Diodes À Semi-Conducteurs
Diodes À Semi-Conducteurs
Diodes À Semi-Conducteurs
Dr Nasreddine HAÏNE
[email protected]
Laboratoire LPM équipe diélectrique
faculté de Physique
USTHB
Dr Nasreddine HAÏNE 1
III. Diodes à semi-conducteurs
Dr Nasreddine HAÏNE 2
Diodes SO
à M Sommaire
se M
III.1 L es semi-conducteurs
m A
III.1.1. Rappels sur la structure de l’atome
i- I
III.1.2. Structure d’un cristal
c R
III.1.3. Le modèle de bande
o E
III.1.4. Semi-conducteurs purs ou intrinsèques
n
III.1.5. Ionisation thermique. Génération de paires électrons-
d
trous
u
III.1.6. Phénomène de recombinaison électrons-trous
ct
III.1.7. Concentrations intrinsèque s des électrons et des trous
e
III.1.8. Densité d’états électronique en énergie
ur
III.1.9. Population des bandes
s
III.1.10. Loi d’action
III.1.11 .Semi-conducteurs dopés
III.1.11.1 Dopés N
III.1.11.2. Dopés P
III.1.12. Densités de courant
III.1.12.1. Phénomène de conduction
III.1.12.2. Phénomène de diffusion
III.1.12.3. Densité totale
III.2. Jonction semi-conductrice
III.2.1. Formation d’une jonction PN
III.2.2. Etude de la jonction en court-circuit
III.2.3. Jonction polarisée en inverse
III.2.3.1. Courant inverse de saturation
3
III.2.3.2. Capacité deHAÏNE
Dr Nasreddine transition
Diodes SO
à M
III.2.4. Jonction polarisée en direct
se M
III.2.4.1. Relation courant tension de la jonction PN
m A
III.2.4.2. Capacité de diffusion de la jonction PN
i- I
III.2.5. Caractéristique courant tension d’une diode
c R
III.3. La diode dans les circuits.
o E
III.3.1. Régime statique
n
III.3.2. Régime dynamique
d
III.3.3. Résistance dynamique
u
III.3.4. Redressement
ct
III.3.4.1. Simple alternance
e -Redressement sur résistance
ur
III.3.4.2. double alternances
s
-Redressement à l’aide d’un transformateur à prise
médiane
-Redressement à l’aide d’un pont de diodes ( pont de
Graetz)
III.3.5. Filtrage
III.3.5. 1.Filtrage d’une tension redressée mono-alternance
III.3.5. 1.Filtrage d’une tension redressée double-alternance
III.3.5. Ecrêtage
III.3.5 .Diodes Zener
III.3.5 .1. Caractéristiques
III.3.5 2. point de fonctionnement (ou de polarisation)
III.3.5 .3Applications
-Régulation de tension
-Diodes Zener utilisées pour la mise en forme de signaux.
Diodes Les
à s III.1 Les semi-conducteurs
se e
m m III.1.1. Rappels sur la structure de l’atome
i- i
c -
o c
n o
d n
u d
Particules chargées
Z protons
ct u négativement qp =Z |e|
e c noyau
ur t N neutrons Particules non chargées
s e Atome
u neutre Z électrons Particules chargées négativement qe = -Z |e|
r
s
Si Si Si
Si Si Si
Diodes Les
à s
se e
REPRESENTATION SPATIALE du Si
m m
i- i
c -
o c
n o
d n
u d
ct u
e c
ur t
s e
u
r
s
Structure Diamant
Diodes Les
à s
III.1.3. Le modèle de
se e bande
m m
i- i
c - 0
Bandes
o c E permises
n o E
3
d n
u d E2
ct u
e c E1 N atomes: Couplage
Ec
ur t entre les niveaux
s e d’énergie EV
u
r
s
E3
E2
E1
Bandes
interdites
Diodes Les
à s Les bandes permises sont formées de niveaux d’énergie très
se e rapprochés, on peut considérer ces bandes comme continues.
m m
i- i
c - Le nombre d’électrons dans une bande permise est limité.
