La Déshydra

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LE PROCESS

LA DESHYDRATATION

EXP-PR-PR130-FR
Rev. 0
Ce que vous allez apprendre dans ce cours.

• Le but de la déshydratation
• La formation d’hydrates
• La composition du gaz
• Principes
• Les différents procédés
 Déshydratation par absorption au glycol
 Déshydratation par absorption au méthanol
 Déshydratation par adsorption
• Schématisation et localisation dans le process
• Conduite de l’installation
• Problèmes rencontrés

Le Process – La déshydratation 2
Le but de la déshydratation

• Introduction
Le gaz est généralement saturé en eau lorsqu’il se trouve à
pression et température du gisement

 L'eau est responsable


– de la plupart des formes de corrosion lorsqu'elle est associée
- à des gaz acides (H2S et CO2)
- à des sels (carbonates de calcium)
– de la formation des hydrates

Il faut donc traiter ce gaz pour enlever l’eau qui y réside.

Le Process – La déshydratation 3
Le but de la déshydratation

• But:

 Traiter pour obtenir des hydrocarbures aux spécifications


 Optimiser la récupération des hydrocarbures
 Rejeter les effluents non commercialisables
 Assurer la protection des personnes et des installations
 Faciliter le transport dans les pipelines (corrosion)
 Eviter les problèmes de corrosion des réseaux de gaz lift ou
d’injection de gaz.
 Eviter la formation des hydrates

Le Process – La déshydratation 4
La formation d’hydrates

• Définition:
Structures cristallines à géométries figées qui nécessitent la
présence d'eau et de composants (présents dans les
hydrocarbures).

C’est un problème majeur dans la production et le transport du gaz


naturel .

Le Process – La déshydratation 5
La formation d’hydrates

• Comment se forment-ils?
 Présence d'eau liquide
Exemple: eau liquide libérée par le gaz au cours d'un changement
des conditions de pression ou de température
 Présence d'hydrocarbures légers
Seuls les quatre premiers hydrocarbures (méthane, éthane, propane,
butane) sont susceptibles de former des hydrates en présence d'eau
liquide. (risques d’hydrates en présence de CO2 ou d’H2S)
 Réalisation de certaines conditions: température et pression
Conditions d’hydrates: pression suffisamment élevée et température
suffisamment basse.

Le Process – La déshydratation 6
La formation d’hydrates

• Comment se forment-ils?
 Certains facteurs favorisent les hydrates
– Tourbillons
– Vitesse du gaz
– Coude, orifice, changement de 
– Haute pression
– Phénomène auto amplifié
– Basse température
 Chaque gaz naturel a son propre domaine de formation d'hydrate qui
est fonction :
– de la densité du gaz par rapport à l'air (méthode de KATZ )
– de sa composition et des facteurs d'équilibres solides vapeur à P
et T pour les méthodes les plus précises (méthode de CARSON
et KATZ).

Le Process – La déshydratation 7
La formation d’hydrates

• Comment se forment-ils?
 Lorsque T < T1, c'est la courbe de formation d'hydrate qui
gouverne.
 Lorsque T > T1,
c'est la courbe de
rosée eau qui
gouverne.

Le Process – La déshydratation 8
La formation d’hydrates

• Pourquoi est-ce un problème ?


 La formation d’hydrate conduit:
– à l'obstruction des conduites et des équipements
– à des arrêts de production
– à des risques de surpression pour les installations
 Les dépôts d'eau par condensation dans les conduites ou les
entraînements d'eau libre de gisement peuvent engendrer de
fortes pertes de charge avec des risques:
– de "coup de bélier" provenant des bouchons liquides
– d'érosion
 L’eau est responsable de la plupart des formes de corrosion
lorsqu'elle est associée
– à des gaz acides (H2S et CO2)
– à des sels (carbonates de calcium).

Le Process – La déshydratation 9
La formation d’hydrates

• Pourquoi est-ce un problème ?

Dans le cas du bouchage d'une tuyauterie par


des hydrates, l'adhérence aux parois et la dureté du bloc
d'hydrates est telle qu'aucun moyen mécanique normal de
débouchage ne peut être mis en œuvre.

