Le Métabolisme Énergétique

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Le métabolisme énergétique

Le métabolisme énergétique
I- Introduction
II- Définitions
III-Principes fondamentaux
IV-Echanges de matière et échanges d’énergie
V- Dépense énergétique globale (DEG)
1-Dépense de fond
2-Dépenses de fonctionnement
a-Activité physique
b-Thermorégulation
c- Thermogenèse alimentaire (action dynamique spécifique ADS)
d-Divers
VI- Méthodes de mesure de la dépense énergétique
A- Calorimétrie directe
B- Calorimétrie indirecte
I. Introduction :

• Notre organisme dépend pour sa survie et le maintien de ses


fonctions d’un apport continu d’énergie.
• Cette énergie est fournie par la dégradation de l’ATP en ADP
avec la libération d’une énergie chimique qui peut être
utilisée pour fournir un travail (chimique, électrique,
osmotique ou mécanique ainsi que la chaleur)
II. Définitions :
La thermodynamique : c’est la science qui étudie les échanges d’énergie entre les
systémes, elle repose sur deux principes :
 1er principe : l’énergie totale de l’univers demeure constante ;
 2eme principe: l’entropie de l’univers augmente.

La bioénergétique : c’est l’application de la thermodynamique aux êtres vivants, elle


s’intéresse aux lois qui régissent la production de l’énergie à l’intérieur de la cellule,
aux échanges énergétiques avec l’environnement.
III. Principes fondamentaux :

1-Principe de la conservation et de l’équivalence de l’énergie :


 a- La conservation de l’énergie : la quantité d’énergie contenue dans un système
est constante, l’énergie ne peut être ni créée ni détruite mais seulement convertie
d’une forme à une autre « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme»
Lavoisier 1773.
 b- L’état final et l’état initial : quels que soient les chemins directs ou indirects qui
conduisent une matière d’un état A à un état B, la quantité d’énergie de cette
matière est la même. Un aliment a donc une même valeur énergétique quel que
soit son parcours biologique.
 c-Equivalences des différentes formes d’énergie : les formes d’entrée et les formes
de sortie de l’énergie sont différentes. Il existe donc une transformation de
l’énergie dans l’organisme.
III. Principes fondamentaux :

2- Principe de dégradation de l’énergie : L’énergie se conserve en valeur absolue


dans une transformation fermée, mais son rendement en travail diminue (entropie).

L’unité internationale de mesure de l’énergie est le Kilo Joule KJ mais en pratique on


emploie la Kilocalorie ou grande Calorie qui est la quantité de chaleur qui augmente
la température de 1 litre d’eau de 13,5 degrés à 14,5 degrés.

1Kilocalorie=1Kcal= 1Cal= 1000 cal= 4.18 KJ


IV. Echanges de matière et d’énergie :

L’organisme humain est un système ouvert c'est-à-dire il échange avec son


environnement de la matière et de l’énergie.
1. Echanges de matière :
Ces échanges s’effectuent par différentes voies, sous différentes formes, et sont
souvent liés aux échanges d’énergie. La principale voie d’entrée d’un substrat
(matière) dans l’organisme est la voie digestive mais il existe plusieurs voies de
sortie : digestive, rénale, cutanée et pulmonaire.
IV. Echanges de matière et d’énergie :

2. Echanges d’énergie :
Energie chimique :
Les organismes animaux sont hétérotrophes car ils n’utilisent comme source
d’énergie, que l’énergie chimique constitutive d’un certain nombre de molécules
organiques (G, L, P) d’origine animale ou végétale.
Lipides
+ O2 → CO2 + H2O + E
Glucides
 
Protides + O2 → CO2 + H2O + urée + E
IV. Echanges de matière et d’énergie :

2. Echanges d’énergie :
Energie chimique :
Cette énergie E est libérée par la rupture des liaisons carbone – hydrogène de ces
molécules complexes et de leur oxydation finale en gaz carbonique et en eau.
L’énergie ainsi libérée est stockée pour une utilisation ultérieure par les petites
molécules phosphorées (ATP) et la créatine phosphate (CP). Ces composés
phosphorés assurent le transport de l’énergie chimique au sein de l’organisme où elle
sera utilisée.
IV. Echanges de matière et d’énergie :

2. Echanges d’énergie :
Energie mécanique :
Elle constitue la forme de sortie de l’énergie la plus apparente et elle trouve son
origine dans la contraction musculaire.
L’énergie chimique consommée est finalement transformée essentiellement en
énergie mécanique 20% et thermique 80%.
IV. Echanges de matière et d’énergie :

