Mouillabilte

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 26

Généralité sur la mouillabilité

Mesure de la tension superficielle et la tension interfaciale


Méthode d analyse les surfaces
Le mouillage
Mesure de l'angle de contact
Manipulation
Conclusion
Mesure de la tension superficielle et la tension interfaciale

 La tension superficielle est un phénomène physico-chimique lié


aux interactions moléculaires d'un fluide. Elle résulte de
l'augmentation de l'énergie à l'interface entre deux fluides. Le
système tend vers un équilibre qui correspond à la configuration
de plus basse énergie, il modifie donc sa géométrie pour
diminuer l'aire de cette interface. La force qui maintient le
système dans cette configuration est la tension superficielle
Tension interfaciale

 La tension interfaciale correspond
au travail minimum "réversible"
qu'il faut fournir pour amener des
molécules (qui sont liées les unes
aux autres par des forces de
cohésion) du cœur du matériau
ou d'une autre phase à sa surface
afin d'augmenter la surface d'un
incrément (ou accroissement), ou
de la déformer. Cette énergie est
rapportée à l'unité d'aire de
surface ; elle s'exprime en joules
par mètre carré (J/m2
Méthode d analyse les surfaces

Une surface hydrophile, rugueuse sera davantage hydrophile que la même surface lisse.
Une surface hydrophobe, rugueuse sera plus hydrophobe
 Le choix de la méthode employée dépend de la nature du matériau concerné
(conducteur, cristallin, polymère …), de l’information recherchée (chimie,
composition, agencement atomique, rugosité…) et de la dimension de
l’information et de l’objet d’analyse (résolution latérale ou en profondeur).
  
 Méthodes spectroscopiques (sous UV) :
 Classement selon la nature de la source excitatrice :
  
 Faisceau d’électrons : AES, MET, MEB, EDX/WDX, …
 Faisceau de photon : XPS, Raman, FTIR,…
 Faisceau d’ions: SIMS/Tof-SIMS, ISS, PIXE, RBS, NRA,
  
 Microscopie à sonde locale : AFM, STM…
 Mesure par angle de contact
 Méthodes électrochimiques : voltammétrie, impédancemétrie …
 Méthodes optiques : ellipsométrie…
Mouillabilité 

 La mouillabilité est une caractéristique non propre à la surface du solide,


mais à une combinaison un peu plus subtile qui fait intervenir trois énergies
ou tensions différentes. Le résultat est la forme de la goutte de liquide
déposée sur le substrat. Plus la goutte va s'étaler plus on décrète la surface
comme mouillable (sans oublié que l'atmosphère joue un rôle non négligeable
pour la mouillabilité si on change la pression ou la composition du gaz dans
lequel on procède au dépôt de la goutte). La notion de mouillage est plus
qu'étroitement liée à l'angle de raccordement (ou angle de contact).
 La mouillabilité caractérise la facilité avec laquelle une goutte de liquide
s'étale sur une surface solide. Elle joue un rôle important en corrosion
atmosphérique, en application de peintures ou d'autres revêtements. On
caractérise la mouillabilité par l'angle de contact θ
 Si l’on dépose une goutte d’eau sur une surface plane, elle tend à s’étaler. Si on dépose
sur ce même support une goutte de mercure, celle-ci conserve une forme pratiquement
sphérique.
 En général, on distingues deux cas:
Mesure de l'angle de contact
 , Le principe géométrique de mesure de l’angle de contact est illustré
à la fig2. Selon la forme de la goutte, on peut l’imaginer comme une
calotte de hauteur h découpée dans une sphère de centre O ; θ est
l’angle de contact à déterminer. D’un part on peut dire que β = θ
 Car les segments A’O et BC sont perpendiculaires, de même que les
segments A’C et OC. D’autre part, on peut dire que α = γ parce que
les longueurs des segments OA et OC sont toutes deux égales au rayon
de la sphère. Par conséquent, puisque la somme des angles d'un
triangle vaut 180°, on peut écrire : 
 θ = β =180° − (α + γ) =180 − 2 
 L’observation du triangle HAC nous permet de déterminer w, le
diamètre de la base de la goutte, et sa hauteur h ; l’angle α est alors
déterminé à l’aide de la formule trigonométrique:
 α = atan (w/2h) 
 Finalement, on déduit l’angle de contact recherché θ:
 θ =180° − 2atan (w/2h
Appareillage 

