Intelligence Economique Tronc Commun

INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
M. Issouf YAGO
2021
« Nul de vent favorable pour celui qui ne
sait où il va ».
Sénèque
CONSTATS
CONSTATS
Le monde est en constate évolution;
Nous devons évoluer avec notre
environnement, s’adapter en permanence ou
disparaitre;
Ces facteurs nous y obligent: la
mondialisation de l’écono, la généralisation
des technologies de l’info et de la com.’,
l’accélération des échanges économiques, le
raccourcissement du cycle de vie des
produits…
« L’intelligence est le croisement de
l’information et de la stratégie »
François Moinet
CONTEXTE ET EVOLUTION
CONTEXTE ET ÉVOLUTION
Début 20e: L’objectif principale des
ent. était la « Production » (accroitre la
production ou savoir produire);
Années 60: Caractérisées par

l’émergence d’un nouveau concept:
Vente et Marketing. Désormais, il s’agit
non seulement de « savoir
produire »mais également de « savoir
vendre » :
Nous sommes dans l’économie de
distribution (Études de marché,
promotion des ventes, publicité,
communication…)
1990: Globalisation des échanges, la

concurrence est féroce. En plus de
« savoir produire et savoir vendre », il
faut « savoir se différencier » des autres
concurrents.
An 2000: La connaissance de
l’entreprise devient important car cette
dernière devient de plus en plus
dépendante de son milieu (PESTEL). Il
est très important de connaitre son
environnement de plus en plus
incertain, instable et concurrentiel.
Dans cette fluctuation de son
environnement, l’entreprise a plusieurs
choix possible:
1. Subir auquel cas, elle sera amenée à
disparaitre très rapidement;
2. Gérer, elle opte pour la politique du
suiveur;
3. Anticiper, optant ainsi pour la
politique du leader.
Pour anticiper , l’entreprise a BESOIN
D’INFORMATION sur le marché, sur
les technologies, sur les normes, la
réglementation etc.…
C’est à ce moment précis qu’intervient

l’intelligence économique.
Pour anticiper , l’entreprise a BESOIN
D’INFORMATION sur le marché, sur
les technologies, sur les normes, la
réglementation etc.…
C’est à ce moment précis qu’intervient

l’intelligence économique.
L’information dont il s’agit est celle
obtenue légalement, une information
de qualité … une INFORMATION
INTELLIGENTE.
« Dans un monde complexe où
l’information n’a jamais été aussi
abondante, nous devons développer
l’intelligence économique »
Jean Arthuis
OBJECTIFS
OBJECTIFS
L’IE a pour objectif de permettre aux

décideurs et managers de l’entreprise de
disposer d’une information de valeur,
à laquelle ils puissent se fier dans le
cadre de leurs prises de décision.
OBJECTIFS
Pour une ent., le but sera de maitriser la
chaine de l’info stratégique plus
précisément de transformer
collectivement les infos en
connaissances actionnables afin
d’améliorer sa position concurrentielle,
protéger son patrimoine immatériel et
influencer son environnement.
L’INFORMATION DE VALEUR
Valeur de l’information
=
(Bonne analyse des besoins) x
(Pertinence et Qualité des sources) x
(Qualité de l’analyse) x (Diffusion et
feed-back) x (Sécurité)
DEFINITIONS
DEFINITIONS
L’IE peut être définie comme
l’ensemble des actions coordonnées.
de recherche, de traitement et de
distribution, en vue de son
exploitation, de l’information utile
aux acteurs économiques…
légalement avec toutes les garanties
de protection nécessaires à la
préservation du patrimoine de
l’entreprise… (Henri Martre).
DEFINITIONS
L’IE consiste à collecter, analyser,