o c
n o
Les électrons du cristal comblent en priorité les états d’énergie les
d n
u d plus basses.
ct u
e c La bande de valence (notée BV) est la dernière bande saturée.
ur t
s e La bande de conduction (notée BC) est la bande non saturée ou vide
u
r qui suit juste la bande de valence.
s
Un électron dont l’énergie est située dans une bande en dessous de la
BV est lié à un atome donné du cristal
Semi-conducteurs purs ou
intrinsèques
Les
s Semi-conducteurs purs ou
e
m intrinsèques
i
-
c Éléments simples: Structure diamant
o
n
Si (silicium) groupe IV A Z=14
d Ge (germanium) groupe IV A Z=32
u
c Composés III-V: Hybridation sp3
t
e Ga As : Ga (galium) groupe III A Z=31 et As (arsenic) groupe V A Z=33
u Ga P: Ga (galium) groupe III A Z=31 et P (phosphore) groupe V A Z=15
r In As: In (indium) groupe III A Z= 49 et As (arsenic) groupe V A Z=33
s
Ga Sb : Ga (galium) groupe III A Z=31 et Sb (antimoine) groupe V A Z=49
Al Sb: Al (aluminium) groupe III A Z=13 et Sb (antimoine) groupe V A Z=49
Composés II-VI
Cd Te: Cd (cadnium) groupe II A Z=48 et Te (tellure) groupe VI A Z=52
Diodes Les
à s
III.1.4.1. Ionisation thermique. Génération de paires
se e électrons-trous
m m
i- i
c -
A T=0 °K
o c Tous les électrons sont tous engagés dans les liaisons covalentes
n o
d n
u d En termes énergétiques on dira que tous les électrons sont dans la BV
ct u
e c
ur t
s e la BV est pleine et La BC vide
u
r
s
T Agitation thermique
n0 = p0 = ni
Les
s
e
m
i
-
c
o
n
d Semi-conducteur pur ni (cm-3) à T=300°K
u
Si 1,45 1010
c
t Ge ≈ 2 1014
e
GaAs ≈ 2 106
u
r
s
Les
s III.1.4.6. Densité d’états électronique en énergie
e
m
i
-
E
c
o
n
d
dE
u
c
t
e
u
r Dans la BC
s
Nombre de places disponibles dans la tranche E et E+dE pour les électrons
gc (E)=
dE
Dans la BV
Nombre de places disponibles dans la tranche E et E+dE pour les trous
gv (E)=
dE
Les
s
e On montre (mécanique quantique) que pour un semi-
m
i
conducteur isotrope, ces deux densités aux voisinage de Ec et
- Ev sont égales:
c
o
n
d
u
c
t
e
u
r
s
Les
s
e
m E
i
-
c
o
n gc (E)
d
u
c
t
e Ec
u Eg
r EV
s
gv (E)
g(E)
Les
s
e
III.1.4.7. Occupation des bandes
m
i
- Electrons et trous obéissent à la statistique de Fermi-Dirac
c
o
n La probabilité pour qu’un état d’énergie E soit occupé par un
d
u
électron à une température T est donnée par la fonction de
c Fermi-Dirac
t
e
u
r
s
1/2
Ev E Ec E
Fi
Les
s
e Densité d’électrons:
m
i C’est le produit de la densité d’état par la probabilité
-
c
d’occupation de cet état
o
n
d
u
c
t
e
Concentration d’électrons:
u
r
s
Les
s
e Densité de trous:
m
i C’est le produit de la densité d’état par la probabilité
-
c
d’occupation de cet état
o
n
d
u
c
t
e
Concentration de trous:
u
r
s
Les
s
e
m
n v, n c
i
-
c
o
n
d
u
c
t
e
u
r
s
Ev Ec
Aire sous la courbe= p0 Aire sous la courbe= n0
Les
s Loi de masse
e
m
i
-
c
o
n
d
u
c
t
e
u
r
s
Les
s
e
m
i
-
c
o
n
Position du niveau de Fermi intrinsèque EFi
d
