ainsi
1. Arrivée d’informations
« agréables » (provenant des
régions sensorielles du cortex)
2. Activation des neurones à
dopamine de la base du cerveau
3. Libération de dopamine et/ou de
sérotonine dans différentes
régions cérébrales
4. Activation de neurones variés,
dont l’activité procure du plaisir
Pourquoi les drogues?
• Calme et bien-être

Héroïne (Requiem for a Dream)

Morphine Antidépresseurs
Pourquoi les drogues?
• Calme et bien-être
• Stimulation et sensation d’énergie
Amphétamine (Crystal meth)

Cocaïne
Pourquoi les drogues?
• Calme et bien-être
• Stimulation et sensation d’énergie
• Perception modifiée de la réalité Cannabis Ecstasy

Alcool
Conséquences de la toxicomanie
• Toxicité
• Tolérance
• Dépendance psychique
• Dépendance physique
• Sevrage
Conséquences de la toxicomanie
• Toxicité
• Tolérance
• Dépendance psychique
• Dépendance physique
• Sevrage
Activité neuronale d'un jeune de 15 ans non buveur à
gauche et buveur à droite lors d’un test de mémorisation

Comparaison entre IRM de deux


hommes de 43 ans : l'un normal,
l'autre alcoolique.
Le cerveau de l'homme
alcoolique à droite est rétréci en
raison de la perte de cellules.
Conséquences de la toxicomanie
• Toxicité
• Tolérance
• Dépendance psychique
• Dépendance physiologique
• Sevrage
Conséquences de la toxicomanie
• Toxicité
• Tolérance
• Dépendance psychique
• Dépendance physiologique
• Sevrage
Dépendance physique
Diarrhée
Tremblements
Sueurs
Faire crisser ses dents
….
Conséquences de la toxicomanie
• Toxicité
• Tolérance
• Dépendance psychique
• Dépendance physiologique
• Sevrage
Exemple du fonctionnement d’une drogue
Exemple du fonctionnement d’une drogue
1. Quel sont les effets de l’alcool sur nos neurones ?
L'alcool se lie à de nombreux récepteurs du système nerveux central et favorise
l’entrée d’ions chlore ce qui perturbe la création de potentiel d’action
2. Quels ions entrent dans le neurone ? Quel type de potentiel d’action post-
synaptique est créé par ces ions ? Quels sont les effets de ce potentiel
d’action sur le neurone post-synaptique ?
Des ions Cl-
Potentiel post-synaptique inhibiteur (PPSI)
L'alcool va se lier aux récepteurs des neurotransmetteurs comme le GABA. Cette
liaison va accroître l’entrée d’ions chlore portant une charge négative dans le
neurone post-synaptique, créant un PPSI. Ce mécanisme va rendre le neurone
moins excité.
Exemple du fonctionnement d’une drogue
3. Avec l’aide du schéma, explique comment l’alcool accroit la libération de
dopamine (neurotransmetteur renforçant certaines actions en provoquant
une sensation de plaisir)
En temps normal, certains
neurones inhibiteurs limitent
la libération de la dopamine,
freinant ainsi la sensation de
plaisir.
L’alcool provoque un PPSI (en
favorisant l’entrée de chlore)
dans les neurones inhibiteurs,
ce qui inhibe leur action
inhibitrice sur la libération de
dopamine. Par conséquent, il y
aura plus de dopamine libérée
en présence d’alcool.
Exemple du fonctionnement d’une drogue
4. A quoi sert notre oreille interne et quels sont les effets de l’alcool sur celle-ci ?
Notre oreille interne est sensible aux déplacements ainsi qu’à la position de
notre tête, l’alcool trompe notre système nerveux en nous faisant croire que
notre oreille interne a perçu un déplacement, d’où la perte d’équilibre.
5. Quelles sont les étapes de la dégradation de l’alcool ?

Ethanol  Ethanal  Acide acétique

Et quel organe s’en charge ?


Le foie
Exemple du fonctionnement d’une drogue
6. Pourquoi l’alcool est toxique si notre corps le décompose ?
Car le foie est dépassé lorsque l’on en ingère de grande quantité. Il n’arrive plus
à convertir correctement l’éthanal en acide acétique. Et l’éthanal, composé
toxique s’accumule dans notre corps.
7. Comment notre corps élimine le poison formé lors de la dégradation de
l’alcool ?
En régurgitant l’alcool
8. Pourquoi les populations asiatiques tolèrent-elles moins bien l’alcool ?
Car elles sont incapables de réaliser la 3e étapes de la métabolisation de l’alcool
d’où une accumulation plus rapide du composé toxique, l’éthanal.
Exemple du fonctionnement d’une drogue
9. Comment l’alcool est vu dans notre société ?
De façon positive par rapport à d’autres
drogues, il est associé aux festivités, au plaisir,…

10. Quelle image donne la publicité ou les films à l’alcool ?

Les personnes qui boivent de l’alcool dans la publicité


ou les films sont attrayantes, attirent l’attention du
sexe opposée, ont réussi dans la vie,…
Travail
Par 2, choisir une drogue:
• Caféine • Cocaïne
• Nicotine et tabac • Ecstasy et MDMA
• Cannabis • LSD et acides
• Opiacés (morphine, codéine,…) • Autres ? (sur proposition)
• Anxiolytiques et antidépresseurs
• Amphétamines (speed, crystal,…)
• Héroïne
Travail
Temps : 10 minutes (± 1 minute) + 1-2 minutes de questions (élèves et prof)
Présenter :
1. Son usage (historique, méthode d’utilisation, circulation dans la société,
statistiques d’usage dans la population)
2. Son fonctionnement sur le système nerveux (est-elle inhibitrice ou
excitatrice ? Agit-elle sur un circuit de neurones ? etc)
3. Ses effets et ses dangers
4. Point de vue légal en Belgique
Matériel : panneau, poster, powerpoint,…
Travail
Critères d’évaluation
• Durée de l'exposé respectée
• Partage équitable du temps de parole dans le groupe
• Documentation solide
• Exposé complet, correct et clair, avec les 4 parties abordées
• Vocabulaire scientifique
• Réponses aux questions éventuelles

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