Le Process – La déshydratation 10
La composition du gaz

• Le gaz commercial
 Teneur en H2S : 1.5 à 4 ppm
 Soufre total et contaminants : 50 à 150 mg/Sm3
 Teneur en CO2 : 2 à 3 % masse molaire
 Point de rosée eau : - 15 °C à 70 bar
 Point de rosée hydrocarbure : - 2°C à 70 bar

Le Process – La déshydratation 11
La composition du gaz

• Exemples de composition d’un gaz naturel


Composition San Salvo Hassi
Lacq Parentis Groningue Frigg
(% volume) Cupelio R’Mel

N2 1,50 - 0,01 21,62 0,40 5,84

He - - - - - 0,19

H2S 15,30 - - 0,06 - -

CO2 9,30 - 0,89 8,40 0,30 0,21

C1 69,00 73,60 81,30 60,18 95,59 83,72

C2 3,00 10,20 2,85 5,49 3,60 6,76

C3 0,90 7,60 0,37 2,78 0,04 2,09

C4 0,50 5,00 0,14 0,94 0,01 0,82

C5 0,20 1,70 0,04 0 ,33 - 0,22

C6+ 0,30 1,90 0,05 0,20 0,06 0,15

Le Process – La déshydratation 12
Principes

Il faut se positionner en dehors du domaine de formation


d’hydrates. Pour cela , plusieurs solutions s’offrent à nous.

• Déplacement de la courbe d’hydrate


 Inhibition par injection de
glycol ou de méthanol.
 Cas d'utilisation envisagés:
– inhibition au méthanol
perdu (sans régénération)
– inhibition au méthanol avec
régénération de celui-ci
– inhibition au diéthylène glycol
régénéré

Le Process – La déshydratation 13
Principes
• Déplacement du domaine de fonctionnement
 Maintien de la pression
 Augmentation de la
température
– réchauffeurs en
amont
– Calorifugeage
pour les conduites
courtes
 Domaines d’emploi
– collectes à terre de faible longueur.
– réchauffage en amont de duses de détente (dans certains cas).
– gaz acides ou à teneur en CO2 non négligeables.
 Contre-indications
– offshore – puissances calorifiques importantes
– grandes distances.

Le Process – La déshydratation 14
Principes

• Déplacement du domaine de fonctionnement


 Avantages
– simplicité de l'installation.
– pas de condensation d'eau
– pas de corrosion en présence d'H2S et/ou de CO2 dans le gaz.
– investissements faibles en l'absence de calorifugeage important sur
la conduite aval.
– frais d'exploitation modérés.
 Inconvénients
– problèmes de sécurité si présence d'appareils à feux nus sur des
installations de gaz.
– surface au sol et poids non négligeables (offshore).
– coûts importants lorsque le calorifugeage est nécessaire nécessité
d'une alimentation fiable
– gaz ne répondant pas aux normes commerciales de teneur en eau.

Le Process – La déshydratation 15
Principes

• Déplacement de la courbe de rosée


 Eviter la condensation d'eau
dans le domaine de fonction-
-nement en déshydratant le
gaz suffisamment.
 Domaines d’emploi
– transport de gaz à des
spécifications commerciales
sur de grandes distances.
– offshore avec conduites sous-marines
importantes pour du gaz contenant du
CO2 (corrosion).
– amont des unités de réfrigération.
 Contre-indications
– collectes sur faibles distances.
– liaisons offshore inter plates-formes sur
courtes distances.

Le Process – La déshydratation 16
Principes

• Déplacement de la courbe de rosée


 Avantages
– pas de condensation d'eau
– pas de corrosion en présence d'H2S et/ou de CO2
– bonne fiabilité
– réalisation de points de rosée à des normes commerciales de
vente (-15 / -20°C à 70 bar).
 Inconvénients
– installation relativement complexe (investissement).
– problèmes de sécurité si rebouilleur à glycol à feu nu.
– emprise au sol non négligeable (offshore).
– surveillance continue souhaitable.