valoriser, diffuser et protéger
l’information économique stratégique,
afin de renforcer la compétitivité d’un
État, d’une entreprise ou d’un
établissement de recherche.
« Face au monde qui change, il vaut
mieux penser le changement que changer
le pansement »
Francis Blanche
LES SIX DIMENSIONS DE L‘IE
LES SIX DIMENSIONS DE L’IE
Intégrer et Traiter et
orienter une analyser Protéger son
démarche de l’information patrimoine
l’IE stratégique immatériel
Surveiller son Manager Influencer son

environnement l’information environnement
pertinent et la
connaissance
Intégration et orientation d’une IE
Replacer l’IE dans le schéma
systémique de l’ent.;
Sensibiliser le personnel à la démarche;
Affiner sa stratégie;
Auditer son dispositif;
Diagnostiquer ses besoins
informationnels;
Orienter ses actions grâce au cycle du
renseignement et Target Centric.
Surveillance de l’environnement
Construire un plan de renseignement
et de veille;
Connaitre la typologie des sources
d’information;
Apprendre à manager les sources
humaines;
Maitriser les outils de recherche sur le
web;
Automatiser sa veille.
Traitement et l’analyse de l’info stratégique
Comprendre le processus d’analyse

pour transformer les données en infos
stratégiques;
Savoir traiter rapidement les infos;
Qualifier les sources d’infos;
Utiliser les outils avancés pour analyser
les stratégies des concurrents.
Management de l’info et de la connaissance
Savoir gérer l’info pour la capitaliser;

Faire circuler et la transformer en
connaissance;
Favoriser la constitution de
communautés de pratique et le
manager en réseau;
Développer la co-prospective et mettre
en place une war-room
Protection du patrimoine immatériel
Savoir sécuriser ses infos;

Réaliser un autodiagnostic de ses
failles;
Connaitre d’ingénierie sociale;
Déposer des brevet;
Protéger ses personnes clés et
développer la GPEC.
Influence de son environnement
Savoir communiquer en interne pour

mobiliser les collaborateurs et rendre
effective la vision stratégique de l’ent.;
Organiser la relation presse;
Se préparer à la Com’ de crise;
Pratiquer le lobbying et développer son
agilité stratégique
« Rien n’est permanent, sauf le
changement. »
Héraclite d’Ephèse
L’IMPORTANCE DE LA VEILLE
L’IMPORTANCE DE LA VEILLE
/DÉFINITION
Une « activité continue et en grande

partie interactive visant à une
surveillance active de l’environnement
technologique, commercial, etc.., pour
en anticiper les évolutions ». (AFNOR)
L’IMPORTANCE DE LA VEILLE /OBJECTIF
 La veille vise à répondre aux

différentes attentes en information des
décideurs, pour leur permettre de
s’adapter ou d’anticiper les évolutions
de leur environnement externe.
TYPES DE VEILLE
 La veille technologique (innovations

techniques, normes, process,
cartographie des experts et des équipes
de recherche)
 La veille marketing (évolutions des

parts de marché, nouveaux besoins,
nouveaux produits…);
TYPES DE VEILLE
 La veille commerciale ( suivi des

clients, nouveaux prospects, réseaux de
distribution, méthodes commerciales,
image auprès des client..
 La veille achat (tarifs, santé financière

des fournisseurs, alliances, nouveaux
produits
TYPES DE VEILLE
 La veille juridique (lois et décrets,

réglementation, jurisprudence…)
 La veille concurrentielle (ressources

technologiques, financières, humaines,
nouveaux contrats , concurrents
anciens et nouveaux entrants…)
PLAN DE RECHERCHE D’INFOS: EXEMPLE D’INDICATEURS POUR UNE VEILLE
CONCURRENT
« Les hommes n’acceptent le changement
que dans la nécessité et ils ne voient la
nécessité que dans la crise. »
Jean MONNET
DIMENSION 1: L’intégration et
l’orientation d’une démarche d’IE
DIMENSION 1:L’INTÉGRATION ET
L’ORIENTATION D’UNE DÉMARCHE D'IE
 Cette première dimension comprend

plusieurs phases mais nous verrons ici:
1. Le cycle du renseignement
2. L’approche Target Centric
Le cycle du renseignement ou de l’IE
 Le renseignement est une information

