Chapitre 2 Le Sol

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CHAPITRE II.

CARACTERISTIQUES
PHYSIQUES DES SOLS
1. Définition
2. Origine du sol
3. Composition du sol
4. La Texture du sol
5. Les structures des sols
Définition

1.1 Qu'est-ce que le sol?

• Selon le manuel de la FAO , Le sol est un mélange complexe d'organismes vivants, de


matière organique, de minéraux, d'eau et d'air. Prenez une poignée de terre et examinez-la
de près. Vous remarquez que c'est une masse composée de plusieurs sortes de petites
particules.
• Les sols peuvent être définis de manière générale comme le produit remanié et
organisé, de l'altération de la couche superficielle de la croute terrestre, essentiellement sous
l'action d'agents climatiques et biologiques (Musy et Soutter, 1991).
• Cette formation naturelle est ainsi un milieu qui est loin d’être homogène variant en
fonction de sa topographie, sa pédologie et son occupation, un système d’échange et
des relations dynamiques intégrant les différents éléments de son environnement et
toutes les actions directes et indirectes de l’homme (Henin, 1976).
• On différencie le sol de la croûte terrestre par la présence significative de vie.
Le sol est fait de:

•Particules organiques de matières végétales et animales en


décomposition provenant d'organismes végétaux et animaux
vivants.

•Particules minérales telles que du sable, de l'argile, des pierres

ou du gravier, qui faisaient partie autrefois de roches plus grosses.

•Selon leur structure, leur texture et leur consistance, les différents


types de sols retiennent plus ou moins d'eau et d'air.

•Donc du point de vue de ses caractéristiques physiques et mécaniques,


le sol peut être considéré comme un système poreux à trois phases :
solide, liquide, gazeuse.
Origine et évolution du sol
Origine et évolution du sol
• Les sols minéraux : proviennent d'une roche originelle appelée roche mère. Ils
évoluent avec le temps, à mesure que la roche mère se dégrade sous l'effet de
différents phénomènes, physiques, chimiques et biologiques, dus à l'action du climat,
du drainage, du lessivage, de l'érosion, de la végétation et des organismes vivants.
C'est ce qu'on appelle altération.

• Ainsi, des températures élevées du sol fragmentent les roches en petits morceaux,
sous l'effet d'une alternance de réchauffements et de refroidissements. La roche mère
se divise progressivement en particules; des surfaces plus importantes entrent en
contact avec l'eau, et la composition chimique des minéraux en présence se modifie.

• Les éléments chimiques solubles partent avec l’eau, ils sont lessivés dans les
profondeurs du sol, tandis que les produits moins solubles restent dans les couches
supérieures du sol. L'altération se poursuit et, avec le temps, les sols minéraux
évoluent pour devenir ce qu'ils sont aujourd'hui.
.

• Les sols organiques proviennent de la matière organique. Ils sont le produit de


l'accumulation et de la décomposition progressives de matériaux végétaux et

animaux, au fil des années. En règle générale, on dit qu'un sol est organique si: Plus

de la moitié de la couche de sol comprise entre 0 et 80 cm est organique.

• Les sols tourbeux sont un type courant de sol organique se sont des sol
acides. Ils se forment dans des endroits mal drainés, souvent submergés,

comme les vallées de rivières et les zones côtières, où la décomposition de

la matière organique végétale est très lente, ou même nulle. Les couches de

matière organique, étant formées par la végétation, commencent alors à

s'entasser au-dessus du sol minéral et peuvent atteindre plusieurs mètres

d'épaisseur. Les sols tourbeux, composés de 80 pour cent environ de

matière organique partiellement décomposée, ont une très forte teneur en

eau et sont très perméables.


riche en matière organiques et pourtant pauvre en
nutriments. Un sol tourbeux constitue une véritable
éponge géante en hiver, la tourbe absorbant l'eau à
cette saison pour la restituer en été.
• Il y a deux sortes de sols minéraux

• Certains sols minéraux se forment à partir d'un matériau d'origine qui se décompose sur place en petites
particules par suite de l'altération. On les appelle sols résiduels.