Le Process – La déshydratation 17
Les différents procédés

• Déshydratation par absorption au glycol

Le Process – La déshydratation 18
Les différents procédés

• Déshydratation par absorption au glycol (suite)


 Principe:
– Section absorption
- Le glycol absorbe l’eau
- Le gaz circule de bas
en haut
- le glycol régénéré est
injecté en tête de
l’absorbeur

Le Process – La déshydratation 19
Les différents procédés
Vapeur d'eau

• Déshydratation par absorption au glycol (suite) Glycol humide


 Principe: Condenseur
– Section régénération de tête

- glycol riche en eau est Still column


Brûleur
soutiré du ballon de détente
Rebouilleur

- série de filtres Filtre

- descente du glycol au Colonne


de
Stripping
Fuel gas
Gaz
travers de la colonne stripping sec
Stockage

- sortie vers le rebouilleur


pour régénération
- sortie de la vapeur d’eau à Gaz
de flash

contre courant dans la


colonne de distillation Glycol sec Gazoline
Glycol
- le glycol concentré sort du
rebouilleur par un déversoir Pompe à glycol
Séparateur gazoline
glycol

Le Process – La déshydratation 20
Les différents procédés

• Déshydratation par absorption au glycol (suite)


 Performances
– procédé le plus utilisé
– point de rosée -15 à -20 °C à 70 bars
– utilisation du TEG de préférence (Tri éthylène glycol)
 Domaine d’utilisation
– protection des unités de traitement par réfrigération
– protection de collectes en l'absence de venue d'eau salée ou
lorsqu'il existe des WKO en tête de puits.
– protection sur pipes de distances moyennes.
– puits sous-marins en l'absence de venues d'eau salée.
– amont conduites gaz longue distance
– protection des lignes aval
– amont turbo-expendeur
– présence de CO2 --> corrosion

Le Process – La déshydratation 21
Les différents procédés

• Déshydratation par absorption au glycol (suite)


 Contre indications :
– lignes longues soumises à corrosion, sea-lines.
– pipes de grande longueur avec points bas nombreux (on peut
craindre une mauvaise transmission du glycol sur l'ensemble de
l'ouvrage).
– production d'eau salée (pollution par sels du DEG lors de la
régénération).

Le Process – La déshydratation 22
Les différents procédés

• Déshydratation par absorption au méthanol


 Inhibition au méthanol perdu
– Domaine d’utilisation :
- petites installations
- injection saisonnière
- faible quantité de gaz
- puits sous-marins
- lignes courtes
- installation isolée
- mise en service après épreuve
– Contre indications :
- lignes longues
- quantité à injectée prohibitive

Le Process – La déshydratation 23
Les différents procédés

• Déshydratation par absorption au méthanol (suite)


 Inhibition au méthanol avec régénération
– Domaine d’utilisation :
- développement par puits sous-marins
- grandes distances
– Contre indications :
- lignes dont la réparation est impossible
- quantité à injecter prohibitive

Le Process – La déshydratation 24
Les différents procédés

• Déshydratation par adsorption


Propriété qu’on certains solides à fixer certaines molécules.

Le Process – La déshydratation 25
Les différents procédés

• Déshydratation par adsorption

Les principaux dissicants sont :

 l'alumine : Bonne activité mais se dégrade en absorbant les


hydrocarbures lourds qui ne sont pas éliminés par chauffage.

 Silicagels : Ce sont des substances amorphes très actives, faciles à


régénérer et qui adsorbent moins les hydrocarbures lourds. Ils sont
sensibles à l'eau liquides.

 Tamis moléculaires : Ils se composent de cristaux de zéolithe

Le Process – La déshydratation 26
Les différents procédés

• Déshydratation par adsorption


Différences entre les principaux dissicants :

Le Process – La déshydratation 27
Les différents procédés

• Déshydratation par adsorption (Tamis moléculaire) Entrée / Sortie

Toile métallique

Tôle de chicane
Chevauchement
de toiles métalliques
150 de 100 mm
Couche de billes de céramique
mm d'un diamètre de 1"

Grille métallique
Prise échantillonnage
tamis moléculaire gaz/liquide

Thermo- Prise échantillonnage


couples tamis moléculaires

Anneau de Chevauchement de
Prise échantillonnage
retenue Rondelle toiles de 100 mm
gaz/liquide
Couche bille céramique 1/4"
800 Couche bille céramique 1/2" Trou de déchargement
mm
Joint d'amiante
Toile métallique
Corde d'amiante
Toile métallique

Soudure de Tôle de
pointage chicane
Support treillis
Support Toile
poutrelle en I métallique
Entrée / Sortie

