Présentation Intermédiation Assurance
Présentation Intermédiation Assurance
Présentation Intermédiation Assurance
Intermédiation en assurances
physiques dénommées " démarcheurs" à présenter pour leur compte et sous leur
responsabilité, les opérations d'assurances.
résidence de personnes ou sur leurs lieux de travail ou dans les lieux publics en vue
de conseiller la souscription d'un contrat d'assurance ou d'exposer oralement ou par
écrit à un prospect les conditions de garantie d'un contrat d'assurance. Le
démarcheur n'a pas la qualité d'intermédiaire d'assurance.
L’agrément
Est passible d’un emprisonnement de trois (3) mois à deux (2) ans et d’une amende de
deux mille cinq cents (2.500) à dix mille (10.000) dirhams ou de l'une de ces deux
peines seulement quiconque:
présente de mauvaise foi en vue de leur souscription ou fait souscrire des contrats
pour le compte d'une entreprise d'assurances et de réassurance non agréée pour la
catégorie d'opérations dans laquelle rentrent ces contrats;
exerce la profession d’intermédiaire d’assurances sans être agréé.
Les entreprises visées à l'article 158* ci-dessus et les intermédiaires d'assurances qui
utilisent les services de personnes non agréées pour présenter les opérations
d'assurances sont passibles des mêmes peines.
(Article 327 du CA)
*L’article 158 du CA renvoie aux EAR Takaful
Les conditions d’obtention de
l’agrément
L'agrément d'un intermédiaire d'assurances est accordé par l’ACAPS. Il est subordonné aux
conditions suivantes :
Pour les personnes physiques :
Être de nationalité marocaine ;
Être titulaire d'une licence ou d'un diplôme équivalent ;
Avoir accompli un stage de formation ou justifier d'une expérience professionnelle de deux
années continues dans le domaine des assurances ;
Avoir réussi à l'examen professionnel.
Lorsqu’un agent d’assurances entend exercer son activité dans le cadre d’une
société, celle-ci doit être constituée soit sous forme de société anonyme soit de
société à responsabilité limitée.
Règles spécifiques aux agents
d'assurances à une autre, l'entreprise cessionnaire reprend à son compte les agences
relevant de l'entreprise cédante.
Le montant de la garantie doit être au moins égal à cinq cent mille dirhams pour l’agent et à
À noter que cette assurance ne couvre pas les éventuelles activités annexes à
l’intermédiation en assurance.
2. Interdictions et
incompatibilités
Les incompatibilités
Tout intermédiaire d'assurances qui, de mauvaise foi, couvre un risque sans avoir établi et
transmis la proposition d'assurance à une entreprise agréée pour pratiquer les opérations
d'assurances au Maroc, est passible par dérogation à l'article 540 du code pénal, d'un
emprisonnement de un (1) à cinq (5) ans et d'une amende égale à dix (10) fois le montant des
primes perçues frauduleusement, sans que son montant puisse être inférieur à cinq mille
(5.000) dirhams.
Le fait de disposer de matériels nécessaires à cet effet : faux imprimés, propositions, polices,
notes de couverture, attestations d'assurances ou d'appareils permettant de les confectionner,
constitue un commencement d'exécution non équivoque et est puni des mêmes peines.
spécial. C’est le cas de la société de courtage qui ne peut être autorisée à régler
des sinistres pour le compte des entreprises d'assurances que sur mandat spécial.
Ce mandat spécial doit être communiqué par l’entreprise à l'Autorité à sa
conclusion et à sa révocation.
La convention de collaboration
Ces Conventions de Collaboration et les traités de nomination comportent,
notamment :
L’étendue et la nature des opérations effectuées par l’intermédiaire pour le compte
de l’entreprise d’assurances concernée ;
Les droits et obligations des parties ;
Les modalités et les délais de déclaration et de reversement des primes
d'assurances encaissées, le cas échéant ;
Les modalités et les délais de déclaration des sinistres, leur gestion et leur
paiement, le cas échéant ;
Les modalités et les délais d'échange des informations entre l'intermédiaire et
l'entreprise d'assurances ;
Les autres conditions de mise en œuvre de la collaboration entre les parties.