• D'autres sols minéraux se forment à partir de petites particules provenant de sols minéraux situés ailleurs, qui
ont été transportées sur une certaine distance et qui se sont déposées. On les appelle sols sédimentaires.

• Sols formés à partir d'un matériau originel local: sols résiduels

• Les sols résiduels se trouvent généralement dans les collines; ils s'étendent jusqu'au bas des versants, le long des
bords des vallées. Il est rare que l'on trouve des sols résiduels sur de grandes étendues planes. Ils se situent le
plus souvent dans des zones allant de la pente douce aux escarpements abrupts. La présence de roches entières
ou de débris rocheux partiellement décomposés dans le sous-sol indique que le sol résiduel s'est formé sur place.
Sols provenant d'un matériau originel transporté: sols
sédimentaires

•Les particules de sol composant les sols sédimentaires


peuvent avoir été transportées soit par le vent, soit par l'eau.
•Si les particules ont été transportées par le vent, le sol
provient d'un loess (Limon calcaire, très fin, déposé par
le vent), qui est généralement le meilleur sol agricole
superficiel enlevé à d'autres régions par le vent. On le trouve
fréquemment dans les reliefs ondulés ou vallonnés. Le loess
est souvent très fertile et contient une quantité importante de
matière organique jusqu'à de grandes profondeurs.
Sols provenant d'un matériau originel transporté: sols
sédimentaires

• Si les particules ont été transportées par l'eau, le sol


provient d'alluvions, et le sol sédimentaire qui en résulte
est un sol alluvial. Le sol peut être emporté par de l'eau
en mouvement, comme la pluie, les rivières ou les
marées. Le phénomène de sédimentation peut se
produire dans une eau stagnante: lac, marécage ou mer.
L'eau peut être douce ou salée (continentale, côtière,
d'estuaire ou de delta). Le transport peut avoir eu lieu
autrefois, ou être encore en cours.
Les sols alluviaux présentent le plus grand intérêt pour la pisciculture. On les trouve dans des zones appelées

plaines de sédimentation, où le relief est généralement en pente douce ou presque plat. Cela veut dire que la

construction des étangs ne nécessitera qu'un minimum de travaux de terrassement. La composition d'un sol

alluvial est souvent telle que la teneur en argile est suffisante pour retenir l'eau et permettre la construction

des digues. Une source d'eau est habituellement proche, mais ce n'est pas toujours le cas. On rencontre des

sols alluviaux:

Les alluvions anciennes sont déposées depuis assez longtemps pour que l'on puisse distinguer les couches

correspondant aux stades de formation successifs. Elles se trouvent généralement bien au-dessus du niveau

actuel des crues. La topographie qui les accompagne est le plus souvent plane ou en pente douce.
Les alluvions récentes se trouvent dans les plaines d'inondation. Elles ont
été amenées par des crues récentes et sont susceptibles d'être encore
inondées. Les couches de sol sont difficilement visibles. Le relief est
généralement plat, mais peut aussi comporter de légers creux et bosses.
Ces sols sont habituellement très fertiles.
Horizons des sols minéraux
• Il existe de nombreux types de sols et de nombreuses variantes pour ces différents types de sols.

Les sols peuvent être peu épais ou très profonds; ils peuvent être lessivés* ou salins, mûrs ou

jeunes. Les caractéristiques du sol varient selon:

• Les conditions locales, telles que le relief, le climat, la végétation et les activités humaines.

• Relief: Les terres en pente ont un sol peu profond. Les terrains plats ont un sol profond.