u Calculons le rapport des deux concentrations
c
t
e
u
r
s
Les
s
e
m
i
-
c
o
n A T= 0 °K Le niveau de Fermi intrinsèque est au milieu de la BI
d
u
c
t
A T 0 °K Le niveau de Fermi intrinsèque se déplace sauf s’il y a
e égalité entre les masses effectives. Cette correction reste faible
u
r
devant Eg /2
s
Les
s
e
m
i
-
c Aire sous la courbe E
o
n
d
u
c
Ec
t
e
Ec
Eg/2
u
r EFi
s Eg/2
EV
Ev
n v, n c
Loi de masse:
La loi de masse énoncée dans le cas des SM intrinsèques reste valable les SM extrinsèques
Les
s
e
m
i
-
c
o
n
d
u
c
t
e
u
r
s
Cas usuel:
Les électrons sont les porteurs majoritaires et les trous les porteurs minoritaires
Les
s
e Position du nouveau niveau de Fermi EFn
m
i
-
c
o
n
d
u
c
t
e
u
r
s
Les
s
e
m
SM dopé N
i
-
c E
o
n
d
u
c
Ec
t Ec
e EFn
u
r EFi
s
EV Ev
n v, n c
Les
s
III.1.5. Semi-conducteurs dopés ou extrinsèques
e
m III.1.5.1 Semi-conducteurs dopés P
i
- On obtient un SM de type N en dopant le cristal de SM avec des atomes
c possédant 3 électrons de valence (IV colonne: B).
o
n
d Ce rajout se fait pendant la formation du cristal en concentration très
u faible: 1 atome de dopant pour 1010 atome du SM.
c
t
e Il maque un électron à l’atome trivalent
u Si Si Si pour réaliser les liaisons avec les 4 atomes
r du SM qui l’entourent. Les électrons
s participant aux liaisons sont indiscernables
B- Si les uns des autre. Tout se passe comme si
Si
un des atomes du SM avait cédé un
électron à l’atome trivalent, créant ainsi un
trou dans la BV
Si Si Si
L’atome qui capte un électron est appelé
atome accepteur. Cet atome a perdu sa
neutralité pour devenir un ion négatif fixe
A la T° ordinaire, la quasi-totalité des atomes accepteurs sont ionisés
Les
s
e
m
SM dopé P
i
-
E
c
o
n
d
u
c
Ec
t Ec
e
u
r EFi
s EFp
EV
Ev
n v, n c
Les
s
e
Evolution de n en fonction de la T°
m
i
-
c
o
n
d
u
c
t
e
u
r
s
Les
s
III.1.11. Densités de courant
e III.1.11.1. Phénomène de conduction
m
i Lors de l’application d’un champ électrique E, les porteurs
- sont soumis à des forces électrostatiques. La vitesse de
c
o l’ensemble est proportionnelle au champ électrique.
n V2 > V 1
d
V2 > V 1
u E
c V1 V2 V1 E V2
t
e Vn= - mnE Vp= mpE
u
r
s Jn Jp
Vecteur densité de courant :
Jn= sn E Jp= sp E
A T° ordinaire mp < mn
SM dopé P:
Diodes Les
à s
se e V2 > V 1
m m
i- i V1 E V2
c -
o c
n o
d n 0 d x
u d
Variation d’énergie d’un porteur de charge:
ct u
e c Électron:
ur t
s e Trou:
u
r E
s E
Ec
Ev
0 d x
Les
s III.1.11.2. Phénomène de diffusion
e
m SM dopé P
i On crée une
- surpopulation
c d’électrons
o
n
(minoritaire)
dans cette région
x
d
u Sens de diffusion (sens inverse du vecteur densité de courant)
c
t Les électrons vont se déplacer de la zone la plus concentrée vers la moins
e concentrée : on dit que les électrons diffusent
u
r
s Par définition:
La densité de courant de diffusion est proportionnelle au gradient de concentration des
électrons
où Dn est la constante de diffusion des électrons. Elle est reliée à la mobilité par:
(relation d’Einstein)
Les
s Les électrons en excès sont recombinés par la forte population
e
m des trous majoritaire du SM dopé P. la population des électrons
i en excès diminue selon la loi:
-
c
o
n
d
u
c n (x)
t
e n (0)
u
r
s
0
Ln x
0
Lp x
P N
E0
w0
Ce champ électrique favorise le déplacement des minoritaires:
Les électrons minoritaires du SM P se déplacent par conduction (grâce au
champ E) vers le SM N
Les trous minoritaires du SM N se déplacent par conduction (grâce au
champ E) vers le SM P
Ce phénomène de conduction (porteurs minoritaires) en sens contraire de la
diffusion équilibre (dynamique) ainsi le phénomène de diffusion (porteurs
Joncti
o Dans le cas d’un SM non soumis à une ddp et à l’équilibre thermique, quelque soit
n son dopage P ou N, les niveaux de Fermi associés E Fn et EFp restent alignés dans le
semi- schéma des bandes
c VF
o
n
d
u
P E0 N
ct
ri
ce
s
Eg/2
EFi
EFp EFn
EFi
Eg/2
w0
Joncti
o Modèle de la charge abrupte
n
semi- r
c
o
n
d
u xp
ct
ri
xn x
ce
s
Neutralité:
E0
xp xn
x
x
xp xn
Joncti
o
n
semi-
c
o
n
d On montre que dans ce modèle la largeur de la ZCE est donnée par:
u
ct
ri
ce
s
Joncti
o Etude de la jonction en court-circuit
n
semi- VF
Les électrons se déplacent
c
o E0 d’un niveau E1 vers un
n niveau E2 tel que E1 E2
(b)
d
u EFi P N
ct
ri
ce (a)
s
EFi
EFp EFn
EFi
(a)
(b)
E (> E0)
w (>w0)
EFn
(a)
w
Sens (a) : Conduction ohmique
Joncti
o
n
Etude de la jonction en polarisation inverse
semi-
c
o La jonction PN est dite bloquée.
n
d
u Le courant de saturation IS la traversant est très faible:
ct
ri
ce
s
E
w(Uinv)
w(Uinv)
Joncti
o
n w(Uinv)
semi-
c
o
n
d
u
ct
ri
ce
s
Joncti
o
n
semi-
c
o
n
d
u
ct
ri
ce
s
Udir =V2-V1
>>
Le nombre des porteurs majoritaires Le nombre des porteurs minoritaires qui
qui diffusent augmente traverse cette barrière diminue
Joncti
o P N
n
semi- V1 V2
c
o
n
d
u
ct
E (< E0)
ri w (<w0)
ce
s
Diffusion des électrons majoritaires du SM N vers le SM P
Ces électrons deviennent minoritaires dans le SM P et se
recombinent avec les trous majoritaires
Appauvrissement en trous dans la zone de recombinaison
diffusion des trous majoritaires du SM P de la zone riche
en trous vers la zone appauvrie du SM P
création de nouveaux électrons trous dans le SM P
P E N
Diffusion Diffusion
Trous majoritaires Recombinaison électrons majoritaires
Trous-électrons (b)
(a)
EFn
EFp
(a)
(b) Recombinaison
Diffusion Trous-électrons Diffusion
Trous majoritaires électrons
majoritaires
w
Joncti
o
n Courant traversant la jonction
semi-
c
o
n
d
u
ct
ri
ce
s
Joncti
o
Capacité de diffusion Cd de la jonction PN polarisée en direct
n
semi-
c Le phénomène de recombinaison local de part et d’autre de ZCE
o n’est pas instantané. En effet les électrons injectés dans le SM P se
n recombinent avec les trous présents après un temps moyen tm :
d
u
durée de vie des électrons qui est de l’ordre de la nanoseconde.