L’encaissement des primes
Un intermédiaire d’assurance peut être habilité par une entreprise à encaisser les
primes et/ou à régler les sinistres pour son compte. Cette habilitation doit être
expressément stipulée dans le traité de nomination ou dans la Convention de
Collaboration. Dans le cas contraire le défaut d’habilitation doit être expressément
mentionné.
Le versement des primes
L’intermédiaire doit verser les primes d'assurances encaissées pour le compte des
Une amende administrative variant de deux mille à vingt mille dirhams peut être
Lorsque son traité de nomination a été dénoncé par l'entreprise d'assurances dont il
est le mandataire et après accord de l’Autorité ;
Lorsqu’il renonce à son agrément ;
Lorsqu’il n'a pas commencé son activité, dans un délai d'une année ou a cessé
pendant une année de présenter les opérations d'assurances pour lesquelles il a été
agréé, sauf incapacité physique à la suite d'une maladie ou d'un accident se
traduisant par une immobilisation pour une période supérieure à trois mois.
Les conditions préalables au retrait
l'Autorité.
L'agrément ne peut être retiré par l'Autorité qu'après que l'intéressé ait été mis en
1. Pénalité de retard:
L’intermédiaire qui n’a pas produit les pièces et document requis par la
règlementation dans les délais impartis est passible d’une amende administrative de
cinq cents dirhams par jour de retard.
Cette amende est décomptée à partir du trentième jour de la réception par
l'intermédiaire de la lettre recommandée de mise en demeure l’invitant à produire
le document en question.
Lorsque la production est prescrite à des dates fixes, l'amende administrative de
retard est décomptée à partir de ces dates. C’est le cas notamment du compte
rendu qui doit être adressé avant le 30 avril de chaque année et des états
récapitulatif trimestriels.
Les sanctions administratives (2/2)
2. Sanctions disciplinaires:
Indépendamment des sanctions pénales qu'il peut encourir, l’intermédiaire qui n'observe pas les
prescriptions du code des assurance et des textes pris pour son application peut, selon la gravité de
l'irrégularité ou de l'infraction, faire l'objet de l'une des sanctions disciplinaires ci-après :
L’avertissement ;
Le blâme ;
À l’exception du retrait d’agrément, les sanctions ci-dessus sont prises après avis de la commission de
discipline.
Le retrait d'agrément à titre temporaire ne peut être prononcé qu'en cas de poursuites pour délit ou crime
ayant entraîné la détention. Si l'intermédiaire bénéficie de la liberté provisoire, l'Autorité peut l'autoriser à
poursuivre son activité.
Les amendes administratives (1/2)
Une amende administrative variant de deux mille à vingt mille dirhams peut être prononcée
dans les cas suivants :
Refus de communiquer les renseignements demandés par les agents de l'Autorité à l’occasion
d’un contrôle sur place ;
Obstruction à l'exercice normal du contrôle des agents de l’Autorité ;
Est passible d'un emprisonnement de trois mois à deux ans et d'une amende de deux
mille cinq cents à dix mille dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement
quiconque :
Présente de mauvaise foi en vue de leur souscription ou fait souscrire des contrats
Est passible d'un emprisonnement d’un an à cinq ans et d'une amende égale à dix fois
le montant des primes perçues frauduleusement, sans que son montant puisse être
inférieur à cinq mille dirhams, tout intermédiaire qui, de mauvaise foi, couvre un
risque sans avoir établi et transmis la proposition d'assurance à une entreprise agréée
pour pratiquer les opérations d'assurances au Maroc.