Schéma d’un appareil pour la mesure de l’angle de contact


 Pour la mesure de l'angle de contact on utilisera une méthode simple basée
sur la photographie d'une goutte de dimension définie. Pour cela on utilisera
un instrument qui consiste en deux parties principales :
 - un microscope avec caméra numérique connectée à un ordinateur
 - une table de translation XYZ permettant de positionner l'échantillon en face
du microscope.
 - Une goutte de 2 μl de l’eau est déposée à l’aide d’une pipette.  
 L’image de la goutte est capturée par une caméra vidéo. On répète la
procédure de mesure 3 fois :
 Un liquide est dit parfaitement mouillant lorsque θ=0.
 Un liquide est dite parfaitement non mouillant lorsque θ=180.
 Deux surfaces sont étudiées : 
 -Une résine thermodurcissable époxy,
de la série Epolam (Axson),
polymérisée en laboratoire, par
procédé de spin coating.
 -Une surface composite, composée de
fibres de carbone dans une matrice de
polymère époxyde, issue de
l’industrie aéronautique, réalisée par
un procédé d’infusion

 surface de fibre de carbone


Traitement plasma
Traitement plasma
 Comparaison
 Comparaison Résine/Composite
Résine/Composite

 La fluoration s’est faite selon le même principe physico-chimique (rapport


F/C respectivement de 0,37 et 0,47) .Les liaisons sont de même nature sur les
2 sortes d’échantillons (21 et 27% des liaisons du C sont avec le Fluor). Les
teneurs en Fluor sont du même ordre de grandeur (respectivement 23 et 30%
de F en surface) 
 Épaisseur de la couche de fluoration estimée à 2,5 nm, dans nos conditions
opératoires.
Rugosité

 
 Images AFM avant (à gauche) et après traitement plasma (à droite).
 Evolution du paramètre de rugosité
 L’échelle de rugosité, entre la résine époxy très lisse
(obtenue par spin coating) et le composite rugueux, offre un
rapport de 1000.Le traitement Plasma ne modifie pas l’état
de surface des échantillons : La différence avant/après est
négligeable.
 Surface modèle de résine EPOXY : Rugosité négligeable (nm)
 COMPOSITE, issu de la production : Rugosité non négligeable
(μm
 
Angle de goutte ou mouillabilité 

 Goutte d’eau sur composite après plasma  Goutte d’eau sur composite avant
Ɵ= 128° plasma Ɵ= 67°
Après le traitement plasma, les angles formés par l’eau et le diiodométhane augmentent, sur
tout sur le composite.
L’observation de gouttes d’eau sur la surface composite montre que la fluoration rend la
surface non mouillante.

Surface composite
Résine époxy

Remarque: La lecture des angles se fait à ± 2°.


L’incertitude des énergies calculées est de ±1,6 mJ/m2
 
Interprétation de résultat
  
 Avant plasma, les énergies de surfaces totales sont similaires, bien que la
proportion dispersive / polaire soit différente.
 Après le traitement au CF4, la présence des groupements CFx observés en
surface entraîne un comportement hydrophobe des surfaces. Les énergies de
surface totales de la résine modèle en Epoxy et du composite ont nettement
diminué.
 La composante polaire SD est devenue quasi nulle La surface est devenue
apolaire.
 Paramètre significatif dans l’évaluation de la qualité du traitement de
fluoration. 
 RESINE EPOXY : Effet dû à la fluoration, et non à la rugosité.
 COMPOSITE : Effet de la fluoration, amplifié par la rugosité.
Conclusion
 
 Pour une surface et un liquide stables donnés, la mouillabilité est l'aptitude
du liquide à s'étaler sur la surface. Dans le cas de l'eau, si la surface est
recouverte par le liquide, elle est dite hydrophile, dans le cas contraire la
surface est hydrophobe.
 Bien qu'elle soit abusive, l'utilisation de la notion d'angle de contact
qui est une caractéristique de surfaces infinies, est intéressante dans l'étude
de solides divisés. Lorsqu'on dépose une goutte de liquide à la surface d'un
solide, on obtient une configuration particulière de la calotte qui reflète les
interactions qui existent entre le liquide et le solide

Vous aimerez peut-être aussi