évaluée et exploitée ayant passé le
cycle et prête à être livrée à un client
(État, entreprise…)
Le cycle du renseignement ou de l’IE
 Matériel (photographies, films, dessins,

textes…) non-exploité et non-évalué
présentant un intérêt pour un service de
renseignements. Elle est également
appelée renseignement brut.
Le cycle du renseignement ou de l’IE: objectif
 Il vise à couvrir l’ensemble de la

chaine permettant de transformer
l’information en connaissance utile en
vue de la décision et l’action.
DIMENSION 1:L’INTÉGRATIONET
Le CR: Orientation Générale
 Cette étape vise à délimiter la partie de
l'environnement et les problématiques
que le décideur veut mettre sous
surveillance;
à déterminer les besoins en

renseignements.
Le CR: Collecte
 Cette opération vise à identifier,
hiérarchiser et qualifier les sources
d’information définies, pour les
exploiter en les traduisant sous formes
d’objectifs de recherche.
 Concrètement, c’est la recherche des

infos auprès des sources en fonction
d’une planification.
Le CR: Exploitation
 A ce stade, l’info devient un

renseignement à travers une
évaluation (probabilité de l’info), une
collation (comparaison et rassemblement des infos
de manière thématique), une analyse (extraction
des éléments significatifs et conclusions), une
synthèse et interprétation.
Le CR: Diffusion
 Opération par laquelle l’information,

valorisée et mise en forme, est adressée
à son destinataire et utilisateur;
 Elle peut être acheminée sous la forme

orale, écrite ou graphique.
Cas: Mise en œuvre du cycle de l’IE dans une PME du bâtiment
 Horus est une PME de 180 personnes

qui réalisent près de 30 millions
d’euros de C.A dont 20% à l’étranger.
Elle conçoit et fabrique bon nombre
d’outils de travail des artisans du
bâtiment (marteaux, échelles, truelles,
etc.). En cherchant systématiquement à
améliorer des produits existants, elle
est à l’origine de nbreuses innovations.
 « En matière d’innovation, explique

son patron, dès qu’il y a un bon
principe, les grandes entreprises
peuvent s’en emparer avant même
qu’une PME n’ait commencé à gagner
de l’argent. » Face aux grands groupes,
une PME comme Horus doit
concentrer ses ressources sur ses
atouts.
 Le système d’information mis en

œuvre par l’entreprise constitue un
dispositif complet d’IE qui se fonde sur
:
Une perception des menaces et
opportunités liées au marché du
bâtiment et travaux publics;
Une culture de l’innovation, élément
de survie de l’entreprise;
- La conviction personnelle que

l’information est un instrument de
développement pour l’entreprise.
« L’innovation systématique requiert la
volonté de considérer le changement
comme une opportunité. »
Peter Drucker
DIMENSION 1:L’INTÉGRATION ET L’ORIENTATION D’UNE
DÉMARCHE D'IE/TARGET CENTRIC :OBJECTIFS
 L’approche Target Centric ou Target

Centric Approach est complémentaire
du cycle du renseignement et a pour
objectif d’éviter les dérives
bureaucratiques de celui-ci;
 Créée Robert Clarke dans son livre

« Intelligence Analysis ».
DÉMARCHE D'IE/TARGET CENTRIC
 Elle permet de traiter de manière

ciblée, un problème ou une question
dans le cadre de la veille stratégique;
 Avec pour objectif de dépasser trois

faiblesses classiques du cycle de veille:
DÉMARCHE D'IE/TARGET CENTRIC/OBJECTIFS
1. Un manque de partage de
l’information;
2. Une difficulté à analyser l’information
collecter;
3. Un manque de compréhension des
besoins informationnels des décideurs de
décideurs de la part des veilleurs et des
analystes.
DÉMARCHE D'IE/TARGET CENTRIC: CONTEXTE
 Elle est inclusive car l’ensemble des