Les sanctions pénales (3/5)
Est passible d'un emprisonnement d’un an à cinq ans et d'une amende égale à dix fois le montant des
primes perçues frauduleusement, sans que son montant puisse être inférieur à cinq mille dirhams, tout
intermédiaire qui, de mauvaise foi, couvre un risque sans avoir établi et transmis la proposition
d'assurance à une entreprise agréée pour pratiquer les opérations d'assurances au Maroc.
Le fait de disposer de matériels nécessaires à cet effet : faux imprimés, propositions, polices, notes de
La juridiction qui a prononcé les peines d'emprisonnement prévues ci-dessus, ordonne obligatoirement la
fermeture immédiate des locaux réputés ou non professionnels où le condamné exerçait ses activités et
la confiscation du matériel objet de l'infraction.
Les sanctions pénales (4/5)
Est passible d'un emprisonnement d’un an à cinq ans et d'une amende égale à dix fois le montant des
primes perçues frauduleusement, sans que son montant puisse être inférieur à cinq mille dirhams, tout
intermédiaire qui, de mauvaise foi, couvre un risque sans avoir établi et transmis la proposition
d'assurance à une entreprise agréée pour pratiquer les opérations d'assurances au Maroc.
Le fait de disposer de matériels nécessaires à cet effet : faux imprimés, propositions, polices, notes de
La juridiction qui a prononcé les peines d'emprisonnement prévues ci-dessus, ordonne obligatoirement la
fermeture immédiate des locaux réputés ou non professionnels où le condamné exerçait ses activités et
la confiscation du matériel objet de l'infraction.
Les sanctions pénales (5/5)
Les condamnations intervenues en première instance pour crimes ou délits peuvent entrainer le retrait
temporaire de l’agrément en attendant que la décision judiciaire devienne définitive.
Il en est de même pour toute condamnation supérieure à trois mois d'emprisonnement pour les faits ci-
après :
Crime ou pour délit prévu et réprimé par les articles 334 à 391 et 505 à 574 du code pénal ;
Infraction à la législation des changes ;
Liquidation judiciaire sans réhabilitation ;
Liquidation judiciaire d’une entreprise qu’il dirigeait sans réhabilitation ;
Banqueroute simple en tant que dirigeant, administrateur ou liquidateur d’une entreprise d’assurance ;
Banqueroute frauduleuse en tant que dirigeant administrateur ou liquidateur d’une entreprise d’assurance ;
Malversation en tant que liquidateur ;
Placement de contrat s’assurance auprès d’une entreprise non agréée
Exercice illégal de la profession d’intermédiaire d’assurance ;
Exercice illégale de l’assurance ;
Radiation d’une profession réglementée pour cause disciplinaire ;
Le contrôle sur place est effectué par des agents de l'Autorité assermentés délégués à cet
effet par ladite autorité. Ces agents peuvent à tout moment, vérifier toutes les opérations
effectuées par l’intermédiaire. Celui-ci doit mettre à leur disposition le personnel qualifié
pour leur fournir les renseignements qu'ils jugent nécessaires pour l'exercice du contrôle.
Les infractions relevées dans le cadre de ce contrôle doivent faire l'objet d'un procès-verbal
dressé par les agents précités et communiqué à l'intéressé pour lui permettre de fournir ses
explications dans les quinze jours qui suivent la transmission de ce procès-verbal.
prendre à son égard les mesures disciplinaires prévues par le code des assurances.
Le contrôle sur place
cédant.
La décentralisation (1/2)
taches en dehors de son lieu d’exploitation dans les conditions édictées par la circulaire n°
DAPS/IA/11/15 du 16 mars 2011.
L’intermédiaire peut, après autorisation préalable de l’Autorité, utiliser un autre local que
celui objet de l'agrément pour y effectuer des tâches subsidiaires rattachées à l'exercice de
son activité : (archivage, informatique, comptabilité, gestion des sinistres.).
La demande d’externalisation des taches en question doit être dument motivée et adressée à
l’autorité par le courtier ou par l’entreprise mandante pour un agent. Elle doit préciser
l'adresse de ce local et la nature des tâches qui seront externalisées. La demande restée sans
réponse au terme d'un délai de trente jours à compter de la saisine de l’autorité est
considérée comme acceptée. Le rejet de la demande doit être motivé.