Le Process – La déshydratation 28
Les différents procédés

• Avantages et inconvénients des différents procédés


 Inhibition par glycol avec régénération
– Avantages :
- consommation de glycol faible régénération simple. (peu de
vaporisation dans le gaz)
- pas de problème de pollution (eau éliminée en phase vapeur).
- sécurité de stockage (produit peu volatil).
– Inconvénients :
- présence de liquide dans l'ouvrage de transport (débit
d'injection supérieur à celui du méthanol)
- corrosion si H2S ou CO2
- difficultés (ou impossibilité) de régénération en présence d’eau
salée
- gaz non aux spécifications

Le Process – La déshydratation 29
Les différents procédés

• Avantages et inconvénients des différents procédés


 Inhibition au méthanol perdu
– Avantages :
- installation simple
- investissements faibles
- taille équipement faible
- bonne fiabilité
– Inconvénients :
- création d’un régime diphasique
- corrosion si H2S ou CO2
- frais d’exploitation élevés
- approvisionnement méthanol ?
- stockage (sécurité)
- gaz ne répondant pas aux normes commerciales de teneur en eau.

Le Process – La déshydratation 30
Les différents procédés

• Avantages et inconvénients des différents procédés


 Inhibition méthanol avec régénération
– Avantages :
- bonne fiabilité
- pas de rejet d’eau
– Inconvénients :
- présence de liquide dans les lignes
- corrosion si H2S / CO2
- perte méthanol (50%)
- complexité de l’installation
- gaz pas aux spécifications

Le Process – La déshydratation 31
Schématisation et localisation dans le process

• Schématisation
 PFD (Process Flow Diagram) :
Ce document édité lors de la phase projet, présente sous
format simplifié, les principales lignes et capacités process ainsi
que leurs paramètres de fonctionnement principaux.

000AA0601.dgn
Le Process – La déshydratation 32
Schématisation et localisation dans le process

• Schématisation
 P&ID (Piping & Instrumentation Diagram)
Ce document édité lors de la phase projet, présente sous
format beaucoup plus complexe que le PFD, toutes les lignes et
capacités process ainsi que tous leurs paramètres de
fonctionnement.

100AA0601.dgn
Le Process – La déshydratation 33
Schématisation et localisation dans le process

100AA0603.dgn
Le Process – La déshydratation 34
Schématisation et localisation dans le process

• Localisation

Le Process – La déshydratation 35
• Localisation (exemple : Girassol)

Le Process – La déshydratation 36
Schématisation et localisation dans le process

• Criticité

 En cas d’arrêt de l’unité de déshydratation (TEG) l’ouverture


automatique de l’injection de méthanol en sortie de la colonne
s’opère.
 Si l’injection de méthanol n’est pas possible il faut alors
arrêter :
– le gaz lift
– le gaz d’injection
d’où une perte de production

Le Process – La déshydratation 37
Conduite de l’installation

• Section absorption
 Paramêtres réglant l’absorption
– Concentration du glycol régénéré
Le degré de pureté du glycol dépend :
- De la température du bain dans le rebouilleur.
Plus la température est élevée, plus le TEG libère de l'eau.
La limite est fixée à 204° C car le TEG se dégrade au dessus de
215° C.
- De la pression de fonctionnement de la colonne de distillation
Un fonctionnement au dessous de la pression atmosphérique
permet d'obtenir des concentrations plus élevées à températures
équivalentes.
- De l'utilisation d'une colonne de stripping en gaz sec.
La colonne de stripping permet d'atteindre des de 99,9 % (<98.7%).

Le Process – La déshydratation 38
Conduite de l’installation

• Section absorption
 Paramètres réglant l’absorption
– Température du gaz dans l'absorbeur
Le point de rosée en tête de l'absorbeur dépend de la température
de tête de l'absorbeur. Une diminution de la température du gaz à
l'entrée de l'unité entraîne une diminution du point de rosée en
sortie.
– Taux de circulation du glycol
- Débit mini de circulation de glycol pour assurer un bon contact
glycol-gaz est d'environ 15 litres par kg d'eau à enlever au gaz.
- Débit moyen pour une installation classique, de 25 l/Kg d’eau à
enlever.