acteurs concernés (veilleurs, analystes,
décideurs…) sont mis à contribution
dans une démarche en mode réseau, où
la collaboration est permanente.
DÉMARCHE D'IE/TARGET CENTRIC: AVANTAGES
 Le partage permanent d’informations

et d’analyses (bénéfique pour chacun
des acteurs);
 La co-construction des réponses aux

problèmes (cela évite que les acteurs se
rejettent les fautes en cas d’erreur).
« Le secret de l’action, c’est de s’y
mettre »
Alain
DIMENSION 2: Surveiller son
environnement permanent
DIMENSION 2:SURVEILLER SON ENVIRONNEMENT
PERTINENT
 Ici nous passons du stratégique au

tactique: comment obtenir les infos in
concreto:
1. Les typologies des sources
d’information;
2. Les sources humaines;
3. La recherche nominative
PERTINENT/TYPOLOGIES DE SOURCES
 Les informations sont définies par trois

(3) couleurs: L’info blanche, grise et
noire.
 Cette typologie qui vient du monde du

renseignement d’État et renvoie au
degré de confidentialité et
d’accessibilité des informations
recherchées
PERTINENT/TYPOLOGIES DE SOURCES
PERTINENT/L’INFO BLANCHE
 Elle ne fait l’objet d’aucune

sécurisation particulière;
 Son accès est libre mais peut être

« immoral », Ex: Ecouter des
conversations au Bar ou ds un Taxi.
 La non-confidentialité ne doit pas

conduire les services à les négliger…
PERTINENT/L’INFO GRISE
 Elle essentiellement réservée, se

constitue d'informations ayant fait
l’objet d ’une appropriation par
l’obtention d’un droit privatif : brevets,
modèles, droits d’auteurs...
 Son exploitation est limitée, soumise à

l’autorisation du titulaire
 Elle essentiellement réservée, se

constitue d'informations ayant fait
l’objet d ’une appropriation par
l’obtention d’un droit privatif : brevets,
modèles, droits d’auteurs...
 Son exploitation est limitée, soumise à

l’autorisation du titulaire
 Elle peut être acquise de manière

indirecte ou détournée comme des
indiscrétions (provoquées) provenant
de clients ou fournisseurs de
l’entreprise concurrente surveillée.
PERTINENT/L’INFO NOIRE
 C’est celle dite « fermée » et se

trouvant dans la zone « noire » ou
« secrète »;
 Elle fait l’objet d’une haute

sécurisation et dont la collecte renvoie
à des pratiques assimilables à de
l’espionnage;
PERTINENT/L’INFO NOIRE
 Le caractère illégal des pratiques

nécessaires à sa collecte (interceptions
techniques…) la situe hors de la sphère
de l’IE;
 Exemples: Projets de recherche, secrets

de fabrication, secrets commerciaux…
« Il n’est de richesses que d’hommes »
Jean Bodin
PERTINENT/LES SOURCES HUMAINES
 La S.H occupe une place

prépondérante dans le recueil de l’info
stratégique.
PERTINENT/LES S.H/OBJECTIFS
La S.H permet l’obtention d’infos

blanches ou grises à haute valeur
ajoutée/
1. infos informelles;
2. infos en passe d’être publiées;
3. infos publiées mais dont le chemin
d’accès est difficile
PERTINENT/LES S.H/CONTEXTE
 La notion de SH est issue de la culture

du renseignement: HUMINT pour
HUMan INTelligence ou ROHUM ;
 Les méthodes peuvent parfois être

identique mais se différencient
davantage sur la question de la légalité.
SOURCES HUMAINES/METHODES/IDENTIFICATION DES
S.H PERTINENTS
 En s’appuyant sur le cycle du

renseignement, il s’agit de solliciter les
sources les plus à même de répondre à
la question posée, en tenant compte des
contraintes de temps et de moyens.
NB: Une source disposant d’une grande