• Climat: Les zones pluvieuses ont un sol lessivé. En effet, l'eau, en s'infiltrant, entraîne les

matériaux solubles. Les zones arides ont un sol salin car l'évaporation concentre les sels

• Végétation: Les sols couverts d'une végétation forestière contiennent beaucoup de matière

organique.
Horizons des sols minéraux
• Les sols qui ont été davantage exposés aux effets directs de températures élevées et de fortes

précipitations, comme les sols de savane, contiennent moins de matière organique

• Activités humaines: Le défrichage des forêts, les travaux d'assainissement des terres, l'irrigation et

les autres activités agricoles modifient les sols

• La nature du matériau à partir duquel le sol s'est formé.

• Les sols résiduels diffèrent des sois sédimentaires. Des matériaux d'origine aussi divers que le

granite*, le basalte*, le gneiss* et le micaschiste* se transforment en sols de types différents.

• La durée de formation du sol.


Comment les horizons du sol se forment-ils?
• Les propriétés physiques de la strate située entre la surface et une profondeur d'environ 1,5 à
2 m, parfois plus, subissent l'influence des variations saisonnières de la teneur en eau et de la
température, ainsi que de divers agents biologiques tels que racines, vers, insectes et
bactéries .

• La partie supérieure du sol minéral, ou horizon majeur A, est sujette aux effets mécaniques de
l'altération et à la perte, par lessivage, de certains de ses composants. Dans la partie inférieure
de la strate, ou horizon majeur B, certaines substances issues de la couche supérieure et
entraînées en profondeur par lessivage se précipitent et s'accumulent.

• Au-dessous de l'horizon majeur B, le caractère du sol dépend du type de roche mère dont il
est dérivé, de la manière dont il s'est déposé et des phénomènes géologiques successifs.
Comment ces horizons sont-ils identifiés?

• Le système d'identification utilisé par les pédologues pour désigner les


horizons du sol est complexe. Nous utiliserons le système simplifié
représenté dans la figure suivante, qui désigne les horizons majeurs par
les lettres majuscules H, 0, A, E, B, C et R.

• Les horizons secondaires sont désignés en ajoutant un nombre à la


lettre de l'horizon majeur. On a appliqué ce système à chaque horizon
majeur, dans un ordre qui va du haut vers le bas. L'horizon majeur B,
par exemple, peut se subdiviser en horizons secondaires B1, B2, B3...
TABLEAU des définitions simplifiées et désignations des horizons majeurs
Composition du sol
• Du point de vue de ses caractéristiques physiques et mécaniques, le sol peut
être considéré comme un système poreux à trois phases : solide, liquide,
gazeuse.
• c’est-à-dire un mélange de "grains" durs, d'eau, d'air, d'êtres vivants ou morts
et d'humus.
• Une phase solide comportant les minéraux et les substances organiques
inertes, mais aussi les êtres vivants.
• Une phase liquide, quasi exclusivement aqueuse qui en plus de l’eau, elle
contient l’ensemble des substances et gaz dissous; qui jouent un grand rôle
dans les fonctions du sol (nutrition, réservoir et filtre de certains éléments…).
• Une phase gazeuse (air, CO2, CH4), en équilibre avec la phase liquide. Elle
constitue l’air du sol, dont la composition est assez différente de celle de l’air
atmosphérique, avec lequel il existe de nombreux échanges.
• La teneur en CO2 est plus élevée 0,5 à 5% contre 0,035% dans l'atmosphère.
• En contrepartie, la teneur en oxygène est parfois plus basse, mais nécessaire
à la respiration des organismes vivants dans le sol (racines, champignons, vers de
terre, etc...).
• Les caractéristiques physiques des sols liées à 2 notions
fondamentales : la texture et la structure, où les comportements
de l’eau et de l’air du sol en dépendent.
Texture du sol

• Définition : La texture du sol s'établit selon la proportion


(%) de particules de sable, de limon et d'argile dont il est
constitué.
• Ces particules sont classées en fonction de leur
diamètre; sable + gros et argile + fin.
• Habituellement, les sols sont classées selon leur texture.
Et la texture donne les caractéristiques de fertilité et de
rétention d’eau d’un sol.
Classe Granulométrique Dimensions (en µm)
Argile <2
Limon fin [2-20 ]
Limon grossier [20-50 ]
Sable fin* [50-200 ]
Sable grossier [200-2000]