ct VF-Udir
ri
ce
s P
Anode: A Cathode: K
ZCE
Zone neutre Zone neutre
Zone Zone
chargée — chargée +
Joncti
o
n
semi-
c Il y a toujours, de part et d’autre de la ZCE , une charge positive dans
o
n la cathode et une charge négative dans l’anode, composées de
d porteurs non recombinés. Ceci est équivalent à la présence d’une
u capacité de diffusion Cd proportionnelle au courant direct I de la
ct
ri
jonction:
ce
s
Joncti Caractéristique d’une jonction PN
o
n
semi- Diode Diode ordinaire
o
c
Zener I (mA)
n
d
u
ct
ri
ce
s
Uz : tension de Zener U (V)
IS :
US : tension de seuil
courant de
Saturation
(quelques mA)
Courant direct dû
aux porteurs majoritaires
Courant inverse dû
aux porteurs minoritaires
E
w
Sens passant
I A K
Anode Cathode
Joncti Symbole d’une diode (Zener) semi-conductrice à jonction PN
o
fonctionnant dan la zone de claquage
n
semi- VF+Uinv
c
o
n P
d
u Anode: A Cathode: K
ct
ri
ce
s
E
w
Sens passant Sens passant
A K I’ A K I’
ou
U’ U’
Joncti
o
n Courant traversant la Diode polarisée en direct
semi-
c
o
n
d
u
ct
ri
ce Cas usuels:
s
Où :
Le courant de saturation qui est dû essentiellement aux
effets thermiques (génération et recombinaison) est de
l’ordre du mA. Sa valeur double lorsque la température
s’élève de 6 °C pour le Si. Par contre, cette valeur ne dépend
pas de la tension appliquée.
Joncti
o
n
Tension seuil US à T= 300 °K
semi-
c
o
n
d
u
ct
ri
ce
s
Tension de Zener UZ
Joncti
o Effet de la Température sur la caractéristique de la diode
n
semi-
c
o I
n
d
u
ct
ri
ce
s
Uz2 Uz1 Uz2 U
IS1
US2 US1
IS2
Joncti
o
n
semi-
Diodes réelles
c
o La résistance de contact et du matériau SM augmentent la résistance du
n courant direct qui traverse la diode. De ce fait la caractéristique d’une
d diode polarisée en direct, diffère d’une courbe exponentielle. Elle
u
ct présente une partie rectiligne dès que la tension est appliquée entre
ri ses bornes et supérieure à la tension seuil VS.
ce
s
I
U
UZ
IS US
Diode passante
U=0
U
A K
U Diode passante
U=US
A K
US
Joncti
o Diode ordinaire (3 ième
approximation)
n
semi- I
c
o
n
d U
u UZ
ct
US
ri
ce
s
Schéma électrique équivalent
Diode bloquée
Diode U<US
A K
A K
RB
US
Diode passante
U≥US
A K
RB
US
a
di Diode Zener idéale (1ière approximation)
o
d
e U’< Uz ⇒ I’= 0 ⇒ la caractéristique est une droite parallèle à l’axe des tensions
ans
le
s
ci
I’ 0 ⇒l U’=Uz ⇒ la caractéristique est une droite parallèle à l’axe des courants
rc
ui U’ UZ 0
ts
Diode passante Diode bloquée
U’=UZ U’<UZ
A K I’ A K
I’=0
Uz Uz
U’ U’
I’
a
di Diode Zener idéale (2ième approximation)
o
U’< Uz ⇒ I’= 0 ⇒ la caractéristique est une droite parallèle à l’axe des tensions
d
e
ans
I’ 0 ⇒l U’< Uz ⇒ la caractéristique est une droite oblique
le
s U’ UZ
ci 0
rc
ui Diode bloquée
ts U’<UZ
Diode passante A RZ K I’=0
U’>UZ
Uz
U’
I’
RZ UZ
A K I’
U’
La
di III.3. La diode ordinaire dans les circuits.
o
d
e
dans
le
s
Applications:
ci
rc Redressement
ui
ts
Filtrage
Ecrêtage
La
di III.3. La diode ordinaire dans les circuits.