notoriété n’est pas nécessairement celle
qui ramène les infos pertinentes.
SOURCES HUMAINES/METHODES/CONNAITRE SES
SOURCES
 Ils s’agit de s’intéresser à leur

parcours, leurs projets mais aussi leurs
alliés ou concurrents.
 Ne pas omettre de « tester » une source

en lui demandant des infos déjà
connues: contrôle de qualité oblige.
SOURCES HUMAINES/METHODES/QUALIFIER SES
SOURCES
 Évaluer les capacités de recueil en

fonction de la qualité des infos
rapportées;
 La source est démarquée et cotée, c.-à-

d. estimée indépendamment de l’info
 Exple: A-1 pourra signifier une source
fiable et une info sure, B-3 peu fiable
et info peu sure.
SOURCES HUMAINES/METHODES/GRATIFIER SES
SOURCES
 La gratification est symbolique même

si elle peut être occasionnellement
financière;
 Exple: prendre du temps (ex: déjeuner)

et féliciter une source humaine est le
meilleur moyen de la fidéliser.
SOURCES HUMAINES/METHODES/ASSURER LE
FEEDBACK
 Étape négligée mais très importante car

il s’agira d’informer la source de la
pertinence de l’info transmise et de son
effectivité;
 Mais interdiction de lui dire les

décisions prises sur la base de l’info…
confidentialité oblige.
EXEMPLE DE MANAGEMENT DES SOURCES HUMAINES
Stéphane est responsable de la cellule de

l’IE de la divisions entreprises d’un grand
groupe énergétique. Son travail est pour
60% de l’animation de réseaux, travail
qu’il affectionne tout particulièrement.
« Savoir ce que fait la concurrence sur

une marché, ca ne se lit pas dans les
journaux chaque matin » explique t-il.
« Ce sont nos commerciaux qui sont les

mieux renseignés sur la concurrence
grâce aux contacts qu’ils peuvent avoir
avec les clients. C’est pourquoi nous
sommes concentrés sur les infos issues du
terrain. Les informations doumentaires
nous arrivent d’autres directions et nous
servent essentiellement à croiser les infos
de terrains,
…qui pour nous restent premières »

En quoi consiste cette animation de
réseaux?
Dans les relances téléphoniques, la
gestion de l’intranet, des séminaires de
formation. Un véritable plan de formation
des membres du réseau appelés
« interlocuteurs » a ainsi a été mis en
place.
Au programme: sensibilisation à l’IE,

animation de réseaux, analyse
sociologique et prospective.
Ces séminaires permettent de renforcer le
bagage commun. Car si la compétence
est forcément individuelle, l’intelligence
est nécessairement collective.
« Pour vivre heureux, vivons cachés »
LA RECHERCHE NOMINATIVE/OBJECTIF
 Trouver de l’info relative à des

personnes;
 Être en mesure d’identifier des experts

dans leur domaine d’activité et obtenir
leurs coordonnées.
LA RECHERCHE NOMINATIVE/CONTEXTE
 Le web, les réseaux sociaux nous

amènent à partager de plus en plus
d’infos sur nous;
 C’est de là que sont apparus les

concepts d’identité numérique (ce que
je communique) et réputation
numérique (ce que l’on communique
sur moi);
 Elles pourront permettre de:
*de trouver des contacts dans une

organisation;
*de recréer l’organigramme d’une

entreprise concurrente afin d’en identifier
les circuits décisionnels;
*de savoir qui sont les experts travaillant

sur tel ou tel sujet;
*d’établir le profil d’un dirigeant.