Argile, limon et sable constituent la terre fine, par opposition aux éléments grossiers qui
comportent les fractions suivantes
Dénomination Dimensions (en cm)
Graviers 0,2 à 2
Cailloux 2 à 7,5
Pierres 7,5 à 20
Blocs Plus de 20
Les classes texturales
• Certaines des caractéristiques de ce système sont permanentes ; c'est le cas de la
constitution physique du matériau : granulométrie, morphologie et espèce minéralogique
des particules élémentaires.
• De façon très globale, un matériau déterminé peut être caractérisé une fois pour toutes par
sa texture, qui traduit l'influence sur son comportement des différents constituants et des
interactions qui se manifestent entre eux.
• La texture peut s’apprécier sur le terrain ou être déduite d’une analyse
granulométrique dans un laboratoire.
• La détermination de la texture permet d’attribuer au matériau observé le nom d’une classe
texturale (exemple : limon fin, argile sableuse,…). Ces classes texturales sont définies et
représentées sur des « triangle de texture ».
• deux diagrammes sont couramment utilisés:
1. Celui de Jamagne et al (1967) a été mis sur pied dans le cadre de la cartographie des sols
de l’Aisne. ( figure 1)
2. Celui du GEPPA (Groupes d’études des problèmes de pédologie appliqué) a été publié en
1963 et comporte 17 classes (figure 2)
Figure 1
Figure 2
Appréciation de la texture
• Sur le terrain : L’appréciation tactile de la texture sur le terrain peut
se faire en malaxant entre le pouce, l’index et le majeur quelques
cm3 de terre fine (il faut écarter au préalable tous les éléments
grossiers de l’échantillon prélevé) empruntée à l’horizon à tester, en
sachant que :
• Les argiles peuvent se pétrir en pâtons qui ne s'effritent pas dans la
main. Le pâton colle un peu aux doigts, devient même très collant
s’il est gorgé d’eau ; il est possible alors d’en faire un boudin assez
fin (quelques mm de diamètre). A l’état sec, l’argile forme des blocs
très durs et fortement cohérents ne tachant pas les doigts, qu’il
devient très difficile d’humecter au-delà de 40 % d’argile.
• Les argiles peuvent se pétrir en pâtons qui
ne s'effritent pas dans la main. Le pâton
colle un peu aux doigts, devient même très
collant s’il est gorgé d’eau ; il est possible
alors d’en faire un boudin assez fin
(quelques mm de diamètre).
• A l’état sec, l’argile forme des blocs très durs
et fortement cohérents ne tachant pas les
doigts, qu’il devient très difficile d’humecter
au-delà de 40 % d’argile.
• Les sables grattent sous les doigts à partir
de 0.1 mm.
• Si les sables sont dominants, il se peut
l’on n’arrive pas à confectionner une
boulette ou un boudin. Les sables fins
inferieurs à 0,1 mm ne grattent pas mais
restent perceptible par crissement à
l’oreille (un limon humide sans sable ne
crisse pas).
• Les sols riches en limons donnent, entre les doigts, des sensations
d'onctuosité.
• Le pâton est facilement malléable, s’écrasant par une pression
faible. Les boudins se cassent vite à un fort diamètre. A l’état sec,
le limon est poussiéreux, dessèche et tache les doigts ; des petits
agrégats éclatent et se pulvérisent sous la pression des doigts.
Afin de déterminer le % d’argile, on peut effectuer le « test du boudin » :
il s’agit d’essayer de rouler l’échantillon de terre fine prélevée en un
boudin de 5 à 10 mm de diamètre.