2. Echanges d’énergie :
Energie thermique:
Une forme de sortie d’énergie représentant quantitativement la part principale.
L’organisme peut recevoir de la chaleur du milieu environnant mais cet apport ne
participe que très peu à l’équilibre thermique (les mammifères sont des
endothermes).
La chaleur ne peut pas non plus être stockée, mais elle doit être échangée avec
l’environnement. Ces échanges se font par quatre mécanismes : radiation,
convection, conduction, évaporation.
IV. Echanges de matière et d’énergie :
2. Echanges d’énergie
Energie thermique
La radiation : c’est un échange de chaleur entre deux milieux sans que le milieu
intermédiaire ne participe nécessairement à cet échange. Par exemple, le rayonnement
solaire.
La conduction : est un mode de transfert thermique provoqué par une différence de
température entre deux régions d’un même milieu ou entre deux milieux en contact
selon un gradient thermique.
La convection: le déplacement de l’air est appelé convection, et la déperdition de la
chaleur par les courants de convection est appelée chaleur perdue par convection.
L’évaporation : c’est la production de la vapeur d’eau, l’organisme perd de la chaleur en
fabriquant de la vapeur, et il en fabrique de deux façons : par la sueur et par la
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE  :

La dépense d’énergie dépend de l’activité du sujet et de son environnement.


Les entrées E dépendent du niveau de dépense énergétique, les sorties S
commandent les entrées , si :
E = S le bilan de matière est nul => homme adulte normal en bonne santé :
état stationnaire.
E ˃ S le bilan est positif => organisme en croissance : les stocks
s’accroissent.
E < S le bilan est négatif => période d’amaigrissement : les stocks
diminuent.
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
 
Elle comprend:
la dépense de fonds
les dépenses de fonctionnement
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
1.La dépense de fonds (DF)  :
La dépense de fond (DF) : correspond à la dépense énergétique minimale permettant
la vie normale de chacune des cellules de l’organisme. Elle résulte des activités
irréductibles comme le travail respiratoire, le travail sécrétoire, le tonus musculaire et
l’activité cellulaire.
La DF se rapproche de 1600 Cal/24h, elle doit être mesurée dans les conditions
standardisées suivantes :
 jeûne depuis 12 à 16 h : c.à.d. depuis la veille, si la mesure est effectuée le matin ;
 neutralité thermique : c.à.d. absence de lutte contre le chaud et le froid (26 °c si le
sujet est nu et 21 °c si le sujet est légèrement vêtu) ;
 repos et détente musculaire : c.à.d. le sujet doit être allongé depuis au moins 30
minutes et en état de relaxation musculaire.
La DF varie considérablemen en fonction du sexe, de la taille, de l’âge et de la masse
de l’individu.  
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
1.La dépense de fonds (DF)  :

Notion de métabolisme de base  MB: Par définition, le métabolisme de base d’un sujet est la
dépense énergétique de fond rapportée à sa surface corporelle. Il s’exprime par Cal/H/m2.
En pratique clinique on estime la surface corporelle à partir du poids (Kg) et la taille (m) à
l’aide de la formule de Du Bois :
S (m2) = P0, 425 × T0, 725 × 71,84
Facteurs de variation du métabolisme de base :
 L e sexe : le MB est plus élevé chez l’homme que chez la femme (masse métaboliquement active
plus faible chez la femme).
 l’âge : le MB augmente de la naissance jusqu’ à un an puis diminue progressivement.
 les états physiologiques : le MB augmente au moment de la puberté, chez la femme s’élève pendant
la grossesse et l’allaitement alors qu’il diminue après la ménopause. Il est plus élevé également
chez les sujets vivant dans des pays froids.
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
2.Les dépenses de fonctionnement:
  Les dépenses de fonctionnement : se sont celles qui créent la variabilité de
la dépense d’énergie globale.
a. L’activité physique
Un sujet consomme d'autant plus d'énergie, par rapport à la position
couché, qu'il est assis, debout, qu'il marche ou qu'il court.
L'activité professionnelle conditionne, pour la plus grande part, la dépense
d'énergie (le travail intellectuel ne consomme presque pas d'énergie).
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
2.Les dépenses de fonctionnement:

Pour une dépense de fond DF = 1600 Kcal/24h :


• L’activité sédentaire : 2400 Kcal /24h soit 1,5 DF.
• Le travailleur moyen : 3000 à 4000 Kcal /24h soit 2 - 4DF.
• Le travailleur de force : 6000à 8000 Kcal/24h soit 4 - 8 DF.
• Un athlète olympique peut nécessiter jusqu'à 17000 Kcal/24h soit 12DF. 
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
2.Les dépenses de fonctionnement:

b. La thermorégulation : les besoins énergétiques de la thermorégulation sont nuls


dans la zone de neutralité thermique (21°c pour un sujet légèrement habillé et 26 °c
pour un sujet nu), ils augmentent fortement dans la zone du froid.
L’homme est un homéotherme ce qui signifie qu’il doit maintenir sa température
centrale constante à 37°c.
La lutte contre le froid : Diminuer la thermolyse et augmenter la thermogenèse:
La lutte contre le chaud : réduit la thermogenèse accroit la thermolyse
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
2.Les dépenses de fonctionnement:

c. La thermogenèse alimentaire : Également connu sous le nom, l'effet


thermique des aliments, ou encore l’action dynamique spécifique des
aliments : c’est la dépense d'énergie lié directement au métabolisme
des aliments consommés.
Pour assimiler les nutriments : glucides, lipides, protéines, l’organisme a
besoin, de plus ou moins d’énergie :
 La transformation du glucose en glycogène nécessite une dépense énergétique
équivalant à 5 % de l’énergie contenue dans le glucose.
 Le stockage de lipides dans le tissu adipeux ne nécessite que 2 à 3% de l’énergie
apportée par les lipides.
 L’assimilation des protéines induit une forte augmentation de la dépense
énergétique postprandiale (25 % à 30% de l’énergie des protéines ingérées).
V. LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE GLOBALE :
2.Les dépenses de fonctionnement:

d. Divers :
 