LA RECHERCHE NOMINATIVE/ETAPE 1
 Exemples de questions:
*poste occupé;
*responsabilités;
*positionnement hiérarchique;
*précédents postes dans l’ent.
*précédents postes dans d’autres
entreprises; *diplômes obtenus;
*école(s) fréquentées;
*localisation actuelle;
*localisations précédentes;
*coordonnées.
 Il en existe bcp. Il faudra sélectionner

en fonction des spécificités de votre
recherche: préciser les thèmes de
recherche, préparer la sémantique de la
recherche, choisir les moteurs adaptés,
lancer les requêtes en utilisant les
opérateurs adaptés.
CAS IDENTIFICATION DES PERSONNES CIBLES DANS
UNE ORGANISATION
1
Identification de
profils
intéressants par
Viadeo et
Linkedin
2
5
Compléments
Mise en place
d’informations
d’une veille sur
les personnes Intérêt pour par Google et
Webmii
les véhicules
hybrides
PSA
3
4 Intégration des
Intégration des informations
profils dans dans une fiche de
l’organigramme synthèse
individuelle
UNE ORGANISATION
 Nous cherchons à identifier des

personnes travaillant dans la division
véhicules hybrides du groupe PSA.
1. Une recherche ciblée sur cette Sté dans
LinkedIn avec l’expression « hybrid »
ou « hybride » fait apparaitre 60 profils
de personnes. 70 dans Viadeo, (avec
plusieurs doublons). Nous décidons de
nous focaliser sur un premier employé.
UNE ORGANISATION
1.Son nom n’apparait pas en entier

(fonction payante) mais dans une
recherche dans Google avec son seul
prénom et l’intitulé de son poste nous
donne un accès à son profil complet.
2. Une recherche complémentaire dans

Google puis Webmii nous permet de
trouver son compte Facebook
UNE ORGANISATION
2. …ainsi qu’un blog personnel sur

lequel il publie des photos qu’il prend
lors de concerts. Nous identifions
également le laboratoire où il a fait sa
thèse et récupérons celle-ci sur
tel.archives-ouvertes.org.
3. Ces infos sont stockées dans une base

de profils réalisée sous Excel.
UNE ORGANISATION
4. Nous plaçons le nom de la personne

ciblée ainsi qu’un lien vers sa fiche
dans l’organigramme de l’entreprise
crée avec le logiciel de mind mapping
choisi.
5. Nous mettons en place un sytème

d’alertes automatisées sur les pages
web le concernant ainsi qu’une alerte
UNE ORGANISATION
5. Nous mettons en place un système
d’alertes automatisées sur les pages
web le concernant ainsi qu’une alerte
large sur son nom via Google Alertes.
Nous surveillons ainsi les changements
le concernant qui permettent de mieux
suivre son parcours et ses centres
d’intérêt professionnels.
6. A réitérer pour chaque profil
intéressant
« Le vrai génie réside dans l’aptitude à
évaluer l’incertain, le hasardeux, les
informations conflictuelles »
Winston Churchill
DIMENSION 3: Traiter et analyser
l’information stratégique
DIMENSION 3 : TRAITER ET ANALYSER L’INFO
STRATÉGIQUE
 Il s’agit ici d’évaluer ce qu’il convient

de faire ou de ne pas faire pour
améliorer sa compétitivité;
 Il s'agit de l’opération qui consiste,

parmi la masse d’infos recueillies …à
ne retenir que celles susceptibles
d’intéresser l’organisation.
STRATÉGIQUE: LE PROCESSUS D’ANALYSE
 Le processus est une étape clé du CR
 Il intervient après l’orientation et la

recherche
 Il comprend plusieurs phases de

traitement et d’exploitation qui
produisent in fine le renseignement,
STRATÉGIQUE: LE PROCESSUS D’ANALYSE
 Il s’agit de la formalisation, le
recoupement et la synthèse pour les
étapes du traitement…
… puis de l’appréciation,
l’interprétation et l’extrapolation pour
les étapes de son exploitation
STRATÉGIQUE: LE PROCESSUS D’ANALYSE/OBJECTIF
 L’analyse permet au décideur d’exercer

son jugement en vue de conduire son
action en travaillant sur la forme…
 …pour laquelle se présente

l’information puis sur le fond de ce
qu’elle signifie.
STRATÉGIQUE: LE PROCESSUS D’ANALYSE/OBJECTIF
 Elle est le processus qui vise la