L’appréciation tactile de la texture est une opération subjective et les


impressions ressenties sont dépendantes de facteurs tels que :
l’état d’humidité, la teneur en matière organique,…
Dans le laboratoire
• La texture est déterminée suite à une analyse granulométrique d’un
échantillon de terre fine.
• Il est à noter que différents traitements préalables (chimiques et/ou aux
ultrasons) sont appliqués à l’échantillon de manière à obtenir une bonne
dispersion des particules.
• Ces traitements servent donc à désagréger complètement les agrégats, ce
qui implique de détruire les « ponts » qui constituent le « complexe
argilo-humique » : un premier traitement assure la destruction de la
matière organique par l’eau oxygéné, un deuxième traitement utilisant un
sel dispersant sera ensuite effectué
Importance de la texture
• un sol sableux, les pores entre particules sont de taille relativement
grande et l'eau n'y reste pas, ce qui favorise des conditions
relativement sèches et bien aérées ; d'autre part les particules de
quartz sont très peu propices à l'adsorption de cations et de composés
organiques donc ces sols sont généralement pauvres en nutriments.
• un sol argileux et compacté, les pores seront plus petits et donc plus
souvent saturés en eau, ce qui pourra freiner temporairement la
décomposition à cause du développement de conditions anaérobies
(vivant, actif, survenant ou existant en l’absence de dioxygène O2).
STRUCTURE DU SOL
• On définit la structure du sol comme le mode d'organisation ou d’agencement des
différentes particules de sable, de limon et d'argile entre elles.
• Les particules isolées, une fois assemblées, apparaissent comme des particules plus
grosses. C'est ce qu'on appelle des grumeaux.
• Ces grumeaux s'organisent en agrégats.
• Les particules et les grumeaux
peuvent s'agréger de différentes façons,
ce qui donne diverses structures de sol.
• De la structure dépend en grande
partie la circulation de l'eau dans le sol.
Degrés de structure du sol
• Sans structure: Il n'y a aucun agrégat, ni organisation visible
des lignes naturelles de faiblesse, comme dans:
• Une structure massive (sol cohérent), où l'horizon entier paraît
cimenté en une seule masse;
• Une structure à grains isolés (sol non cohérent), où les
particules ne montrent aucune tendance à s'agréger, comme
dans le cas du sable pur.
Classes et types de structure des sols
1. Structure fragmentaire :
éléments sableux et silteux lies en agrégats par un ciment argilo-
humique, sol perméable assurant une bonne aération.
Les agrégats permettent à la fois une rétention de l’eau et des
échanges chimiques avec la solution du sol et les racines. C’est la
structure la plus intéressante pour l’agriculture.
2. Structure anguleuse et subanguleuse:
Les particules s'agrègent en blocs presque cubiques ou
polyédriques, dont les angles sont plus ou moins tranchants. Des
blocs relativement gros indiquent que le sol résiste à la
pénétration et au mouvement de l'eau. On les trouve
couramment dans l'horizon B où l'argile s'est accumulée.
3. Structures prismatique et en colonne:
Les particules ont formé des colonnes ou piliers verticaux,
séparés par des fentes verticales minuscules mais bien visibles.
L'eau circule avec beaucoup de difficulté et le drainage est
médiocre. On les trouve couramment dans l'horizon B où s'est
accumulée l'argile.
4. Structure lamellaire:
Les particules s'agrègent en fines plaquettes ou lamelles
superposées horizontalement. Les plaquettes se chevauchent
souvent, gênant considérablement la circulation de l'eau. On les
trouve fréquemment dans les sols forestiers, dans une partie de
l'horizon A .
Rôle de structure du sol
• Structure : Plus globalement, la structure du sol est le résultat
de l’assemblage de ses différentes fractions. La présence de « vides
», la porosité du sol, est nécessaire pour laisser passer l’eau et l’air
(en fait la solution du sol et les gaz) et contribue à la bonne structure
du sol pour :
• favoriser la circulation de l'eau dans le sol et à travers celui-ci ;
• contribuer à un degré suffisant d’aération ;
• que les racines aient la capacité à se propager dans le profil de sol ;
• et que le sol résiste à l’érosion.
Vt

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