 La croissance
 La gestation et la lactation 
exigent un supplément calorique quotidien, théorique de 400Cal /24h,
parfois beaucoup plus élevé.
 
VI. Les méthodes de mesure :
méthodes calorimétriques : chez un sujet en état stationnaire (adulte
jeune)
le bilan: entrées – sorties = 0
Il est indifférent de mesurer pendant 24h:
 les sorties par calorimétrie directe
 les entrées par calorimétrie indirecte
 
VI. Les méthodes de mesure :
A. La calorimétrie directe : (sorties)

Cette méthode permet l’évaluation globale de l’énergie utilisée par l’organisme en


mesurant la quantité de chaleur produite et cédée à l’environnement. Deux types
d’applications: la calorimétrie globale et la calorimétrie fractionnelle.
La calorimétrie globale : le principe consiste à maintenir constante la température d’une
enceinte adiabatique (ne permettant pas d’échanges thermiques avec l’environnement)
dans laquelle se trouve un sujet , à laide d’un échangeur thermique . La quantité d’énergie
soustraite permet d’évaluer la quantité d’énergie fournie par le sujet. Cette méthode
repose sur un principe simple mais d’application difficile.
La calorimétrie fractionnelle: elle consiste à estimer l’énergie thermique échangée
séparément par chacune des voies possibles : radiation, conduction, convection,
évaporation et d’en faire la somme. Elle permet des mesures prolongées à condition de
vérifier la stabilité de la température centrale.
VI. Les méthodes de mesure :
B. La calorimétrie indirecte : (entrées)
Moins complexe que la calorimétrie directe, elle comprend deux méthodes utilisables en
pratique clinique :
-la thermochimie alimentaire
-la thermochimie respiratoire
Ces méthodes reposent sur le fait que l’utilisation de l’énergie chimique contenue dans les
aliments nécessite la consommation d’oxygène (O2) et aboutit à des produits terminaux
de dégradation : le gaz carbonique (CO2) et l’urée.
VI. Les méthodes de mesure :
B. La calorimétrie indirecte : (entrées)
1-La thermochimie alimentaire : comporte deux méthodes :
a-La méthode des ingesta : la quantité d’énergie utilisée par l’organisme est estimée à partir du
calcul de l’énergie apportée par la ration alimentaire
Valeur énergétique théorique des aliments : C’est la valeur calorique de 1 g d’aliment, brulé
complètement dans une bombe calorimétrique
1g de glucide→4,1 K cal
1g de lipide→9,3 K cal
1g de protide→5,7 K cal
Valeur énergétique réelle ou biologique des aliments : C’est la valeur calorique de 1g d’aliment,
métabolisé par l’organisme humain.
1g de glucide→4 K cal
1g de lipide→9 K cal
1g de protide→4 K cal
VI. Les méthodes de mesure :
B. La calorimétrie indirecte :
1-La thermochimie alimentaire : comporte deux méthodes :
b- La méthode des egesta : consiste à estimer l’énergie chimique utilisée par
l’organisme à partir de la mesure des déchets (carbone, urée, eau) contenus
dans l’air expiré, les matières fécales et l’urine.
Méthode intéressante par son principe. Toutefois, sa complexité la rend
inapplicable en pratique clinique humaine.
VI. Les méthodes de mesure :
B. La calorimétrie indirecte :
2- La thermochimie respiratoire :
Cette méthode repose sur le calcule de l’énergie utilisée par l’organisme à partir de la
mesure de la consommation d’oxygène (V O2).
Equivalent respiratoire précis de l’oxygène :
C’est la valeur calorique de 1L d’oxygène lorsqu’il sert à bruler spécifiquement des glucides,
ou des protides, ou des lipides.
Glucides → 5,2 K cal/L O2
Lipides → 4,8 Kcal/L O2
Protides →4,68 Kcal / L O2
Equivalent respiratoire approché de l’oxygène : pour une alimentation équilibrée en G L P,
1 L d’O2 Moyen ou approché : 4,85 Cal/L O2. C’est la référence pratique utilisée en clinique.
DEG= Qantité O2 (l) * 4.85 (Cal/l)
VI. Les méthodes de mesure :
B. La calorimétrie indirecte : (entrées)
2- La thermochimie respiratoire :
Merci pour votre
attention

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