réduction de l’incertitude…
STRATÉGIQUE: LE PROCESSUS D’ANALYSE/METHODES
Étape 1: La formalisation
 Les données textuelles ou

photos/vidéos par exemple feront
l’objet d’une indexation informatique;
 Les données non textuelles devront être
saisies afin de permettre leur
indexation.
 L’info est ensuite complétée par des

données indispensables au
recoupement…
 …et à la synthèse qui suivront (date de

recueil, origine, auteur, type de
publication, conditions de recueil pour
un C.rendu).
Étape 2: Le recoupement
 Il consiste à rapprocher des d’origines

variées sur même sujet, de manière à
vérifier si elles se rejoignent ou se
distinguent, voire s’opposent.
Étape 3: La synthèse
 La synthèse des infos formalisées et

recoupées à l’analyse un matériau
exploitable.
 Les regroupements des faits entre eux

assurent une vision homogène.
Étape 3: La synthèse
 La structuration des données peut se

faire sous forme chronologique,
thématique…
Étape 4: L’appréciation
 Consiste à situer l’information par

rapport au savoir déjà acquis. Un signal
faible peut apparaitre coe la clé de
compréhension..
Étape 4: L’appréciation
 …d’infos antérieures alors

inexploitables, et la connaissance du
contexte peut se trouver enrichie par la
données nouvelles.
Étape 5: L’interprétation
 Consiste à créer des liens entre les

infos de manière à produire une
connaissance nouvelle de la situation…
Étape 6: L’extrapolation
 Propose des scénarios à partir des

connaissances nouvelles obtenues par
l’interprétation…
 …l’analyste construit des hypothèses

plausibles qu’il va confronter avec les
infos déjà traitées…
 …sinon, il relancera le cycle du

renseignement pour rechercher de
nouveaux indices.
« L’accumulation des connaissances
n’est pas de la connaissance »
Alberto Manguel
DIMENSION 4: LE MANAGEMENT DE
L’INFORMATION ET DE LA
CONNAISSANCE
DIMENSION 4 : MANAGER L’INFO ET LA
CONNAISSANCE
 Communiquer l’info, la diffuser, la

partager, l’enrichir, la capitaliser afin
de permettre sa transformation en
connaissance sont des actions qui
indiquent que l’info ne vaut que parce
qu’elle circule et ne s’use que si l’on
ne s’en sert pas.
CONNAISSANCE
 Sa diffusion provoque des

commentaires, avis, questions,
interprétations et prises de conscience
lui donnant de la valeur…
 Une info qui n’est pas confrontée à

l’interprétation humaine n’est qu’une
donnée. Elle doit être géree…
CONNAISSANCE
Le management des connaissances ne

doit plus être envisagé comme une étape
supplémentaire d’un cycle de
transformation de l’info en
renseignement.
 Il l’accompagne en permanence et se
fond dans le processus métiers de
l’organisation, ceux de l’IE et autres.
CONNAISSANCE
Ici nous nous aborderons deux outils:
1. La visite de salons;
2. Le rapport d’étonnement.
CONNAISSANCE/LA VISITE DE SALON (LE MARCHÉ AUX
RENSEIGNEMENTS)
 La visite d’un salon professionnel ou

une foire exposition fait partie des
basiques de l’IE;
 Au delà du fait qu’il soit un lieu de

recueil d’infos blanches et grises; le
salon permet de tester la capacité à
faire le cycle de l’IE et à manager
collectivement l’info et la connaissance
CONNAISSANCE/LA VISITE DE SALON/METHODE
Étape 1: La définition du plan de bataille
Détection des congrès, salons et

expositions professionnelles qui
concernent votre secteur ou se situent en
amont ou en aval de votre métier;
Puis choisir où en priorité en fonction

des orientations générales de l’org.
Étape 2: La définition du budget
La visite voire la participation à un

salon peut s’avérer très couteux et
dépasser les seuls frais de transports et
de mission;
Il faut par exple tenir compte des frais