Le Process – La déshydratation 39
Conduite de l’installation

• Section absorption
 Marche normale

 Marche dégradée
– Colonne de déshydratation
by passée
– Pompe de Meoh en
service

Le Process – La déshydratation 40
Conduite de l’installation

• Section régénération

 La régénération utilise le principe de la distillation par chauffage


de la solution glycol-eau au travers d'un rebouilleur (énergie
fournie soit par un tube à feu, soit par des résistances
électriques)

 La température du bain de glycol dans le rebouilleur doit être


maintenue ,pour le TEG par exemple, à 204°C :

Le Process – La déshydratation 41
Conduite de l’installation

• Section circuit de recirculation


 Pompes
– Utilisées pour déplacer le glycol au travers du système de
régénération
 Filtration
– Arrête les particules solides ce qui évite de les déposer dans les
équipements de régénération entraînées par le glycol.
– Elimine les hydrocarbures présents dans le glycol (filtre à
charbons actifs) ce qui évite d’avoir des problèmes de moussage
généralement liés à la présence d’inhibiteurs de corrosion,
particules solides…dans le brut
 Neutralisateur de Ph
– Un ensemble d'injection de produit permet de neutraliser le PH du
glycol qui doit être maintenu à 6 -7 pour éviter le moussage.

Le Process – La déshydratation 42
Problèmes rencontrés

• Problèmes opérationnels section régénération


 Oxydation du glycol
– L'oxygène qui pénètre dans le système au travers des bacs de
stockage atmosphériques et garnitures de pompes peut oxyder le
glycol et former des acides corrosifs.
– L'utilisation d’un ciel gazeux est recommandée dans les capacités
de stockage

 Décomposition thermique
– Une température excessive dans le rebouilleur peut décomposer
le glycol et former des produits corrosifs (la température de
décomposition du TEG est de 215 °C)
– Des surchauffes locales peuvent être provoquées par des dépôts
de sel ou de bitume sur les tubes à feu ou épingles de chauffe

Le Process – La déshydratation 43
Problèmes rencontrés

• Problèmes opérationnels section régénération


 Contrôle du PH
– L’acidité du glycol résulte des deux points cités précédemment
ainsi que de la présence de composants acides dans le gaz à
traiter (H2S et CO2) ce qui augmente le taux de corrosion des
équipements.
– Le glycol doit être maintenu à un niveau de PH= 7 - 8 grâce à
l ’injection d ’un produit neutralisateur de PH

 Les dépôts
– Une bonne filtration et traitement sur charbons actifs permet le
dépôt des particules solides et des hydrocarbures bitumineux.

Le Process – La déshydratation 44
Problèmes rencontrés

• Problèmes opérationnels section régénération


 Le moussage
– Un moussage peut augmenter les pertes de glycol et réduire la
capacité de l’équipement.
– Les causes du moussage sont liées à la présence dans le glycol :
– d’hydrocarbures liquides,
– d’inhibiteurs de corrosion,
– de sel,
– de particules fines en suspension.

 Présence de condensats
– Les hydrocarbures liquides, provoquent le moussage du glycol.
– Ils peuvent être éliminés dans le ballon de détente et dans les
filtres à charbons actifs.

Le Process – La déshydratation 45
Problèmes rencontrés

• Problèmes opérationnels section régénération


 La contamination par le sel
– Les dépôts de sel accélèrent la corrosion des équipements,
réduisent les transferts de chaleur des tubes de chauffe.
– Ce sel est transporté par des brouillards fins de vapeur d'eau qui
peuvent être retenus par des extracteurs de brouillards au niveau
du séparateur.

Le Process – La déshydratation 46
Problèmes rencontrés

• Problèmes opérationnels section régénération


 Pertes de glycol
– Les pertes de glycol augmentent les coûts d’exploitation de ce
type d’unité. Elles peuvent être provoquées par :
- Vaporisation
Un refroidissement suffisant du gaz en amont de l'absorbeur
permet de limiter ces pertes.
- Entraînements
Les sommets de colonne sont généralement équipés
d'internes (dévisiculeur, extracteur de brouillard, coaslesceur)
destinés à éliminer les entraînements mécaniques.
- Fuites mécaniques
Les fuites mécaniques peuvent être réduites par l'entretien des
pompes, vannes et autres équipements sur conduites

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