o
d
e
dans
III.3.1. Régime statique
le
s Détermination du point de fonctionnement de la diode
ci
rc
ui
Droite de charge:
ts relation entre le courant I traversant la diode et la tension U entre ses bornes
I R
E U
Circuit ouvert
Coordonnées du
point de fonctionnement (statique)
La
di
o
III.3.2. Régime
d dynamique
e On superpose à la tension fixe E, une tension variable e(t)
dans
le Principe de superposition
s
ci
rc
ui
ts
Où:
0
La
di I Cas d’une tension harmonique:
o
d
e
i(t)
dans
le
s
ci
rc B
ui T
ts
Q
0 T/2
A
U
-e0
e0
0
Excursion du point
e(t)
de fonctionnement
T/2
T
t
La
di
o
Cas d’une tension harmonique à faible amplitude:
d
e
dans Résistance dynamique de la diode rd
le
s
ci
rc L’excursion du point de fonctionnement Q se fait sur un arc de
ui courbe AB qu’on peut confondre à un segment de droite
ts
I
A Q
a
rd dépend du point Q
La
di Expression de la Résistance dynamique de la diode
o
d
e
dans
le
s
ci
rc
ui
ts
Relations linéaires
Conclusion:
En régime dynamique de faible amplitude la diode est un dipôle
linéaire.
UR = e(t) UR = 0
a
di
o
1ier cas : Diode idéale
d
e
ans
le e(t)
s
ci t
rc T/2 T 3T/2 2T
ui
ts
U R (t)
U R (t)
- eM
a
di
o
2ième cas : Diode (2ième approximation)
d
e e(t) >US e(t) < US
ans
le I R I=0 R
s
ci UR UR
rc e(t) e(t) U= e(t)
U=US
ui
ts
UR = e(t)- US UR = 0
e(t)
eM
eM
US t
T/2 T 3T/2 2T
U R (t)
e M- U S
t
a
di
o
3ième cas : Diode (3ième approximation)
d
e e(t) >US e(t) < US
ans
le I R R
s
ci
RB
e(t) UR
rc U=US e(t) U= e(t)
ui I=0
ts
UR = 0
e(t)
eM
eM
US t
T/2 T 3T/2 2T
U R (t)
e M- U S
t
a
di
o
Remarque :
d
e
ans On retrouve les résultats de la diode idéale:
le La courbe de UR est formée d’une succession de demi-sinusoïdes
s
ci positives de période T
rc
ui
e (t)
ts
t
T/2 T 3T/2 2T
U R (t)
t
a
di III.3.4.2. Double alternances
o
d -Redressement à l’aide d’un transformateur à prise
e médiane
ans
le
s D1
ci
rc
ui
ts e (t)/2
e (t)/2 <> 0
R
e(t) e (t)
uR (t) I (t)
e(t)
R
e (t)/2 <0
uR
t
0 T' T 2T
e(t) e(t)
uR (t) uR (t)
uR
t
0 T' T 2T
uF R
C
t0
juste après le 1ier maximum la tension e(t) < uF (t) , la diode est bloquée et le
condensateur commence à se décharger (la courbe en rouge n’a plus lieu d’être)
a
di
o Diode bloquée : e(t) < uF (t)
d
e
ans
le
s
ci
C
rc R uR
uF
ui
ts
La
di
u F (t) e (t)
Décharge
o
d
e
dans
le t
s
ci t0 t1 t2 t3 t4
rc
ui
ts
De 0 à t0 , e(t)> uF (t), la diode est passante et le condensateur se
charge⇒ e(t) uF (t) .
De t0 à t1 , la tension e(t) < uF (t) , la diode est bloquée ⇒le condensateur se
décharge.
