Raffinage Pétrol
Raffinage Pétrol
Raffinage Pétrol
industriels
Matière première
pétrochimique
Hydro
désulfuration
Kérosène
Gazole léger
Pétrole brut dessalé Gazole lourd
(350-380 o C)
Distillation sous vide
Distillat moyen
Distillats
sous vide
Distillat lourd
Résidu atmosphérique (RA)
Asphaltes
Brut
Gazole de la Craquage
distillation Gazole lourd
Catalytique
atmosphérique
Gazole lourd
Distillation sous vide
Fuel combustible
(Usine et bateaux)
Asphaltes (Routes)
Naphta, Essences
Résidu sous vide
Gazole de cokéfaction
Cokéfaction
Coke
. .
(3)CH 3-CH 2 + C H
(4) 4 9
.
(5) 2 CH 3 -CH 2 -CH 2
O O
O
Al Si
O O
O
O
Na+ M+
• Ce dernier peut fournir à son tour par scission en β des composés plus légers (craquage
secondaire). Il en est de même pour l’oléfine dont l’activation est réalisée sur un site acide du
catalyseur (site de Brönsted) par protonation.
• Sur le plan cinétique, la réaction de craquage catalytique dépend fortement de la nature chimique des hydrocarbures. Les principales familles
se classent comme suit:
Oléfines> alkylaromatiques> naphtènes> paraffines> aromatiques polycondensés
• On peut remarquer que les oléfines manifestent une réactivité bien supérieure aux paraffines. La formation des ions carbonium
intermédiaires au départ des oléfines par protonation constitue en effet un processus chimique plus favorisé sur le plan
énergétique que l’extraction de l’ion hydrure qui précède le craquage des paraffines. Dès lors, l’adjonction au mélange réactionnel
de faibles quantités d’oléfines susceptibles de donner aisément naissances aux formes actives ioniques indispensables au
déroulement de la réaction accroît de manière considérable la vitesse de craquage des paraffines.
• Il existe actuellement deux types de procédés de craquage catalytiques: le craquage catalytique sur lit fluidisé (Fluid Catalytic
Cracking (FCC), le craquage catalytique sur lit mobile.
• L’unité FCC utilise un catalyseur se présentant sous forme d’une poudre fine en suspension dans de la vapeur d’hydrocarbures
ou dans un gaz qui agit comme milieu de fluidisation.
• Le craquage est réalisé dans une colonne montante par laquelle le mélange catalyseur-hydrocarbures s’écoule dans le réacteur.
• Les effluents sont entrainés dans un cyclone qui sépare les gaz de la poudre de coke. Le retour du catalyseur régénéré s’effectue
à l’aide d’un entrainement à la vapeur.
•
• Le craquage catalytique sur lit mobile est semblable au craquage catalytique sur lit fluidisé; toutefois, le catalyseur
se présente sous forme de pastilles et non d’une poudre fine.
• Ces pastilles sont amenées par un convoyeur ou un transporteur pneumatique jusqu’à une trémie située au-
dessus de l’unité; elles redescendent ensuite par gravité, d’abord vers le réacteur, puis vers le régénérateur.
• Hydrocraquage simple:
• Hydrodésalkylation:
• Ouverture du cycle:
• L’hydrocraquage peut être thermique, son mécanisme est alors radicalaire, mais on utilise le plus
souvent des catalyseurs.
• Les plus utilisés sont des catalyseurs bifonctionnels constitués pour la partie hydrogénante par
des oxydes ou sulfures de molybdène ou de tungstène et de nickel ou de cobalt et pour le support
acide par une alumine ou une silico-alumine d’activité convenable.
• Avec ces catalyseurs à caractère acide, la rupture de la liaison C-C s’effectue après un
réarrangement moléculaire et conduits à des produits isomérisés (ayant la même formule brut).
• C’est l’opération qui par conversion chimique augmente l’indice d’octane des
composés Naphtas. Puisque les aromatiques ont un excellent indice d’octane (IO), on
augmente dans cette opération leurs concentrations des naphténiques pour en
produire de grandes quantités de H2 qui peuvent servir dans l’opération
d’hydrocraquage.
• On transforme également les n-paraffines en iso-paraffines ce qui augmente également
l’IO .
• Les réactions mises en jeux dans les procédés de reformages catalytiques sont:
• Aromatisation:
IO= 24 IO= 100
• Hydrocraquage:
• Isomérisation:
• Isomérisation
• C’est une catalyse au platine-rhénium à 500 oC, sous une pression de 20 à 30 bars d’H2
• Hydrodésalkylation
• Dismutation
• Le catalyseur utilisé en reformage catalytique est du platine déposé sur alumine (0.5 à 1.0 %) et
du rhénium (6 à 10 %).
• Pour maintenir l’activité du catalyseur, on amène la température à 500 oC et sous une pression
d’H2 pour éviter la formation de coke qui l’empoisonne.