de traduction, d’aides, le taux de change
Étape 3: La répartition des rôles
L’organisation de la visite constitue la

moitié du travail; il convient donc de se
poser une série de questions: Qui va à
quel salon? Avec qui? Pour quel objectif
prioritaire?
Étape 3: La répartition des rôles
Préférer le binôme
commercial/technicien pour une
meilleure collecte de l’info stratégique
Étape 4: Débriefer à chaud puis à froid
La visite d’un salon doit être ponctuée

d’un débriefing réguliers;
Le débriefing permet d’affiner les

recherches voire de les réorienter;
Étape 4: Débriefer à chaud puis à froid
Au retour, les premiers C-R doivent

être réalisés dans la foulée;
Une fois la documentation réalisée, une

réunion est organisée pour analyser les
renseignements obtenus.
« Ne crains pas d’étonner ni de
déplaire; mais ne cherche jamais à
étonner ou à déplaire »
André Gide
CONNAISSANCE/LE RAPPORT D’ÉTONNEMENT
Le R.E vise à récupérer des infos ne

répondant pas directement à un plan
établi;
Il incite l’individu à relever toute

information qui, sans répondre à un
besoin précis, a néanmoins excité sa
curiosité.
CONNAISSANCE/LE RAPPORT D’ÉTONNEMENT
C’est une pratique d’origine japonaise;

Le japonais curieux qui photographie
tout sur son passage;
CONNAISSANCE/LE RAPPORT D’ÉTONNEMENT/
MÉTHODES
Etape 1:Consiste à s’étonner tout

simplement et à transcrire cet étonnement
dans un rapport;
MÉTHODES
Etape 2:Consiste à formaliser via un

rapport en respectant plus ou moins ces
rubriques suivantes: émetteur;
destinataire; date; faits bruts; source et
commentaires de l’émetteur.
MÉTHODES
Etape 3:Consiste à transmettre ce que

les spécialistes appellent « l’ignorance
savante ».
MÉTHODES
Etape 4:Consiste à échanger et

cultiver… dès lors que la mise en œuvre
des rapports ‘étonnements dans
l’entreprise ne peut découler d’une
volonté politique, il est nécessaire
d’organiser l’échange et la culture des
infos…
MÉTHODES
Etape 4:… Avec l’accord de l’émetteur

‘anonymat possible), ces rapports
peuvent être diffusés de manière
discrétionnaire ou être accessibles à tous
(intranet)
MÉTHODES
 Date : 20 avril 1979

 Emetteurs : Jef Raskin & Bill
Atkinson
 Destinataire: Steve Jobs
 Faits observés: Lors de nos différents
contacts avec Larry Tessler et une
visite du Xeroc Parc, nous avons pu y
découvrir plusieurs innovations tout à
fait incroyables.
MÉTHODES
 Faits observés: …Le projet avancé
d’ordinateur Alto marque ainsi
plusieurs avancées : l’écran affiche des
images (icones) à la place des mots
offrant une grande convivialité à
l’utilisateur qui n’a plus besoin d’étre
un féru de langages informatiques. Une
souris permet de pointer sur des objets
dessinés et de les déplacer à volonté :
un jeu d’enfant.
MÉTHODES
 Faits observés: …Dans le domaine des
périphériques, le Xeroc Parc a mis au
point une impression laser avec des
caractères dignes de l’imprimerie.
 Enfin, le partage des données à haute

vitesse en réseau est à un stade de
développement avancé.
MÉTHODES
 Commentaires: Cher Steve, malgré

ton emploi du temps chargé, il nous
semble urgent de retourner ensemble
au Xeroc Parc pour y nouer des
partenariats. La maison mère se
désintéresse apparemment de la plupart
de ces innovations qui seraient forts
utiles à nos projets en cours.
« L’habituel défaut de l’homme est de ne
pas prévoir l’orage par beau temps»
Machiavel
DIMENSION 5: Protéger son patrimoine
immatériel

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INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

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