De t1 à t2 , e(t)> uF (t), la diode redevient passante et le condensateur se
recharge ⇒ e(t) uF (t)
De t2 à t3 e(t)< uF (t), la diode redevient bloquée ⇒ le condensateur se
redécharge
De t3 à t4 , e(t)> uF (t), la diode redevient passante et le condensateur se
recharge ⇒ e(t) uF (t)
ainsi de suite
La
di
o Dans le cas usuel t=RC >> T et d << T
d
e
dans
On peut assimiler les arcs de sinusoïdes et les branches
le exponentielles à des segments de droites
s
ci
rc uF t2
ui
ts e0
0 t =d t2= T
1 t
( La décharge)
A t = d:
La
di Tension d’ondulation
o
d
dans
e A t = d:
le
s
ci
rc A t = T:
ui
ts
La
di
o
Valeur moyenne
d
e
dans
le
s
uF
ci
rc Aire sous la courbe
ui uF (d)=e0
ts uF (T)
0 t =d T
1 t
La
di Taux d’ondulation
o
d
e
dans
le
s
ci
rc
ui
ts
Application Numérique:
La
di
o
Filtrage d’une tension double alternance
d
e
dans D4 D1
le
s
ci e(t)
rc
ui D2
ts D3
C R uR (t)
e(t) R e(t) RL
uR uR
uR = 0
a
di
o e(t)
d
e eM
ans
le t
s
ci T/2 T 3T/2 2T
rc
ui
ts
U R (t)
-eM
t
T/2 T 3T/2 2T
U R (t)
e(t) US R e(t)
UR R UR
UR = U S UR ≈ e(t)
a
di
o
d
e e(t)
ans eM
le
US
s t
ci
rc T/2 T 3T/2 2T
ui
ts
U R (t)
t
US
- eM
e(t) R e(t)
- US UR R UR
UR = - U S UR e(t)
a
di
o
d e(t)
e
eM
ans
le US
t
s
ci T/2 T 3T/2 2T
rc
ui
ts
U R (t)
eM
t
-US
a
di
o
2ième cas : Diode (3ième approximation)
RS
d
e
ans
le e(t) R
U UR
s
ci
rc
ui
ts e(t) > US e(t) < US
RS RS
RB
e(t) R e(t) R
US UR UR
UR US UR e(t)
a Exercice n°1:
di RS
o
d
e
ans e(t) D1 R
le D2 L UR
s
ci RS<< RL et RB 0W
rc
US1=US2= 0.7 V
ui
ts Représenter les chronogrammes de e(t) et UR(t) sur 2 périodes
Exercice n°2:
RS
D1 R
e(t) D2 L UR
E1 E2
I’
Izmin
Zone d’utilisation
en diode Zener
Izmax
I’
a
di point de fonctionnement (ou de polarisation)
o
d I’
e
ans
le E R
s
ci U’ Equation de la droite de charge
rc
ui
ts
U’ E UZ
IS
Izmin
Point de fonctionnement IQ
(ou de polarisation) Q
Icc= E/R
Izmax
I’
a
di III.3.5 .2 Applications
o
d - Régulation de tension
e
ans R
le
s
ci E
rc RL UL
ui
ts
E nettement supérieure à UZ
Problématique:
On veut que UL soit pratiquement constante lorsque:
E fluctue dans un domaine précis ( par exemple une tension filtrée)
U0 RL UL
B
a
di
Tension de Thevenin
o RS A
d
e
UZ RZ
ans
E U0
le UZ
s
ci B
rc
ui
ts
Résistance de Thevenin
RS I A
RZ U
a r IL
di
o
d U0 RL UL
e
ans
le
B
s
ci
rc
ui
ts
a A
di
o IZ RZ
d E RL UL
e UZ
ans
le
B
s
ci Méthode des nœuds
rc
ui
ts
si RZ 0
UL varie et dépend des variations de E, de IL ou de RL
Comme :
A. N.:
facteur de stabilisation:
résistance interne :
a
di CAS 2
o
d
UL est maximale lorsque: E et IZ sont maximales et IL est minimale
e
ans
le
s
ci
rc
ui
ts
A. N.:
Pour cette valeur de RS, Il faut vérifier que lorsque E est minimale
et I est maximale , I n’est pas en dessous de sa valeur minimale
a
di
o
d
e
ans
le
s
ci
rc
ui
ts
facteur de stabilisation:
résistance interne :
a
di Exemple
o
d
e Diodes Zener utilisées pour la mise en forme de signaux
ans
le RS
s I
ci
rc e(t) I’
D1
ui T
U1
ts -UZ
e(t) RL uL
t
US U
D2 U2
T 2T
-U Z - U S