La décentralisation (1/2)
une personne déterminée mais encore un lieu bien défini et même dans certains cas, une
dénomination précise.
À ce titre, l'intermédiaire ne peut donc exercer son activité de présentation des opérations
d’assurance que dans le local pour lequel il a été agrée. De plus, il ne peut exercer dans ce
local que la présentation des opérations d’assurance et les activités réputées liées à la
profession d'intermédiaire d'assurances.
Le changement d’adresse doit donc être porté à la connaissance de l’Autorité pour permettre
C’est la raison pour laquelle l’intermédiaire constitué sous forme de société doit
activités suivantes, que l’intermédiaire peut exercer dans son local concomitamment avec la
présentation des opérations d’assurance :
Correspondant d'une société de financement ;
L’exercice de ces activités doit être porté à la connaissance de l'Autorité, de même que leur
cessation.
La succession
En cas de décès ou de défaillance d’un agent, personne physique, ou la personne physique
responsable d’un intermédiaire, personne morale, les ayants droit, associés ou actionnaires
sont admis à continuer la gestion du portefeuille du cabinet pendant un délai de 365 jours.
Cette gestion continue sous la responsabilité et le contrôle de l’entreprise mandante lorsqu’il
s’agit d’un agent.
Si, un successeur ne peut être désigné ou agrée dans le délai de 365 jours, une demande de
renouvellement de ce délai doit être déposée auprès de l’autorité dans les 10 mois qui
suivent le décès ou la constatation de la défaillance. Cette demande doit présenter une
personne physique de nationalité marocaine, titulaire du diplôme requis par la
réglementation pour être éligible à l’obtention d’un agrément.
Un agrément temporaire, valable jusqu’au terme de la période de renouvellement est alors
délivré à cette personne qui est considérée, pour toute la période au cours de laquelle elle
exerce à titre temporaire, comme intermédiaire d'assurances soumis aux dispositions du livre
IV du code des assurances.
La cessation de collaboration
L’intermédiaire qui cesse toute activité avec une entreprise d’assurance doit
remettre à celle-ci les imprimés et documents qu'elle lui avait confiés dans le cadre
de l'exercice de sa profession. Il en est de même en cas de dénonciation du traité
de nomination ou de retrait d'agrément.
En cas de refus, une amende administrative variant de deux mille à vingt mille
La fermeture d’un local autorisé pour effectuer des tâches subsidiaires doit être
portée à la connaissance de l’Autorité dans les dix jours qui suivent sa survenance.
2. Obligations vis-à-vis des
assurés
Les obligations de l’intermédiaire
Le devoir de diligence ;
La Justification de l’opération ;
Le devoir de probité;
Le devoir de transparence;
Le devoir de conformité;
Le devoir de confidentialité;
Le devoir d’intégrité;
Les obligations spécifiques aux
agents
Les obligations de l’agent général sont stipulées dans le traité de nomination et les avenants éventuels. Le
traité stipule notamment que l’agent doit :
Réserver la totalité de sa production à l’entreprise dont il est le mandataire.
Mettre à la disposition de l’entreprise ses services personnels et ceux de son agence pour assurer la
gestion et la conservation des contrats d’assurances constituant le portefeuille de l’agence.
Respecter les attributions et les prérogatives édictées par son traité de nomination.
Tenir à la disposition de l’entreprise ses livres comptables en vue de toute vérification que celle-ci
juge nécessaire.
Réserver à la compagnie l’exclusivité de son activité pour le développement du portefeuille et
assurer une présence effective dans l’agence ;
Se conformer aux instructions de la compagnie en matière de normalisation des agences.
Assurer le fonctionnement normal de l’agence et éviter toute fermeture ou suspension de son
activité.
Maintenir un volume d’affaires et assurer son développement en rapport avec les objectifs fixés.
Merci pour votre attention